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Le forum des étudiants en soins infirmiers

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PhilJoyCJ
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Message par PhilJoyCJ »

Bonjour à tous, je suis étudiante infirmière en 2ème année. J'ai vécue une situation très particulière lors de mon stage en chirurgie. J'aimerai avoir de l'aide en ce qui concerne l'analyse de la situation et le questionnement. En effet cette situation me touche beaucoup et je pense que j'ai du mal à être neutre.
Ca va être un peu long mais je vous met en copier-coller mon travail.
Merci pour ce qui prendrons le temps de le lire.

Je suis étudiante en deuxième années, à l’institut de formation des métiers de la santé de Rodez. J’effectue mon stage S4 dans un service de chirurgie générale. En effet c’est un service où l’on retrouve tous type de chirurgie sauf l’orthopédie qui est spécifique. Il peut y avoir des personnes hospitalisées pour quelques heures comme pour plusieurs jours. Les principales chirurgies sont malgré tout viscérales, urologique, vasculaire ou gynécologique.
Le service est divisé en deux secteurs A et B qui comporte chacun 13 lits. Il y a un binôme aide-soignant/infirmier sur chaque secteur et un binôme aide soignant/ infirmier dit de « transverse » qui s’occupe des préparations pour le bloc opératoire et les retours après le passage du patient en salle soin post interventionnel.

