Ordre hiérarchique avec mise en danger du service (Psy)
Publié : 12 janv. 2019 16:09
Bonjour.
Dipômé depuis maintenant 4 ans j'exerce en service psychatrique.
Je suis passé par beaucoup de service et j'ai commence à me faire pas mal d'expérience et j'ai à coeur de devenir un professionnel de qualité.
Je suis très très loin d'être parfait mais à ce jour je n'ai aucun problème comportemental que cela soit avec les patients, ma cadre de santé où mes collégues.
(J'avais posté un truc l'année derniére en rapport avec une cadre qui demandait de faire des choses peu légales, mais aujourd'hui je ne l'ai plus et ca va mieux !)
Je vous expose ma situation à ce jour qui me met dans une grande difficulté et qui aux vu des conséquence peut avoir un impact sur ma carriére...
Présentation brêve de la structure:
Donc actuellement je travaille en psychiatrie en pavillon fermé (HDT, SDRE).
Nous avons 20 patients dont 2 chambres d'isolements.
L'effectif est de 3 soignants par poste avec l"interdiction" (consenssus) de rester seul pour assurer un minima sécurité.
En l'absence de cadre et le weekend nous sommes gérés par une structure interne à l'hôpital appelée BSI (Bureau de Soin Infirmier). Il s'agit d'un bureau avec à sa tête un infirmier qui coordonnece qui se passe sur l'hôpital. I fait office de "chef" en l'absence de cadre. Pour résumer ils gérent les urgences, informent des entrées, mutation etc...
Donc quand le BSI nous demande quelque chose, hiérarchiquement en l'absence de notre cadre nous devons obéir.
En systéme de sécurité nous disposons de systéme PTI (Protection Travailleur Isolé). Systéme que nous pouvons déclencher en cas d'urgence, et fais appel à tout le personnel de l'hôpital.
La procédure de PEC d'isolement:
Pendant des années, le protocole de prise en charge des isolements autorisaient les soignants à faire appel à des agents de sécurité quant à la prise en charge des patients.
A savoir que l'infirmier pouvait demander un agent de sécurité pour la PEC des repas. Il fallait faire une obervation horraire du patient (par l'occulus) que nous tracions dans le dossier informatisé.
La procédure d'isolement version 2019:
Cependant, arrive la certification et moulte nouvelles procédures et protocoles ont fleuris du jour au lendemain !
Avec la nouvelle année un protocole nouveau a été établi, et, dorénavant c'est le BSI qui jugera de nous octroyer ou non un agent de sécurité pour la prise en charge des isolements. En fonction de la clinique que nous donnons par téléphone, le BSI juge de l'utilité de la sécurité ou non...
Par ex: J'ai besoin d'un agent de sécurité pour Mr X, il frappe à la porte, montre du poing, est délirant, menace de nous casser la gueule.
Le BSI peut dire "oui je vous envoie un agent" ou refuser.
L'objectif de la direction est de remettre les agents de sécurité à leur place, c'est à dire à la barriére à l'entrée de l'hôpital et dans la sécurité incendie.
(Bien que pendant 20 ans les agents ont été formés à la pec des patients agités...).
Pour pallier au manque d'implication des agents, le BSI peut ordonner à un infirmier d'aller en renfort dans un service en difficulté (qu'il y ai un déclenchement de PTI ou non).
A notre grand desespoir les nouveaux protocoles d'isolements sont tout bonnement irréalisables.
-1 surveillance horraire non antidatable (toute les heures etre sur l'ordi ?!)
-obligation de 2 soignants en isolement, donc le 3eme seul dans le service
-temps moyen d'isolement = 30 min (pour 2 isolements, 1 heure dans laquelle 2 soignants sont monopolisés)
-Obligation d'enmener le patient fumer dehors escorté (bonjour la galére avec les autres patients + devoir refaire la checklist de sécurité puisque on sort un patient de chambre).
Bref....c'est juste infaisable en l'état. Faut tenir compte aussi que en théorie on doit pouvoir gerer avec ca les entretiens médicuaux, le téléphone, le bureau, les permissions, les crises....
