APM du 2 Février 2010
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - ONI
Re: APM du 2 Février 2010
Et quand bien même ?moukat35 a écrit :Ce Code n'est pas encore figé.
Je suis plutôt modérée mais là je suis révoltée devant tant de bêtises concentrées.
La première mouture est sortie et à l'initiative de qui STP ?
J'ai envie de dire tant mieux car cela va faire une belle publicité à cet auteur complètement illuminé...
Mais d'où sort-il donc avec ses écrits moyennâgeux ?
Une fois qu'ils seront tous installés ; ce qui n'est pas le cas paraît-il.moukat35 a écrit :Il sera soumis à discussion après que tous les conseils départementaux et régionaux aient remonté leurs remarques.
Et puis si c'est comme le montant de la cotisation...
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Re: APM du 2 Février 2010
Les députés UDF,UMP, représentants de l'état ont aimé les imposteurs du groupuscule Sainte-Anne, ils ont "négocié" en petit comité avec ceux qui allaient devenir l'ONI (une boite privée d'auto-entrepreneurs fanatiques), la sous-traitance de la gestion des infirmières (en tant que masse salariale), considérées par ces gens-là comme une charge onéreuse qui devait donc être traitée sous forme de variable d'ajustement structurel, entrant dans la froide logique de privatisation pour assouvir la cupidité d'actionnaires potentiels, dans le cadre d'un programme de "réformes" économiques social-libéral...blondplatine92 a écrit :ce n'est pas l'Etat qui a voulu l'Ordre mais une poignée d'illuminés; à présent, je suis tout à fait d'acore pour dire que ça l'arrange car, et c'est l'argument le Le Bœuf, l'Etat fait des économies.
Autrement dit : le démantèlement des services publics de santé au profit du système privé.
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Re: APM du 2 Février 2010
parce que vous pensez sincerement que les IDE ne vont pas le retoquer elles meme ce torchon ??? je vois avec un plaisir certain l une ou l autre personnalites plutot pro-oni sur ce forum (dont je comprends au demeurant bien les motivations la plupart du temps) s emouvoir a raison de l insulte faite a notre intelligence avec ce code moyen ageux , mais aussi en raison de la menace portee sur nod droits individuels . je ne peux que me rejouir qu enfin nous nous comprenions ! ce virage dans la courte histoire du debat sur l oni va , a n en pas douter , trouver un lourd echo au sein des conseils qui devraient -si les gens ont un peu de coherence- etre victimes d une vague sans precedent de demissions . auto dissolution ?moukat35 a écrit :
Le dernier mot revient au Conseiller d'état qui reste le seul décisionnaire en la matière. Il peut le retoquer et retour à la case départ.
ce projet ne peut etre QUE murement reflechi , et c est bien le plus effrayant , on ne prononce pas le mot deontologie a la legere dans notre milieu , et le choix des termes et des positions morales defendues dans ce textes impose aux auteurs de se faire connaitre et d argumenter . idees forces contre idees forces , voila enfin le debat philosophique ESSENTIEL dont les hauts elus de l ordre voulaient faire l economie , mais qui aurait pourtant du etre un prealable a sa creation .
tic tac tic tac tic tac...adieu ONI nous ne te regretterons pas ^^
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Re: APM du 2 Février 2010
Mon dieumoutarde a écrit : Il y a probablement ce ça ; croire le contraire relèverait d'une très grande naïveté.
J'avais l'idée que le rôle de l'ordre était de fédérer une profession éparpillée et de la promouvoir ; de nous autonomiser en particulier face au pouvoir médical et aussi de nous défendre et protéger (les termes ne sont pas très adéquats) des patients et gouvernance qui pour certains ne voient en nous que des serviteurs avec que des devoirs et pas de droits.
Or ce code de déontologie réfléchi (c'est à se demander) a été pondu par qui ? Combien d'heures et de personnes pour arriver à ça ? C'est à se demander s'il ne s'agit pas d'aliéner et museler toute une profession, la mettre sous tutelle d'un pouvoir (divin ?) : bréviaire, dévouement, moralité, probité, vocation...etc.
Certains articles (et je ne parle même pas des copié-collés) sont une insulte et une offense aux IDE ; une grave atteinte aux droits et/ou à la vie privée des IDE qui sont, rappelez-vous, aussi des citoyens et êtres humains avant d'être IDE (articles 2, 9 et 52) ; une atteinte à la dignité (article 39).
