présence des proches lors de la prise en soins
Publié : 29 nov. 2015 11:09
Bonjour,
Y a-t-il une législation concernant la présence des proches lors de la prise en soins ?
1/ en Centre Hospitalier ?
2/ en EHPAD ?
Qu'en est-il de la formation des AS et des IDE concernant le concept de proximologie ?
Je pense que ce concept constitue une énorme avancée, une révolution inéluctable et indispensable.
Il est affligeant d'entendre des AS dire à la famille "vous pouvez sortir ?"au
moment de la prise en soins.
Pourquoi faudrait-il sortir au moment du coucher par ex. ? Pourquoi priver le proche d'assister au transfert fauteuil-lit, au changement de protection et aux soins qui vont avec. ? alors que le résident préfère que son proche soit présent ?
Je trouve navrant que les A.S. évoquent des soi-disant problèmes de pudeur. Les AS parlent-elles de leur problèmes personnels qu'elles ont elles par rapport à la pudeur ?
Ce qui est important, c'est ce qu'en pense le résident, ou le patient, et le proche par rapport à la pudeur.
Ma position, c'est qu'il faut respecter la volonté du résident et du malade.
Trop souvent, hélas, les AS, "recrachent" leurs cours, qui pour moi sont totalement erronés et hors-sujet. Je vois cette démarche comme un bouclier pour se protéger du regard de la famille.
La culture de la prise en soins a nettement avancé.
Je trouve déplorable qu'un certain nombre de personnels soignants, très jeunes, ou très anciens campent sur des positions à mon sens largement dépassées et qui constituent un abus de pouvoir.
Je peux comprendre que la jeune AS soit un peu inquiète d'être regardée par un tiers, mais il faut dépasser ces inquiétudes par respect pour le résident qui souhaite avoir la présence d'un proche à ses côtés, au moment de la prise en soins, car le soignant est un étranger pour lui, et le moment de la prise en soins peut être un moment angoissant. Il faut bien avoir à l'esprit que si l'AS demande à la famille de sortir, cela va générer de l'inquiétude : chez le proche, et chez le résident ou le patient. Quelle confiance peut-on avoir devant des AS qui vous disent de passer dehors : est-ce parce qu'elles vont assortir la prise en soins du patient, du résident, de nombreuses maladresses ?
On pourrait le penser.
Mais pour terminer sur une note un peu plus positive, je souhaite que le concept de proximologie rentre dans tous les lieux et toutes les têtes et que ce concept interroge réellement les pratiques professionnelles.
Il y a des moments magiques à vivre dans la triade "soignant-soigné-proche", des moments magiques, des moments exceptionnels, tout en étant d'une banalité exceptionnelle. Il peut s'agir d'un temps relationnel très fort, vécu à 3. Pourquoi s'en priver ?
Y a-t-il une législation concernant la présence des proches lors de la prise en soins ?
1/ en Centre Hospitalier ?
2/ en EHPAD ?
Qu'en est-il de la formation des AS et des IDE concernant le concept de proximologie ?
Je pense que ce concept constitue une énorme avancée, une révolution inéluctable et indispensable.
Il est affligeant d'entendre des AS dire à la famille "vous pouvez sortir ?"au
moment de la prise en soins.
Pourquoi faudrait-il sortir au moment du coucher par ex. ? Pourquoi priver le proche d'assister au transfert fauteuil-lit, au changement de protection et aux soins qui vont avec. ? alors que le résident préfère que son proche soit présent ?
Je trouve navrant que les A.S. évoquent des soi-disant problèmes de pudeur. Les AS parlent-elles de leur problèmes personnels qu'elles ont elles par rapport à la pudeur ?
Ce qui est important, c'est ce qu'en pense le résident, ou le patient, et le proche par rapport à la pudeur.
Ma position, c'est qu'il faut respecter la volonté du résident et du malade.
Trop souvent, hélas, les AS, "recrachent" leurs cours, qui pour moi sont totalement erronés et hors-sujet. Je vois cette démarche comme un bouclier pour se protéger du regard de la famille.
La culture de la prise en soins a nettement avancé.
Je trouve déplorable qu'un certain nombre de personnels soignants, très jeunes, ou très anciens campent sur des positions à mon sens largement dépassées et qui constituent un abus de pouvoir.
Je peux comprendre que la jeune AS soit un peu inquiète d'être regardée par un tiers, mais il faut dépasser ces inquiétudes par respect pour le résident qui souhaite avoir la présence d'un proche à ses côtés, au moment de la prise en soins, car le soignant est un étranger pour lui, et le moment de la prise en soins peut être un moment angoissant. Il faut bien avoir à l'esprit que si l'AS demande à la famille de sortir, cela va générer de l'inquiétude : chez le proche, et chez le résident ou le patient. Quelle confiance peut-on avoir devant des AS qui vous disent de passer dehors : est-ce parce qu'elles vont assortir la prise en soins du patient, du résident, de nombreuses maladresses ?
On pourrait le penser.
Mais pour terminer sur une note un peu plus positive, je souhaite que le concept de proximologie rentre dans tous les lieux et toutes les têtes et que ce concept interroge réellement les pratiques professionnelles.
Il y a des moments magiques à vivre dans la triade "soignant-soigné-proche", des moments magiques, des moments exceptionnels, tout en étant d'une banalité exceptionnelle. Il peut s'agir d'un temps relationnel très fort, vécu à 3. Pourquoi s'en priver ?