la "recherche" infirmiere
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Re: la "recherche" infirmiere
El hombre tu arrives a me convaincre de plus en plus,c'est dingue.
J'entends bien pourtant ce que dit Thadeus,mais je répéte:comment faire de la recherche en plus de ce que l'on fait déja?
Augusta,ce n'est pas(en tout cas de ma part)un désir d'immuabilité,mais je m'interroge sur la faisabilité(en terme de durée au regard de la charge de travail,et d'utilité)de ce genre de recherches,et a un moment il faut savoir si on veut étre IDE ou théoricienne,pour moi c'est antinomique méme si bien sur nous réfléchissons et faisons des choix thérapeutiques notamment pour les soins d'escarres.Je ne te le dis pas par provocation mais tu verras qd tu seras IDE,le temps que tu auras pour faire les choses,car aprés le DE tu n'as pas 6 ou 8patients a charge mais bcp plus ds la plupoart des services.
J'ai choisi de m'investir ds l'éducation en santé,essentiellement en hygiéne auprés de mes collégues(la c'est TRES difficile de faire évoluer les mentalités et les habitudes en fait),et ds l'encadrement des ESI,ca me prend tout le temps qu'il retse les jours ou le programme opératoire est terminé pas trop tard(et je ne suis pas l'IDE la plus a plaindre loin s'en faut),je n'ai pas le temps de faire davantage,et de toute facon je ne le souhaite pas car a un moment donné ca finirait par me bouffer ce que je refuse catégoriquement(prévenir plutot que guérir,hein).
Si on arrivait déja a faire CORRECTEMENT,ds de bonnes conditions,l'essentiel,ce serait déja formidable;or,ds la grande majorité des services ce n'est pas le cas.
J'entends bien pourtant ce que dit Thadeus,mais je répéte:comment faire de la recherche en plus de ce que l'on fait déja?
Augusta,ce n'est pas(en tout cas de ma part)un désir d'immuabilité,mais je m'interroge sur la faisabilité(en terme de durée au regard de la charge de travail,et d'utilité)de ce genre de recherches,et a un moment il faut savoir si on veut étre IDE ou théoricienne,pour moi c'est antinomique méme si bien sur nous réfléchissons et faisons des choix thérapeutiques notamment pour les soins d'escarres.Je ne te le dis pas par provocation mais tu verras qd tu seras IDE,le temps que tu auras pour faire les choses,car aprés le DE tu n'as pas 6 ou 8patients a charge mais bcp plus ds la plupoart des services.
J'ai choisi de m'investir ds l'éducation en santé,essentiellement en hygiéne auprés de mes collégues(la c'est TRES difficile de faire évoluer les mentalités et les habitudes en fait),et ds l'encadrement des ESI,ca me prend tout le temps qu'il retse les jours ou le programme opératoire est terminé pas trop tard(et je ne suis pas l'IDE la plus a plaindre loin s'en faut),je n'ai pas le temps de faire davantage,et de toute facon je ne le souhaite pas car a un moment donné ca finirait par me bouffer ce que je refuse catégoriquement(prévenir plutot que guérir,hein).
Si on arrivait déja a faire CORRECTEMENT,ds de bonnes conditions,l'essentiel,ce serait déja formidable;or,ds la grande majorité des services ce n'est pas le cas.
Dernière modification par piloupilou le 05 juin 2010 11:15, modifié 1 fois.
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Re: la "recherche" infirmiere
Je rajouterais qu ece n'est certainement pas le TFE ni le grade licenec qui vont nous permettre de mener a bien ce genre de recherche de maniére scientifique,d'ailleurs l'IDE que je citais a Avicenne,aux consultations voyages,a un DEA et je crois termine actuellement sa thése,elle est donc bien loin de la licence,moi une thése,je ne m'en sens pas capable...
Je me sens respectée par les médecins(MAR et chir)de mon service,j'ai fait mes "preuves" je pense,ils n'hésitent pas a me demander mon avis sur la conduite a tenir,sur mes observations des patients,et qd ils ne me demandent pas d'eux mémes si je ne suis pas d'accord j'émets mon opinion,en argumentant je suis écoutée,et je ne me sens pas inférieure,nous avons c'est indéniable des métiers différents méme si complémentaires et indispensables l'un a l'autre,et pas la méme formation,niméme le méme niveau de formation,ce qui ne me perturbe pas coté ego,je suis profondément FIERE de ma profession.
Je me sens respectée par les médecins(MAR et chir)de mon service,j'ai fait mes "preuves" je pense,ils n'hésitent pas a me demander mon avis sur la conduite a tenir,sur mes observations des patients,et qd ils ne me demandent pas d'eux mémes si je ne suis pas d'accord j'émets mon opinion,en argumentant je suis écoutée,et je ne me sens pas inférieure,nous avons c'est indéniable des métiers différents méme si complémentaires et indispensables l'un a l'autre,et pas la méme formation,niméme le méme niveau de formation,ce qui ne me perturbe pas coté ego,je suis profondément FIERE de ma profession.