Quant à l'article 15, c'est incompréhensible. Je trouvais assez bien ce communiqué du CLIO qui s'opposait au projet de coopération entre professionnels tel que paru ; et pourtant en déclarant sur l'honneur et par écrit (et pourquoi pas sur la Bible ?) notre acceptation et adhésion à ce code, on accepte de facto ce projet.
Ce code et ses articles dont certains bêtifiants sont une véritable mise sous tutelle et une insulte à l'intelligence.
A quand la norme AFNOR pour les IDE ?



Re: APM du 2 Février 2010
Ah, d'accord, l'ONI fait ça juste pour faire plaisir à l'état, j'ai eu peur, un moment j'ai crû qu'on avait parlé d'indépendance.moukat35 a écrit : L'état veut que ce soit les infirmiers qui s'occupent des affaires qui concernent les infirmiers. Trop de fonctionnaires.....
J'ai dû mal entendre, on parlait de dévouement en réalité ?
Et rappelez moi depuis quand l'ONI a retourné sa veste, et est devenu l'auxilliaire de l'état dans sa lutte pour réduire le nombre de fonctionnaire ? Depuis quand l'ONI a abandonné la défense des infirmiers pour permettre à l'état de faire des économie ?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: APM du 2 Février 2010
Moutarde a toujours été honnête et de bonne fois. Elle attendait de l'ONI que celui ci unisse et défende la profession, édicte des règle de bonnes pratiques,...
Au lieu de cela, l'ONI piétine la loi, entérine le détricotage de la profession en avalisant la création de divers techniciens du soin (bientôt les assistant de bloc, de pédiatrie, d'anesthésie,...), et cerise merdique sur le gâteau moisi, nous impose un sacerdoce débile en prétendant contrôler notre vie privée.
Lebouf n'a pas perdu son temps. En même temps pour une fois qu'elle tient ses promesses. Si elle aime tant la belle province, je lui paye l'aller simple. Pas la peine qu'elle s'échine à reconstruire ici ce qui ne marche pas là bas.
Au lieu de cela, l'ONI piétine la loi, entérine le détricotage de la profession en avalisant la création de divers techniciens du soin (bientôt les assistant de bloc, de pédiatrie, d'anesthésie,...), et cerise merdique sur le gâteau moisi, nous impose un sacerdoce débile en prétendant contrôler notre vie privée.
Lebouf n'a pas perdu son temps. En même temps pour une fois qu'elle tient ses promesses. Si elle aime tant la belle province, je lui paye l'aller simple. Pas la peine qu'elle s'échine à reconstruire ici ce qui ne marche pas là bas.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
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Re: APM du 2 Février 2010
je n'en doute pas, c'est pourquoi ce qui est écrit ci-dessus est sincère....même si souvent nous sommes en désaccord. Mais pour être honnête aussi, çà me fait sourire de voir enfin qu'un certain "atterrissage" dans la réalité ordinale voit le jour...mais vaut mieux tard que jamais.loulic a écrit :Moutarde a toujours été honnête et de bonne fois. Elle attendait de l'ONI que celui ci unisse et défende la profession, édicte des règle de bonnes pratiques,...
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Re: APM du 2 Février 2010
la robe de religieuse et la cornette : l'ordre va nous les fournir ou devra-t-on les acheter ??
est-ce que ce sera déductible des impôts ??
et où devra-t-on faire virer notre salaire ??

est-ce que ce sera déductible des impôts ??
et où devra-t-on faire virer notre salaire ??

Re: APM du 2 Février 2010
les feuilles de salaire seront disponibles dans les églises des villes où nous sommes inscrit(e)s, le seul compte admis pour les virements sera la banque du Vatican avec une retenue à la source à définir pour la quêtemigraine a écrit :la robe de religieuse et la cornette : l'ordre va nous les fournir ou devra-t-on les acheter ??
est-ce que ce sera déductible des impôts ??
et où devra-t-on faire virer notre salaire ??

