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Bonjour,
Actuellement IDE de nuit dans un service de médecine neuro, j'ai été confrontée à la fugue d'un patient ce matin à 6h20 soit 10 minutes avant la fin de mon service et l' IDE de jour à qui je faisais ma relève à refusé de gérer le cas m'obligeant ainsi à bosser 45 minutes de plus (non payées bien sûr ) pour remplir les papiers, signaler la fugue et alerter la famille. Je suis donc restée "assumer ma responsabilité".
Cependant, avait elle le droit de refuser de gérer cette urgence étant donné qu'elle était sur son temps de travail alors que moi j'ai pris sur mon temps perso? Ce cas ne rentre t'il pas dans la continuité des soins? Et moi, qu'est ce que je risque en cas d'erreur à gérer des urgences alors que je ne suis plus sur mon temps de travail?
D'avance merci.

qu'en a dit votre cadre quand vous l'avez joint ?

et pourquoi "non payée bien sûr" ???

Ma cadre de nuit a été désespérée par la réaction de ma relève, mais chez nous les CS de nuit désespèrent des équipes de jour et vice versa!
Quand aux heures sup non payées, chez nous pour être payé en sup, il faut travailler la nuit entière (ou le jour entier si tu es de jour) en plus de ton roulement de base sinon on te crédite des heures de rec. Mais pour avoir 1h de rec il faut avoir fait 1h sup pleine (si tu fais 1h30 comme moi l'autre fois, on te crédite 1h), la demander par écrit, et que les cadres de jour ET de nuit te l'accordent!

Bonjour,

La situation, telle que vous la décrivez justifie l’élaboration d’un compte rendu de votre intervention à l’intention de votre employeur.

Vous avez parfaitement assuré la continuité du service en poursuivant la gestion, jusqu’ à son terme, de la fugue de ce patient ; vous vous trouviez par conséquent toujours placée sous la subordination de votre employeur, ce dernier étant par conséquent responsable des actes relevant de votre gestion, accomplis à l’occasion de votre service, quand bien même une situation particulière vous a contraint à prolonger votre service.

La particularité de cette situation justifierait pleinement que le temps passé, même en plus des horaires théoriques, soit intégralement comptabilisé en temps de travail effectif.

Pour le surplus, il appartient à l’autorité investie du pouvoir disciplinaire, c'est-à-dire votre employeur d’apprécier les suites à donner à l’attitude de votre collègue, notamment, d’apprécier sur le plan disciplinaire si son refus de gérer la situation décrite est constitutive d’un manquement caractérisé à ses obligations professionnelles, autrement dit d’une faute.

Juriste MACSF

En plus de la réponse juridique précédente, je veux completer le propos :

penmanwar a écrit :Ma cadre de nuit a été désespérée par la réaction de ma relève (...)

Et elle peut l'être ... mais vis à vis d'elle même !
Il me semble que le cadre est responsable de la gestion administrative des fugues.
En clair, c'est à elle de faire ceci :

penmanwar a écrit :pour remplir les papiers, signaler la fugue et alerter la famille.