Je crois que nous ne sommes pas le premier hôpital à dire qu'on ne peut pas appliquer un protocole comme ca...mais bon la direction a fait cela pour faire jolie à la certification...on a pas le choix.
La situation au matin de nöel :
Donc mon histoire se passe le matin de noël.
Comme traditionnellement en psychiatrie ces périodes sont difficiles pour nos patients qui décompensent (tristesse, angoisse, exitation etc...).
Donc le matin de noêl nous sommes trois collégues.
IDE 1:
IDE 2
AS
Dés 8h du matin, appel du BSI à mon collégue, puis à moi.
"Je vous donne l'ordre d'aller aider chez les adolescents, pour aider vos collegues (femme) à surveiller le petit déjeuner d'un patient.".
L'argument du BSI est que il faut que ce soit nous, nous sommes les 2 seuls hommes présents sur l'hôpital en dehors de la sécurité qu'il ne déclenchera pas.
Mon collégue refuse, moi également.
Voici pourquoi nous refusons:
-Isolement n°1, patient ayant passé à l'acte sur un soignant 72h avant, verbalisation délirante, non accessible,accuse les soignants d'être en isolement par leur faute
-Isolement n°2: Jeune adolescente, tentative d'auto et hetero-agression.
-1 PTI (sur les 2 dispo) qui ne fonctionnait pas (à ce jour toujours pas réparé)
-1 entrée dans la nuit, en chambre normale, entrée pour tentative d'IMV.
-1 Patient psychotique agressif verbalement et menacant physiquement dans l'unité car sa famille ne venait pas le chercher pour sa permission de noêl. Il menace de tout peter si il ne sort pas.
-Cela fait trois jours d'affilé que les isolements sont pris en charge avec un décalage des repas abusifs car nous sommes sollicités (PTI et BSI) sans arrêt et nous devons obligatoirement être 3pour gérer un isolement.
Quand j''entends abusif je veux dire que le petit déjeuner leur ai servi à 10h au lieu de 8, le repas de 12h est servi à 14h...
Je considére que le repas est un soin important, que ce n'est pas un chenil ou l'on donne à manger à des animaux quand cela nous chante. De plus en psychiatrie comment aider le patient à se ré-ancrer dans la réalité quand les repas sont donnés n'importe quand ?!
Que cela arrive une fois est un accident, que cela se produise depuis plusieurs jours devient un fonctionnement qu'il faut arrêter.
-Des soins qui doivent être réalisés avant les départs en permission du matin (NAP). Or si nous intervenons ailleur, ces soins ne pourront pas être réalisés.
Au vu de ces 7 éléments, nous refusons de nous détacher car la situation est déjà trop risqué dans l'unité et la continuité et la sécurité ne sont plus assuré.
En tant que professionnel responsable je me positionne et refuse l'ordre donné.
Le BSI insiste et en me disant "Nan mais tu y vas, tu ne fais pas leur travail des IDE de la-bas, tu te mets dans un coin, tu les regardes faire, y'en a pas pour long".
Je suis alors un peu choqué et demande quelle est la pertinence de la chose de devoir intervenir pour faire grosso modo la plante verte ailleurs alors que dans mon unité il y a énormément de facteurs de risque en jeux ? si la situation chez mes collégues est trop tendue, elles utiliseront le PTI et nous interviendrons. En loccurence ce qui se passe dans mon pavillon est plus urgent qu'aller "regarder" mes collégues donner un petit déjeuner.
Devant mon refus, le BSI tente de m'intimider en m'informant qu'il va transmettre à la direction que j'ai refusé l'ordre donné. J'explique encore une fois que vu les circonstances ce n'est pas possible, la situation est trop dangereuse chez nous.
Le BSI enchaine "Tu sais, j'ai été a la réunion de cadre sup, c'est un fonctionnement officiel approuvé, les IDE doivent intervenir, tu n'a pas le droit de contester".
