actualité 2012-2013

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si vous trouvez d'autre articles dans vos recherches merci de les poster ici
merciÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Une rétine artificielle pour redonner la vue aux aveugles

Par Cyrille Vanlerberghe - le 15/08/2012



Des chercheurs américains ont mis au point une nouvelle technique qui permet à des souris aveugles de retrouver une vision presque normale.



Depuis quelques années, l'implantation de rétines artificielles permet de rétablir une vision partielle à certains patients devenus aveugles à la suite de maladies comme la rétinite pigmentaire ou la dégénérescence maculaire, qui touchent 20 millions de personnes dans le monde. Ces progrès sont techniquement spectaculaires, avec implantation de capteurs électroniques dans le fond de l'œil, mais ils ne rendent pas toujours aux patients une vision vraiment fonctionnelle. Certains ne perçoivent que des points lumineux ou des contrastes très forts, quand d'autres ne constatent parfois aucun progrès.

Deux chercheurs de l'université Cornell, à New York, ont obtenu des résultats très prometteurs en réussissant à rendre une vision presque normale à des souris de laboratoire. Alors que la plupart des recherches tentent d'améliorer la résolution et la sensibilité des capteurs, Sheila Nirenberg et Chethan Pandarinath ont concentré leurs efforts sur la manière dont les signaux visuels sont encodés et transmis entre la rétine et le cerveau. L'une des faiblesses de certaines techniques de rétines artificielles est que le cerveau du patient doit apprendre à interpréter les signaux nouveaux que lui envoie la prothèse, une phase qui peut prendre plusieurs semaines, voire ne jamais réussir.

Utiliser les bons signaux à envoyer au cerveau

Dans un œil sain, les signaux visuels sont transformés par la rétine en une série d'impulsions électriques qui se transmettent de cellule en cellule jusqu'aux ganglions nerveux qui communiquent avec le cerveau. Les chercheurs américains ont réussi à mettre au point un dispositif artificiel qui utilise le même codage des informations que dans un œil sain, ce qui fait que le cerveau peut bien plus facilement reconnaître les signaux envoyés par la prothèse.

D'après les chercheurs, la technique qu'ils ont décrite dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences américaine(Pnas) permet à des souris aveugles de reconnaître des visages et de suivre des images animées et donne des résultats bien meilleurs que lorsqu'on augmente simplement la résolution (le nombre de pixels) des capteurs.

Malheureusement, la technique mise au point par l'équipe de Cornell ne peut pas s'appliquer tout de suite à l'homme. Au lieu d'utiliser des capteurs électroniques, les scientifiques ont fait appel à une méthode dite «optogénétique», qui fait appel à des cellules génétiquement modifiées activées par des impulsions génétiques. Ces cellules, appelées «channelrhodopsine 2», ne servent pas directement de capteurs lumineux mais transmettent des signaux correctement encodés au nerf optique.

L'implantation de ce genre de cellules chez l'homme nécessiterait probablement une forme de thérapie génique, loin d'être au point aujourd'hui. «Il y aura bien des obstacles à surmonter avant de pouvoir apporter cette technique aux patients», reconnaissent les deux chercheurs.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les haltères réduisent le risque de diabète

Par damien Mascret - le 15/08/2012



De simples efforts de musculation sont efficaces pour tenter d'éviter la maladie, selon une étude américaine.



Les petits haltères, une arme de poids pour réduire son risque de devenir diabétique. Une étude américaine vient de montrer que faire deux heures et demie d'haltères chaque semaine réduisait d'un tiers le risque de développer un diabète de type 2 (non insulinodépendant).

C'est la première fois que l'on démontre un tel bénéfice avec de simples efforts de résistance (musculation), alors que cela est prouvé depuis plusieurs années pour des efforts d'endurance (aérobie) tels que la marche à pied, le jogging, la natation, le cyclisme ou le golf. Des activités souvent jugées trop contraignantes sur la durée.

Avec la musculation, il y a même un «effet dose»: les bienfaits augmentent avec la durée de l'exercice régulier. Ainsi le risque de diabète est réduit de 12 % avec moins d'une heure hebdomadaire, de 25 % entre une heure et deux heures et demie et de 34 % au-delà de deux heures et demie. De plus, ce bénéfice vient s'ajouter à celui d'autres activités éventuelles d'endurance.

«La masse musculaire est un gros consommateur de sucre, explique le Dr Béatrice Carpentier, diabétologue à Grenoble. Une activité régulière“dérouille” l'organisme, qui reprend des capacités à brûler le sucre plus facilement.» D'ailleurs, on recommande l'activité physique aux diabétiques depuis longtemps et certaines mutuelles s'interrogent (enfin?) sur l'opportunité de rembourser l'inscription de leurs adhérents aux clubs ou salles de sport.

L'originalité de l'étude publiée sur le site Internet des Archives of Internal Medicine, la semaine dernière, est d'avoir observé ce qui se passait pour 32.000 Américains âgés de 40 à 75 ans qui n'étaient pas diabétiques au départ de l'étude en 1990. C'est en comparant ceux qui n'avaient pas déclaré la maladie avec les 2.278 devenus diabétiques que les chercheurs de Harvard et leurs collègues danois et norvégiens ont pu mettre en évidence les bienfaits des haltères.

Adapter les exercices à chaque patient

Un si grand bénéfice pour une si petite activité? «Ce n'est pas étonnant. Le simple fait de faire du repassage peut provoquer une hypoglycémie, explique le Dr Carpentier, qui prône l'approche individualisée. La durée et l'intensité de l'effort sont des paramètres importants, mais il faut surtout adapter les exercices à chaque patient selon ses capacités.»