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Re: la "recherche" infirmiere
Ah oui,encore moi,désolée,d'aprés une étude du Dr ESTRYN BEHAR concernant le burn out,ce sont les IDE qui acceptent le plus difficilement tous les chgmts +/- "abusifs",ceux qui osent se positionner(sans s'écraser ni provoquer pour autant)qui seraient le moins a risques de burn out et qui ont la plus longue durée de vie IDE,ainsi qu'apparemment une vie privée plsu équilibrée(moins de divorces et de culpabilité vis a vis des enfants),c'est qd méme révélateur.
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Re: la "recherche" infirmiere
allez nos amis canadiens ont réalisé une longue(3 ans
) et belle recherche pour conclure que les soins sont moins dangereux si effectués avec personnel suffisant et formé!!!C'est sûr je vous réalise l'enquête en moins d'une journée....sacrés chercheurs!!
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 95054.html


http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 95054.html
Re: la "recherche" infirmiere
sont trop forts ces canadiens




Re: la "recherche" infirmiere
je ne me souviens plus de la source mais de mémoire dans la réforme de la formation il y avait 3 orientations retenues pour le niveau master : management (cadre) enseignant (cadre formateur) et clinicien.
Pour ce qui est de la spécialité clinicienne, elle n'a pas encore d'équivalent mais on peut imaginer qu'il s'agit des coordinateurs en gériatrie, des isp en psy, stomathérapeutes... Jusqu'ici pour ceux là il n'y avait pas de réel reconnaissance salariale, tout comme les nombreux DU qu'on nous propose chaque année. Je n'espère pas plus de reconnaissance avec cette réforme, c'est juste offrir des possibilités de carrière pour celles qui veulent évoluer et pas juste des diplômes décoratifs. Par contre ça va créé une nouvelle hiérarchie entre simple ide et ide clinicienne mais cela existe déjà dans d'autres pays comme aux Etats Unis.
Pour le niveau doctorat c'est le flou, peut être que ce sera stérile de s'orienter vers la recherche mais si on regarde certains articles sur la recherche médicale, non ce n'est pas illusoire de se dire qu'on peut aussi y prétendre par exemple jle.com une revue sur la neuropsychiatrie du vieillissement. Quant au manque de temps pour faire ça, j'imagine qu'il y a un budget à la clef pour mener ces recherches et donc dégager du temps. On peut aussi imaginer que la rédaction d'une thèse soit simplement le pré requis pour être reconnu doctorant et qu'il faudra ensuite trouver que faire de ces doctorants.... on verra mais j'apprécie moi cette évolution
Pour ce qui est de la spécialité clinicienne, elle n'a pas encore d'équivalent mais on peut imaginer qu'il s'agit des coordinateurs en gériatrie, des isp en psy, stomathérapeutes... Jusqu'ici pour ceux là il n'y avait pas de réel reconnaissance salariale, tout comme les nombreux DU qu'on nous propose chaque année. Je n'espère pas plus de reconnaissance avec cette réforme, c'est juste offrir des possibilités de carrière pour celles qui veulent évoluer et pas juste des diplômes décoratifs. Par contre ça va créé une nouvelle hiérarchie entre simple ide et ide clinicienne mais cela existe déjà dans d'autres pays comme aux Etats Unis.
Pour le niveau doctorat c'est le flou, peut être que ce sera stérile de s'orienter vers la recherche mais si on regarde certains articles sur la recherche médicale, non ce n'est pas illusoire de se dire qu'on peut aussi y prétendre par exemple jle.com une revue sur la neuropsychiatrie du vieillissement. Quant au manque de temps pour faire ça, j'imagine qu'il y a un budget à la clef pour mener ces recherches et donc dégager du temps. On peut aussi imaginer que la rédaction d'une thèse soit simplement le pré requis pour être reconnu doctorant et qu'il faudra ensuite trouver que faire de ces doctorants.... on verra mais j'apprécie moi cette évolution
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Re: la "recherche" infirmiere
Peut-étre....thadeus a écrit :je ne me souviens plus de la source mais de mémoire dans la réforme de la formation il y avait 3 orientations retenues pour le niveau master : management (cadre) enseignant (cadre formateur) et clinicien.
Pour ce qui est de la spécialité clinicienne, elle n'a pas encore d'équivalent mais on peut imaginer qu'il s'agit des coordinateurs en gériatrie, des isp en psy, stomathérapeutes... Jusqu'ici pour ceux là il n'y avait pas de réel reconnaissance salariale, tout comme les nombreux DU qu'on nous propose chaque année. Je n'espère pas plus de reconnaissance avec cette réforme, c'est juste offrir des possibilités de carrière pour celles qui veulent évoluer et pas juste des diplômes décoratifs. Par contre ça va créé une nouvelle hiérarchie entre simple ide et ide clinicienne mais cela existe déjà dans d'autres pays comme aux Etats Unis.
