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Entretien préalable à une sanction disciplinaire

Publié : 04 sept. 2018 23:03
par Kuragari
Coucou chères blouses blanches.

J'aurais besoin d'avis, qu'ils soient extérieurs, critiques, avisés ou connaisseurs. Pour commencer je me présente rapidement, et vous résume ma situation mais celle-ci ne sera pas bref désolée.


Ma situation et le service
Je suis donc une jeune diplômée de juillet 2017 et j'exerce depuis mi novembre 2017 dans l'assistance publique de Paris.

A mon arrivée dans le service, l'équipe rencontrait des difficultés de personnels, plusieurs arrêts maladies, des congés maternités le tout non remplacés et avec une salle assez lourde. Les syndicats sont intervenus dans le service. Mon intégration fut donc très courte, quelques jours.

Malgré tout, étant à longueur de journée à demander à mes collègues si je ne me trompais pas, car je ne connaissais rien de la spécialité de mon service, ni du logiciel, quelques petites erreurs ont été évitées. Mais cependant elles sont parvenues à ma cadre.

Les mois passent, fin février je passe de nuit comme convenu. Tout se passe normalement, je suis le bouche trou qui alterne sur les deux équipes de nuit, jusqu'à me changer mon planning au dernier moment, planning déjà hasardeux et irrégulier. Puis le 10 juillet des faits seront rapportés à ma cadre qui me verra afin de m'en faire un rapport le 30 juillet. Ceci aboutira à une convocation pour un entretien préalable à une sanction disciplinaire le 26 septembre.


Que s'est-il donc passé ?
Début juillet nous avions une patient présentant un mélanome et des méta un peu partout, dont cérébrales hémorragiques.
• Ma patiente a eu une nuit agitée à cause de diarrhée, j'ai donc passé du temps avec elle afin de l'aider à prendre sa douche, changer ses draps, et la réinstaller aux alentours de 2h et en informer le médecin. Puis je suis repassée toutes les 2h voir comment elle se portait. A 4h elle était éveillée, j'ai discuté avec elle, où elle m'a parlée un peu de sa vie (elle savait ses jours comptés), et 6h elle était endormie.

Le lendemain, je reprends cette patiente en charge.
• Son état clinique se dégrade subitement, l'interne de garde me demande oralement de préparer des seringues de morphine, puis hypnovel afin de soulager la patiente. Bien sûr je n'attends pas les prescriptions écrites car nous étions dans une "urgence" de fin de vie dont les pratiques sont acceptées par notre cadre. Cependant, n'ayant pas eu jusqu'à présent de seringue d'hypnovel à préparer je demande à ma collègue de nuit (appelons la Papillon) quelle est la concentration habituelle. Par exemple, pour la morphine nous mettons 1mg/1ml pour avoir une SAP de 50mg. Je ne sais pas ce que j'ai mal demandé, mais elle n'a fait que me lire la prescription de "0.2mg/h". Du coup j'ai dilué 5mg dans 50ml.
La patiente décède à minuit, je suis restée avec elle dans sa chambre (ou presque) depuis ma prise de service jusqu'à son décès. Où j'ai fait plusieurs bolus de morphine et hypnovel à la demande de l'interne qui était avec moi en chambre.
Ensuite j'ai pris en charge la famille, présente sur les lieux. Puis j'ai eu la toilette mortuaire à faire, qui s'est révélée compliquée. La patiente se vidait de son sang lorsque je l'ai tournée avec mon aide soignant pour changer des draps. Je vous passe les détails.
J'ai donc un peu oublié de faire des transmissions sur le décès de la patiente sur notre logiciel car après le passage de la morgue je m'en suis allée à mes autres patients... Et pi j'ai oublié après aussi, après l'action et la surprise avec le retour au calme de la nuit j'ai zappé.


