Personnel démotivé
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Bouteille à la mer. J' suis découragée. j'adore ce métier, celui d'infirmière. J'ai fait une formation de psy par_dessus, parce que c'est la relation qui me botte le plus. La communication, c'est la vie. Maintenant, je fais de la formation, pour soutenir les troupes, et parfois je suis attérrée à quel point les soignants sont enfermés hermétiquement dans la culture de la plainte. On est pas assez nombreux, c'est la faute aux cadres, à pas de chance, aux malades, aux médecins.... Je vais sur le terrain. J'observe, j'analyse, je tente d'augmenter la compréhension de la situation de soin. Que de violence que j'observe. Et ils ne se rendent même pas compte, tellement elles et ils sont occupés à se plaindre. A trois dans une chambre, et la vieille dame qui n'a plus que la peau sur les os comlètement dénudé dans son lit, la chair de poule, le regard effrayé. Je couvre la personne avec un drap et quelques mots. Combien de personnes il faut pour avoir le soucis de la personne?
- Clairette3
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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
Il en suffit d'une qui aime ce qu'elle fait ...
Je parle pour moi mais dans ton discours je lis une généralité et ça ne me plait pas du tout ... c'est pourquoi je n'ai pas de réponse a te donner parce que en ce moment je n'ai pas la patience de réagir avec courtoisie a ce genre "d'attaque"
D'autre part la libre tribune n'est pas l'endroit approprié pour en discuter je pense ...
Je parle pour moi mais dans ton discours je lis une généralité et ça ne me plait pas du tout ... c'est pourquoi je n'ai pas de réponse a te donner parce que en ce moment je n'ai pas la patience de réagir avec courtoisie a ce genre "d'attaque"

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Une Bretonne pur beurre (demi-sel) ... en Champagne !!!
- mimil
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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
D'accord avec Clairette. Certains soignants sont enfermés dans cette "culture", ok, mais pas tous et surtout, il faut quand même reconnaitre qu'il y a des raisons de se plaindre parfois. Et puis nous sommes en France non ?
Et puis ton message se termine sur, en gros : les soignants se plaignent et les soins et le relationnel passent à l'as à cause de ça, alors là, carrément plus d'accord du tout. L'un n'empêche pas l'autre. C'est p't'être plus un problème de personne dans ce cas particulier mais en tout cas pas une généralité.


Et puis ton message se termine sur, en gros : les soignants se plaignent et les soins et le relationnel passent à l'as à cause de ça, alors là, carrément plus d'accord du tout. L'un n'empêche pas l'autre. C'est p't'être plus un problème de personne dans ce cas particulier mais en tout cas pas une généralité.
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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
Moi je commence ma formation à la Croix rouge et je suis super contente de voir que toutes les formatrices et tous les intervenants (ide, psy, medecins) insistent bcp sur le respect de la personne. Pour moi il s'agit d'une évidence....peut-être parce que je suis plus agée, peut-être parce que je sais ce que c'est que d'être sur un lit d'hopital.....enfin je me sens à ma place et je suis enchantée d'être dans une école qui a cette vision des choses.
Courage à toi....et c'est à toi d'apporter "la bonne parole"
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"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
j'ai envie de te dire une autre chose Féenomène....il est tjs plus facile de trouver des excuses et de se plaindre (même si je suis consciente du fait que le manque de moyen humain et technique est bien réel)....plutôt que de se retrousser les manches et d'avancer.....c'est malheureusement très humain.
A nous d'être différent
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"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
Je trouve cela quelque peu agaçant de faire d'un seul cas, une généralité. Certes, on a peut-être tendance à se plaindre trop souvent (Je parle là de tout le monde) et ne me dis que toi, en tant que soignante, tu ne t'es jamais plainte car je ne pourrais te croire. C'est facile d'entendre les plaintes des autres mais ça l'est beaucoup moins d'entendre les siennes. Si toutefois tu dois en parler à quelqu'un, fais le aux personnes concernées car ce n'est pas en critiquant tous les soignants sur ce forum que la situation des personnes que TU encadres va s'améliorer.
Sur ce, je n'ai rien à rajouter.
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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
atterrée ? ... bienvenue sur Terre, alors !féenomène a écrit :Bouteille à la mer. J' suis découragée. j'adore ce métier, celui d'infirmière. J'ai fait une formation de psy par_dessus, parce que c'est la relation qui me botte le plus. La communication, c'est la vie. Maintenant, je fais de la formation, pour soutenir les troupes, et parfois je suis attérrée à quel point les soignants sont enfermés hermétiquement dans la culture de la plainte.



Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
c'est vraiment très caricatural ce que tu racontes ici...féenomène a écrit :....parfois je suis attérrée à quel point les soignants sont enfermés hermétiquement dans la culture de la plainte. On n'est pas assez nombreux, c'est la faute aux cadres, à pas de chance, aux malades, aux médecins, [tu oublies: au gouvernement qui a décidé de ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux, qui a fortement réduit les budgets de personnels et de fonctionnement ses dernières années, parceque le service public par en couil*e!] .... Je vais sur le terrain. J'observe, j'analyse, je tente d'augmenter la compréhension de la situation de soin. Que de violence que j'observe. Et ils ne se rendent même pas compte, tellement elles et ils sont occupés à se plaindre. A trois dans une chambre, et la vieille dame qui n'a plus que la peau sur les os comlètement dénudé dans son lit, la chair de poule, le regard effrayé. Je couvre la personne avec un drap et quelques mots. Combien de personnes il faut pour avoir le soucis de la personne?

je trouve aux contraires les professionnels de la santé bien résignés: toujours prêts à faires des heures sup, à venir travailler sur un congé, prévenus à la dernière minute, à subir le glissement de tâches, les patients toujours plus exigent (qu'on appelle m^me parfois des clients). on voit des petites femmes de cinquinte kg se démener pour mobiliser une dame qui a besoin de beaucoup d'aide... toute seule car leur collègue en fait autant à l'autre bout du couloir et que ça urge. on voit des soignants qui n'ont pas le temps de prendre leur pause car il y a trop de boulot. et que dire de ces as de nuit qui continuent de sourire et d'être douce avec la dame qui depuis 2 mois se réveille quasi toutes les 20 min quasi toutes les nuits pour aller faire pipi et que souvent elle a déjà fait la moitié au lit

c'est un métier ingrat, éprouvant physiquement et psychiquement. ces mères de famille qui quitent mari et enfants un WE sur deux pour aller bossser, qui se lèvent souvent à l'aube ou ne rentrent qu'après que leurs petits soient déjà endormis... je les trouve bien résignées et bien peu remerciées!

elles ne se plaignent pas très fort, te ne manifestent pas assez à mon goût!
mais finalement, pour répondre à ta question: que faire?? je me dis qu'une bonne augmentation des salaires, ça serait pas mal! non?
"Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps, il se suffit, il réalise l’absolu."
Simone de Beauvoir
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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
ouiiiiiiiiiin
c'est quoi le sujet ?
c'est quoi le sujet ?
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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
Je me permets puisque l'on est dans la libre tribune.féenomène a écrit :Bouteille à la mer. J' suis découragée. j'adore ce métier, celui d'infirmière. J'ai fait une formation de psy par_dessus, parce que c'est la relation qui me botte le plus. La communication, c'est la vie. Maintenant, je fais de la formation, pour soutenir les troupes, et parfois je suis attérrée à quel point les soignants sont enfermés hermétiquement dans la culture de la plainte. On est pas assez nombreux, c'est la faute aux cadres, à pas de chance, aux malades, aux médecins.... Je vais sur le terrain. J'observe, j'analyse, je tente d'augmenter la compréhension de la situation de soin. Que de violence que j'observe. Et ils ne se rendent même pas compte, tellement elles et ils sont occupés à se plaindre. A trois dans une chambre, et la vieille dame qui n'a plus que la peau sur les os comlètement dénudé dans son lit, la chair de poule, le regard effrayé. Je couvre la personne avec un drap et quelques mots. Combien de personnes il faut pour avoir le soucis de la personne?
T'as

Tu es formatrice, mais combien de temps as tu exercé en tant qu'IDE dans les services pour pouvoir avoir un oeil si critique avec tes collègues.
Ou que j'aille en interim, je vois des collègues dans la souffrance de ne pas avoir le temps de faire du relationnel, toujours dépassé par les soins à faire tellement ils sont nombreux et elles pas assez. Combien j'en vois partir, stressées après leur service, de savoir que la prise en charge de telle personne est inadaptée ou insuffisante mais qu'elles ont fait avec les moyens du bord et qui se demandent combien de temps elles vont tenir.
Avant de critiquer tes collègues, avec une banalité, as-tu analysé le pourquoi de cette situation ? Pourquoi il y a un tel turn over dans les services, pourquoi il y a tant de personnes qui se reconvertissent, pourquoi il y a pénurie de personnel IDE ?
Pourquoi as tu quitté le métier s'il te plaisait tant ?
Que fais tu pour que cette situation change ?
Bon,

Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
idemGengis a écrit :ouiiiiiiiiiin
c'est quoi le sujet ?
Bon, enfin ma réaction versus la situation (même si je ne suis pas certaine de comprendre de quoi précisément on parle ici) est la suivante :
Je ne pense pas qu'il faut généraliser. Je pense aussi qu'il ne faut pas non plus idéaliser la profession. Ce n'est pas uniquement les soignants qui peuvent rentrer dans des cycles vicieux de ce genre. Cela peut se trouver dans n'importe quelle profession.
Découragement parfois ? Peut-être... enfin aux années 80 les infirmiers étaient payés 2,2 fois le smic et aujourd'hui seulement 1,4 fois le smic je pense avoir entendu. Il y a des réformes frustrantes dans les hôpitaux, des problèmes de financeement, des lois mises en place qui frustrent... bon plein de choses.
Je n'ai pas particulièrement adoré mon stage en gériatrie cet été mais j'ai appris que j'étais capable moi d'offrir des soins que je pouvais, ce que je jugeais mieux que rien, d'accepter que les capacités personnelles et aussi matérielles des soignants réguliers empêchait qu'elle puissent offrir de meilleurs soins, et faire la part entre ce que je jugeais "dommage" et ce que je jugeais inacceptable. Quand inacceptable je vocalisais mes pensées, mais je pense qu'il faut que le fond soit 100% présent.
L'énorme difficulté est de ne pas juger. Mais c'est possible de ne pas être d'accord avec ses collègues sans pour autant les "juger".
- augusta
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Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
Féenomène a tout de même le droit de dire son ressenti!!!
non mais ça veut dire quoi cette intolérance??,
félicitez-vous de travailler dans un endroit où tout le monde fait pour le mieux....plutôt que de critiquer féenomène!! j'imagine qu'elle n'invente rien....suffit de voir les emissions sur la maltraitance
Quant au fait qu'elle soit formatrice....et alors...elle devait être une très bonne ide....pour réagir comme cela..elle a réussi le concours cadre...puis formatrice .....belle carrière oui
non mais ça veut dire quoi cette intolérance??,
félicitez-vous de travailler dans un endroit où tout le monde fait pour le mieux....plutôt que de critiquer féenomène!! j'imagine qu'elle n'invente rien....suffit de voir les emissions sur la maltraitance

Quant au fait qu'elle soit formatrice....et alors...elle devait être une très bonne ide....pour réagir comme cela..elle a réussi le concours cadre...puis formatrice .....belle carrière oui

