«Je serai amené dans quelques jours, quelques semaines au maximum, à annoncer notamment la pérennisation de mesures pour la nuit (...), pour la rémunération supplémentaire des sujétions imposées aux personnels qui doivent travailler la nuit», a déclaré Aurélien Rousseau samedi 19 août.
«On a de plus en plus de mal à recruter des personnes qui acceptent cette contrainte extrêmement forte», a-t-il justifié.
Au début de l'été 2022, François Braun tout juste nommé ministre de la Santé avait revalorisé de 50% les gardes, dans le cadre de mesures temporaires qui ont été régulièrement reconduites depuis.
Les urgences (toujours) en grande difficulté
La revalorisation des gardes de nuit et de week-end promise par Emmanuel Macron est un levier d'attractivité pour l'hôpital très attendu par les urgentistes. L'hôpital «n'est plus attractif», clament-ils depuis longtemps.
Fermetures de services jusque dans les zones les plus fréquentées par les touristes, unités mobiles du Samu à l'arrêt... Cet été, la crise aux urgences «est pire» qu'en 2022, n'ont cessé d'alerter les urgentistes, qui peinent à faire face dans les services «qui résistent». «Je ne dirais pas que la situation est plus grave» qu'en 2022, a tenu à relativiser le ministre de la Santé Aurélien Rousseau sur France info. Il a néanmoins convenu que celle-ci était «toujours tendue», et qu'elle serait «tendue après l'été aussi» car les soignants manquent, a-t-il prévenu.
 
                        
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