Les Reproches
Suite à ces deux événements rapprochés, une collègue (disons Coccinelle) a commencé à aller voir ma cadre. Et l'enfer a commencé.
◘ Cette collègue Coccinelle, m'a envoyée des messages incendiaires sur mon téléphone le matin après la nuit où la patiente a eu un épisode de diarrhée. La patiente lui aurait dit qu'elle n'a pas dormi de la nuit, eu d'énormes douleurs, et eu des selles toutes la nuit. L'interne en salle a dit à ma collègue ne pas être au courant. (je pense que l'interne de nuit n'a pas transmis cette infos à l'interne de jour)
◘ Un élan de remarques a ensuite déferlé, jusqu'à présent tout était calme entre collègues même si nous n'avions pas nécessairement d'affinités,
- Ma collègue Papillon (celle de nuit) explique que je semble perdue et pas à l'aise en calcul de dose. Que je lui fais donc peur. Alors que je n'ai pas besoin de produit en croix pour comprendre que pour prélever 450mg d'un flacon de 500 je prends une seringue de 10ml et prend 9. Et elle aurait cru comprendre que je parlais de gramme d'hypnovel. (J'articule mal en général, elle n'aurait pas entendu mon "milli")
- Une autre collègue de nuit, disons Scarabée, en profite pour faire une simple remarque. Je la cite, je l'aime beaucoup "a des difficultés à travailler avec Mme [moi], elle n'a pas de fait probant à citer mais ne se sent pas à l'aise". Excusez-mon cynisme. J'adore cette remarque et j'appelle ça le délit de sale gueule. Surtout qu'elle rapporte un fait inconnu à mon actif, ne pas répondre aux sonnettes et arrondir mes calculs de doses. (Surement je devais lui expliquer ma méthode de calcul de dose en prenant des valeurs supérieures de dilution pour simplifier)

◘ Nous ne arrêtons pas en si bon chemin, après le plan professionnel on passe au personnel. Ou "comportement" selon le terme employé dans le rapport...
- Coccinelle, Papillon et Scarabée me trouvent nonchalante, comme si j'en avais absolument rien à faire des remarques.


Passée sous surveillance
Cependant, gros problèmes, comme dit plus haut : j'ai un peu zappé de faire des transmissions. Alors je sais qu'il s'agit de ma parole contre les siennes.
Suite à cela, j'ai donc été repassé de jour, de matin même après avoir pu gracieusement négocier mon week-end de repos. Soit deux jours avant de devoir me lever à 5h30 du matin, alors que j'étais habituée depuis plusieurs mois à me coucher à 8h.

Initialement j'en avais pour 1 semaines, voici maintenant 3 semaines que je suis du matin. Strictement du matin. Pourquoi donc ? La cadre voulait "contrôler" mon travail. J'ai même dû faire fonction aide-soignante quand la cadre n'était pas là de la semaine, vous comprenez je n'aurais pas pu être surveillée. Plusieurs fois en conduisant pour me rendre au travail j'ai été vraiment somnolente, à m'endormir, et je prends quand même l'autoroute. Arrivée chez moi je dormais de 15h à 22h...

Aujourd'hui j'ai gracieusement pu reprendre mon métier, mais avec un nombre risible de patient "pour commencer", je la cite permettez, mais lorsqu'il manque une infirmière en petite chirurgie je suis envoyée afin de servir le médecin. Je me suis très légèrement réhabituée au rythme de jour, je n'ai jamais été matinale même plus jeune.

D'ailleurs la cadre au final ne m'aura que peu observée malgré mes multiples sollicitations. Bien sûr, elle a eu tout un tas de remarques à me faire sur des soins. Comme ne pas correctement tourner sa compresse sur un pansement, tout jeter en dasri parce que nos chariots de soins n'ont pas de support poubelle et que je l'attache à la sauvage. Et tout un tas de détails qui font que la technique n'est pas celle académique. Selon ses mots, "des détails, certes des petits détails mais ensembles qui sont inquiétants". Mais rien qui ne mette en péril la sécurité des patients, évidemment.