Autre bonne nouvelle, pour les diabétiques cette fois, la confirmation que toute activité, même modérée, diminue la mortalité. Dans le même numéro en ligne des Archives of Internal Medicine, l'étude européenne European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (Epic) montre en effet que les diabétiques qui ont une activité physique modérée réduisent de 38 % leur risque de mourir par rapport aux sédentaires (inactifs).

L'étude Epic vient appuyer la méta-analyse d'une série de grandes études, d'ailleurs colligées par la revue américaine, qui toutes confirment l'intérêt de l'activité physique pour les diabétiques: «Même ceux qui n'ont qu'une quantité modérée d'activité bénéficient d'une diminution appréciable de leur risque de mourir précocement par comparaison aux inactifs», concluent les chercheurs.

Dans l'éditorial qui accompagne la publication de ces deux articles, le Dr Mitchell Katz, directeur du département de santé de Los Angeles, invite ses confrères à accorder plus d'attention à l'activité physique: «Certains pourraient se demander si c'est bien le rôle d'un médecin de faire une prescription détaillée d'activité physique. Bonne question, étant donné tout ce que nous essayons de faire en quinze minutes de consultation. Mais, après avoir lu cette méta-analyse, je dois noter que, même si je n'ai pas de solution à proposer, rien n'est susceptible d'atteindre une réduction de mortalité de 38 % dans le temps que je vais passer à tenter de décider si je vais augmenter la posologie ou ajouter un nouveau médicament au traitement d'un patient ayant un diabète de type 2.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Trente ans d'avancées scientifiques contre le sida


Par Anna Benjamin


La possibilité de mettre fin, un jour, à la pandémie du sida, voire d'éradiquer le virus responsable de l'infection, est au cœur de la 19e conférence internationale sur la maladie, qui s'est ouverte dimanche 22 juillet à Washington et se termine vendredi 27 juillet.

En 1983, les chercheurs isolaient le VIH. Trente ans de recherche plus tard, les scientifiques ont acquis une connaissance poussée de ses mécanismes et ont développé des traitements qui permettent de diminuer la mortalité et les contaminations.
■Une décennie de traitements antirétroviraux

Plus de 8 millions de personnes contaminées par le virus du sida prenaient des antirétroviraux fin 2011 dans les pays en développement, un nombre record, en hausse de 20 % sur 2010, selon l'Onusida. "Une décennie de traitement antirétroviral a transformé l'infection du VIH (virus de l'immunodéficience humaine) d'une sentence de mort à une maladie chronique gérable", se félicite le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon dans une introduction au rapport intitulé : "Ensemble nous mettrons fin au sida" (PDF).

Les combinaisons de médicaments antirétroviraux, apparues en 1996, ont sauvé environ 700 000 vies dans le monde en 2010, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils permettent aussi de réduire significativement les risques de contaminations, notamment de la mère à l'enfant.

Les antirétroviraux actuels sont moins toxiques, plus efficaces et moins susceptibles de déclencher une résistance du virus que les précédentes générations. Un bémol cependant : ces traitements se heurtent à une résistance croissante dans plusieurs régions d'Afrique, selon une étude publiée lundi 23 juillet dans la revue médicale britannique The Lancet.

Lire : Sida : la résistance aux traitements antirétroviraux croît en Afrique
■Truvada : un traitement préventif qui fait polémique

La recherche fonde de grands espoirs sur les résultats récents d'essais cliniques révélant que des antirétroviraux permettent de réduire fortement le risque d'infection et de transmission des personnes séronégatives ayant des relations sexuelles risquées. Un traitement préventif à l'antirétroviral Truvada, avec une prise quotidienne de pilules, est efficace à plus de 90 %, selon un essai réalisé en 2010. Depuis, de nouvelles études sont venues confirmer ces résultats, bien que l'efficacité chute à 44 % si le médicament n'est pas pris tous les jours.

Lire : De nouvelles études confirment l'impact des antirétroviraux contre la transmission du VIH

Le Truvada devrait arriver sur le marché aux Etats-Unis, l'agence américaine des médicaments (FDA, Food and Drug Administration) ayant donné son accord le 16 juillet. Mais il fait polémique et inquiète médecins et militants d'associations de lutte contre le sida. Ils redoutent notamment qu'un sujet séropositif prenant le Truvada soit moins vigilant sur le risque qu'il transmette le virus et qu'il n'utilise pas systématiquement un préservatif. En France, ce médicament est utilisé depuis janvier 2012 dans le cadre de l'essai Ipergay (Intervention préventive de l'exposition aux risques avec et pour les gays).

Lire : Ipergay, l'essai de prévention du sida qui fait polémique

Dans un communiqué mis en ligne mardi 17 juillet, Act Up-Paris a donc jugé "précipitée" la décision de l'agence américaine. Selon l'association, il existe "une reproductibilité très incertaine de ces résultats". Elle pointe aussi du doigt de possibles conflits d'intérêts. "Laisserons-nous encore longtemps les lobbys du médicament dicter leurs règles à notre communauté, au mépris de notre santé ?", interroge l'association.

