notation administrative
Publié : 18 déc. 2012 17:05
bonjour
Je suis IDE dans la FPH.
Ma question porte sur les critères de la notation administrative (maintenue dans mon hôpital malgré un entretien professionnel orienté sur le nouveau système d évaluation) , et notamment sur la pertinence et la recevabilité des critères "subjectifs" amenés par la hiérarchie directe , en l' occurence une notion de "non respect de la hiérarchie" (au sens relationnel semble t il).
les références déjà trouvées sont :
Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 , relative aux droits et obligations du fonctionnaire
Arrêté du 6 mai 1959 relatif à la notation du personnel des établissements d'hospitalisation , avançant les critères suivant :
Connaissances professionnelles
Application dans l'exécution du travail
Esprit d'initiative
Aptitude psychologique à l'exercice des fonctions
Tenue générale et ponctualité
Décret n° 2010-1153 du 29 septembre 2010 abrogeant les dispositions de l arrêté précédent et disposant l objectif d apprécier la valeur professionnelle en se basant sur un entretien portant sur
Les résultats professionnels
Les objectifs fixés et les perspectives d'amélioration
La manière de servir de l'agent
Les compétences acquises
Les aptitudes aux fonctions d'encadrement
Les besoins de formation
Les perspectives d'évolution professionnelle
J ajoute à cela qu avant entretien , un guide d autoévaluation nous a été remis faisant quelque peu synthèse entre anciens et nouveaux angles d évaluation.
Mon questionnement est donc de savoir dans quelle mesure une appréciation littérale peut associer une compétence professionnelle reconnue (résultats à l appui) à un non respect allégué de la hiérarchie , en l absence de tout élément tangible (avertissement,blâme,injure,calomnie,dénigrement,manquement au devoir d obéissance hiérarchique etc etc) , pour aboutir à un gel de la notation ?
L autorité est elle tenue de justifier une appréciation subjective par des faits évaluables ou peut elle se retrancher derrière son pouvoir de décision ?
Existe t il une notion concrète de manquement à l obligation de déférence hiérarchique qui soit objectivable et sanctionnable ?
Existe t il des jurisprudences du tribunal administratif liées à ce type de décisions ?
Plusieurs éléments m interrogent :
-la confrontation entre de bons résultats professionnels , quantifiables et reconnus , et un élément d appréciation subjectif , aboutissant à une notation défavorable.
-un gel de notation qui ne serait pas une sanction déguisée (dixit la hiérarchie) relative à des faits évasifs , mais maintenu malgré l absence de toute justification concrète
D avance merci pour vos réponses
Je suis IDE dans la FPH.
Ma question porte sur les critères de la notation administrative (maintenue dans mon hôpital malgré un entretien professionnel orienté sur le nouveau système d évaluation) , et notamment sur la pertinence et la recevabilité des critères "subjectifs" amenés par la hiérarchie directe , en l' occurence une notion de "non respect de la hiérarchie" (au sens relationnel semble t il).
les références déjà trouvées sont :
Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 , relative aux droits et obligations du fonctionnaire
Arrêté du 6 mai 1959 relatif à la notation du personnel des établissements d'hospitalisation , avançant les critères suivant :
Connaissances professionnelles
Application dans l'exécution du travail
Esprit d'initiative
Aptitude psychologique à l'exercice des fonctions
Tenue générale et ponctualité
Décret n° 2010-1153 du 29 septembre 2010 abrogeant les dispositions de l arrêté précédent et disposant l objectif d apprécier la valeur professionnelle en se basant sur un entretien portant sur
Les résultats professionnels
Les objectifs fixés et les perspectives d'amélioration
La manière de servir de l'agent
Les compétences acquises
Les aptitudes aux fonctions d'encadrement
Les besoins de formation
Les perspectives d'évolution professionnelle
J ajoute à cela qu avant entretien , un guide d autoévaluation nous a été remis faisant quelque peu synthèse entre anciens et nouveaux angles d évaluation.
Mon questionnement est donc de savoir dans quelle mesure une appréciation littérale peut associer une compétence professionnelle reconnue (résultats à l appui) à un non respect allégué de la hiérarchie , en l absence de tout élément tangible (avertissement,blâme,injure,calomnie,dénigrement,manquement au devoir d obéissance hiérarchique etc etc) , pour aboutir à un gel de la notation ?
L autorité est elle tenue de justifier une appréciation subjective par des faits évaluables ou peut elle se retrancher derrière son pouvoir de décision ?
Existe t il une notion concrète de manquement à l obligation de déférence hiérarchique qui soit objectivable et sanctionnable ?
Existe t il des jurisprudences du tribunal administratif liées à ce type de décisions ?
Plusieurs éléments m interrogent :
-la confrontation entre de bons résultats professionnels , quantifiables et reconnus , et un élément d appréciation subjectif , aboutissant à une notation défavorable.
-un gel de notation qui ne serait pas une sanction déguisée (dixit la hiérarchie) relative à des faits évasifs , mais maintenu malgré l absence de toute justification concrète
D avance merci pour vos réponses