J'attends de voir quelle collègue applique à la lettre tous ces détails académiques. Je commence à être excédée de cet acharnement démesuré. J'ai un sentiment d'injustice parce que je ne suis pas un cas isolée, seulement comme je suis très calme et n'aime pas faire des scandales je ne fais que rarement des remarques. J'ai des collègues qui malheureusement font "pire", en manipulant des voies centrales comme s'il s'agissait de voie périphérique

Je reconnais que j'ai un tempérament à ne pas montrer les choses. Vous pourriez m'annoncer les pires horreurs, avoir les mots les plus blessants, je ne montrerai pas que cela m'affecte. Cependant je ne suis pas sourde, et je me suis toujours efforcée d'appliquer scrupuleusement tout nouveau protocole ou note de service et corriger mes défauts. Tous les détails relevés par ma cadre dans mes pratiques sont ajustés.

Alors je vous avoue que depuis début juillet je stresse tous les jours, depuis mon passage de jour j'ai des insomnies, et là voilà que ce courrier me tombe alors j'angoisse. Je suis logée par l'assistance publique, si licencient je perds donc mon logement, et je ne suis pas du tout de la région.
J'ai l'impression d'aller devant des juges, d'avoir commis un crime ou une faute professionnelle grave. Alors que Scarabée ne m'a quasiment jamais parlé depuis que je travaille dans le service, je ne sais pas très bien si elle a compris que parfois j'étais de son équipe. Papillon n'est pas méchante mais juste dans sa routine, Coccinelle ne me dit pas souvent bonjour ni témoigne de sympathie depuis mon arrivée dans le service.


Mes questions et inquiétudes
J'admets pour la patiente défunte j'ai manqué de faire une transmission. Mais à votre sens, quels sont mes sanctions possibles ?
Surtout, comment bien préparer cet entretien ?
Quels faits sont vraiment considéré comme grave ? Je sais bien que le défaut de transmission est un manquement à notre pratique. Mais est-ce que vous voyez d'autres faits que je refuse d'admettre par mauvaise foi ?


Désolée pour mon pavé, j'ai essayé de rendre ça présentable, sans trop prendre de mon parti. Mais je ne suis pas bête et sais que je me tire malgré tout la couverture vers moi. Les faits reprochés par mes collègues sont décrits tels qu'ils sont dans le rapport.

Merci pour toute aide, je me sens assez seule face à ce problème.

Re: Entretien préalable à une sanction disciplinaire

Publié : 05 sept. 2018 06:56
par Rehmi
Bonjour,

Avez-vous tracé l'évaluation de la douleur de la dame sur la nuit ? à l'écrit je parle. Si oui, interne de garde prévenu ? (ça aussi il faut tracer) Thérapeutique mis en place ?

Avez-vous essayé de communiquer avec ces collègues ? histoire de savoir ce qu'elles attendent réellement de vous ?

Re: Entretien préalable à une sanction disciplinaire

Publié : 05 sept. 2018 07:06
par eusèbe
Se faire aider par le ou les syndicats ou bien par sa protection juridique liée le plus souvent avec son contrat multi-risques habitation : mais surtout ne pas rester seule.

Re: Entretien préalable à une sanction disciplinaire

Publié : 05 sept. 2018 11:02
par loulic
Comme eusebe, ne restez pas seule. Sinon vous allez vous faire massacrer.

Allez y accompagnée d’un représentant syndical. En général ça calme tout le monde.

Soyez factuelle, pas d’affect, pas de ressenti. Juste des faits, rien que des faits. Est ce que on peut vous reprocher concrètement quoi que ce soit ? Je ne parle pas de cloporte qui ne vous trouve pas sympa, ou de cafard qui se plaint que vous ne lui disiez pas merci. Est ce qu’il y a une situation où votre pratique à causé un préjudice observable à un patient ?

Je ne me prononce pas sur votre situation puisqu’on a que votre version, mais si on se fie à ce que vous décrivez, vous êtes la victime expiatoire d’un service profondément dysfonctionnel.

Re: Entretien préalable à une sanction disciplinaire

Publié : 05 sept. 2018 17:48
par Jo_bis
Comme disent Eusèbe et Loulic, il faut absolument vous faire accompagner.
Votre situation est visiblement un sac de nœuds ou le professionnel se mêle à l'affectif.