J'exprime que je comprends son positionnement mais qu'il faut un instant réfléchir aux priorité, si mon pavillon était "calme" j'aurai été, mais que la en loccurence au vu des nombreux éléments je ne peux pas obéir à cet ordre.
N'entendant rien, j'abat ma derniére carte.
Je fais la proposition suivant au BSI:
"Puisque c'est un fonctionnement officiel, approuvé et validé. Je te demande moi en tant qu'infirmier professionnel de santé de m'envoyer immédiatement un email officiel. Je lui demande de mettre dedans "Moi Mr X du BSI ordonne à Mr IDE d'intervenir chez les adolescents, j'ai bien entendu que son intervention chez les adolescents mettent en péril la sécurité de ses patients."
Il me refuse cet email "je n'ai pas le droit de faire cela, je ne le ferai pas".
Nous concluons la conversation de manière cordiale.
A ce jour...je suis convoqué chez le DRH au motif que j'aurai refusé un ordre du supérieur hiérarchique...
Ma cadre m'a défendue mais en vain. Selon le DRH mon refus d'aller aider serait une non assistance à personne en danger voir abandon de poste...
(je rappel qu'il s'agissait d'un ordre donné au téléphone, on m'a refusé un écrit et que le motif d'intervention ne me paraissait franchement pas urgent ni vital)
Il va surement m'argumenter que j'ai un "DEVOIR D'OBEISSANCE".
De mon coté et dans mes valeurs , j'obéis à ma hiérarchie dans la mesure où cela ne met pas en danger mes patients ou mes collègues.
La concrétement je ne comprends pas ce qu'il leur fallait de plus.
Alors je suis assez hilare de la situation parce que ca devient tellement n'importe quoi l'hôpital en france que j'ai vraiment l'impression que c'est moi le malade mental...
Pour ma défense que je prépare, j'ai trouvé énormémement de chose dans le code de déontologie. Mais je voudrais savoir si quelqu'un à d'autres pistes ?
Pensez-vous que au vu de la situation, SI l'un de nous avait obéit, nous aurions pu déclencher un droit d'alerte ?
La CGT sera avec moi à l'entretien pour me défendre.
Dipômé depuis maintenant 4 ans j'exerce en service psychatrique.
Je suis passé par beaucoup de service et j'ai commence à me faire pas mal d'expérience et j'ai à coeur de devenir un professionnel de qualité.
Je suis très très loin d'être parfait mais à ce jour je n'ai aucun problème comportemental que cela soit avec les patients, ma cadre de santé où mes collégues.
(J'avais posté un truc l'année derniére en rapport avec une cadre qui demandait de faire des choses peu légales, mais aujourd'hui je ne l'ai plus et ca va mieux !)
Je vous expose ma situation à ce jour qui me met dans une grande difficulté et qui aux vu des conséquence peut avoir un impact sur ma carriére...
Présentation brêve de la structure:
Donc actuellement je travaille en psychiatrie en pavillon fermé (HDT, SDRE).
Nous avons 20 patients dont 2 chambres d'isolements.
L'effectif est de 3 soignants par poste avec l"interdiction" (consenssus) de rester seul pour assurer un minima sécurité.
En l'absence de cadre et le weekend nous sommes gérés par une structure interne à l'hôpital appelée BSI (Bureau de Soin Infirmier). Il s'agit d'un bureau avec à sa tête un infirmier qui coordonnece qui se passe sur l'hôpital. I fait office de "chef" en l'absence de cadre. Pour résumer ils gérent les urgences, informent des entrées, mutation etc...
Donc quand le BSI nous demande quelque chose, hiérarchiquement en l'absence de notre cadre nous devons obéir.
En systéme de sécurité nous disposons de systéme PTI (Protection Travailleur Isolé). Systéme que nous pouvons déclencher en cas d'urgence, et fais appel à tout le personnel de l'hôpital.
La procédure de PEC d'isolement:
Pendant des années, le protocole de prise en charge des isolements autorisaient les soignants à faire appel à des agents de sécurité quant à la prise en charge des patients.
