Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin

[Hodrey]

Un nouvel article vient d'être publié sur le site Infirmiers.com :
Etre sécure pour apprendre et faire apprendre le soin

Dans un contexte de réactivité, d’optimisation et de recherche de sens soignant, les étudiants en soins infirmiers se forment dans des conditions particulières. Malgré la bonne volonté des formateurs cliniciens, ils sont aussi soumis à certaines tensions et l’insécurité générée vient parfois parasiter les apprentissages. Cette analyse suivi de quelques questionnements indispensables vise à faire avancer la discipline des soins infirmiers.
Le constat
Depuis quelques semaines, et à quelques jours ou presque du premier jury de Diplôme d’Etat Infirmier nouvelle formule (réforme des études 2009), des étudiants qui souhaitent interrompre leur formation pour « raison personnelle » défilent dans mon bureau. Lors de leurs entretiens, ils mettent en avant leur manque de confiance en eux-mêmes, la peur de participer à une erreur médicale et leurs lacunes en termes de savoirs.
A l’image du cheval de jumping qui se cabre devant l’obstacle, on peut imaginer que bien cadrés et dirigés, ils peuvent...

Lire la suite : http://www.infirmiers.com/index.php?opt ... ew=article

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[vieille IDE]

ce que je retiens de cet article, c'est " je suis mal formé"
et si c'était cela qu'il fallait retenir du malaise des étudiants, et si cela était une des causes de ce problème
je précise , j'ai passé mon diplôme il y a longtemps avec la première année de formation en trois ans ( avant c'était 2.5 ans) et pendant 3 ans on a galéré les moniteurs recevaient les consignes au fur et à mesure et pourtant sur environ 100 etudiants au bout de trois ans on était encore plus de 95 et la plupart on voulait travailler à l'hôpital
ou en est on maintenant? très loin, et je pense vraiment que les étudiants sont mal , ont peur de l'échec ( ma fille ainée 20 ans est en troisième année elle finit en fevrier 2013) et nous parlons souvent de son ressenti et de ce qui se passe dans ces stages , du coup, je discute aussi de cela avec les étudiants que je rencontre sur mon lieu de travail dans une autre région que ma fille .Le discours est le même.

[Kaeneda]

Bonjour,
Deux remarques:
-Le titre avec un sublime anglicisme, c'est pour faire d'jeuns et fun ?? au passage on évite les accents sur un terme anglais, et une petite définition aurait été la bienvenue...

-et concretement on fait quoi?
On continue à bichonner les étudiants en leur évitant les terrains de satges où ils sont en difficultés, quitte à ce qu'ils explosent en plein vol une fois diplomés (bon là, ce ne sera plus le probléme de l'IFSI mais des DRH de gérer les arrêts pour Burn-Out).
On revoit la formation (une fois de plus)?
J'en sais rien mais ça m'inquiete...

[augusta]

Une piste serait d'entendre le désir professionnel de l'ESI... pour faire barrage à cette pseudo polyvalence de l'IDE.
Tous n'ont pas d'appétence particulière pour une discipline, certes, mais certains "savent"....
Je reste persuadée que l'on ne peut pas être bons dans tous les domaines. Est-il réellement nécessaire d'envoyer des ESI qui ne le souhaitent pas en réa-urgences par exemple?

Les équipes sont également surchargées de travail, sur le terrain les meilleurs ESI sont ceux qui s'adaptent extrêmement vite, qui pigent d'emblée ce qu'on attend d'eux et qui savent utiliser au mieux les ressources à leur disposition...à commencer par celles qu'ils possèdent...en eux.

[loulic]

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[Kaeneda]

il faut tenir compte du projet pro de l'ESI

Attendez vous à ce que les service de maternité, de pédia, de réa soit surchargés, par contre en EPHAD et en géronto-psy, va plus y avoir grand monde...

surtout de la capacité des lieu stages à fournir un environnement pédagogique adapté aux besoins de ces étudiants

Actuellement, vous pensez qu'il y a combien de terrain qui répondent à ce genre de critére, sur la france??

[loulic]

Il y a une maquette de stages obligatoire.

Mais on peut quand même porter le fol espoir que dans une certaine mesure cette maquette soit adaptée aux desiderata et aux objectifs de l'étudiant.

Par ailleurs je ne crois pas que tous les ESI veuillent aller en pédia ou mater.

Quant aux terrains de stages, il y a quand même un nombre non négligeable de service en mesure de recevoir des étudiants. Certains nécessitant plus d'autonomie que d'autres.

[Kaeneda]

Par ailleurs je ne crois pas que tous les ESI veuillent aller en pédia ou mater.

Un vieux sujet http://www.infirmiers.com/forum/viewtop ... w=viewpoll

[loulic]

En fait je pense que de toutes façons, tous les ESI devraient pouvoir bénéficier d'un stage en pédia et d'un autre aux urgences/réa.