Contactez un représentant du personnel de votre grade (à l'APHP, il doit y en avoir un certain nombre). Lui seul pourra enquêter, recueillir des données fiables pour préparer votre défense.

N'allez pas à la convocation seule.

Re: Entretien préalable à une sanction disciplinaire

Publié : 06 sept. 2018 02:05
par Kuragari
Bonjour, merci pour vos réponses.
Avez-vous tracé l'évaluation de la douleur de la dame sur la nuit ? à l'écrit je parle. Si oui, interne de garde prévenu ? (ça aussi il faut tracer) Thérapeutique mis en place ?

Avez-vous essayé de communiquer avec ces collègues ? histoire de savoir ce qu'elles attendent réellement de vous ?
La douleur a été évaluée oui, j'ai renseigné notre logiciel sur l'EN. Cependant j'avais tendance à ne pas noter lorsque je faisais une transmission oral à l'interne de garde et qu'il n'y accordait pas d'importance. D'autant plus que l'épisode fut unique dans ma nuit je n'ai pas eu la présence d'esprit de noter malheureusement.
J'emploie l'imparfait car maintenant, vaccinée pour ma carrière je pense, je consigne beaucoup plus de transmission dans notre logiciel.


Se faire aider par le ou les syndicats ou bien par sa protection juridique liée le plus souvent avec son contrat multi-risques habitation : mais surtout ne pas rester seule.
Je me suis rapprochée d'un syndicat en effet, je ne pensais pas avoir une protection juridique pour ça. C'est assez effrayant de voir l'ampleur que cela prend. Mais je vais aussi me renseigner là dessus, comme beaucoup de néophyte en droit je ne comprends pas vraiment tous les détails des juridictions.
J'ai contacté la seconde équipe de nuit, avec laquelle je m'entends bien et mystérieusement les nuits se sont toujours excellemment bien passées. Qui sont d'ailleurs assez écœurées et choquées par cette situation. Ne pouvant pas venir avec moi (convocation à 10h, elles sont gentilles mais je ne vais pas leur demander de ne pas dormir pour ma pomme), elles laisseront un document-témoignage signé.


Soyez factuelle, pas d’affect, pas de ressenti. Juste des faits, rien que des faits. Est ce que on peut vous reprocher concrètement quoi que ce soit ? Je ne parle pas de cloporte qui ne vous trouve pas sympa, ou de cafard qui se plaint que vous ne lui disiez pas merci. Est ce qu’il y a une situation où votre pratique à causé un préjudice observable à un patient ?

Je ne me prononce pas sur votre situation puisqu’on a que votre version, mais si on se fie à ce que vous décrivez, vous êtes la victime expiatoire d’un service profondément dysfonctionnel.
J'ai voulu être factuelle en écrivant ce sujet, mais je vous avoue avoir eu des rires amères et je n'ai pas pu m'empêcher de glisser un lot de cynisme. Je suis bien consciente qu'inconsciemment (sisi je valide cet oxymore, si c'en est un) je dois m'édulcorer les faits.

Concrètement les reproches je ne peux pas nier que j'ai manqué de transmission. Notamment et essentiellement la nuit où la patiente est décédée.

Cependant d'autres faits ne sont pas suffisamment noté dans le logiciel, comme la douleur la nuit d'avant et l'appel au médecin.