je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
Re: APM du 2 Février 2010
La volonté du groupe ste Anne de créer un Ordre, a coincidé avec la volonté de l'état de donner la gestion de la profession aux infirmiers pour des questions budgétaires.blondplatine92 a écrit :tu te moques de qui moulat, ce n'est pas l'Etat qui a voulu l'Ordre mais une poignée d'illuminés; à présent, je suis tout à fait d'acore pour dire que ça l'arrange car, et c'est l'argument le Le Bœuf, l'Etat fait des économies. l'Etat souhaite surtout que l'Ordre s'occupe des IDE pour ce qu'il a envi, gestion administrative, disciplinaire. le reste n'est que consultatif et les dernières publications notamment du CLIO montrent bien que l'Etat se moque, pour l'instant je te l'accorde, de l'avis des Ordres.moukat35 a écrit :L'état veut que ce soit les infirmiers qui s'occupent des affaires qui concernent les infirmiers. Trop de fonctionnaires
L'état a d'autres soucis pour financer les diverses pathologies liées au vieillissement de la population que ça en fait un de moins. Il ne faut pas être naïf à ce point.
Et la France était un des derniers grands pays européen à ne pas avoir un ordre des infirmiers, ou une instance qui s'en rapproche.
Avec le CLIO il suffira d'attaquer en justice une personne chargée par l 'ARS d'administrer des soins pour lesquels elle n'a aucune compétence pour créer une jurisprudence et que tout rentre dans l'ORDRE.
"Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions"
Confucius
Confucius
Re: APM du 2 Février 2010
et c'est le pauvre péquin qui n'a rien demandé qui va se retrouver au tribunal ?????moukat35 a écrit : Avec le CLIO il suffira d'attaquer en justice une personne chargée par l 'ARS d'administrer des soins pour lesquels elle n'a aucune compétence pour créer une jurisprudence et que tout rentre dans l'ORDRE.
de mieux en mieux
et pis oui, on aurait tort de se gêner : pourquoi ne pas faire tout ce qui est illégal dans la vie et attendre qu'on nous attaque pour régler le problème
quel dommage en effet !!!moukat35 a écrit :Et la France était un des derniers grands pays européen à ne pas avoir un ordre des infirmiers, ou une instance qui s'en rapproche.
ah ben si l'Etat n'est pas capable de régler plusieurs problèmes à la fois, on est mal...mais c'est vrai que l'Etat c'est "masculin", il n'est pas multitâche...moukat35 a écrit :L'état a d'autres soucis pour financer les diverses pathologies liées au vieillissement de la population que ça en fait un de moins. Il ne faut pas être naïf à ce point.
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Re: APM du 2 Février 2010
combien d'IDE au groupe st anne, pas le nombre d'asso qu'il regroupe mais le nombre d'IDE ?moukat35 a écrit :La volonté du groupe ste Anne de créer un Ordre,
bien, donnes moi la source de cette affirmation : c'est pas ce que tu dis aux autres.moukat35 a écrit :a coincidé avec la volonté de l'état de donner la gestion de la profession aux infirmiers pour des questions budgétaires.
encore mieux : si cette personne a contracté avec l'ARS en communiquant les pièces exiger pour cet exercice ton CLIO ne pourra que se la boucler : d'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, le ministère se moque de son avis sur la question des transferts de compétences; ce qui ennui les Ordres c'est que cette coopération, tous ces transferts de compétences annule leur raison d'être : la défense de la profession puisque un non IDE, pourvu qu'il fournisse les bon documents à l'ARS exercera des actes sans que l'Ordre n'ai rien à dire : les protocol sont validés par l'HAS et aucune obligation d'avis des Ordres est inscrit dans la loi, c'est pour vous dire l'intérêt que le l égislateur vous porte.moukat35 a écrit :Avec le CLIO il suffira d'attaquer en justice une personne chargée par l 'ARS d'administrer des soins pour lesquels elle n'a aucune compétence pour créer une jurisprudence et que tout rentre dans l'ORDRE.
Re: APM du 2 Février 2010
moukat35, J'espère que tu plaisantes à moins que l'ordre ne prennent les IDE pour des .... complètement incultes et immatures.
Peux tu m'expliquer pourquoi le CLIO s'oppose à la coopération inter professionnelle telle que prévue par loi mais qu'en même temps, dans l'ébauche du code de déontologie que les IDE doivent s'engager par écrit et sur l'honneur à respecter, l'article 15 stipule : [...Depuis la loi du 21/07/2009, l'IDE peut..... être engagé dans une démarche de coopération interprofessionnelle qui permet de déroger à l'initiative du professionnel après validation par l'ARS et l'HAS aux règles habituelles de répartition des tâches entre professionnels...]
