Changements intempestif de poste la veille...
Publié : 20 janv. 2018 17:46
Bonjour chez collègues du paramédical.
Je vous fait part d'une situation qui devient réccurente et laisse l'équipe en souffrance et dans l'incompréhension totale...
Nous avons du nous séparer de notre cadre de service courant 2017. La relation que nous entretenions avec était exellente, elle faisait tourner le service au poil, était juste dans les planning, renvoyait l'ascenseur quand on rendait service et nous étions vraiment une équipe Cadre, IDE, Soignant. Le bonheur en un mot.
Sauf que sa remplacante...c'est tout le contraire...nous avons à plusieurs reprises constaté son incompétence...(j'ai horreur de juger...mais la c'est trop gros !)
Pour info cette cadre n'a jamais bossé en hôpital auparavant, et ne connait absolument rien à la psychiatrie... (travaillait dans une assoc...)
Nous sommes passés au fonctionnement par cycle. Concrétement c'est soit disant des séquences de jours de travail qui se répètent sans arrêt et "permet" de faciliter l'organisation du service et notre vie privée.
Sauf que concrètement ca ne tient JAMAIS ! il suffit d'un arrêt et tout est chamboulé...
Voici le fonctionnement du serrvice: 2 soignants le matin, 1 de journée, 2 d'apres midi et 2 de nuit.
Je vous expose une situation qui s'est produite deux fois en trois semaine et qui me choque profondément:
Dans l'équipe nous avons pas mal de parents divorcés avec des enfants à charge, ceux-ci recquiert donc la présence de nounou à la maison. Donc ils prévoient les nounou en fonction du planning.
Situation n°1
La semaine débute, un arrêt tombe le mercredi après midi. La personne en arrêt ne pourra pas assumer son poste de Samedi matin et de son dimanche après midi.
Ma collégue Aide soignante était de poste de journée Samedi et Dimanche.
La cadre demande demande à ma collégue AS de passer de Journée à Matin le samedi pour remplacer l'arrêt. Ma collègue accepte. Jeudi et vendredi passent...rien de plus.
La on peut en déduire que la cadre a prévenu ma collègue 3 jours avant...ce qui reste correct...
Jeudi et vendredi il n'y a toujours pas de remplacant pour le dimanche...
Arrive le samedi matin, ma collégue alors en poste reçoit un appel téléphonique dans le service. La cadre l'informe qu'elle doit passer le dimanche de journée à Après midi pour remplacer la collégue absente...
Ma collégue lui explique que c'est impossible, elle doit récuperer son fils chez la nounou à 16h (donc en théorie a la fin de son poste de journée initialement prévu).
La cadre s'agace et l'informe que c'est un ordre, qu'elle n'a pas le choix !
Ma collégue se défend, l'argument de la cadre est le suivant "vous êtes obligée d'assurer la continuité des soins ! sinon c'est un blame", il s'agit d'un "impondérable" et il n'y a pas d'autres solutions. (Je rappel que l'arrêt date du mercredi et que nous sommes samedi)...
Ma collègue dit alors qu'elle se mettra en arrêt si il le faut, elle n’abandonnera pas son fils. La cadre lâche l'affaire, rappelle 15 minutes plus tard et toute fier annonce à ma collègue que soit disant elle a eu la cadre sup et qu'il s'agit d'un ordre de la direction...
Ma collègue ne cède pas, au final une équipe secours sera utilisée le dimanche...
Donc la on a vite compris que notre cadre n'avait pas vu qu' il manquerait quelqu'un le dimanche, et en panique a essayé de forcer la main à ma collégue le samedi pour le dimanche...
Situation n°2:
Jeudi-ci même tableau avec une autre collègue IDE.
La cadre refait le même sketch et donne l'injonction à une collégue de passer le lendemain d'après midi au lieu de journée.
L'IDE qui dit que c'est impossible, elle avait prévenu lors de la réalisation des cycles (mis en place au premier Janvier), elle ne peut pas faire les vendredi après midi à cause de la garde des enfants. Ces empêchements font parti des désidératas qu'elle a transmis à la cadre avant la réalisation des cycles.
(ah oui pour infos nous avions droit officiellement à 2 desiderata, concrètement personne n'en a eu 1 seul de respecté...).
Encore une fois elle dit que c'est la loi, nous sommes le service public et que cela mériterait un blâme...
----------------------------------------
Outre les compétences "humaines" de la cadre ...je suis outré de voir que l'argument "continuité des soins" est sorti à toute les sauces pour justifier de tout !