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
Merci pour vos commentaires !
Caricature ? J’aimerais bien. Je l’ai vu jeudi dernier dans un établissement pour personnes âgées qui dispose d’une couverture en personnel réglementaire et qui dispose d’un encadrement qui donne la priorité au soutien des équipes.
Abus de généralisation ? Malheureusement, je dois constater en fréquentant pas mal d’endroits que les soins en série prédominent encore dans notre culture de soin. Le soin personnalisé est cantonné bien souvent à l’exercice étudiant. Je dirais que le soin de qualité est l’exception dans l’état actuel des choses. Je parle d’une expérience qui s’est construite essentiellement au contact avec la personne âgée.
Ramener le problème au salaire : j’ai fait un remplacement dans le privé avec une grille de salaire plus avantageuse que celle du public. Cela n’a en rien amélioré la qualité de soin. De toute façon, je pense qu’il faudrait augmenter les temps de repos plus que le salaire pour maintenir une disponibilité des soignants. Si les soignants pouvaient se ressourcer pendant deux semaines après deux mois et demi de travail, comme le font les profs, cela pourrait avoir un effet positif sur leur équilibre psychique.
Ne pas juger : d’accord à 100 %. C’est pour ça que je cherche à comprendre pour proposer de l’aide là ou elle peut être le mieux perçu sans provoquer un sentiment de persécution. Mais observez donc l’effet que ma question a suscité. Les réactions défensives (nier la réalité pour ne pas avoir à la traiter) sont majoritaires. Je peux comprendre la situation que j’ai observée qui implique plusieurs personnes. Mais j’aimerais qu’elle ne se reproduise pas trop souvent. Quand je parle au personnel de la thermorégulation défaillante de la personne âgée et que cela pouvait être un facteur déclenchant pour les comportements agressifs pendant la douche, et qu’il s’agirait d’agir sur la source de l’agressivité (un besoin non satisfait) plutôt que sur le comportement, je pense diffuser une information simple, peu couteuse en personnel. Une semaine plus tard, je reviens et je revois la scène relatée… Là, il s’agit d’une personne qui n’a plus la force de se débattre.
Je n’ai pas quitté mon métier : j’ai évolué dans mon métier. Pour pouvoir évoluer, il y a à accepter la critique. Par ailleurs, je signale qu'il s'agit d'une observation d'actes d'aides soignants qui travaillent sous la responsabilité des IdE....
Merci d’avoir respecté mon ressenti, vip.
Bonne continuation à tous et à toutes !
Caricature ? J’aimerais bien. Je l’ai vu jeudi dernier dans un établissement pour personnes âgées qui dispose d’une couverture en personnel réglementaire et qui dispose d’un encadrement qui donne la priorité au soutien des équipes.
Abus de généralisation ? Malheureusement, je dois constater en fréquentant pas mal d’endroits que les soins en série prédominent encore dans notre culture de soin. Le soin personnalisé est cantonné bien souvent à l’exercice étudiant. Je dirais que le soin de qualité est l’exception dans l’état actuel des choses. Je parle d’une expérience qui s’est construite essentiellement au contact avec la personne âgée.
Ramener le problème au salaire : j’ai fait un remplacement dans le privé avec une grille de salaire plus avantageuse que celle du public. Cela n’a en rien amélioré la qualité de soin. De toute façon, je pense qu’il faudrait augmenter les temps de repos plus que le salaire pour maintenir une disponibilité des soignants. Si les soignants pouvaient se ressourcer pendant deux semaines après deux mois et demi de travail, comme le font les profs, cela pourrait avoir un effet positif sur leur équilibre psychique.
Ne pas juger : d’accord à 100 %. C’est pour ça que je cherche à comprendre pour proposer de l’aide là ou elle peut être le mieux perçu sans provoquer un sentiment de persécution. Mais observez donc l’effet que ma question a suscité. Les réactions défensives (nier la réalité pour ne pas avoir à la traiter) sont majoritaires. Je peux comprendre la situation que j’ai observée qui implique plusieurs personnes. Mais j’aimerais qu’elle ne se reproduise pas trop souvent. Quand je parle au personnel de la thermorégulation défaillante de la personne âgée et que cela pouvait être un facteur déclenchant pour les comportements agressifs pendant la douche, et qu’il s’agirait d’agir sur la source de l’agressivité (un besoin non satisfait) plutôt que sur le comportement, je pense diffuser une information simple, peu couteuse en personnel. Une semaine plus tard, je reviens et je revois la scène relatée… Là, il s’agit d’une personne qui n’a plus la force de se débattre.
Je n’ai pas quitté mon métier : j’ai évolué dans mon métier. Pour pouvoir évoluer, il y a à accepter la critique. Par ailleurs, je signale qu'il s'agit d'une observation d'actes d'aides soignants qui travaillent sous la responsabilité des IdE....
Merci d’avoir respecté mon ressenti, vip.
Bonne continuation à tous et à toutes !
Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
augusta, je ne vois personne qui critique ni attaque féenomèneaugusta a écrit :Féenomène a tout de même le droit de dire son ressenti!!!
non mais ça veut dire quoi cette intolérance??,