Je rappelle que le CLIO s'est fendu d'un communiqué le 20/01/2010 dans lequel il a exprimé son inquiétude et désaccord. et considéré l'ARS comme étant je cite : "une entité dépourvue de compétence en la matière".
[..."Ces protocoles ne comporteront ainsi aucune garantie sur les qualifications et les compétences des professionnels impliqués, ainsi que sur la régularité et les modalités de leur exercice", déplorent les ordres.
Ils regrettent aussi que l'autorisation de coopération "sur un protocole de nature juridiquement dérogatoire" puisse s'effectuer par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) "sans consultation et avis préalable des instances ordinales quant au respect des règles déontologiques des professions impliquées et aux besoins de santé sur le territoire considéré".
Ils s'interrogent enfin "sur le paradoxe d'une telle volonté réglementaire à l'heure où doit se mettre en place le dispositif permettant aux professionnels de santé de satisfaire à leur obligation de développement professionnel continu".
"Il est d'une inconcevable légèreté que le ministère de la santé (...) envisage qu'un professionnel puisse dispenser des soins (...) alors même que ces actes n'entrent pas dans son champ légal d'exercice, au vu d'une simple attestation délivrée par une entité dépourvue de compétence en la matière", poursuivent-ils, estimant que le ministère ouvre ainsi la porte à des "dérives".
Parce que en attendant que le CLIO attaque en justice... etc, etc, etc, l'IDE ordiné(e) ou pas d'ailleurs... selon l'article 2 (l'ordre étant issue d'une loi) et ayant prêté serment sur le bréviaire ordinal, la main sur le coeur et droit(e) dans ses bottes (si c'est encore permis d'en porter) sera dans l'obligation sous peine de poursuites ordinales d'appliquer ce sur quoi il/elle s'est solennellement engagé(e).
Peux tu m'expliquer pourquoi le CLIO s'oppose à la coopération inter professionnelle telle que prévue par loi mais qu'en même temps, dans l'ébauche du code de déontologie que les IDE doivent s'engager par écrit et sur l'honneur à respecter, l'article 15 stipule : [...Depuis la loi du 21/07/2009, l'IDE peut..... être engagé dans une démarche de coopération interprofessionnelle qui permet de déroger à l'initiative du professionnel après validation par l'ARS et l'HAS aux règles habituelles de répartition des tâches entre professionnels...]
Je rappelle que le CLIO s'est fendu d'un communiqué le 20/01/2010 dans lequel il a exprimé son inquiétude et désaccord. et considéré l'ARS comme étant je cite : "une entité dépourvue de compétence en la matière".
[..."Ces protocoles ne comporteront ainsi aucune garantie sur les qualifications et les compétences des professionnels impliqués, ainsi que sur la régularité et les modalités de leur exercice", déplorent les ordres.
Ils regrettent aussi que l'autorisation de coopération "sur un protocole de nature juridiquement dérogatoire" puisse s'effectuer par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) "sans consultation et avis préalable des instances ordinales quant au respect des règles déontologiques des professions impliquées et aux besoins de santé sur le territoire considéré".
Ils s'interrogent enfin "sur le paradoxe d'une telle volonté réglementaire à l'heure où doit se mettre en place le dispositif permettant aux professionnels de santé de satisfaire à leur obligation de développement professionnel continu".
"Il est d'une inconcevable légèreté que le ministère de la santé (...) envisage qu'un professionnel puisse dispenser des soins (...) alors même que ces actes n'entrent pas dans son champ légal d'exercice, au vu d'une simple attestation délivrée par une entité dépourvue de compétence en la matière", poursuivent-ils, estimant que le ministère ouvre ainsi la porte à des "dérives".
Parce que en attendant que le CLIO attaque en justice... etc, etc, etc, l'IDE ordiné(e) ou pas d'ailleurs... selon l'article 2 (l'ordre étant issue d'une loi) et ayant prêté serment sur le bréviaire ordinal, la main sur le coeur et droit(e) dans ses bottes (si c'est encore permis d'en porter) sera dans l'obligation sous peine de poursuites ordinales d'appliquer ce sur quoi il/elle s'est solennellement engagé(e).
Dernière modification par Anonyme222222 le 05 févr. 2010 13:52, modifié 1 fois.
Re: APM du 2 Février 2010
Et donc ?moukat35 a écrit :Et la France était un des derniers grands pays européen à ne pas avoir un ordre des infirmiers, ou une instance qui s'en rapproche.