Alors j'ai longuement cherché...et j'ai trouvé ca
décret n°2002-9 du 4 janvier 2002, article 13 précise :
« Toute modification dans la répartition des heures de travail donne lieu, 48 heures avant sa mise en vigueur, et sauf contrainte impérative de fonctionnement du service, à une rectification du tableau de service établi et à une information immédiate des agents concernés par cette modification ».
-Mais qu'est qu'une contrainte impérative ?
Quand un arrêt tombe un mercredi pour un weekend ! comme dans la situation n°1, considére-t-on cela comme un impératif ?
-La cadre est-elle dans ses droits de modifier la veille pour le lendemain et faire du chantage à l'agent ?
-La situation a été évoqué avec le cadre sup en réunion qui a enfoncé l'équipe et se défend de "vous etes fonction publique, vous devez obéir à la direction, être prévenu 48h avant un changement est conseillé c'est tout, estimez vous chanceux que on ne vous colle pas un blâme".
Cela me choque car on dirait des astreintes déguisées ! genre on nous rappel pas sur un repos, mais on change le poste du jour au lendemain ! donc on peut rien prévoir !
-Je me suis retenu de dire à la cadre qu'elle est également tout a fait capable de venir tenir le poste...vu qu'elle est infirmière...quand soit disant il n'y a personne d'autre...
Je souligne que il n'y a pas de compensations pour ces modifications intempestives ! (même pas un merci...)
-j'ai demandé à la cadre sup, "si je suis du matin, et que l'après midi j'ai un RDV avec la banque, si la veille vous ordonnez que je revienne, j'ai rien à dire ??". La cadre à dit "ba oui c'est le service publique, vous êtes au service de l'hopital !"
C'est une blague ? je comprends que dans le fond il faut assurer la continuité des soins, mais il y a des limites, on a une vie privée non ?
Il n'y a pas de manque de solidarité dans l'équipe, nous sommes très soudés et dévoués. Cependant il faut savoir que notre cadre ne nous défend JAMAIS et nous utilise comme des pions. Pour illustrer en 21 jours, nous avons donné 14 fois notre collégue de journée pour aller aider d'autres pavillons (cadres copain - copain). En conséquence les sorties et activité avec les patients annulées à chaque fois... car pas assez nombreux...
Et voir que lorsque nous, nous avons des arrêts personne ne vient et nous subissons du chantage...c'est vraiment dur...
Je vous fait part d'une situation qui devient réccurente et laisse l'équipe en souffrance et dans l'incompréhension totale...
Nous avons du nous séparer de notre cadre de service courant 2017. La relation que nous entretenions avec était exellente, elle faisait tourner le service au poil, était juste dans les planning, renvoyait l'ascenseur quand on rendait service et nous étions vraiment une équipe Cadre, IDE, Soignant. Le bonheur en un mot.
Sauf que sa remplacante...c'est tout le contraire...nous avons à plusieurs reprises constaté son incompétence...(j'ai horreur de juger...mais la c'est trop gros !)
Pour info cette cadre n'a jamais bossé en hôpital auparavant, et ne connait absolument rien à la psychiatrie... (travaillait dans une assoc...)
Nous sommes passés au fonctionnement par cycle. Concrétement c'est soit disant des séquences de jours de travail qui se répètent sans arrêt et "permet" de faciliter l'organisation du service et notre vie privée.
Sauf que concrètement ca ne tient JAMAIS ! il suffit d'un arrêt et tout est chamboulé...
Voici le fonctionnement du serrvice: 2 soignants le matin, 1 de journée, 2 d'apres midi et 2 de nuit.
Je vous expose une situation qui s'est produite deux fois en trois semaine et qui me choque profondément:
Dans l'équipe nous avons pas mal de parents divorcés avec des enfants à charge, ceux-ci recquiert donc la présence de nounou à la maison. Donc ils prévoient les nounou en fonction du planning.
Situation n°1
La semaine débute, un arrêt tombe le mercredi après midi. La personne en arrêt ne pourra pas assumer son poste de Samedi matin et de son dimanche après midi.
Ma collégue Aide soignante était de poste de journée Samedi et Dimanche.
La cadre demande demande à ma collégue AS de passer de Journée à Matin le samedi pour remplacer l'arrêt. Ma collègue accepte. Jeudi et vendredi passent...rien de plus.
La on peut en déduire que la cadre a prévenu ma collègue 3 jours avant...ce qui reste correct...
Jeudi et vendredi il n'y a toujours pas de remplacant pour le dimanche...