félicitez-vous de travailler dans un endroit où tout le monde fait pour le mieux....plutôt que de critiquer féenomène!! j'imagine qu'elle n'invente rien....suffit de voir les emissions sur la maltraitance![]()
Quant au fait qu'elle soit formatrice....et alors...elle devait être une très bonne ide....pour réagir comme cela..elle a réussi le concours cadre...puis formatrice .....belle carrière oui
Etre dans une équipe comme ça ou ressentir ce qu'elle ressentait n'est point drôle. Parfois cela prend une séparation et du recul pour voir plus clairement.
Qui a dit qu'elle invente des choses ?
Bon, augusta, attend faire tes stages et tu verras. Ce qui est difficile et fatigant dans les stages et de devoir à la fois faire sa place et vivre le rôle "stagiaire" mais aussi devoir se réajuster à chaque fois à des modes de fonctionnement différents, et des personalités des équipes différentes.
Mais il faut faire attention de qualifier tout comme de la maltraitance. Il faut aussi éviter de juger tous les soignants lorsque la maltraitance se passe. Il faut bien peser l'affaire, parfois on découvre derrière des soignants, fatigués, découragés ou m^me coincés dans un service qui doit "produire".
Oui, notre collègue sera une bonne formatrice en ce qui concerne vouloir faire ce qu'elle peut pour former des eide vers "l'idéal" d'un soignant. Malheuresuement cela passe à côté de certains, il n'y a rien à faire et ils n'auraient jamais compris ce qu'elle aura à dire.
Malheureusement.
Mais, à mon avis si UNE personne comprend ce qu'elle aimerait dire c'est déjà un énorme pas. On ne peut pas changer le monde en un seul coup, mais on peut avoir de petits impacts qui se multiplient dans le metier allant dans le bon sens.
Re: Qu'est-ce qu'il faudrait?
J'ai vu des services où les IDE sont heureux pour la plupart et qui prennent le temps et font leur metier de manière sérieuse.féenomène a écrit :Merci pour vos commentaires !
Abus de généralisation ? Malheureusement, je dois constater en fréquentant pas mal d’endroits que les soins en série prédominent encore dans notre culture de soin. Le soin personnalisé est cantonné bien souvent à l’exercice étudiant. Je dirais que le soin de qualité est l’exception dans l’état actuel des choses. Je parle d’une expérience qui s’est construite essentiellement au contact avec la personne âgée.
Non, on ne peut pas généraliser.
En même temps lorsque ma référante m'a demandé si je peux imaginer travailler en gériatrie je me rendais compte que ce n'était pas le sujet de gériatrie qui me détourner mais les services et conditions que cela impliquerait. J'adore les personnes âgées et je pense pouvoir apporter des soins adéquts un jour quand diplomée. Travailler avec certains personnes qui ont laissé tomber ou qui s'en foutent (pardon pour l'expression) - NON !
Ouais, enfin le tout s'git de ressources, plus large que le salaire. Je pense que un salaire plus haut attirerait plus de monde au metier dans un premier temps et ne pas agacer le sentiment de "pourquoi" lorsqu'un ide est crevé.féenomène a écrit : Ramener le problème au salaire : j’ai fait un remplacement dans le privé avec une grille de salaire plus avantageuse que celle du public. Cela n’a en rien amélioré la qualité de soin. De toute façon, je pense qu’il faudrait augmenter les temps de repos plus que le salaire pour maintenir une disponibilité des soignants. Si les soignants pouvaient se ressourcer pendant deux semaines après deux mois et demi de travail, comme le font les profs, cela pourrait avoir un effet positif sur leur équilibre psychique.
Le temps.. enfin on sait très bien en entrant dans le metier que c'est crevant. Beaucoup de metiers sont crevant, et c'est un sujet qui se répand plus vastement qu'à ce metier.
Il s'agit de la santé de travail.
Pourtant vous avez raison de l'évoquer car il s'agit d'un acte récent, une loi que des syndicats en Californie aux US ont réussi à faire passer. Un IDE ne peut pas prendre en charge plus de 5 patients à la fois. Sinon aujourd'hui ce serait illégal (car parfois dangéreux pour les patients et pas bien pour la qualité des soins).
Moi je profite de mon statut en tant qu'étudiante pour demander out simplement pourquoi on a choisi de faire (ou ne pas faire) telle ou telle chose.féenomène a écrit : Ne pas juger : d’accord à 100 %. C’est pour ça que je cherche à comprendre pour proposer de l’aide là ou elle peut être le mieux perçu sans provoquer un sentiment de persécution. Mais observez donc l’effet que ma question a suscité. Les réactions défensives (nier la réalité pour ne pas avoir à la traiter) sont majoritaires.
Seulemen ensuite je partage mes idées si je les trouve assez claires.
Mais j'ai vu une fois dans les yeux d'une as devant moi qu'elle avait honte. Elle n'a pu rien répondre. Pour moi un stage je le quitte un mois plus tard, et je ne ferrais rien pour changer un service. Je pourrai je répète faire des soins comme je le peux mais je suis bien consciente du comfort d'avoir le temps de le faire en tant qu'étudiante.
C'est aussi un raison que je ne souhaiterais pas travailler en gériatrie. Je pense que ce qui m'attirerait éventuellement en ça, cela ne tombe pas sous les rôles des IDE mais plutôt des AS.
Une IDE qui passe sa matinée en distribution de médicaments.... ? Avec un nombre de patients tant élevé que cela la prend 2 heures ? Non merci.