Lire : Act Up juge 'précipitée' la mise sur le marché du Truvada
■Le cas du "patient de Berlin" ou la transplantation de moelle


Le "patient de Berlin" est le seul malade au monde qui semble avoir complètement été guéri du Sida. En 2007, Timothy Brown, un américain qui vivait avec le VIH, soigné pour une leucémie, a reçu une transplantation de cellules souches de la moelle osseuse provenant d'un donneur qui fait partie des personnes naturellement résistantes à l'infection. M. Brown a alors cessé son traitement antirétroviral. Depuis cinq ans, il ne présente aucun signe biologique d'infection. "C'est la preuve qu'arriver à éliminer le virus du corps est quelque chose de réaliste", a indiqué le prix nobel Françoise Barré-Sinoussi, présidente de l'International AIDS Society (IAS).

En moyenne, 30 % des patients ne survivent pas à une greffe de moelle osseuse. Cette solution ne peut donc pas constituer en pratique une solution à grande échelle. La directrice de l'étude, Kristina Allers, qui reconnaît que la procédure ne peut être répétée sur la plupart des patients, explique que "le prochain défi sera de transposer notre découverte dans des formes de traitement moins dangereuses".
■Vers un vaccin contre la contamination


Le premier essai clinique étendu avec un vaccin expérimental contre le virus du sida, mené en Thaïlande sur plus de 16 000 adultes en 2010, a fourni d'importantes informations sur les réponses du système immunitaire. Selon les estimations révélées en 2009, 31,2 % des participants ayant été vaccinés avec ce produit baptisé RV144 avaient nettement moins de risques d'être infectés par le VIH que le groupe traité avec un placebo. La principale découverte porte sur le fait que des anticorps spécifiques à une zone particulière de l'enveloppe du VIH, appelée V1V2, sont liés à des taux d'infection plus faibles chez les vaccinés. Selon l'hypothèse avancée par ces virologues, ces anticorps se lient à la zone V1V2 de l'enveloppe du virus, ce qui empêcherait l'infection en bloquant sa réplication.

Lire : Sida : l'essai clinique d'un vaccin se révèle riche d'informations
■Une protéine efficace contre la réplication du VIH

Deux équipes médicales des universités de Strasbourg et de Marseille-II ont, elles, mis au jour les propriétés inhibitrices de la protéine humaine HBPB (Human Phosphate Binding Protein) sur la réplication du VIH, une étape dans la multiplication du virus. "Les résultats obtenus in vitro montrent que cette protéine agit sur une voie encore non ciblée par les thérapies actuelles", ont souligné les scientifiques.

Une découverte d'autant plus importante que cette protéine est aussi efficace sur les souches classiques du virus que sur les souches résistantes à l'antirétroviral AZT (le premier médicament utilisé contre le VIH). Les perspectives sont très prometteuses. Toutefois, l'utilisation à grande échelle de cette protéine ne pourra pas se répandre avant plusieurs années, le temps de mener à bien tous les tests, d'abord sur des animaux, puis sur des patients volontaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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RÉFLEXE – Les hommes stressés seraient davantage attirés par les femmes rondes



L'idéal féminin serait-il un mirage ? AFP PHOTO / LEON NEAL

Une étude conduite par des scientifiques britanniques et publiée jeudi sur le site spécialisée Plos One, arrive à la conclusion que les hommes, lorsqu'ils sont exposés à des situations stressantes, sont davantage attirés par des femmes à la corpulence plus importante. Les auteurs de l'étude expliquent vouloir prouver que le stress peut altérer le jugement d'un individu lorsqu'il s'agit de trouver un partenaire et, plus philosophiquement, que l'environnement peut altérer "l'idéal" féminin qu'un homme croit avoir.

"Il y a beaucoup d'études qui suggèrent que nos préférences en matière d'indice de masse corporelle (IMC) sont préétablies, mais ce n'est peut-être pas vrai", note le Dr Martin Tovee, l'un des deux auteurs. Pour mener à bien leur expérience, Tovee et son équipe ont placé un groupe d'hommes dans une situation considérée comme stressante – un discours devant un public – et leurs préférences en matière d'IMC ont ensuite été comparées à celles d'un autre groupe qui n'avait subi aucun stress.

"Les résultats montrent que ce changement des 'conditions environnementales' a modifié les préférences de poids : les hommes ont été attirés par un spectre plus large de corps, et notamment par des femmes plus rondes", note l'étude.

Au final, concluent les chercheurs, le stress n'est qu'un des facteurs qui peuvent modifier, même légèrement, la vision que l'homme a de la femme. D'autres variables sur lesquelles ils ont travaillé incluent la faim, les médias ou la richesse. "Dans des environnements où la nourriture est éparse, l'intérêt pour le corps du partenaire change. On semble être attiré par des corps plus gros, en comparaison à des environnements où la nourriture est abondante et l'atmosphère plus relaxée, explique le Dr Tovee. On nous répète qu'il existe un 'idéal', mais la préférence est flexible. Changer de médias, changer de style de vie, toutes ces choses peuvent modifier ce que vous croyez être le corps idéal."Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Deux laboratoires abandonnent un traitement expérimental contre l'Alzheimer

Le Monde



Les laboratoires pharmaceutiques américains Pfizer et Johnson & Johnson ont annoncé lundi 6 août l'arrêt des études sur de l'un des traitements les plus attendus contre la maladie d'Alzheimer, après des essais cliniques non concluants. Pfizer et Janssen Alzheimer Immunotherapy, filiale de Johnson & Johnson, ont indiqué que des essais de la molécule bapineuzumab chez des patients atteints d'une forme légère ou modérée de la maladie d'Alzheimer n'avaient pas débouché sur les améliorations espérées des capacités cognitives ou fonctionnelles.