A savoir que l'infirmier pouvait demander un agent de sécurité pour la PEC des repas. Il fallait faire une obervation horraire du patient (par l'occulus) que nous tracions dans le dossier informatisé.
La procédure d'isolement version 2019:
Cependant, arrive la certification et moulte nouvelles procédures et protocoles ont fleuris du jour au lendemain !
Avec la nouvelle année un protocole nouveau a été établi, et, dorénavant c'est le BSI qui jugera de nous octroyer ou non un agent de sécurité pour la prise en charge des isolements. En fonction de la clinique que nous donnons par téléphone, le BSI juge de l'utilité de la sécurité ou non...
Par ex: J'ai besoin d'un agent de sécurité pour Mr X, il frappe à la porte, montre du poing, est délirant, menace de nous casser la gueule.
Le BSI peut dire "oui je vous envoie un agent" ou refuser.
L'objectif de la direction est de remettre les agents de sécurité à leur place, c'est à dire à la barriére à l'entrée de l'hôpital et dans la sécurité incendie.
(Bien que pendant 20 ans les agents ont été formés à la pec des patients agités...).
Pour pallier au manque d'implication des agents, le BSI peut ordonner à un infirmier d'aller en renfort dans un service en difficulté (qu'il y ai un déclenchement de PTI ou non).
A notre grand desespoir les nouveaux protocoles d'isolements sont tout bonnement irréalisables.
-1 surveillance horraire non antidatable (toute les heures etre sur l'ordi ?!)
-obligation de 2 soignants en isolement, donc le 3eme seul dans le service
-temps moyen d'isolement = 30 min (pour 2 isolements, 1 heure dans laquelle 2 soignants sont monopolisés)
-Obligation d'enmener le patient fumer dehors escorté (bonjour la galére avec les autres patients + devoir refaire la checklist de sécurité puisque on sort un patient de chambre).
Bref....c'est juste infaisable en l'état. Faut tenir compte aussi que en théorie on doit pouvoir gerer avec ca les entretiens médicuaux, le téléphone, le bureau, les permissions, les crises....
Je crois que nous ne sommes pas le premier hôpital à dire qu'on ne peut pas appliquer un protocole comme ca...mais bon la direction a fait cela pour faire jolie à la certification...on a pas le choix.
La situation au matin de nöel :
Donc mon histoire se passe le matin de noël.
Comme traditionnellement en psychiatrie ces périodes sont difficiles pour nos patients qui décompensent (tristesse, angoisse, exitation etc...).
Donc le matin de noêl nous sommes trois collégues.
IDE 1:
IDE 2
AS
Dés 8h du matin, appel du BSI à mon collégue, puis à moi.
"Je vous donne l'ordre d'aller aider chez les adolescents, pour aider vos collegues (femme) à surveiller le petit déjeuner d'un patient.".
L'argument du BSI est que il faut que ce soit nous, nous sommes les 2 seuls hommes présents sur l'hôpital en dehors de la sécurité qu'il ne déclenchera pas.
Mon collégue refuse, moi également.
Voici pourquoi nous refusons:
-Isolement n°1, patient ayant passé à l'acte sur un soignant 72h avant, verbalisation délirante, non accessible,accuse les soignants d'être en isolement par leur faute
-Isolement n°2: Jeune adolescente, tentative d'auto et hetero-agression.
-1 PTI (sur les 2 dispo) qui ne fonctionnait pas (à ce jour toujours pas réparé)
-1 entrée dans la nuit, en chambre normale, entrée pour tentative d'IMV.
-1 Patient psychotique agressif verbalement et menacant physiquement dans l'unité car sa famille ne venait pas le chercher pour sa permission de noêl. Il menace de tout peter si il ne sort pas.
-Cela fait trois jours d'affilé que les isolements sont pris en charge avec un décalage des repas abusifs car nous sommes sollicités (PTI et BSI) sans arrêt et nous devons obligatoirement être 3pour gérer un isolement.
Quand j''entends abusif je veux dire que le petit déjeuner leur ai servi à 10h au lieu de 8, le repas de 12h est servi à 14h...
