Hé bé ça commence bien :
Article 2 Connaissance et respect du code
Tout infirmier, lors de son inscription au tableau, doit déclarer sur l'honneur et par écrit au conseil départemental de l'ordre qu'il a pris connaissance du présent code de déontologie et s'engager à le respecter.
L'objet de l'article est d'assurer l'applicabilité la plus large possible au code de déontologie. Celui-ci doit, dans cette perspective, être connu par les infirmiers et infemières. C'est la raison pour laquelle l'ensemble des professionnels doivent, lors de leur inscription au tableau, témoigner de leur connaissance de ses dispositions.
Au-delà même de leur connaissance du code, les professionnels doivent s'engager à le respecter. Le choix a également été effectué d'assortir cet engagement d'une certaine solennité, les professionnels devant s'engager sous serment et par écrit à le respecter. C'est le mêMe objectif de solennité, d'affirmation de l'indépendance de la profession et des professionnels, ainsi que du caractère central de la déontologie dans la régulation professionnelle, qui a imposé de faire figurer cet article au fronton du code.
Dans le genre tout ce que vous pourrez dire pourra être retenu contre vous, on ne fais pas mieux ...
Article 9 Préservation de l'image de la profession
L'infirmier s'abstient, même en dehors de l'exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci.
En particulier, dans toute communication publique, il doit faire preuve de prudence dans ses propos et ne mentionner son appartenance à la profession qu'avec circonspection.
Exercer la profession d'infirmier ou d'infirmière n'engage pas seulement le professionnel : l'action non pertinente d'un professionnel ne rejaillit pas seulement sur lui, mais sur l'image que le public se fait de la profession. Dans ce contexte, l'infirmier doit veiller à ne pas la déconsidérer.
Encore doit-on souligner que cette obligation concerne également la vie privée du professionnel. Autrement dit, un professionnel qui commettrait, par exemple, une infraction pénale grave mais sans rapport avec son exercice professionnel dans le cadre de sa vie privée, pourrait régulièrement être, de ce seul fait, disciplinairement sanctionné.
Rappelons également que la même logique doit amener l'infirmier .à adopter une attitude prudente dans l'utilisation de tous les moyens de communication, et notamment des moyens électroniques. Des règles précises en la matière sont édictées à l'article 52 en ce qui concerne l'utilisation des pseudonymes. Le commentaire précise les conséquences de cet article notamment en ce qui concerne l'usage de l'internet
Privation des libertés individuelles ?????????
Que dit cet article 52 ?
entre autre
Ainsi, la profession a intérêt à connaître le pseudonyme de l'infirmier qui, sans exercer la profession sous un ce pseudonyme, développe certaines activités dans ce cadre. On peut, notamment, penser à un infirmier qui développerait une activité de romancier à propos du secteur de la santé dont on pourrait penser qu'il s'inspire de son expérience professionnelle pour développer ses intrigues. Dans ce contexte, si l'on ne peut légitimement interdire à l'infirmier d'écrire sous couvert d'un pseudonyme, il est pertinent, pour la défense de la profession, que l'ordre en soit informé. C'est la raison pour laquelle le deuxième alinéa du présent article prévoit l'obligation de déclaration d'une telle activité exercée sous couvert d'un pseudonyme au conseil départemental de l'ordre. Tel ne serait pas le cas, au contraire, si l'infirmier n'écrivait pas sous couvert d'un pseudonyme.
Dans le même registre, certains professionnels utilisent, notamment dans le cadre de la communication électronique ou de la discussion dans des blogs, leur qualité d'infirmier pour donner du poids à leurs arguments. Dans de tel contexte, l'action de l'infirmier engage, dans l'esprit de nombre d'interlocuteurs, l'ensemble de la profession. C'est la raison pour laquelle la communication en arguant de sa qualité d'infirmier, mais sous couvert d'un pseudonyme est contraire à la déontologie. Le troisième alinéa offre donc deux pôssibilités à l'infirmier : soit il n'évoque pas cette qualité, et petit agir sous couvert d'un pseudonyme. Soit il évoque sa qualité professionnelle et doit alors dévoiler son identité.
Soulignons, pour terminer, que l'usage des moyens électroniques de communication permet cependant toujours l'utilisation d'un pseudonyme dès lors que l'objet de la communication n'est pas en rapport avec l'exercice ou les compétences de la profession.
Je saute au passage 56
Article 56 Usage abusif de la fonction
L'infirmier ne doit pas user de sa situation professionnelle pour tenter d'obtenir pour Itti-même ou pour autrui un avantage ou un profit injustifié ou pour commettre un acte contraire à la probité.
Le but de cette disposition est d'empêcher qu'un infirmier abuse de son titre ou de sa fonction pour obtenir quelque avantage injustifié que ce soit.
Donc fini les prescription par le medecin du service, pour notre personne.
Idem en libéral
Idem, fini les consultations à titre gratuit que peuvent, par gentillesse ( je ne trouve pas le bon terme, désolée je suis), nous faire bénéficier les médecins.
Le clou du spectacle ( pour ce soir, car je tombe de fatigue)
Article 27 Confraternité
Les infirmiers doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité. Ils se doivent une assistance morale.
Il est de bonne confraternité de prendre la défense d'un professionnel injustement attaqué.
Il est interdit à un infirmier, quel que soit le moyen ou le support de communication utilisé, d'en calomnier un autre, de médire de lui ou de se faire l'écho de propos capables de lui nuire dans l'exercice de sa profession.
Un infirmier en conflit avec un confrère doit rechercher la conciliation, au besoin par l'intermédiaire du conseil départemental de l'ordre.
Alors là, je me marre grave de chez grave.
Fini les commérages et les cancans au sein des équipes.
Ca va latter grave
Sur ce, bonne nuit, et bon courage à ceux qui ont déjà signer.
Et si vous devez faire pipi, regarder bien dans votre code de déontologie si vous y êtes autorisés ...
