Réquisition, annulation de congés et départ en vacances
Publié : 16 oct. 2020 16:38
Bonjour,
Je poste ici pour ma compagne, nous sommes face à une situation un peu exceptionnelle et je souhaiterais avoir l'avis de personnes plus informées.
Nous avions prévu de nous marier en Mai 2020, puis de partir en lune de miel dans la foulée. Elle a été réquisitionnée par le directeur d'établissement, et de toutes manières nous étions confinés, nous n'aurions pas pu partir.
Tant bien que mal nous avons pu récupérer l'argent engagé dans le voyage (beaucoup, beaucoup d'argent !), pas grâce à la réquisition signée par le directeur (tout le monde s'en fichait) mais surtout car les décrets concernants les voyages nous l'ont permis.
Nous avons donc replanifié (en Juin, quand tout "allait bien") notre mariage en Octobre, avec la lune de miel dans la foulée, en se disant que même si l'épidémie n'était pas finie, l'état ne laisserait pas une seconde fois l'hôpital sombrer dans le chaos... et bien j'ai été naïf
Donc nous nous retrouvons, avec une seconde annulation de mariage (pour laquelle nous avons réussi à nous arranger, en standby désormais !) face à une situation plus qu'angoissante :
Notre voyage est prévu de débuter le 1er Novembre, mais à ce jour (16 Octobre), la menace d'une nouvelle réquisition de ma compagne pèse, et l'annulation de ses congés qui va avec. Ce qui nous empêcherait de partir, alors que plus aucune loi ne nous permettrait d'être remboursés.
Mes questions sont les suivantes, car l'hôpital n'est pas en mesure de nous les fournir :
- Est-ce qu'une réquisition du directeur de l'hôpital vaut vraie réquisition, avec les risques associés ?
- A-t-il le droit de supprimer les congés de ma compagne a peine quelques jours avant le départ ?
- Si tout est dans le droit et que rien n'est illégal, quelles sont nos possibilités d'obtenir le remboursement de notre voyage ? (auprès des prestataires, l'annulation des congés ne vaut pas comme une excuse, et la "réquisition" qui n'en est pas une (non signée du préfet, non datée ni missionnée) ne leur fait ni chaud ni froid, on l'a vécu en Mai dernier...)
En bref, nous avons très peur de ne pas pouvoir partir, nous aimerions savoir si c'est légal de faire sauter les congés, réquisitionner de cette manière, si quelque chose est prévu pour nos dépenses engagées ou si on a que nos yeux pour pleurer.
Le but n'étant pas de se débiner devant le chaos à venir, elle sera à l'appel si on a besoin d'elle. Mais simplement qu'elle n'ai pas en plus de l'année horrible que nous avons vécu, le poids financier d'une seconde annulation de ce voyage, censé être le plus beau de notre vie.
Merci d'avance de votre aide, les textes de lois sont les bienvenus pour appuyer vos propos, et les témoignages aussi. N'hésitez pas à me dire si vous manquez d'information pour répondre, je ne suis pas infirmier et connait ce monde qu'à travers les yeux de ma chère et tendre (et vous faites un très beau métier... qui mériterait BEAUCOUP plus de considération, merci à vous).
Je poste ici pour ma compagne, nous sommes face à une situation un peu exceptionnelle et je souhaiterais avoir l'avis de personnes plus informées.
Nous avions prévu de nous marier en Mai 2020, puis de partir en lune de miel dans la foulée. Elle a été réquisitionnée par le directeur d'établissement, et de toutes manières nous étions confinés, nous n'aurions pas pu partir.
Tant bien que mal nous avons pu récupérer l'argent engagé dans le voyage (beaucoup, beaucoup d'argent !), pas grâce à la réquisition signée par le directeur (tout le monde s'en fichait) mais surtout car les décrets concernants les voyages nous l'ont permis.
Nous avons donc replanifié (en Juin, quand tout "allait bien") notre mariage en Octobre, avec la lune de miel dans la foulée, en se disant que même si l'épidémie n'était pas finie, l'état ne laisserait pas une seconde fois l'hôpital sombrer dans le chaos... et bien j'ai été naïf

Donc nous nous retrouvons, avec une seconde annulation de mariage (pour laquelle nous avons réussi à nous arranger, en standby désormais !) face à une situation plus qu'angoissante :
Notre voyage est prévu de débuter le 1er Novembre, mais à ce jour (16 Octobre), la menace d'une nouvelle réquisition de ma compagne pèse, et l'annulation de ses congés qui va avec. Ce qui nous empêcherait de partir, alors que plus aucune loi ne nous permettrait d'être remboursés.
Mes questions sont les suivantes, car l'hôpital n'est pas en mesure de nous les fournir :
- Est-ce qu'une réquisition du directeur de l'hôpital vaut vraie réquisition, avec les risques associés ?
- A-t-il le droit de supprimer les congés de ma compagne a peine quelques jours avant le départ ?
- Si tout est dans le droit et que rien n'est illégal, quelles sont nos possibilités d'obtenir le remboursement de notre voyage ? (auprès des prestataires, l'annulation des congés ne vaut pas comme une excuse, et la "réquisition" qui n'en est pas une (non signée du préfet, non datée ni missionnée) ne leur fait ni chaud ni froid, on l'a vécu en Mai dernier...)
En bref, nous avons très peur de ne pas pouvoir partir, nous aimerions savoir si c'est légal de faire sauter les congés, réquisitionner de cette manière, si quelque chose est prévu pour nos dépenses engagées ou si on a que nos yeux pour pleurer.
Le but n'étant pas de se débiner devant le chaos à venir, elle sera à l'appel si on a besoin d'elle. Mais simplement qu'elle n'ai pas en plus de l'année horrible que nous avons vécu, le poids financier d'une seconde annulation de ce voyage, censé être le plus beau de notre vie.
Merci d'avance de votre aide, les textes de lois sont les bienvenus pour appuyer vos propos, et les témoignages aussi. N'hésitez pas à me dire si vous manquez d'information pour répondre, je ne suis pas infirmier et connait ce monde qu'à travers les yeux de ma chère et tendre (et vous faites un très beau métier... qui mériterait BEAUCOUP plus de considération, merci à vous).