Pour cette analyse de pratique professionnel je vais devoir vous raconter le parcours d’un patient admis en chirurgie au début de mon stage et pour lequel l’équipe soignante s’est occupé de lui durant plus d’un mois.
C’est un patient de 47 ans qui vie en Algérie car il fini ses études pour être dentiste et souhaite à l’issue de ses études venir en France et faire une reconnaissance de diplôme. Il est marié à une Française et ont trois enfants de 10, 7 et 3 ans. Il partage sa vie entre son pays d’origine et son pays de cœur.
Le premier jour de son hospitalisation, on nous décrit son histoire, et son souhait d’être hospitalisé en France car les soins y sont de meilleures qualités. Il est admis pour une néphrectomie partielle à gauche. Après les transmissions, il est vrai qu’il y a eu un instant de colère de la part de l’équipe qui à pensé de façon générale « Mais ce n’est pas possible ! Dans c’est cas la tout le monde va venir se faire soigner gratuitement en France ! C’est trop facile »
Soignant avant tout, nous nous disons « On est soignants et on à pas le droit de jugé ».
C’était une semaine ou j’étais de matin, ce jour la Mr G. avait un bilan sanguin à réaliser. Ma tutrice me demande si je veux y aller. J’accepte.
« - Bonjour Mr G, je suis J étudiante infirmière, je dois vous faire une prise de sang. »
« - Bonjour, allez y mais j’aime pas les piqures et j’ai mal »
Je place mon garrot, je prépare tout pour faire le soin, et je vois le patient très stressé. Une fois une belle veine repérée, je l’informe que je pique. A ce moment là le patient se tortille dans tout les sens… Je ne suis pas dans la veine et au vu de son faciès je panique. Je desserre mon garrot, je retire l’aiguille et je désinfecte. Je sors de la chambre et dit à ma tutrice « - je suis désolée je n’y suis pas arrivé, il me semble qu’il est très théâtrale »
L’infirmière prends le relais, et le patient lui dit « Attention madame, la jeune à essayé de me piquer mais elle ma piqué dans le nerf ». Je lâche un sourire en coin…
Plusieurs jours passent, l’état de Mr G est stable, hormis une infection au niveau de la plaie de la néphrectomie à un staphylocoque épidermique. Le patient est alors mis sous antibiotique intraveineux et le chirurgien est favorable à sa sortie avec un passage deux fois par jour d’infirmier libéral.
Le lendemain le patient sort.
En revenant de mon repos, j’apprend que Mr G est de retour dans le service car, les infirmiers libéraux ont refusés de le prendre en charge car il n’avais pas de couverture mutuelle et donc qu’ils ne serai pas payé. Ils ne voulaient pas pratiquer des soins sans être rémunérés et surtout en cas de complication, ne pas être couvert. Lorsque nous apprenons cela, nous sommes tous révolté car Mr G venait quasiment de passé 15 jours hospitalisé en chirurgie à 1500 euro la journée, et qu’il ne nécessité plus de rester sous surveillance à l’hôpital. Qu’a cela ne tienne nous reprenons en charge Mr G pour continuer son antibiothérapie. Après une bonne semaine d’hospitalisation et un pic-line mis en place, le chirurgien et la cadre de santé organisent une sortie dans un SSR afin de poursuivre son traitement et de bénéficié des soins et d’une surveillance car sa plaie et toujours infecté. De plus le chirurgien à décidé de faire un scanner de contrôle pensant son retour et s’est aperçu que le rein opéré été mal irrigué, et que potentiellement il faudrait le réopérer dans quelques temps.
Le patient sur ses deux jambes, le sourire aux lèvres quitte l’hôpital en remerciant l’équipe soignante. Nous lui souhaitons plein de courage et un prompt rétablissement. Il quitte l’hôpital un mardi fin de matinée.
Vendredi 10 Avril, je me retrouve avec ma collègue A. (Infirmière avec qui j’ai fait une erreur médicamenteuse, quelques jours auparavant. J’ai injecté un lovenox 0.40 à un patient insuffisant rénal, dialysé du jour et devant aller au bloc le lendemain. Double pression pour moi car je veux faire mes preuves et qu’elle ne reste pas sur cette erreur.)
Les transmission débute et on nous annonce le retour de Mr G, avec une forte altération de l’état générale. On nous informe qu’il à été transféré du SRR, car il à décompensé. Fièvre, frisson, hypoglycémie, tachycardie, hypertension… Nous pensons tous à un choc septique et nous nous demandons pourquoi il n’est pas en réanimation… A priori son état serai connu et pas si « grave ». L’anesthésiste de garde à été appelé dans la nuit et n’était pas inquiet.
Au vu des transmissions, ma collègue A et moi même décidons de commencé le tour par Mr G.
7h30 : Nous retrouvons Mr G qui frissonne, avec hyperthermie, tachycardie, marbrure des membres inferieur avec une saturation à 97%, hypertendu, et en hypoglycémie. Nous décidons sans plus attendre de lui faire boire de l’eau sucrée, qui s’avère inefficace. Alors nous alors chercher un G5% de 100ml que nous lui passons rapidement. Nous mettons également en plus de la glace au niveau des adducteurs et nous mettons un perfalgan. Une fois Pendant que je surveillais de très près le patient ma collègue infirmière appel l’anesthésiste de garde qui nous réponds « J’ai fini ma garde, et puis je suis au courant attendait le prochaine annesth ». Sans trop avoir le choix nous décidons de nous relayés ma collègue et moi-même pour qu’il y ai toujours quelqu’un avec le patient en cas de décompensation et pouvoir assurer les 10 autres patients présent dans le service.
8h00 : Ma collègue décide d’appeler le chirurgien responsable de Mr G. le Dr C. qui se trouve sur un autre hôpital. Elle lui fait part de la situation et nous demande de le rappeler des que nous avons les résultats du bilan sanguin.
8h30 : l’infirmière A. appelle l’anesthésiste qui lui réponds qu’il viendra quand il aura un moment car il à des péridurale à faire et ses consultation.
