Démission et refus de paiement congés
Publié : 19 août 2022 17:41
Bonjour
Je suis IDE en hôpital publique, titulaire de la fonction.
Ayant eu des problèmes de santé j'ai été en arrêt pendant 5 mois. Ne pouvant plus continuer à exercer aux conditions actuelles, j'ai demandé la démission de mon poste, démission qui interviendra dans quelques semaines.
N'ayant pas pu solder mes congés accumulées depuis le 1er janvier 2022 pour cause de maladie, j'ai demande à mon employeur de m'indemniser celles-ci en vertu de l'instruction n° DGOS/RH4/DGCS/4B/2016/127 du 1er avril 2016.
Celle-ci étant relative à l'indemnisation des congés annuels non pris en cas de cessation définitive d'activité et qui stipule qu'il est demandé aux établissements de procéder, lors de la cessation définitive de fonctions ou du décès d'un agent, à l'indemnisation des jours de congés annuels qu'il n'a pu prendre en raison d'absences liées à une maladie, une inaptitude physique ou de son décès. L'indemnisation, qui peut concerner tant les personnels de la fonction publique hospitalière, titulaires et non titulaires, que les personnels médicaux, pharmaceutiques ou odontologistes des établissements publics de santé, doit se faire au profit de l'intéressé en cas de cessation définitive de fonctions, ou de ses ayants droit en cas de décès.
Malheureusement, un courrier RAR de mon employeur m'informe de leur décision de refus en mettant en avant que, je cite "Il est de jurisprudence constante que cette instruction s'applique au cas de départ en retraite, mutation ou décès de l'agent".
Pour ma part je ne lis pas cette info dans l'instruction et n'ai pas trouvé de jurisprudence ou de décision judiciaires allant dans ce sens...
Mon employeur avance également que "Cette modalité de sortie de la fonction (démission) publique hospitalière se définit comme une perte délibérée du statut de fonctionnaire et entraine la perte des droits s'y rapportant.
D'après moi cela constitue une adaptation des textes car les congés ne sont pas un droit propre aux fonctionnaires mais un droit pour tout salarié...
Quelqu'un a t-il été confronté à cette situation ?
Je pense être dans mon droit d'après mes recherches mais les textes sont complexes et parfois contradictoires...
Merci par avance pour votre aide
Je suis IDE en hôpital publique, titulaire de la fonction.
Ayant eu des problèmes de santé j'ai été en arrêt pendant 5 mois. Ne pouvant plus continuer à exercer aux conditions actuelles, j'ai demandé la démission de mon poste, démission qui interviendra dans quelques semaines.
N'ayant pas pu solder mes congés accumulées depuis le 1er janvier 2022 pour cause de maladie, j'ai demande à mon employeur de m'indemniser celles-ci en vertu de l'instruction n° DGOS/RH4/DGCS/4B/2016/127 du 1er avril 2016.
Celle-ci étant relative à l'indemnisation des congés annuels non pris en cas de cessation définitive d'activité et qui stipule qu'il est demandé aux établissements de procéder, lors de la cessation définitive de fonctions ou du décès d'un agent, à l'indemnisation des jours de congés annuels qu'il n'a pu prendre en raison d'absences liées à une maladie, une inaptitude physique ou de son décès. L'indemnisation, qui peut concerner tant les personnels de la fonction publique hospitalière, titulaires et non titulaires, que les personnels médicaux, pharmaceutiques ou odontologistes des établissements publics de santé, doit se faire au profit de l'intéressé en cas de cessation définitive de fonctions, ou de ses ayants droit en cas de décès.
Malheureusement, un courrier RAR de mon employeur m'informe de leur décision de refus en mettant en avant que, je cite "Il est de jurisprudence constante que cette instruction s'applique au cas de départ en retraite, mutation ou décès de l'agent".
Pour ma part je ne lis pas cette info dans l'instruction et n'ai pas trouvé de jurisprudence ou de décision judiciaires allant dans ce sens...
Mon employeur avance également que "Cette modalité de sortie de la fonction (démission) publique hospitalière se définit comme une perte délibérée du statut de fonctionnaire et entraine la perte des droits s'y rapportant.
D'après moi cela constitue une adaptation des textes car les congés ne sont pas un droit propre aux fonctionnaires mais un droit pour tout salarié...
Quelqu'un a t-il été confronté à cette situation ?
Je pense être dans mon droit d'après mes recherches mais les textes sont complexes et parfois contradictoires...
Merci par avance pour votre aide