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Fonction Publique
Le salaire net moyen dans la fonction publique hospitalière (FPH) est resté quasiment stable en 2014, à 2 225 euros, selon l'Insee. En euros constants (en tenant compte de l'inflation), la progression entre 2013 et 2014 est de 0,3%.

Le salaire moyen des agents de la fonction publique hospitalière est resté stable en 2014.
L'évolution de la structure par grade et statut a freiné cette progression
, souligne l'institut. Si cette structure avait été la même qu'en 2013, le salaire net aurait augmenté de 0,6% en euros constants
, précise-t-il.
De manière plus détaillée, l'Insee précise que dans les hôpitaux, le salaire net moyen a progressé, en euros constants, de 0,4%, à 2283 €. Dans les établissements médico-sociaux, la hausse a été de 0,5%, à 1801 €. Le salaire net moyen des fonctionnaires de la FPH (soit 75% des agents) a "moins" progressé que celui des contractuels (18% des agents) (+0,5% en euros constants à 2 087 €, contre +0,8%, à 1614 €). Par catégorie, le salaire net moyen a augmenté de 1,2% pour les agents de catégorie C à 1775 €, a baissé de 0,4% pour ceux de la catégorie B à 2335 € et est resté stable pour ceux de la catégorie A, à 2520 €. La baisse observée en catégorie B est due, pour partie, à un effet de structure, à savoir la baisse relative du nombre d'infirmiers de catégorie B, en moyenne mieux rémunérés que les autres fonctionnaires de cette catégorie
, explique l'Insee. En effet, avec la réforme statutaire de ce corps, intervenue en 2011, les jeunes infirmiers entrent en catégorie A alors que les plus âgés qui ont choisi de rester en catégorie B pour pouvoir ainsi partir à la retraite avant l'âge légal pour les catégories sédentaires, y partent progressivement
, précise-t-il. Dans le même temps, la part des autres fonctionnaires de catégorie B, moins bien rémunérés, "augmente", comme les animateurs et les assistants médico-administratifs ou socio-éducatifs.
Stabilité du salaire des médecins
Le salaire des médecins (7% du volume de travail) est resté "stable", à 5 349 €. Il est plus élevé dans les hôpitaux (5 366 €) où il y a davantage de spécialistes, que dans les établissements médico-sociaux (4 428 €). L'Insee constate par ailleurs un léger resserrement de l'écart de rémunération entre femmes et hommes tout en observant que cet écart "reste important", le salaire net des femmes étant inférieur de 20,9% à celui des hommes
Outre cette étude sur les salaires dans la FPH, l'Insee publie le 23 mars 2017 également une étude sur l'emploi dans la fonction publique en 2015, qui reprend des données déjà annoncées en décembre 2016.
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Commentaires (2)
mickaelm
141 commentaires
#2
et pour les directeurs d'hôpitaux?
l'étude traite-t-elle aussi les augmentations pour les directeurs d'hôpitaux, avec les primes d'intéressement?
il serait intéressant de mettre en comparaison les augmentations de salaire "impossibles" pour les soignants de terrain, du fait d'un manque de moyen, et les sommes considérables offertes aux directeurs d'hôpitaux pour les motiver à réduire les "coûts" autrement dit à essorer la masse salariale.
eusèbe
501 commentaires
#1
Actif et sédentaire.
Les infirmiers de la fonction publique restés en catégorie B (plus nombreux que ceux restés en catégorie A) ont choisi de garder la notion de pénibilité (qui n'est pas usurpée) et peuvent donc partir à la retraite en toute légalité à 57 ans et aussi de bénéficier d'une assurance de 10 % du temps effectué en trimestres validés (ces derniers ne sont pas cotisés mais diminuent la décote quand le nombre nécessaire de validation des trimestres n'est pas atteint).
Il est donc faux de reprendre l'affirmation de dire que les infirmiers de catégorie B partent à la retraite avant l'âge légal, ce qui pourrait induire un sentiment d'injustice de la part de celles et ceux qui partent plus tard.
Notons enfin que vu le montant des pension de retraite versé et en constante diminution, il est illusoire de croire qu'il est confortable au plan financier de partir à 57 ans (et ce d'autant qu'il est de plus en plus compliqué de cumuler retraite et emploi).
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