La France est un des pays en europe ou la fiscalité est là + forte ( France info ce jour entre 11h et midi) Demandons donc à l'état français de copier.
La France est un des états d'Europe ou l'on assiste encore tout le monde ( CAF, chomage, Secu ...) avec un méga cumul.

Ce qu'il faut comprendre, par ces phrases ironiques, c'est que :
1) ce n'est pas bien de toujours regarder dans l'assiette du voisin
2) ce n'est pas parce que les voisins ont autre chose que c'est mieux.
Alors Moukat, ravale tes poncifs, et va informer ta présidente qu'elle peut faire ses bagages et payer ses dettes, avant de partir et de fermer définitivement la porte de feu ordre (RI NO P )
Tu m'as trop fait rire.migraine a écrit :ah ben si l'Etat n'est pas capable de régler plusieurs problèmes à la fois, on est mal...mais c'est vrai que l'Etat c'est "masculin", il n'est pas multitâche...moukat35 a écrit :L'état a d'autres soucis pour financer les diverses pathologies liées au vieillissement de la population que ça en fait un de moins. Il ne faut pas être naïf à ce point.



Sauf pour les dictateurs et les imbéciles, l'ordre n'est pas une fin en soi. Audiard
Sur le net : Contre Ordre Des Infirmiers
Sur le net : Contre Ordre Des Infirmiers
Re: APM du 2 Février 2010
Toujours à moukat35
04/02/2010 Coopérations entre professionnels de santé
Les Conseils nationaux des Ordres des professions de santé se serrent les coudes pour dénoncer un arrêté très flou sur les coopérations et exprimer leurs inquiétudes sur les dérives possibles
Les représentants des Ordres des professions de santé se sont réunis le mercredi 3 février devant la presse dans les locaux de l'Ordre national des infirmiers afin d'expliquer pourquoi ils désapprouvent l'arrêté du 31 décembre 2009, publié au Journal Officiel du 15 janvier qui porte sur la coopération entre professionnels de santé.
Ce texte précise les modalités d'application d'un article de la loi HPST (art. 51 de la loi HPST du 21 juillet 2009) qui permet de faire sortir les coopérations du stade d'expérimentation où elles se trouvaient jusqu'alors. Dans cet arrêté, les modes de qualification des professionnels n’offrent pas des garanties de sécurité (voir 4eme alinea art.2) dans la prise en charge des patients. En outre, la mise en place des protocoles telle qu'elle est prévue augmenterait les disparités régionales et les inégalités dans l’accès aux soins. Dans les régions qui ont des problèmes de démographie médicale, le risque est de donner rapidement des attestations de compétences à des professionnels qui n’ont suivi aucune formation.
Des professionnels de santé solidaires
Le docteur Jacques Lucas, vice-président du Conseil National de l'Ordre des médecins (Cnom), a rappelé que pour structurer les coopérations, il faut d'abord partir des besoins du patient et que les coopérations sur le territoire ne peuvent être laissées à la discrétion des directeurs d'ARS (Agence régionale de santé). Des protocoles doivent être établis sur le partage des données médicales qui se fera par des outils informatiques. Il faut en outre délimiter clairement les responsabilités de chacun. Il explique que c'est aux Ordres professionnels d'élaborer des cadres types mais que cela ne peut se faire sans la participation des associations de patients et avec la Haute autorité de santé (HAS).
Marie-Josée Keller, présidente de l'ordre des sages-femmes, revient sur la sécurité du patient qui doit rester primordiale. Elargir des compétences nécessite également de modifier les décrets relatifs aux actes professionnels de chaque profession ce que ne prévoit pas l'arrêté.
Dominique Leboeuf, présidente de l'Ordre national infirmier, adhère aux propos de l’Ordre des médecins mais préfère parler de compétences partagées et insiste sur le fait que le système de validation de ces compétences doit être clairement défini.
Jean-Louis Bonnafé, vice-président de l'Ordre des pédicures-podologues a constaté plusieurs dérives sur le terrain (par exemple : demande émanant de certains généralistes pour déléguer des gestes chirurgicaux pour lesquels les pédicures-podologues ne sont pas habilités). Le secrétaire général de l'Ordre des kinésithérapeutes Didier Evenou ainsi que Christian Couzinou, président de l'Ordre des chirurgiens-dentistes et François Trivin, vice-président de l'Ordre national des pharmaciens ont fait écho aux propos de leurs collègues présents pour exprimer l'importance d'avoir une formation initiale et continue adaptée à cette extension de compétences.