FAIRE AVANCER LA COMPRÉHENSION DE LA MALADIE

Le bapineuzumab IV est un anticorps monoclonal injectable qui agit en attaquant une protéine néfaste pour le système nerveux, appelée bêta-amyloïde. Si le programme bapineuzumab IV est mort, l'étude en phase II (moins avancée) d'une version sous-cutanée du traitement se poursuit.

Il n'est pas prévu à ce stade d'administrer la molécule aux patients qui sont en début de maladie. Or, de nombreux chercheurs estiment qu'un traitement, pour réussir, doit être expérimenté aux tout premiers stades de la maladie voire même avant qu'elle ne se déclare, chez les patients à haut risque. De ce fait, de nombreux scientifiques avaient prévu l'échec des études en dernière phase du bapineuzumab parce que la molécule a été administrée aux patients dont les cerveaux étaient déjà endommagés.

"Nous sommes déçus des résultats des études sur le bapineuzumab en intraveineuse, surtout vu le besoin urgent d'avancées contre la maladie d'Alzheimer, mais nous pensons que viser la bêta-amyloïde reste une voie prometteuse", a fait valoir Husseini Manji, responsable des thérapies de neuroscience de Janssen Research. De son côté, un responsable de la recherche chez Pfizer, Steven Romano, cité dans un communiqué distinct, a relevé que les données collectées durant ces essais permettraient de "faire avancer la compréhension de cette maladie complexe et de faire avancer la recherche dans ce domaine".

36 MILLIONS DE MALADES

La maladie d'Alzheimer est la forme la plus commune de démence et la sixième cause de décès aux Etats-Unis. On estime à trente-six millions le nombre de personnes dans le monde souffrant de démence. L'attention va désormais se tourner vers le solanezumab, une molécule similaire en cours de développement par Eli Lilly & Co.

Johnson & Johnson a indiqué que cet échec le conduirait à faire passer une charge de 300 à 400 millions de dollars dans ses résultats du troisième trimestre. L'action gagnait néanmoins 0,21 % à 68,98 dollars dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse à New York. Celle de Pfizer chutait de 2,68 % à 23,61 dollars.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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allez quelques articles pour finir la journée lol :

L'arôme de beurre favoriserait l'Alzheimer



La diacétyle, un additif alimentaire utilisé dans certains aliments, notamment pour donner le goût de beurre au pop-corn, provoquerait les mêmes symptômes que la maladie neurologique

ALIMENTATION - La diacétyle, additif présent dans les pop-corn, favoriserait la maladie d'Alzheimer.



Le goût de beurre procuré par la diacétyle pourrait bien attaquer le cerveau. C'est en tout cas ce que révèlent des chercheurs à l'Université du Minnesota. Publiées le 1er août 2012 dans la revue Chemical Research in Toxicology, leurs recherches démontrent que la diacétyle, additif que l'on trouve dans le beurre, pop-corn, margarine et autres produits laitiers pour donner la saveur et l'arôme du beurre, pourrait être nocive pour la santé.

En observant de plus près ce composé organique, les chercheurs ont remarqué qu'il permettait à la béta-amyloïde, néfaste pour le système nerveux, de s'agréger autour du cerveau: cette accumulation étant à l'origine de la maladie d'Alzheimer. D'autres expériences du même laboratoire ont montré que la diacétyle pénétrait facilement la barrière "hémato-encéphalique", pourtant censée protèger le cerveau de nombreuses substances nocives.

Précédents dommages pulmonaires

Une nouvelle qui fait écho à un précédent aux Etats-Unis, où l'on apprenait en 2007 que l'utilisation du même additif sur les pop-corn avait entraîné des dommages pulmonaires aux employés travaillant dans les usines de production: le beurre synthétique dont on enduit les grains de maïs avant de les passer au four dégage une vapeur hautement toxique pour les cellules respiratoires.

Consommateurs, soyons donc prudents: la diacétyle demeure rarement indiquée dans la composition des produits, passant généralement sous la chaste désignation d'"arôme artificiel" ou "arôme artificiel de beurre".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le triclosan, présent dans les dentifrices et déodorants, dans le colimateur des chercheurs

Cet antibactérien utilisé dans de nombrueses produits d'hygiène corporelle pourrait, selon une nouvelle étude, altérer la fonction musculaire et favoriser la résistance à certains antibiotiques.


Le triclosan, présent dans le dentifrice mais aussi dans le savon ou le déodorant, est accusé d'altérer l'activité lusculaire, selon une étude publiée dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaine.





Le triclosan à nouveau en ligne de mire. Cet antibactérien présent dans de nombreux produits d'hygiène personnelle comme le savon liquide, le dentifrice ou le déodorant, pourrait bien faire plus de mal que de bien, selon une nouvelle étude.

Déjà soupçonné d'être un perturbateur endocrinien, le triclosan altérerait la fonction musculaire, et en particulier celle du muscle cardiaque, selon des chercheurs américains qui ont étudié son effet sur la souris et sur des petits poissons.

Le toxicologue Isaac Pessah (Université de Californie-Davis) et ses collègues ont soumis des souris à des doses similaires à celles rencontrées par l'homme dans sa vie quotidienne et découvert que les muscles des souris se contractaient plus difficilement. "Nous avons été surpris par l'importance de l'altération de l'activité musculaire dans des organes très divers et à la fois dans le muscle cardiaque et dans les autres muscles", relève Bruce Hammock l'un des co-auteurs de l'étude qui vient d'être publiée dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaine, PNAS.