9h00 : La carde de service arrive, nous lui faisons par de nos inquiétude, et nous lui partageons le fait que nous soyons seules à gérer cette situation est que nous avons aucune consignes, aucune directive et que les médecins ne sont pas plus inquiets que cela. La cadre nous fait comprendre que si les médecins ne sont pas inquiets alors que nous continuons notre travail et assurer les surveillances. Puis change de sujet et nous dérange toute les 5 minutes pour savoir si tel patient sort, si oui comment, si tel patient à besoin de voir l’assistante sociale, si tel Dr à fait la visite. Enfaite nous sommes 2, une infirmière e moi étudiante en train de gérer un situation grave, et urgente, les 10 autres patients et le stress de la cadre qui veux savoir combien de lits sont disponibles…
10h00 : Le patient est stable depuis 8h30, nous croisons le Dr B (chirurgien urologue, du privée) A. décide de lui montrer le patient qui nous inquiète beaucoup. Sa première réaction est « - je veux bien aller le voir mais je ne ferai rien ce n’est pas mon patient ». Lors de la visite le patient dit au Dr qu’il n’est pas bien, qu’il est épuisé. Il ajoute avoir des douleurs intense dans les mollets. Nous pensons à une phlébite et l’infirmière décide de faire la calciparine 0.2 prescrite en préventif.
10h30 : Nous croisons l’anesthésiste et le Dr B, ils discutent ensemble d’une éventuelle alimentation parentérale, mais ne communique pas avec nous.
11h00 : L’infirmière est dans la chambre de Mr G, pour lui refaire le pansement du pic-line quand le patient décharge de nouveau. Hyperthermie, hypertension, frisson, marbrure, hypoglycémie… L’infirmière me dit d’aller cherche l’anesthésiste. J’arrive dans la salle de relève je tente de parler à l’anesthésiste qui ne daigne me regarder, ou encore me répondre. Je vais alors chercher de nouveau un G5% et un perfalgan. De retour dans la chambre je dis a A. que Dr P ne pas pris en considération du tout, que j’étais un fantôme, alors j’ai pris le remède qui l’a soulagé quelque heures plus tôt. Elle approuve mon raisonnement.
Le patient épuisé nous regarde et nous dit « Madame pourquoi personne ne fait rien, je suis pas bien »
12h00 : Un fois stabilisé l’infirmière va directement voir l’anesthésiste en lui demandant de venir immédiatement. Voyant le patient, des hémocultures, et un ringer lactate 500mL en débit libre.
Nous exécutons le tout rapidement et nous descendons tout cela au laboratoire.
12h30 : Le laboratoire nous appelle en nous disant que la gazométrie est en prélèvement veineux donc non exploitable. De plus il nous informe que le bilan sanguin du matin est très perturbé. Nous faisons part du résultat a Dr P (l’anesthésiste) qui décide d’appeler la réanimation. Le service répond « - Tan qu’il n’y a pas d’acte chirurgicale on a aucune raison de prendre en charge ce Mr »
13h00 : Le chirurgien urologue Dr C. arrive. En se rendant dans la chambre et en voyant le patient, il appelle ses collègue de Toulouse pour avoir des avis sur le bénéfice/ risque d’une intervention sachant qu’il y a un fort risque hémorragique. Le médecin nous demande de nouveau de refaire une gazométrie et contact les infectiologues pour changer l’antibiothérapie.
13h30 : La décision est prise Mr G sera opéré aujourd’hui. L’infirmière va avec le chirurgien pour lui annoncer. « - Mr G, je vais devoir vous opérer mais c’est une intervention risquée » « - Monsieur je vais mourir »
« - Je ne sais pas mais cette intervention est extrêmement risquée »
Le chirurgien quitte la chambre. Le patient interpelle l’infirmière en lui tendant la mais et lui dit « Madame, je ne veux pas mourir, j’ai 3 enfants »
14h20 : L’infirmière me dit ce que vient de lui dire le patient et au fond de moi j’espère que tout va bien ce passer. A. Me dit de partir car la journée à été éprouvante et qu’elle va faire tout ce qui est administratif, c'est-à-dire tracé sur le dossier du patient tout ce que nous avons fait.
Je pars en week-end, satisfaite de la prise en charge que nous avons pu faire avec ma collègue, mais quelque peu tracassé quand au faite que le patient va être réopérer et que celle-ci est risqué.
Mardi 14 Avril, je reviens d’après-midi, et pendant la transmission je demande « alors comment va Mr G » et on me dit « Il est décédé ». Sous le choc je demande à sortir quelque minute. J’avais besoin de parler à mon mari. Je l’appelle, il me rassure et me demande des laisser mes émotions de coté quand je suis en blouse blanche. Quelque minutes plus tard je remonte en service et je prends sur moi pour assurer mon service.
Dans l’après-midi la cadre de service vient me voir et me demande si je veux participer à la réunion de débriefing qui aura lieu le lendemain. J’accepte.
Le Mercredi 15 Avril, je retrouve ma collègue A. qui m’explique que ce week-end elle à vidé son sac et à très mal parlé aux deux médecins, surtout que l’anesthésiste à fait preuve de mauvaise fois en disant « Vous ne m’avez jamais appelé pour me dire l’état de se patient » propos qu’il renouvelle en ma présence et où j’ai réagis en lui disant que c’était faux puisque depuis la veille, nous alertions, et que je suis venue le voir en personne pour lui dire que l’état du patient s’aggraver et qu’il n’avas même pas eu un regard ou une oreille pour moi ou pour A.
Lors de cette réunion nous avons fait par à la cadre, l’anesthésiste, et au chirurgien que nous nous sommes sentie pas écouté, seule au monde à prendre des décisions qui ne sont pas de notre rôle. L’anesthésiste nous à alors dis « quand j’ai vu le bilan sanguin et l’état du patient je savais qu’on ne pourrai plus rien pour lui » Nous lui avons demander pourquoi il n’a pas été transparent avec nous car, dans ces cas là on aurait accompagné ce patient différemment, sans lui montrer notre stress et sans s’acharner sur lui, peut être même organiser une visite de sa famille, ou des appelles, car les dernières personnes physique qu’il à vu ce sont nous…
Je précise que d’avoir soutenue ma collègue face a ce manque de responsabilité de chacun m’a valu sur mon bilan de stage un petit mot de la cadre en disant « doit apprendre à rester à sa place et sur sa réserve » ce qui est en contradiction avec ce que mon tuteur de stage m’a dit ou il fallait que je sache m’imposer et prendre la parole.