Pour le niveau doctorat c'est le flou, peut être que ce sera stérile de s'orienter vers la recherche mais si on regarde certains articles sur la recherche médicale, non ce n'est pas illusoire de se dire qu'on peut aussi y prétendre par exemple jle.com une revue sur la neuropsychiatrie du vieillissement. Quant au manque de temps pour faire ça, j'imagine qu'il y a un budget à la clef pour mener ces recherches et donc dégager du temps. On peut aussi imaginer que la rédaction d'une thèse soit simplement le pré requis pour être reconnu doctorant et qu'il faudra ensuite trouver que faire de ces doctorants.... on verra mais j'apprécie moi cette évolution
Mais pour étre une des rares IDE "de base" de mon service,je peux t'assurer que ca peut étre difficile a vivre,on est méprisés par bcp d'IBODES,et qques IADEs,alors que notre role n'est tout simplement pas le méme,et que spécialisés ou pas ils ne sont pas(ou plus)capables de faire ce que nous faisons!!
J'ai donc peur d'une part que ca augmente le fossé entre IDE théoriciens(qui pour moi ne sont plsu des IDE)et les IDE techniciens,et d'autre part que ca divise encore davantage la profession avec une pseudo hiérarchisation néfaste,défavorable aux relations entre professionnels et au travail en équipe et pluridisciplinaire tout simplement.
Donc pour moi cela concernera les IDE qui ne souhaitent plus étre IDE(dont moi par ex ds qques années car non je ne me péterai pas le dos pour un travail quel qu'il soit).
Ce peut étre intéressant mais ce peut étre une fois de plus de la poudre aux yeux,déja qu'on ne se sert pas des compétences individuelles ante-ifsi(ce qui se fait pourtant par ex ds la police ou les compétences des agents sont trés utilisées avec affectations selon expérience,donc c'est possible)...Et il manque déja tant d'IDE "de base"...
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Re: la "recherche" infirmiere
je ne doute pas un instant du bien fonde de la recherche infirmiere en "neuropsychiatrie du vieillissement"...tremblez neurologues , pharmaciens , geriatres ; les ide doctorantes sont a vos trousses 

tic tac tic tac tic tac...adieu ONI nous ne te regretterons pas ^^
Re: la "recherche" infirmiere
ok donc les ide sont justes de gentilles idiotes qui doivent se contenter de faire ce qu'on leur demande et ne pas prétendre à des choses inaccessibles ! ben si t'as des problèmes d'amour ça me regarde pas, va voir un psy il pourra t'aider ! 

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Re: la "recherche" infirmiere
Ne te met pas en colére Thadeus,non nous ne sommes pas toutes des idiotes.thadeus a écrit :ok donc les ide sont justes de gentilles idiotes qui doivent se contenter de faire ce qu'on leur demande et ne pas prétendre à des choses inaccessibles ! ben si t'as des problèmes d'amour ça me regarde pas, va voir un psy il pourra t'aider !
Heureusement!
Re: la "recherche" infirmiere
La preuve d' intelligence me semblerait plutôt de préférer la recherche pluridisciplinaire. Etre persuadés que la recherche infirmière serait plus bénéfique pour les patients qu' un travail mené en collaboration avec tous les intervenants du soin, ça penche du côté de l' ego sur-dimensionné, voire de la parano.
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Re: la "recherche" infirmiere
Eventuellement de la mégalo.
Re: la "recherche" infirmiere
pourquoi préférer ? oui peut être que ce serait moins stérile mais d'une, les 2 types de recherches peuvent co exister et de deux, je crois que le but principal de ces recherches est de justifier une reconnaissance niveau doctorat pour les ide qui mèneront ces recherches.La preuve d' intelligence me semblerait plutôt de préférer la recherche pluridisciplinaire.
Et puis sinon la recherche infirmière existait déjà bien avant cette réforme et on peut lire ce que ca donne : http://www.arsi.asso.fr/
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Re: la "recherche" infirmiere
Excellentes références,merci Thadeus.
Re: la "recherche" infirmiere
Bonsoir,
Je suis "presque" IDE, et je n'oublierai jamais ce que m'a dit un professeur en Pédiatrie avec qui je travaillais sur les articles avant d'entamer ma formation IDE:
"En France, la recherche infirmière, c'est vraiment le parent pauvre. Il faut que ceux qui passent le plus de temps auprès des patients s'y mettent. Les IDE ne sont pas que des techniciens."
Pour ma part, la recherche m'intéresse autant que le reste. Pas tout de suite, car en arrivant sur le terrain il y aura bien d'autres priorités. Mais oui, je pense que c'est important pour les patients et pour l'avenir de la profession.
Après, à chacun ses goûts et ses objectifs.
Je suis "presque" IDE, et je n'oublierai jamais ce que m'a dit un professeur en Pédiatrie avec qui je travaillais sur les articles avant d'entamer ma formation IDE:
"En France, la recherche infirmière, c'est vraiment le parent pauvre. Il faut que ceux qui passent le plus de temps auprès des patients s'y mettent. Les IDE ne sont pas que des techniciens."
Pour ma part, la recherche m'intéresse autant que le reste. Pas tout de suite, car en arrivant sur le terrain il y aura bien d'autres priorités. Mais oui, je pense que c'est important pour les patients et pour l'avenir de la profession.
Après, à chacun ses goûts et ses objectifs.
Enfin la lumière au bout du tunnel... pourvu que ce ne soit pas le train...
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