Augmentation du risque d'allergie

Le triclosan a, selon l'étude, eu un effet dépresseur "vraiment spectaculaire" sur la fonction cardiaque des souris tandis que les vairons étudiés ont montré une réduction sensible de leur capacité à nager après 7 jours d'exposition à l'antibactérien.

"Chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque, le triclosan pourrait avoir un effet significatif en raison de son utilisation massive" relève pour sa part Nipavan Chiamvimonvat, un autre co-auteur de l'étude.

D'autres études animales effectuées ces dernières années sur le triclosan ont avancé, outre son effet sur le fonctionnement de la thyroïde, un risque augmenté d'allergie et de développement d'une résistance à certains antibiotiques, conduisant l'agence américaine du médicament (FDA) et l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à réévaluer les risques de ce composant. Le verdict devrait tomber l'an prochain. En attendant le débat reste ouvert.

Le triclosan est notamment efficace pour prévenir la gingivite, note sur son site la FDA qui reconnaît ne pas avoir suffisamment de preuves actuellement pour recommander des changements dans l'utilisation par les consommateurs des produits contenant cette substance. Cependant, l'agence sanitaire admet qu'il n'existe pas de preuves que le triclosan ajouté dans les savons antibactériens "soit plus efficace en termes de santé que le savon normal et l'eau".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Belgique: des déchets radioactifs abandonnés par une société en faillite

Une entreprise belge de matériel pour la médecine nucléaire a laissé plusieurs mètres cubes de déchets radioactifs dans ses locaux loués après sa faillite. "Pas de danger pour le voisinage", selon les autorités.

En faillite, une société belge de production de matériel pour la médecine nucléaire a abandonné dans ses locaux plusieurs mètres cubes de déchets radioactifs, ont indiqué ce mardi les autorités belges.

Best Medical Belgium (BMB), filiale d'un groupe américain située à Fleurus, près de Charleroi dans le sud du pays, a fait faillite en mai et été placée sous administration judiciaire.

Le 17 juillet dernier, l'Institut belge des radioéléments (IRE), propriétaire des locaux loués par Best Medical, a inspecté ceux-ci en compagnie de spécialistes de l'Organisme national des déchets radioactifs (Ondraf) et de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN).

Une quinzaine de fûts contenant du strontium 90 radioactif

Dans une lettre de mise en demeure adressées aux administrateurs judiciaires, rendue publique mardi par la presse belge, l'IRE dresse un bilan effrayant de l'état de l'entreprise.

«
Un état général de délabrement des installations et équipements »

"Nous avons constaté en maints endroits non seulement un état général de délabrement des installations et équipements, mais aussi, dans un désordre indescriptible, un amas non seulement de pièces, caisses [...] mais aussi de déchets radioactifs constituant, pour la plupart d'entre eux, des matériaux combustibles."

La situation décrite constitue un "risque pour la sûreté des autres installations nucléaires du site et par voie de conséquence pour l'environnement et la population avoisinante", écrit l'IRE, qui précise que 7m3 de sacs en plastique et une quinzaine de fûts contenant du strontium 90 radioactif étaient entreposés au milieu de ce fatras.

La sûreté nucléaire en Belgique remise en cause

"Il n'y a pas de danger pour le voisinage" mais il faut "intervenir rapidement", a déclaré le patron de l'AFCN, Willy De Roovere. La ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet, a qualifié d'"inacceptable" la situation et expliqué avoir ordonné à l'Ondraf de traiter ces déchets le plus vite possible.

L'Ondraf, qui a déjà placé les lots les plus préoccupants dans des conteneurs, a précisé que le traitement des déchets et l'assainissement du site débuteraient à la mi-septembre et que ces travaux pourraient prendre "de 5 à 7 ans".

La question de la sûreté des installations nucléaires a refait surface en Belgique la semaine dernière avec l'annonce de la découverte de "possibles fissures" sur la cuve du réacteur nucléaire de Doel 3, près d'Anvers (nord). Ce réacteur, à l'arrêt depuis début juin, ne devrait d'ailleurs pas être relancé avant fin septembre, a indiqué ce mardi son exploitant Electrabel.
Avec


"un état général de délabrement des installations et équipements, mais aussi, dans un désordre indescriptible, un amas non seulement de pièces, caisses [...] mais aussi de déchets radioactifs " Une histoire belge ? Ça semblait bien géré ! On pourrait penser que de manipuler des sources radioactives (disons des éléments qui rayonnent) demande un peu de soin, rigueur, ... Si on en retrouve partout, c'est pas du boulot (pas facile de faire le ménage, le normal, et le radiologique).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Rougeole: malgré la baisse des infections, les autorités sanitaires prônent la vigilance

Par LEXPRESS


Depuis le 1er janvier, 728 cas de rougeole ont été notifiés en France. Le virus continue à circuler et notamment dans le sud-ouest de la France.

La rougeole dans le viseur des autorités sanitaires. Depuis le 1er janvier, 728 cas ont été notifiés en France, dont 3 encéphalites et 28 pneumopathies graves, selon un point de l'Institut de veille sanitaire (InVS). Le virus continue à circuler et notamment dans le sud-ouest de la France.

L'InVS appelle donc à "rester vigilant" et continuer à veiller à la mise à jour de la vaccination, en particulier des personnes âgées de 15 à 30 ans. Ce conseil vise les personnes réceptives qui n'ont pas développé d'immunité contre l'infection, car n'ayant pas reçu 2 doses de vaccin, ni fait la maladie, explique l'institut.

