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Bonjour à toutes et à tous,
Je souhaiterai un renseignement si quelqu'un a une réponse à m'apporter.
Je suis infirmière diplômée de juillet, promotion professionnelle donc engagement à servir dans la fonction publique hospitalière et reprise comme stagiaire jusqu'au mois d'août 2020.
Mon conjoint et moi souhaitons partir habiter au Québec. Mais je ne sais pas comment faire au vu de mon engagement à servir. Soit il obtient un poste en 1er, je pourrai peut être obtenir une dispo pour le suivre mais je me questionne sur la somme à payer, soit je cherche un poste (plus de possibilité d'emplois pour moi) et là ça coince, obligation de démissionner et gros frais. Existe il une solution selon vous sans attendre 4 ans et demi ?
Je vous remercie de vos éventuelles réponses.

noalex a écrit :Je suis infirmière diplômée de juillet, promotion professionnelle donc engagement à servir dans la fonction publique hospitalière et reprise comme stagiaire jusqu'au mois d'août 2020.
Mon conjoint et moi souhaitons partir habiter au Québec.

Google, engagement de servir, fonction publique hospitalière.

Il est possible de ne pas rembourser l'engagement de servir quand on suit son conjoint. Je ne sais pas si vous entrerez dans ce dispositif, puisque l'idée de la loi est que l'on suit son conjoint qui doit partir pour des raisons professionnelles.

À part ça, cinq ans, ça passe très vite... Ça vous permet d'acquérir une expérience professionnelle, et de mieux vous vendre quand vous chercherez du travail. Et en plus, vous aurez la satisfaction de la promesse tenue.

Merci pour cette réponse. Bien évidemment j'avais fait des recherches sur Google avant de poster ici. Mais merci

En cas de mutation,et alors qu'il existe un engagement de servir,l'hôpital qui reçoit "rembourse" l'hôpital que vous quittez,vous poursuivez votre engagement de servir dans votre nouvel hôpital.Sauf si pour mutation de conjoint,alors le FEH se charge de ce remboursement.Cela permet d'être plus facilement recruté en mutation.Dans ce cas aussi cela ne change rien il faut poursuivre son engagement de servir.C'est un arrangement comptable entre hôpitaux.Il n'y a pas de textes prévoyant l'éxonération de l'engagement de servir ou son équivalent en monnaie.Même les ayants droits d'un retraité décédé doivent poursuivre le remboursement.Ah,si,un décret "car il ne faut quand même pas éxagérer":decret 2009-1261 du 19 oct 2009.

Je vous remercie pour votre réponse, je me questionne juste pour savoir si ça peut fonctionner aussi avec un hôpital dans un pays étranger qui ne fera donc pas parti de la FPH?

bonjour,si vous trouvez l'argent(banque,famille,établissement privé)votre hôpital l'acceptera.Mais ce ne sera pas le Fond pour l'Emploi Hospitalier qui le fera.

OK merci

Bonsoir,

Et t'il facile de trouver un établissement qui rachète notre formation où est ce le parcours du combattant ?

Merci

La question est surtout de se demander les délais pour aller travailler au québec, car à moins que vos démarches ne soient déjà faites, la route est un peu longue...

noalex a écrit :Je vous remercie pour votre réponse, je me questionne juste pour savoir si ça peut fonctionner aussi avec un hôpital dans un pays étranger qui ne fera donc pas parti de la FPH?

Anaïs2423 a écrit :Et t'il facile de trouver un établissement qui rachète notre formation où est ce le parcours du combattant ?

Bonjour,

Il en faut un qui se dévoue pour vous ramener sur Terre. Je vais donc être ce méchant.

Posez-vous la question en imaginant le point de vue de l'employeur, et inversez le point de vue. Alors, je suis un hôpital français, il existe en France des systèmes de formation qui diplôment tous les ans des infirmier(e)s. Je reçois ce jour la candidature d'un(e) infirmier(e) syldave (un des pays imaginaires traversé par Tintin) qui me dit qu'elle a été rémunérée pendant ses études, que ses frais de scolarité ont été pris en charge, et qu'elle a signé un contrat qui l'engage à travailler cinq ans pour la fonction publique hospitalière de son pays. Elle ne parle pas la langue (ou pas si bien que ça), elle rêve de voyage, et elle voudrait que je paye ce qu'elle doit à la fonction publique pour qu'elle puisse venir travailler ici.

Pareil, pour ceux et celles qui veulent se faire racheter un contrat. Si un établissement de santé est prêt à dépenser de l'argent pour s'attacher un professionnel, c'est qu'il n'a trouvé aucun autre moyen pour le recruter. Peut-être que ça n'est pas le meilleur établissement du monde...

Leopold Anasthase a écrit :
Posez-vous la question en imaginant le point de vue de l'employeur, et inversez le point de vue. Alors, je suis un hôpital français, il existe en France des systèmes de formation qui diplôment tous les ans des infirmier(e)s. Je reçois ce jour la candidature d'un(e) infirmier(e) syldave (un des pays imaginaires traversé par Tintin) qui me dit qu'elle a été rémunérée pendant ses études, que ses frais de scolarité ont été pris en charge, et qu'elle a signé un contrat qui l'engage à travailler cinq ans pour la fonction publique hospitalière de son pays. Elle ne parle pas la langue (ou pas si bien que ça), elle rêve de voyage, et elle voudrait que je paye ce qu'elle doit à la fonction publique pour qu'elle puisse venir travailler ici.

et dans 3 ans, elle va me faire la même à moi, établissement syldave