PSYCHIATRIE : plainte d'un consultant et garde à vue
Publié : 29 mars 2012 14:12
Bonjour,
MA collègue, infirmière en CMP en Psychiatrie, a été placée en garde à vue suite à la plainte d'une personne inconnue du service et qui s'était présentée au bureau d'accueil mais manifestement présentait un trouble du comportement et une agressivité qui a conduit ma collègue a effectuer une action de contention et d'immobilisation.
La police appelée sur place initialement pour la consultante a enregistré la plainte de la consultante et la situation s'est retourné contre ma collègue... qui a été placé au poste plusieurs heures avec menaces de porter les menottes.
Etant donné que certaines mesures de soins de contrainte physique mesurée et raisonnable se font à l'initiative des infirmiers dans l'attente de l'arrivée d'un médecin pour ce qui est des patients en service, ou éventuellement en centre de consultation lorsque le patient est menaçant ou s'en prend physiquement à un membre du personnel :
1) La garde à vue est elle nécessaire en cas de plainte du patient ?
2) La dimension professionnelle des faits n'engendre t'elle pas une procédure particulière puisqu'il s'agit d'actes validés par un décret dans le cadre d'une mission de service public ?
3) Le cas échéant, quelle protection juridique a t'on finalement d'exercer "la violence légitime" que sont les actions de renfort ou de contention en psychiatrie, que ces actions soient prescrites ou initiées en raison de l'urgence ?
Merci de votre réponse.
MA collègue, infirmière en CMP en Psychiatrie, a été placée en garde à vue suite à la plainte d'une personne inconnue du service et qui s'était présentée au bureau d'accueil mais manifestement présentait un trouble du comportement et une agressivité qui a conduit ma collègue a effectuer une action de contention et d'immobilisation.
La police appelée sur place initialement pour la consultante a enregistré la plainte de la consultante et la situation s'est retourné contre ma collègue... qui a été placé au poste plusieurs heures avec menaces de porter les menottes.
Etant donné que certaines mesures de soins de contrainte physique mesurée et raisonnable se font à l'initiative des infirmiers dans l'attente de l'arrivée d'un médecin pour ce qui est des patients en service, ou éventuellement en centre de consultation lorsque le patient est menaçant ou s'en prend physiquement à un membre du personnel :
1) La garde à vue est elle nécessaire en cas de plainte du patient ?
2) La dimension professionnelle des faits n'engendre t'elle pas une procédure particulière puisqu'il s'agit d'actes validés par un décret dans le cadre d'une mission de service public ?
3) Le cas échéant, quelle protection juridique a t'on finalement d'exercer "la violence légitime" que sont les actions de renfort ou de contention en psychiatrie, que ces actions soient prescrites ou initiées en raison de l'urgence ?
Merci de votre réponse.