En 2011, 14 966 cas avaient été notifiés, dont 714 cas avec une pneumopathie grave, 16 une complication neurologique et 6 décès.

Une infection hautement contagieuse

La rougeole est une infection virale hautement contagieuse. Le virus de la rougeole se propage essentiellement dans l'air (toux, éternuements). Il se transmet ainsi soit directement auprès d'un malade, soit parfois indirectement en raison de la persistance du virus dans l'air ou sur une surface contaminée par des sécrétions naso-pharyngées.

Surveillée depuis 1985 par le réseau Sentinelles-Inserm, la rougeole est redevenue une maladie à déclaration obligatoire en 2005. Les formes compliquées (pulmonaires et neurologiques) sont plus fréquentes chez les patients âgés de moins de 1 an et de plus de 20 ans. La première cause de décès est la pneumonie chez l'enfant et l'encéphalite chez l'adulte.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Hôpital: "C'est gênant de déambuler dans les couloirs les fesses à l'air"

La pétition contre les blouses d'hôpital qui laisse entrevoir les fesses a déjà été signé par plus de 8000 personnes. La ministre de la Santé affirme qu'elle va se saisir du problème. Objet pratique ou indécent? Les internautes de L'Express débattent.

HÔPITAL - Marisol Touraine veut réfléchir à une solution pour remplacer les blouses ouvertes dans le dos par d'autres vêtements plus couvrants mais pratiques pour le personnel hospitalier.

Blog "Sous la blouse"



"Cachez cette fesse que je ne saurais voir". Le mouvement lancé par le médecin blogueur Farfadoc contre les blouses d'hôpital ouvertes dans le dos prend de l'ampleur. En quelques jours, sa pétition a recueilli plus de 8000 signatures. A tel point que ce jeudi, la ministre de la Santé, Marisol Touraine a annoncé s'est saisie du problème. "Les situations très concrètes évoquées sur vos blogs décrivent parfaitement la gêne, pouvant parfois aller jusqu'à l'humiliation, qui peut être celle des patients, âgés ou non, dans de telles circonstances. Il y va tout simplement de la dignité de la personne", assure le ministère.

Les blouses ouvertes dans le dos ont le gros avantage d'être extrêmement pratique pour le personnel hospitalier. Elles permettent de changer les patients rapidement, de leur placer un bassin facilement en cas de besoin et de les soigner sans les dévêtir entièrement. "Il faut avant tout voir le confort des soins pour toutes les personnes qui sont très malades ou grièvement blessées, ne pas les bouger inutilement pour éviter les souffrances", note Kidugwen. "L'idée de la tenue d'un patient c'est qu'elle soit au maximum de son efficacité non? Le plus important c'est quand même de pouvoir soigner le mieux possible?", renchérit woody1900.

Autre avantage de la blouse: elle est économique car unisexe et sans taille. Elle permet donc aux agents hospitaliers de piocher dans leur stock pour habiller les patients. Gain de temps et de place. Un argument nuancé par Mattmatt "Les rares (heureusement!) fois où j'ai dû me retrouver à porter ce truc, j'étais tellement gêné que je n'osais pas sortir de mon lit. Que ça soit quand j'étais gamin (ça allait encore), ado (là j'avais franchement honte) ou adulte ... Je fais 1m90 donc je vous laisse imaginer où peut m'arriver cette "chose", ça ne cache rien derrière mais rien devant non plus!"

Droit à la dignité des patients

Mais pour certains patients ces blouses ouvertes sont une véritable torture. "La blouse est humiliante surtout lorsque l'on reste le cul à l'air dans un couloir et qu'on est un vieillard au bout du rouleau: pour avoir vu la sçène, sur le moment, je me suis dit qu'il valait mieux que je ne clabote pas trop vieux et en tous cas en état de me défendre!", se souvient Hajduk. Et oldoc06 d'ajouter: "Quand on est valide, il est extrêmement gênant, pendant les heures de visites de déambuler dans les couloirs le cul à l'air parmi les visiteurs habillés. "

Les patients ne sont pas les seuls à s'opposer à cette blouse. Selon Farfadoc qui a lancé la pétition ce pyjama est contraire à la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades qui garantit respect de sa dignité. Un point de vue partagé par samrevolte, sage-femme : "C'est vrai, ça révolte de voir pépé qui, par manque d'équilibre, ne peut, devant tout le monde tenir fermée avec une seule main, cette chemise ouverte dans le dos." Farfadoc souhaite que les modèles canadiens et britanniques soient imités : là-bas, les blouses sont soit superposées, soit fermées sur le côté. En attendant, le personnel soignant fait avec les moyens du bord et met une blouse à l'endroit, une à l'envers pour épargner la pudeur des patients.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
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Re: actualité 2012-2013

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et voila rdv demain matin pour la revu de press du jour
bonne soirée a toutes et tousÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
minijim
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bonjour a toutes et a tous voici les info trouvé sur le net
si vous en avez d'autres faite un copier coller ici ca peut aider

Le lait maternel diminue le risque de transmission du sida grâce à un type de sucres particulier.

Sida: comment le lait maternel protège les bébés
Certains sucres présents dans le lait de mères infectées par le VIH protègent les nouveau-nés d'une contamination par le virus, d'après une récente étude internationale.