Les autres faits sont purement personnels.
- J'ai discuté avec ma collègue de jour, qui a été l'élément déclencheur. Etant de matin, je suis amenée à travailler avec elle. J'arrive à ne pas lui témoigner de rancœur et essaie encore d'aller vers elle, j'entends dans le sens relationnel, et j'ai l'impression qu'elle est moins fermée. Sûrement car le service fait à nouveau face à une crise de personnel et que je les aide énormément.
- Ma collègue de nuit Papillon, qui me pensait incapable de faire des calculs, avons eu aussi une discussion. Avant qu'on me repasse de jour, lors de mes nuits avec elle je me suis efforcée de lui montrer qu'elle pouvait avoir confiance, c'est vrai que je ne communique pas toujours ce que j'ai en tête. Et j'ai rapidement observée un changement chez elle.
- Enfin, Scarabée, l'autre collègue de nuit, je n'ai pas pris la peine de converser avec elle. C'est un tord, c'est mal et je sais que je ne devrais pas laisser une telle chose prendre le dessus, mais je ne l'apprécie pas sur le plan professionnel et personnel. Je ne saurais pas quoi lui dire tant son absence d'ouverture d'esprit et de considération pour autrui me débecte. Je suis une personne normalement assez introvertie sur mes ressentis, alors j'aurais du mal à passer ce cap. Quand une personne est réceptive et que cela est nécessaire je peux passer outre ma gène, mais là je ne peux pas avec elle.



Factuellement je suis évidemment fautive d'un manque de transmission. Les gravités sont cependant nulle pour la famille de la défunte, éventuellement minime pour l'administration (la cadre ayant du se renseigner auprès de mes collègues pour comprendre l'absence du patient). Peut-être le dossier n'est-il pas complet. Enfin, je comprends ma faute sur ce point. Est-ce qu'une sanction disciplinaire est nécessaire à cela ?

Sur les autres il y a des transmissions, mais insuffisante. Et sur les reproches fait sur ces autres points le côté "comportement" et "relationnel" a une dominance très marquée. Suis-je blâmable pour ne pas avoir d'affinité avec des collègues ? Je pense pas.


Votre situation est visiblement un sac de nœuds ou le professionnel se mêle à l'affectif.

Contactez un représentant du personnel de votre grade (à l'APHP, il doit y en avoir un certain nombre). Lui seul pourra enquêter, recueillir des données fiables pour préparer votre défense.
Je ne sais pas très bien ce que vous entendez par représentant du personnel... :/

Sinon oui en effet, à mon arrivée dans le service le personnel était en crise, surcharge de travail, mésentente. Résultat, une infirmière de nuit a été virée et c'est d'ailleurs son poste que j'occupe.
Là, de nouveau la crise, de nouveau sur la sellette. Le post doit subir une malédiction ! Ironie à part, il y a des tensions entre l'équipe de jour et de nuit. Vous vous doutez bien que les critiques à l'encontre de l'équipe de nuit sont à bases de "elles font que dormir" ou chose dans ce genre. L'équipe de jour voit d'un mauvais œil l'équipe de nuit, sauf quelques infirmières qui ont récemment du faire des nuits car manque de personnel. Etant repassée de jour, et deux infirmières de nuit en congés le service ne peut pas tourner sans heures supplémentaires.
Je ne vous cache pas mon grand sourire, presque narquois mais intérieur, lorsque les collègues de jour lâchent un "La nuit c'est pas pour moi, c'est trop dur. Pas tant par la charge, mais le rythme c'est épuisant et j'ai fait qu'une nuit".



Merci encore pour vos retours et conseils.
Je vous tiendrais au courant de l'évolution des choses. Si jamais, un jour, une autre personne se trouve dans une situation semblable.

Re: Entretien préalable à une sanction disciplinaire

Publié : 06 sept. 2018 05:47
par eusèbe
En ce qui concerne la protection juridique du contrat d'assurance, peut-être rentre-t-elle dans votre cas de figure ? Ce n'est pas une certitude, mais ça vaut le coup de demander (conseils de juristes, prise en charge d'honoraires d'avocat, etc...).

Re: Entretien préalable à une sanction disciplinaire

Publié : 06 sept. 2018 17:20
par Jo_bis
Kuragari a écrit :Je ne sais pas très bien ce que vous entendez par représentant du personnel... :/
Il y a des représentants du personnel pour chaque grade (pour vous : infirmière). Leur coordonnées peuvent vous être communiquées par la direction des ressources humaines.
Son rôle est de vous assister dans tous litiges avec l'employeur.