340 000€ pour 3 oeuvres d'art: l'hôpital déficitaire crée un

[Norma Colle]

http://www.egora.fr/sante-societe/h%C3% ... toll%C3%A9

Hôpital par S.B. le 12-11-2013
340 000€ pour 3 oeuvres d'art: l'hôpital déficitaire crée un tollé


"Rosace de Mai", "Jardin métaphysique" et "Tracés communs" sont loin de faire l'unanimité au CHRU de Montpellier. L'achat de ces trois œuvres d'art pour un budget global de 340 000 euros, dont 80 000 euros financés par l'hôpital alors que celui-ci est en déficit, a suscité un tollé de réactions.

Après l'inauguration samedi de trois œuvres d'art destinées à "enrichir" le cadre de vie des hospitalisés de Saint-Eloi pour un montant total de 340 000 €, la polémique enfle et les réseaux sociaux s'emparent de l'affaire. Une page Facebook intitulée "Les 340 000 euros de trop, de la honte" a même été créée. Depuis samedi, 1 400 internautes ont "liké" cette page.

En effet, le département d’hématologie clinique du CHRU est désormais espace d'exposition. Ses cours intérieures abritent trois œuvres commandées à deux enseignants de l'école des Beaux-arts de la ville : Pierre Joseph et Carmelo Zagari. Cette commande, lancée en 2008, s'est concrétisée pour un budget global de 340 000 € (220 000 € de l'Etat + 80 000 € du CHRU + 40 000 € de la Ville).

[uij_54936]

et oui, soit-disant, il n'a plus d'argent!

[Invite1]

Bah manquerait plus que l'hopital investisse tout le fric qu'il met de coté pour l'amélioration du matériel à disposition dans les services, l'amélioration des conditions de travail...
Tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes possibles...Il ne reste plus qu'a décorer les services. Si les medecins, les cadres et les patients sont heureux c'est l'essentiel. Les infirmières sont terre à terre. On leur offre de jolies choses et elles ne pensent qu' à leur gueule.
De toute façon on est esclave ou on ne l'est pas...
C'est vrai que les infirmières se mettent déjà en quatre et elle ne protestent pas. Il n'y a donc aucune raison que ça change.

C'est le coté pervers des établissement à but non lucratif. Réinvestir le pognon gagné et ne pas le distribuer au personnel.
La redistribution mais d'abord aux medecins puis aux administratifs puis plus rien pour les soins... Faut faire avec le materiel que les surveillantes économisent dans les services pour avoir leur prime de rendement et d'économies de matériels...Ah cornette quand tu nous tiens. Et législation quand tu nous fais peur, quand l'acceptation est une philosophie et que le moindre conflit effraye...Faut dire qu'on est tenu, ou mieux qu'on se tient toute seule par effet d'autocensure, en infériorité, en minorité intellectuelle. Qui apprend a l'ide qu'elle a une certaine liberté, des marges de manoeuvres pour dire non ! Personne surtout pas les enseignants, les cadre, les médecins ou l'administration. La Loi, seule la loi pourra nous sauver. Et les écrits. tout par écrit. Mais on en est loin, très loin...

[Invite1]

Sauve qui peut.

Partir loin, très loin très ce système pervers.

[Creol]

Et pendant ce temps là des cadres servent les repas de peur que le personnel "vole" le repas des patients

[Jo_bis]

On marche sur la tête !!!

80 000€ = salaire de 2 IDE charges comprises, par an.

[Invite1]

Dans une logique comptable, pour ce prix là on a donc 8 IDE pendant un an...qui rapportent à l'hopital 500 000 euros par IDE et par an, soit 3 560 000 pour les 8 (salaires déduits).
Quand à des tableaux, quel plaisir de les avoir sous les yeux, quelle ouverture d'esprit, quelle évasion possible, mais encore faudrait il que les soignants aient le loisir de lever les yeux pour les admirer.
Et quelle image de marc positive pour l'hopital. Qu'est ce qu'il est bien cet hopital.

"Sans mentir, si votre plumage ce rapporte à votre ramage, vous etes le phoenix des otes de ces bois". Le corbeau et le renard.

Toujours le meme systeme, décalage entre l'image donnée a l'extérieur et le concret quotidien des services à l'intérieur, décalage poussé à son maximum, assumé de façon cynique et décomplexé. Soigner les apparences coté "récéption" et négliger le coté "arrière boutique". Ambiance de chape de plomb, de cours du roi soleil.

[Invite1]

En plus c'est du quattrocento ça.
Mah, qué cé qué cé bo, hein !