Je considére que le repas est un soin important, que ce n'est pas un chenil ou l'on donne à manger à des animaux quand cela nous chante. De plus en psychiatrie comment aider le patient à se ré-ancrer dans la réalité quand les repas sont donnés n'importe quand ?!
Que cela arrive une fois est un accident, que cela se produise depuis plusieurs jours devient un fonctionnement qu'il faut arrêter.
-Des soins qui doivent être réalisés avant les départs en permission du matin (NAP). Or si nous intervenons ailleur, ces soins ne pourront pas être réalisés.
Au vu de ces 7 éléments, nous refusons de nous détacher car la situation est déjà trop risqué dans l'unité et la continuité et la sécurité ne sont plus assuré.
En tant que professionnel responsable je me positionne et refuse l'ordre donné.
Le BSI insiste et en me disant "Nan mais tu y vas, tu ne fais pas leur travail des IDE de la-bas, tu te mets dans un coin, tu les regardes faire, y'en a pas pour long".
Je suis alors un peu choqué et demande quelle est la pertinence de la chose de devoir intervenir pour faire grosso modo la plante verte ailleurs alors que dans mon unité il y a énormément de facteurs de risque en jeux ? si la situation chez mes collégues est trop tendue, elles utiliseront le PTI et nous interviendrons. En loccurence ce qui se passe dans mon pavillon est plus urgent qu'aller "regarder" mes collégues donner un petit déjeuner.
Devant mon refus, le BSI tente de m'intimider en m'informant qu'il va transmettre à la direction que j'ai refusé l'ordre donné. J'explique encore une fois que vu les circonstances ce n'est pas possible, la situation est trop dangereuse chez nous.
Le BSI enchaine "Tu sais, j'ai été a la réunion de cadre sup, c'est un fonctionnement officiel approuvé, les IDE doivent intervenir, tu n'a pas le droit de contester".
J'exprime que je comprends son positionnement mais qu'il faut un instant réfléchir aux priorité, si mon pavillon était "calme" j'aurai été, mais que la en loccurence au vu des nombreux éléments je ne peux pas obéir à cet ordre.
N'entendant rien, j'abat ma derniére carte.
Je fais la proposition suivant au BSI:
"Puisque c'est un fonctionnement officiel, approuvé et validé. Je te demande moi en tant qu'infirmier professionnel de santé de m'envoyer immédiatement un email officiel. Je lui demande de mettre dedans "Moi Mr X du BSI ordonne à Mr IDE d'intervenir chez les adolescents, j'ai bien entendu que son intervention chez les adolescents mettent en péril la sécurité de ses patients."
Il me refuse cet email "je n'ai pas le droit de faire cela, je ne le ferai pas".
Nous concluons la conversation de manière cordiale.
A ce jour...je suis convoqué chez le DRH au motif que j'aurai refusé un ordre du supérieur hiérarchique...
Ma cadre m'a défendue mais en vain. Selon le DRH mon refus d'aller aider serait une non assistance à personne en danger voir abandon de poste...
(je rappel qu'il s'agissait d'un ordre donné au téléphone, on m'a refusé un écrit et que le motif d'intervention ne me paraissait franchement pas urgent ni vital)
Il va surement m'argumenter que j'ai un "DEVOIR D'OBEISSANCE".
De mon coté et dans mes valeurs , j'obéis à ma hiérarchie dans la mesure où cela ne met pas en danger mes patients ou mes collègues.
La concrétement je ne comprends pas ce qu'il leur fallait de plus.
Alors je suis assez hilare de la situation parce que ca devient tellement n'importe quoi l'hôpital en france que j'ai vraiment l'impression que c'est moi le malade mental...
Pour ma défense que je prépare, j'ai trouvé énormémement de chose dans le code de déontologie. Mais je voudrais savoir si quelqu'un à d'autres pistes ?
Pensez-vous que au vu de la situation, SI l'un de nous avait obéit, nous aurions pu déclencher un droit d'alerte ?
La CGT sera avec moi à l'entretien pour me défendre.