Harcèlement et rupture conventionnelle
Publié : 07 févr. 2025 15:42
Bonjour à tous je suis dans une situation conflictuelle avec mon employeur.
Infirmier à domicile je suis depuis plus de 11 ans dans une boîte et avec un changement partiel de direction les relations se compliquent depuis quelques mois.
Je suis sur un poste qui témoigne d'un Turn over conséquent avec une dizaine de binômes différents et je suis le seul à être resté aussi longtemps depuis la création de cette structure
On me charge exagérément de travail et après un premier avertissement le mois dernier on essaie de me remettre un nouvel avertissement pour une broutille sans aucune conséquence pour une patiente.
On cherche clairement à me faire partir de la structure...
J'ai proposé une rupture conventionnelle avant la formulation du 2eme avertissement en argumentant sur notre détérioration de confiance mutuelle.
On m'a répondu que dans l'idée ils étaient pour mais que les finances ne le permettaient pas...
D'autres RC ont été accordés par le passé pour des évolutions de carrières.
Ne supportant pas cette pression et dans la peur de faire une vraie erreur délétère pour un patient j'ai consulté une psychiatre qui m'a mis en Burnout pour 15j avec prolongation si besoin en plus d'antidépresseur et anxiolytiques
J'ai appris par une collègue que mes employeurs m'ont trouvé une remplaçante mais que cette remplaçante a déjà eu un entretien avec eux pour un CDI/CDD depuis quelque temps.
Ce qui me conforte dans l'idée que je suis dans leur ligne de mire depuis un moment.
J'estime que le fait de vouloir provoquer ma démission où pire comme un licenciement pour faute grave après 11 années de bon et loyaux services avec un taux minimal d'arrêts de travail et une disponibilité à toute épreuve dans les demandes de remplacements au pied levés, démontre un manque de reconnaissance qui n'est pas acceptable et je pense être en droit de bénéficier d'une rupture conventionnelle où d'un licenciement avec indemnités.
Ma convention collective prévoit un maintien de salaire durant 60 jours, quels choix faire dans ce malheureux bras de fer pour faire pencher la balance de l'employeur vers le choix d'une indemnité où l'on conviendrait d'une durée de préavis à sa guise ?
Si je reprends 1 journée à la suite de mon arrêt de 15j puis que le médecin me reprolonge l'arrêt je n'aurais pas les 3 jours de carence il me semble ?
A ce moment vaut il mieux que je sois remis en arrêt à la fin de la journée où au milieu (horaire coupé)
Bref je suis un peu perdu et non habitué aux conflits de ce genre
Je ne souhaite pas m'engager dans une procédure au Prud'hommes mais si c'est nécessaire je pense avoir de quoi dire avec notamment plusieurs collègues infirmières poussées vers la sortie qui sont prêtes à témoigner
Merci pour vos réponses
Infirmier à domicile je suis depuis plus de 11 ans dans une boîte et avec un changement partiel de direction les relations se compliquent depuis quelques mois.
Je suis sur un poste qui témoigne d'un Turn over conséquent avec une dizaine de binômes différents et je suis le seul à être resté aussi longtemps depuis la création de cette structure
On me charge exagérément de travail et après un premier avertissement le mois dernier on essaie de me remettre un nouvel avertissement pour une broutille sans aucune conséquence pour une patiente.
On cherche clairement à me faire partir de la structure...
J'ai proposé une rupture conventionnelle avant la formulation du 2eme avertissement en argumentant sur notre détérioration de confiance mutuelle.
On m'a répondu que dans l'idée ils étaient pour mais que les finances ne le permettaient pas...
D'autres RC ont été accordés par le passé pour des évolutions de carrières.
Ne supportant pas cette pression et dans la peur de faire une vraie erreur délétère pour un patient j'ai consulté une psychiatre qui m'a mis en Burnout pour 15j avec prolongation si besoin en plus d'antidépresseur et anxiolytiques
J'ai appris par une collègue que mes employeurs m'ont trouvé une remplaçante mais que cette remplaçante a déjà eu un entretien avec eux pour un CDI/CDD depuis quelque temps.
Ce qui me conforte dans l'idée que je suis dans leur ligne de mire depuis un moment.
J'estime que le fait de vouloir provoquer ma démission où pire comme un licenciement pour faute grave après 11 années de bon et loyaux services avec un taux minimal d'arrêts de travail et une disponibilité à toute épreuve dans les demandes de remplacements au pied levés, démontre un manque de reconnaissance qui n'est pas acceptable et je pense être en droit de bénéficier d'une rupture conventionnelle où d'un licenciement avec indemnités.
Ma convention collective prévoit un maintien de salaire durant 60 jours, quels choix faire dans ce malheureux bras de fer pour faire pencher la balance de l'employeur vers le choix d'une indemnité où l'on conviendrait d'une durée de préavis à sa guise ?
Si je reprends 1 journée à la suite de mon arrêt de 15j puis que le médecin me reprolonge l'arrêt je n'aurais pas les 3 jours de carence il me semble ?
A ce moment vaut il mieux que je sois remis en arrêt à la fin de la journée où au milieu (horaire coupé)
Bref je suis un peu perdu et non habitué aux conflits de ce genre
Je ne souhaite pas m'engager dans une procédure au Prud'hommes mais si c'est nécessaire je pense avoir de quoi dire avec notamment plusieurs collègues infirmières poussées vers la sortie qui sont prêtes à témoigner
Merci pour vos réponses