Recours gracieux
La délicate question de la rémunération de ces actes réalisés par des professionnels de santé dont ce n’est pas la mission initiale n’est pas abordée dans le texte.
Les Ordres réunis en CLIO Santé (Comité de liaison des institutions ordinales du secteur de la santé) ont pris la décision de faire un recours gracieux auprès de la ministre de la santé d'ici la fin du mois de février et de lui proposer une meilleure rédaction du texte, plus conforme aux principes de déontologie, à la promotion de la qualité des soins et à la santé publique .
Catherine Hurtaud
A suivre
04/02/2010 Coopérations entre professionnels de santé
Les Conseils nationaux des Ordres des professions de santé se serrent les coudes pour dénoncer un arrêté très flou sur les coopérations et exprimer leurs inquiétudes sur les dérives possibles
Les représentants des Ordres des professions de santé se sont réunis le mercredi 3 février devant la presse dans les locaux de l'Ordre national des infirmiers afin d'expliquer pourquoi ils désapprouvent l'arrêté du 31 décembre 2009, publié au Journal Officiel du 15 janvier qui porte sur la coopération entre professionnels de santé.
Ce texte précise les modalités d'application d'un article de la loi HPST (art. 51 de la loi HPST du 21 juillet 2009) qui permet de faire sortir les coopérations du stade d'expérimentation où elles se trouvaient jusqu'alors. Dans cet arrêté, les modes de qualification des professionnels n’offrent pas des garanties de sécurité (voir 4eme alinea art.2) dans la prise en charge des patients. En outre, la mise en place des protocoles telle qu'elle est prévue augmenterait les disparités régionales et les inégalités dans l’accès aux soins. Dans les régions qui ont des problèmes de démographie médicale, le risque est de donner rapidement des attestations de compétences à des professionnels qui n’ont suivi aucune formation.
Des professionnels de santé solidaires
Le docteur Jacques Lucas, vice-président du Conseil National de l'Ordre des médecins (Cnom), a rappelé que pour structurer les coopérations, il faut d'abord partir des besoins du patient et que les coopérations sur le territoire ne peuvent être laissées à la discrétion des directeurs d'ARS (Agence régionale de santé). Des protocoles doivent être établis sur le partage des données médicales qui se fera par des outils informatiques. Il faut en outre délimiter clairement les responsabilités de chacun. Il explique que c'est aux Ordres professionnels d'élaborer des cadres types mais que cela ne peut se faire sans la participation des associations de patients et avec la Haute autorité de santé (HAS).
Marie-Josée Keller, présidente de l'ordre des sages-femmes, revient sur la sécurité du patient qui doit rester primordiale. Elargir des compétences nécessite également de modifier les décrets relatifs aux actes professionnels de chaque profession ce que ne prévoit pas l'arrêté.
Dominique Leboeuf, présidente de l'Ordre national infirmier, adhère aux propos de l’Ordre des médecins mais préfère parler de compétences partagées et insiste sur le fait que le système de validation de ces compétences doit être clairement défini.
Jean-Louis Bonnafé, vice-président de l'Ordre des pédicures-podologues a constaté plusieurs dérives sur le terrain (par exemple : demande émanant de certains généralistes pour déléguer des gestes chirurgicaux pour lesquels les pédicures-podologues ne sont pas habilités). Le secrétaire général de l'Ordre des kinésithérapeutes Didier Evenou ainsi que Christian Couzinou, président de l'Ordre des chirurgiens-dentistes et François Trivin, vice-président de l'Ordre national des pharmaciens ont fait écho aux propos de leurs collègues présents pour exprimer l'importance d'avoir une formation initiale et continue adaptée à cette extension de compétences.
Recours gracieux
La délicate question de la rémunération de ces actes réalisés par des professionnels de santé dont ce n’est pas la mission initiale n’est pas abordée dans le texte.
Les Ordres réunis en CLIO Santé (Comité de liaison des institutions ordinales du secteur de la santé) ont pris la décision de faire un recours gracieux auprès de la ministre de la santé d'ici la fin du mois de février et de lui proposer une meilleure rédaction du texte, plus conforme aux principes de déontologie, à la promotion de la qualité des soins et à la santé publique .
Catherine Hurtaud
A suivre