Ne pas allaiter pour protéger son bébé? Si la question peut paraître incongrue compte tenu des bienfaits reconnus du lait maternel, elle ne l'est pas pour les mères séropositives (infectées par le VIH) pour qui l'allaitement représente un risque de transmettre le virus à leur nouveau-né. Le choix se complique encore dans les pays en voie de développement, où les enfants non allaités sont plus fragiles face aux infections et à la malnutrition. Ce dilemme pourrait bien être en partie résolu par la découverte de chercheurs américains et africains: le lait maternel contient un type particulier de sucres capables de rendre les nourrissons plus résistants contre le virus.

Malgré la concentration élevée du VIH dans le lait de femmes infectées, le risque de transmission mère-enfant par l'allaitement reste relativement faible (de 15 à 20% lien). D'où vient alors cet effet protecteur du lait? Pour le savoir, l'équipe du Dr Lars Bode, spécialiste en nutrition pédiatrique à l'université de Californie à San Diego, s'est intéressée aux oligosaccharides du lait humain (le lait de vache en contient très peu), de longues molécules composées de plusieurs sucres attachés les uns aux autres. Troisièmes constituants solides du lait après le lactose et les graisses, ces sucres sont de plus en plus étudiés ces dernières années en raison de leurs effets favorables sur le système immunitaire des nouveau-nés.

Un leurre anti-infection

Les chercheurs, qui viennent de publier leurs résultats dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, ont donc voulu savoir si les oligosaccharides étaient la clé de la protection du lait maternel contre le VIH. À Lusaka, en Zambie, ils ont suivi 200 femmes séropositives et leurs bébés, de leur naissance jusqu'à l'âge de2 ans, en analysant la composition du lait des mamans. Résultat: plus les laits étaient riches en oligosaccharides, plus les bébés allaités étaient protégés contre le virus. Même en l'absence de traitement antirétroviral de la mère ou de l'enfant (qui réduit de moitié le risque de contamination), 10 à 15% des bébés allaités «seulement» ont contracté le virus.

Tout se joue en fait au niveau de l'intestin: ces sucres lactés protecteurs ne sont pas digérés et arrivent donc intacts au niveau du colon des nourrissons. Là, ils agissent comme un leurre anti-infection, explique le Dr Bode: le VIH se fixe en effet aux oligosaccharides au lieu de s'attacher aux sucres recouvrant les parois de l'intestin, qui sont l'une des voies d'entrée du virus dans l'organisme. D'ailleurs, cette action de barrière ne concerne pas seulement le virus du sida mais aussi de nombreux autres microbes néfastes pour l'organisme.

Les bienfaits des oligosaccharides ne s'arrêtent pas là puisqu'ils agissent également en tant que prébiotiques, c'est-à-dire qu'ils stimulent les bactéries bénéfiques de la flore intestinale (les bifidobactéries), participant ainsi à la maturation de l'intestin des nouveau-nés. Cela s'ajoute à leurs propriétés anti-inflammatoires qui contribuent à réguler la fonction immunitaire, explique le chercheur américain.

Ces sucres salutaires pour les bébés ne seraient toutefois pas les seuls responsables de l'effet protecteur du lait maternel contre la transmission du VIH. En mai dernier, d'autres scientifiques avaient identifié des anticorps capables de neutraliser le virus, constituant un autre moyen de défense.

Qu'ils s'agissent des sucres ou des anticorps, ces résultats pourraient en tout cas à améliorer la prévention de la transmission mère-enfant du sida, espèrent les chercheurs. Depuis 2010, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux mères séropositives l'allaitement maternel protégé qui consiste à traiter par antirétroviral la mère et l'enfant (quand les médicaments sont disponibles). La baisse mondiale de 24% de la contamination des enfants en 2011 est certes une bonne nouvelle, mais ils étaient encore 230.000 à succomber au sida, dont 91% en Afrique subsaharienne.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Pour certains, l'efficacité de l'éventail ne fait aucun doute.

Agiter un éventail est-il efficace en pleine chaleur ?


Des calculs complexes sont nécessaires pour évaluer s'il est énergétiquement rentable ou non de s'éventer pour tenter de se rafraîchir.



Lors de très fortes chaleurs, cela vaut-il le coup de faire l'effort de s'éventer sachant que tout effort musculaire entraîne une augmentation de la production de chaleur par le corps? Les avis divergent clairement sur cette question, qui malgré sa simplicité apparente n'est pas évidente à résoudre.

Avant de s'attaquer aux calculs, il faut comprendre l'effet que produit l'éventail sur le corps surchauffé par la canicule estivale. Comme avec un ventilateur, la production d'un léger courant d'air ne réduit pas la température de l'air, mais permet à l'organisme à évacuer plus vite sa chaleur, ce qui aide à le rafraîchir.

Le corps humain dissipe de la chaleur par trois processus: par rayonnement, par conduction-convection (échange direct entre l'air et la peau) et par évaporation (la transpiration). Dans le cas qui nous intéresse, lors d'une canicule où la température de l'air est proche des 37° du corps humain, c'est l'évaporation qui devient le processus le plus important. Qu'il fasse chaud ou froid, un corps au repos est entouré d'une très fine couche d'air d'un à 3 millimètres d'épaisseur, appelée couche limite, qui agit comme un isolant. En produisant du vent avec un éventail, on perturbe cette couche limite, augmentant les échanges directs de chaleur avec l'extérieur et accélérant grandement l'efficacité de la transpiration.