Analyse / Questionnement

L’importance de l’expérience dans le métier infirmier, notamment en termes de démarche de soins et de diagnostique infirmier.
Peut-on toujours laisser nos émotions de coté lorsque nous enfilons notre blouse blanche ?
La responsabilité de chacun sachant que nous travaillons en équipe ?
L’importance de la traçabilité
L’accompagnement du patient, doit-on on lui dire la vérité, ou alors s’acharner comme ce que nous avons fait ?
Pourquoi la parole de l’infirmier n’a pas plus de poids ?
Rôle de la cadre, qui plus préoccupé par l’occupation des lit ne nous à pas prise au sérieux non plus.
La sanction d’une étudiante qui à tout donner pour se Mr et sa collègue qui peut porter préjudice au dossier scolaire me faisant passer pour une rebelle.
L’injustice et la position étudiante dans des situations qui peut conduire à une enquête ( sachant que la famille à demandé une autopsie)
Le glissement de tache
Le manque d’écoute et de considération de infirmière et de l’étudiante infirmier
Les infirmières n’ont pas la formation nécessaire pour juger de la compétence d’un chirurgien. Différence entre le paramédical et le médicale extrêmement marqué.
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lafolldingue
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Re: APP

Message par lafolldingue »

Bonjour, en effet c'est une situation comolexe et on sent en effet que tu as encore beaucoup de mal à prendre du recul par rapport à tout celà...
Je vais me permettre quelques commentaires pour la rédaction de ton analyse. Alors tout d'abord, sois vigilente à l'orthographe, car il y a beaucoup de fautes. Ensuite, il y a beaucoup de jugements de valeur dans la rédaction de ta situation "le sourire au lèvres" évoque une situation d'ironie de la part du patient.
Ensuite les infirmières ne sont pas tes collègues mais les infirmières qui t'encadrent, ou tes encadrants.
L'erreur que tu as faite quelques jours avant, ce n'est pas important.
il va falloir que tu recentres ce sur quoi tu vas te focaliser, et ne pas raconter toute la situation car pour le coup ton analyse va faire 15 pages, et ce n'est pas le but ! Et surtout ne pas mettre en porte à faux ton lieu de stage ! Et là, tu es complètement dedans. Mais c'est normal tu es marquée par ce qui s'est passé.
Donc par exemple pour faire bref, tu peux expliquer juste en une phrase que tu vas parler de la situation de M. G, dont la prise en soins a été complexe pour raison X ou Y.
La situation te semble injuste c'est certain, notamment par rapport à la situation avec les infirmières libérales, mais il faut savoir qu'elles ne travaillent pas gratuitement. Beaucoup de personnes sans papier, immigrées, sans abris ou étrangères viennent se faire soigner dans les hopitaux publucs, justement car ils auront les soins qu'ils ne peuvent pas se permettre en temps normal. Sauf que ce sont des patients qui coûtent très cher à la sécu, et aux hopitaux car ce sont des patients dont la durée d'hospitalisation est très longue.

