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Bonjour,
J' évoquerais les droits des usagers en psychiatrie.

Existe-t-il un texte qui dit qu' un patient hospitalisé sous contrainte peut refuser un traitement ?

On peut donc hospitaliser une personne en SPDT, SPDRE, SPI si elle représente un danger pour elle même ou pour autrui
( Le Code de la santé publique définit les modalités de soins en psychiatrie, réformées en juillet 2011 et en septembre 2013.)

Là où je ne comprends plus, à savoir : on oblige un patient à être hospitalisé, mais il s' avèrerait que ce même patient qui présente des troubles du comportement, qui peut mettre sa vie en danger puisse refuser un traitement ?

Existe-t-il un texte, une loi ?

Merci à l' avance

SPDT, SPDRE, SPI ??

SPDT: soins psychiatriques à la demande d'un tiers
SPDRE: soins psychiatriques sur décision du représentant de l'Etat
SPI: soins psychiatriques en cas de péril imminent sans tiers

merci

niglotte a écrit : Là où je ne comprends plus, à savoir : on oblige un patient à être hospitalisé, mais il s' avèrerait que ce même patient qui présente des troubles du comportement, qui peut mettre sa vie en danger puisse refuser un traitement ?

Existe-t-il un texte, une loi ?

Je ne pense pas qu'il existe une loi en ce sens.
Je pense aussi que le médecin est seul décideur de ce qui convient pour un patient.
SPDRE/SPDT/SPI......c'est bien joli mais tout dépend du motif d'hospi, de la clinique.....des symptômes présentés.
En gros, tout dépend de l'importance du ttt dans la PEC à un moment donné.
Soit le ttt est primordial pour l'amélioration de l'état du patient et là effectivement, le patient doit prendre (de gré ou de force) le ttt.
Soit le ttt n'est pas primordial...et si le patient le refuse.....qu'est-ce que ça peut bien faire?

articleL1111-4 code santé publique.

Augusta moi je comprend,traitement indispensable à la survie.

Bonsoir,

Alors pourquoi hospitaliser une personne qui présente un danger pour elle-même ou pour autrui contre son gré si on ne peut le prendre en charge aussi avec un traitement ?
On va laisse un délirant, halluciné qui refuse de manger, une maniaque qui ne dort pas depuis des semaines, etc. , mais ces patients iront régulièrement en chambre d' isolement voir avec contention et là, pas de problème ?
Je ne comprends plus la psychiatrie

Google:résoudre les refus de soins,santé.gouv,je n'ai pas lu ...c'est long,peutêtre une réponse?

Pourriez-vous donner plus de précision sur votre situation?
Qui a décidé que le patient pouvait refuser le ttt?
De quel ttt s'agit-il?
Pour quelles raisons ce patient est hospitalisé en soins sous contrainte?

niglotte a écrit : [...] mais ces patients iront régulièrement en chambre d' isolement voir avec contention et là, pas de problème ?
Je ne comprends plus la psychiatrie

On ne devrait pas isoler un patient sans un minimum de sédation....

Alors oui, on va sédater le patient pour le mettre en isolement, mais une fois calmé, il va ressortir et là on ne l' obligera pas à prendre un traitement neuroleptique et donc, on attend qu' il "clash" ... c' est insupportable pour les soignants.

Depuis la loi de juillet 2011/2013, on travaille mal à laquelle on y met la loi du 4 mars 2002 qui s' entrechoque avec celle-ci qui régule la psy et les soins sans consentement

1ere situation :
Il s' agit d'un patient très délirant mais ni agressif ni agité qui est mal physiquement , par manque de sommeil et mauvaise alimentation, qui est catatonique et transpire beaucoup, sans parler de l'hygiène déplorable .
Il est majeur . Ce sont ses parents qui ont fait le tiers , suite à une agressivité contre eux à leur domicile, Ceux-ci ne comprennent pas qu' on le laisse ainsi.
Son médecin référent le recoit régulièrement en entretien et lui parle d' un traitement , mais le patient refuse de le prendre
Sans compter un problème financier qui s' ajoute , car sa mutuelle ne prend plus en charge le forfait journalier ( il est à 8 mois d' hospitalisation)
Le médecin somaticien a demandé un bilan biologique que ce patient refuse.

2ème situation :
une personne en phase de manie qui refuse tout traitement et qui a aussi problème de thyroide et est sous lévotyrox
Nous proposons de lui écraser le traitement , voir de le dissimuler dans le repas et on nous dit NON.

Clairement, cela me semble être un problème de positionnement des médecins psychiatres....et somaticiens.
Effectivement, à un moment donné le patient en soins sous contrainte ne devrait pas avoir le choix de prendre ou non le ttt dont il aurait besoin pour être mieux psychiquement.
Donc la question serait pourquoi vos psychiatres agissent-ils ainsi?
8 mois d'hospi sans grande évolution.....ça commence à faire beaucoup.
Ce qui m'étonne c'est pourquoi vos psy ne lèvent pas dans ces cas-là le mode d'hospi?

Ecraser les ttt et les dissimuler dans la nourriture, on en a parlé y a pas longtemps sur le forum et franchement c'est une très mauvaise idée.

En tous les cas je comprends mieux votre questionnement, merci d'avoir détaillé vos situations.

En tant que soignants, vous ne réussissez pas à négocier, à convaincre ces patients d'accepter le bilan sang et certains ttt?