Un vieux sujet http://www.infirmiers.com/forum/viewtop ... w=viewpoll

Bof, c'est vieux sujet en effet, sur 200 réponses dont on ne sait même pas si les auteurs en sont bien ESI.

D'après le même genre de sondage 92 % des infirmiers sont pour l'ordre ...

[vieille IDE]

bonjour, je suis d'accord avec loulic, tous les élèves devraient pouvoir aller aux urgences ou en réa de façon à apprendre à être plus à l'aise avec les gestes techniques , cela diminuerait leur appréhension et les soignants dans ces services devraient avoir tout le temps nécessaire pour les encadrer
maintenant je reprend, peut être qu'il faut aussi entendre les étudiants quand ils disent qu'ils sont mal formés

[Hodrey]

-Le titre avec un sublime anglicisme, c'est pour faire d'jeuns et fun ?? au passage on évite les accents sur un terme anglais, et une petite définition aurait été la bienvenue...

L' avantage d'une communauté comme la nôtre, c'est de favoriser les échanges constructifs : merci donc pour le "é" de secure... nous l'avons corrigé

A très vite !

[loulic]

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[Anonyme222222]

Tout d’abord, je suis un peu étonnée que cette unique (?) interrogation/interpellation n’arrive que quelques semaines avant l’arrivée des 1ers nouveaux DEI de la part d'un professionnel comme l'auteur...

Cela fait 3 ans que sur ce forum et d’autres, certain(e)s s’interrogent sur cette réforme et les moyens qui n’ont pas été mis en place pour l’accompagner : Formation/information des IDE, des IFSI, manque de moyens sur les plans humain, materiel, financier.

C'est intéressant les discussions d'il y a 3 ans et le ton méprisant qui nous était opposé...

http://www.infirmiers.com/forum/reforme ... s%20études

http://www.infirmiers.com/forum/le-nouv ... rme%20IFSI

Pas de remise en question pour autant.

Encore une fois, paraît-il cette réforme, outre les accords de Bologne et les taux d’échec/abandon en cours de cursus, a été mise en place pour répondre aux nouveaux besoins des patients. Nouveaux. Mais… même pas définis.

D’ailleurs celles et ceux qui sont à l’origine de la réforme, ce sont les mêmes que celles et ceux à l’origine de l’ordre infirmier, de l’universitarisation, des coopérations, des métiers intermédiaires (hénart/cadet/berland/masters sciences cliniques infirmières…).

On les retrouve dans les syndicats professionnels, à l’ordre, les organes d’état, les sociétés dites savantes, les réseaux d’IDEL qui bafouent l’indépendance des professionnel(les) et le libre choix du praticien…etc, etc, etc.

Pour l’instant, pas de franc succès concernant aucun des projets…

Pour en revenir à l’article et la recherche d’un état secure , tout le monde se rend bien compte (enfin …) qu’il y a une distorsion entre les théories du programme (vues ou pas en cours...)à l’initiative de nos zélites des bureaux et ce qui est demandé en pratique et au quotidien à 1 IDE du fait de la réduction des séjours et de l’hypertechnicisation.

[augusta]

Je ne parlais pas de connaissances Loulic. Bien sûr que durant la formation la théorie doit rester importante et globale.
Je parlais des terrains de stages.
Quel intérêt à envoyer un ESI qui n'est pas attiré du tout en Réa?
L'exemple cité dans cet article est bien celui-là: un ESI en souffrance, qui se trouve nul et qui quitte (abandonne?) son stage en Réa.

La longueur des stages et leur manque de diversité ( diversité mais dans des disciplines basiques) entraine aussi probablement un mal être chez les ESI.
Il y a peu nous avons eu dans notre service une ESI en début de 3ème année...qui n'avait JAMAIS fait de bilan sanguin. ça pose question.

Donc personnellement je pense que la nouvelle formation devrait être repensée: avec des stages moins longs, avec des ensembles de disciplines qui devraient être obligatoires tout en laissant une certaine marge de manoeuvre à l'ESI (dans le module réa/urgences/bloc.....par exemple l'ESI devrait pouvoir choisir).

[Anonyme222222]

Je parlais des terrains de stages.

Il y a peu nous avons eu dans notre service une ESI en début de 3ème année...qui n'avait JAMAIS fait de bilan sanguin. ça pose question.

Donc, il n'y a pas qu'un PB de théorie mais aussi de pratique. Qu'a fait cette ESI comme service pendant 4 semestres. Que lui reste t'il à faire ? Qu'en pense t'elle ?

Je rejoins l'avis de Loulic sur la nécessité d'avoir un socle de connaissances à la fois théoriques et pratiques.

Quel intérêt à envoyer un ESI qui n'est pas attiré du tout en Réa?

Je te retourne la question augusta : "Quel intérêt à envoyer un ESI qui n'est pas attiré du tout en psychiatrie ?