Concernant ton questionnement sur la sanction de l'étudiante, c'est un peu too much. Déjà, tu n'as pas été sanctionnée, on t'a juste demandé de rester à ta place. C'est une remarque dont il faut tenir compte.

On attend de toi que tu prennes de la distance par rapport à tout ça, et que tu restes objective, c'est à dire factuelle. C'est à dire que tu peux te questionner sur les éléments suivants :
- l'importance des transmissions écrites, comment sécuriser sa prise en soins pour qu'on ne remette pas en cause les éléments de surveillance, d'avoir prévenu le médecin. Pour celà par exemple, lorsque c'est grave, je passe toujours par le standard, car l'appel est tracé.
- tu peux aborder le role de l'hopital public et je te renvoie vers notre décret de compétence en terme d'égalité de traitement entre tous les patients.
-tu peux aborder la différence entre valeurs personnelles et confrontations professionnelles pratiques. Dans ce cas biensur tu en es ressortie grandie de cette situation (enfin je l'espère pour toi)
- tu peux évoquer les surveillances infirmières, rôle propre/prescrit, les éléments qui doivent t'alerter sur une agravation de l'état d'un patient, etc.

En gros tu dois parler de ta situation en restant factuelle et sans tout détailler autant, ensuite, ce qui a été fait, les références théoriques que tu as sur ce que tu souhaites aborder, et au vu de ces éléments, comment tu agirais pour rectifier ta posture ou tes actes si la situation se représentait.
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Robinson
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Re: APP

Message par Robinson »

Situation difficile qu'on est beaucoup à avoir connu.
Perso, j'étais en intérim dans une clinique avec une seule collègue IDE intérimaire tout juste diplômée pour 40 patients de chirurgie dont 7 retours de bloc de fin d'après midi.
Je prends la nuit à 19h, service en bordel et personne pour nous dire ou se range quoi...
3 lavages vésicaux, un genou qui saigne, une thyroïde... Il y a du boulot !
La patiente de la thyroïdectomie commence à être en dyspnée, le manovac (drain de Redon). Le cher est injoignable et l'anesthésiste de garde me dit simplement "Ouais, mmmh !" et raccroche. Je m'attends à le voir, 2h plus tard...personne.
La patiente a une voix modifiée, une sat qui baisse, un Redon de nouveau plein, assise dans le lit pour masque haute concentration. Je rappelle l'anesthésiste : "Vous m'avez déjà appelé pour "ça", si je monte ça va pas être pour la patiente !" et il raccroche...
J'étais à 2 secondes d'appeler le 15 quand le chirurgien est arrivé en peignoir, il était 3h du mat et reprise au bloc illico, avec mon bon c***ard d'anest qui le suivait comme un petit toutou.
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Re: APP

Message par Robinson »

Pour éviter les jugements de valeur, limite la situation à ta personne :

Fais un exposé synthétique et factuel sur un seul problème de ta situation.
Soit c'est l'angle des difficultés de prise en charge des patients non couverts (assez difficile à traiter objectivement)
Soit c'est sur les difficultés de communication interprofessionnelles.

Ainsi, tu traites le problème centré sur toi : "comment améliorer ma communication afin de faire entendre mon point de vue par les autres professionnels ?"

Vois s'il y a déjà des recherches sur le sujet

Tu émets ton hypothèse : "en communiquant d'un ton assuré et avec des éléments pertinents, je me fais mieux comprendre et mon avis sera pris en compte" par exemple.

C'est une réponse supposée correcte jusqu'à ce que tu revive une situation similaire et où tu pourras confirmer ou infirmer ton hypothèse.

Bref, les APP, c'est un travail sur toi et ta pratique.
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Re: APP

Message par PhilJoyCJ »

Bonjour à tous,

Merci d'avoir pris du temps pour me lire, effectivement je voulais plus cibler sur le problème de communication interprofessionnelle, mais je m'étais dis qu'il fallait que la situation soit décrite parfaitement. C'est très dure de rester factuelle quand on trouve la situation injuste...
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Re: APP

Message par lafolldingue »

C'est certain, mais tu verras qu'il y a beaucoup de situations injuste. Et clairement que certains médecins n'aiment pas avoir tort et préfèrent rejeter la faute sur la petite infirmière
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