Arrive le samedi matin, ma collégue alors en poste reçoit un appel téléphonique dans le service. La cadre l'informe qu'elle doit passer le dimanche de journée à Après midi pour remplacer la collégue absente...
Ma collégue lui explique que c'est impossible, elle doit récuperer son fils chez la nounou à 16h (donc en théorie a la fin de son poste de journée initialement prévu).
La cadre s'agace et l'informe que c'est un ordre, qu'elle n'a pas le choix !
Ma collégue se défend, l'argument de la cadre est le suivant "vous êtes obligée d'assurer la continuité des soins ! sinon c'est un blame", il s'agit d'un "impondérable" et il n'y a pas d'autres solutions. (Je rappel que l'arrêt date du mercredi et que nous sommes samedi)...
Ma collègue dit alors qu'elle se mettra en arrêt si il le faut, elle n’abandonnera pas son fils. La cadre lâche l'affaire, rappelle 15 minutes plus tard et toute fier annonce à ma collègue que soit disant elle a eu la cadre sup et qu'il s'agit d'un ordre de la direction...
Ma collègue ne cède pas, au final une équipe secours sera utilisée le dimanche...
Donc la on a vite compris que notre cadre n'avait pas vu qu' il manquerait quelqu'un le dimanche, et en panique a essayé de forcer la main à ma collégue le samedi pour le dimanche...
Situation n°2:
Jeudi-ci même tableau avec une autre collègue IDE.
La cadre refait le même sketch et donne l'injonction à une collégue de passer le lendemain d'après midi au lieu de journée.
L'IDE qui dit que c'est impossible, elle avait prévenu lors de la réalisation des cycles (mis en place au premier Janvier), elle ne peut pas faire les vendredi après midi à cause de la garde des enfants. Ces empêchements font parti des désidératas qu'elle a transmis à la cadre avant la réalisation des cycles.
(ah oui pour infos nous avions droit officiellement à 2 desiderata, concrètement personne n'en a eu 1 seul de respecté...).
Encore une fois elle dit que c'est la loi, nous sommes le service public et que cela mériterait un blâme...
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Outre les compétences "humaines" de la cadre ...je suis outré de voir que l'argument "continuité des soins" est sorti à toute les sauces pour justifier de tout !
Alors j'ai longuement cherché...et j'ai trouvé ca
décret n°2002-9 du 4 janvier 2002, article 13 précise :
« Toute modification dans la répartition des heures de travail donne lieu, 48 heures avant sa mise en vigueur, et sauf contrainte impérative de fonctionnement du service, à une rectification du tableau de service établi et à une information immédiate des agents concernés par cette modification ».
-Mais qu'est qu'une contrainte impérative ?
Quand un arrêt tombe un mercredi pour un weekend ! comme dans la situation n°1, considére-t-on cela comme un impératif ?
-La cadre est-elle dans ses droits de modifier la veille pour le lendemain et faire du chantage à l'agent ?
-La situation a été évoqué avec le cadre sup en réunion qui a enfoncé l'équipe et se défend de "vous etes fonction publique, vous devez obéir à la direction, être prévenu 48h avant un changement est conseillé c'est tout, estimez vous chanceux que on ne vous colle pas un blâme".
Cela me choque car on dirait des astreintes déguisées ! genre on nous rappel pas sur un repos, mais on change le poste du jour au lendemain ! donc on peut rien prévoir !
-Je me suis retenu de dire à la cadre qu'elle est également tout a fait capable de venir tenir le poste...vu qu'elle est infirmière...quand soit disant il n'y a personne d'autre...
Je souligne que il n'y a pas de compensations pour ces modifications intempestives ! (même pas un merci...)
-j'ai demandé à la cadre sup, "si je suis du matin, et que l'après midi j'ai un RDV avec la banque, si la veille vous ordonnez que je revienne, j'ai rien à dire ??". La cadre à dit "ba oui c'est le service publique, vous êtes au service de l'hopital !"
C'est une blague ? je comprends que dans le fond il faut assurer la continuité des soins, mais il y a des limites, on a une vie privée non ?
Il n'y a pas de manque de solidarité dans l'équipe, nous sommes très soudés et dévoués. Cependant il faut savoir que notre cadre ne nous défend JAMAIS et nous utilise comme des pions. Pour illustrer en 21 jours, nous avons donné 14 fois notre collégue de journée pour aller aider d'autres pavillons (cadres copain - copain). En conséquence les sorties et activité avec les patients annulées à chaque fois... car pas assez nombreux...
Et voir que lorsque nous, nous avons des arrêts personne ne vient et nous subissons du chantage...c'est vraiment dur...