100 watts émis par un corps au repos

Citant l'astrophysicien Sterl Phinney du California Institute of Technology le Wall Street Journal affirmait récemment qu'agiter un éventail était très efficace, car cela ne faisait produire qu'un watt de chaleur supplémentaire (en plus des 100 watts émis par un homme au repos) et doublait le refroidissement de l'organisme. Le site américain The Straight Dope affirme au contraire -avec équations à l'appui- qu'agiter un éventail demande au corps de produire 70 watts, et permet, selon la température et l'humidité extérieure de dissiper entre 25 et 480 watts, ce qui oscille entre totalement inefficace et très efficace.

Alors, qui a raison? L'astrophysicien américain sous estime largement la dépense énergétique nécessaire alors que le site web la surestime. La plupart des tables de référence sur le métabolisme humain rapportent qu'une tâche manuelle légère ne coûte à l'organisme qu'entre 10 et 20 watts, en plus des 100 watts pour une personne assise, au repos. Dans la majeure partie des cas, l'usage de l'éventail permet donc à l'organisme de se rafraîchir efficacement. Mais cette efficacité se réduit tout de même quand la température dépasse les 37 % et le taux d'humidité s'approche de 100 %, un domaine où l'évaporation de la sueur devient de toute façon difficile.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: actualité 2012-2013

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L'étude menée relève que 3 % des examens demandés lors d'une hospitalisation ne sont pas vus par les médecins avant la fin de l'hospitalisation.

Hôpital : les examens de sortie souvent ignorés

Une étude menée en Australie montre qu'un patient sur trois quitte l'hôpital avec au moins un résultat d'examen méconnu.

Un examen sur cinq prescrits le jour de la sortie de l'hôpital n'est vu… par personne. Telle est la surprenante conclusion d'une étude australienne publiée récemment sur le site de la revue Archives on Internal Medicine. Alors qu'ils ne représentent que 7 % de la totalité des examens réalisés au cours d'une hospitalisation, ces bilans de «dernière minute» constituent près de la moitié de ceux qui n'auront toujours pas été lus deux mois plus tard.

Au total, l'étude menée en Australie par le Pr Enrico Coiera, directeur du Center for Health informatics, et par ses collègues de l'université de Nouvelle-Galles du Sud, relève que 3 % des examens demandés lors d'une hospitalisation ne sont pas vus par les médecins avant la fin de l'hospitalisation, puisque le fichier informatique n'est pas ouvert. Le pire concerne les examens effectués le jour où les patients quittent l'hôpital: il y a une chance sur dix pour qu'ils ne soient pas regardés.

Pour effectuer ce calcul, le Pr Coeira s'est tout simplement basé sur plus de 733.000 examens réalisés dans un hôpital universitaire au cours de cinq mois de 2011. Parmi ceux-ci, 20.449 n'avaient pas été vus au jour de la sortie et la moitié, toujours pas, deux mois plus tard.

«Repenser en profondeur l'organisation des soins»

Interrogé par Le Figaro, le Pr Coeira suggère aux patients «d'avoir un rôle actif au moment de la transition entre l'hôpital et leur domicile. Si un examen est réalisé à la fin du séjour, il faut insister pour en connaître le résultat ou le dire à son médecin pour éviter qu'il ne passe à la trappe.» Le Dr Marc Sandres, médecin généraliste dans l'Essonne, se souvient d'un épisode rocambolesque: «Le patient s'apprêtait à rentrer chez lui quand l'ambulance a été arrêtée au moment où elle quittait l'hôpital. On venait de se rendre compte, en lisant son dernier bilan, qu'il avait un risque majeur d'hémorragie, avec des plaquettes à 30.000! Résultat: il a été hospitalisé deux jours de plus, le temps de vérifier sa coagulation.»

Bien sûr, toutes les anomalies détectées lors de ces examens ne se valent pas. Beaucoup sont anodines et sans conséquences réelles. Une étude conduite dans deux hôpitaux universitaires de Boston (États-Unis) en 2005 montrait que seulement 2 % des résultats passés inaperçus auraient nécessité des soins supplémentaires. «En effet, concède ce praticien hospitalier en secteur public, qui tient à conserver l'anonymat, il est indéniable que trop d'examens de laboratoire sont prescrits avec un défaut de suivi potentiel sans que cette proportion soit clairement identifiable. Mais trouver une solution à ce problème ne pourrait se faire qu'en repensant en profondeur l'organisation des soins.»

En attendant, les médecins pourraient aussi retenir ce conseil du Pr Coeira: «Être plus parcimonieux dans la prescription d'examens lorsque l'on est proche de la fin de l'hospitalisation pourrait avoir un impact majeur sur le manque de suivi persistant des résultats, améliorer la qualité des soins et réduire les coûts.»

Heureusement, en Australie comme en France, tous les examens sont vus au niveau du laboratoire par le médecin biologiste, mais cela ne suffit pas à rassurer le Pr Coeira: «Il est vrai que tous les résultats extrêmes vont être analysés en détail. D'autres examens sont revus systématiquement en raison du danger des anomalies. Mais cela ne signifie pas que le laboratoire comprend l'importance des milliers de tests qu'il fait quotidiennement, faute de savoir dans quel contexte le médecin les a demandés. Et quand un résultat est juste un peu anormal, le biologiste ne va pas contacter un médecin.»

Le problème existe aussi pour les patients qui ne font que passer aux urgences. En 2007, une analyse détaillée de 79 erreurs médicales ayant fait l'objet de poursuites judiciaires identifiait, une fois sur six, «la transmission de résultats d'examens à celui qui les avait demandés» comme l'étape où s'était produit le faux pas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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