border-line et entretien infirmier informel

[tess2]

Les raisons d'après vous pourquoi les élèves infirmiers n'arrivent pas à cadrer les entretiens avec les patients border-line merci.

[mareme]

à vous lire , on a l'impression qu'une fois le "border-line" étiqueté , il devrait être possible de lui appliquer la "prise en charge" pré-établie...

vous me faites penser aux médecins qui se sentent perdus quand les symptômes ne correspondent pas franchement à la "fiche" standard qu'ils ont en tête...ou quand un patient se permet de discuter le traitement prescrit , se permet d'envisager un traitement "alternatif" complémentaire ou se substituant à celui du médecin .

les étiquetages , les "conduites à tenir...sont des supports , des guides pour la réflexion , mais certainement pas des procédures à appliquer coute que coute...!!

l'humain est heureusement incomplètement saisissable !
le soignant se doit de faire face par lui même à cette part insaisissable...le soignant doit apprendre à gérer ( ou simplement accepter ) son angoisse face à celà !
comment inciter un patient à remettre en question son comportement alors que nous ne ferions pas nous même l'effort de remettre en question notre approche du soin ?

[dino]

les étiquetages , les "conduites à tenir...sont des supports , des guides pour la réflexion , mais certainement pas des procédures à appliquer coute que coute...!!

le soignant se doit de faire face par lui même à cette part insaisissable...le soignant doit apprendre à gérer ( ou simplement accepter ) son angoisse face à celà !

Les "étiquetages" sont bien sûr en partie subjectifs, mais ils peuvent nous donner des pistes sur lesquelles s'appuyer
Quant à la gestion de nos émotions face aux patients, le mot "angoisse" me gêne un peu (c'est un euphémisme...). Que l'on ressente de la perplexité, que l'on soit mal à l'aise par moments, OK. Mais si l'on est angoissé en psy, mieux vaut peut-être changer d'orientation

[dino]

Les raisons d'après vous pourquoi les élèves infirmiers n'arrivent pas à cadrer les entretiens avec les patients border-line merci.

Cette question n'a-t'elle pas été posée sur un autre topic

[mareme]

les étiquetages , les "conduites à tenir...sont des supports , des guides pour la réflexion , mais certainement pas des procédures à appliquer coute que coute...!!

le soignant se doit de faire face par lui même à cette part insaisissable...le soignant doit apprendre à gérer ( ou simplement accepter ) son angoisse face à celà !

Les "étiquetages" sont bien sûr en partie subjectifs, mais ils peuvent nous donner des pistes sur lesquelles s'appuyer
Quant à la gestion de nos émotions face aux patients, le mot "angoisse" me gêne un peu (c'est un euphémisme...). Que l'on ressente de la perplexité, que l'on soit mal à l'aise par moments, OK. Mais si l'on est angoissé en psy, mieux vaut peut-être changer d'orientation

la question vient d'un élève infirmier....alors il se peut qu'il angoisse ( non seulement face à une personne instable mais aussi face à la différence entre théorie et pratique) .

en maison de retraite, j'ai à plusieurs reprises été confrontée à des soignants souhaitant attacher les personnes à leur fauteuil... pour" la sécurité du résident" ...après avoir discuté avec eux de leur angoisse de soignant , la plupart on reconnu qu'elle était la raison la plus forte au fond...
je reconnais cependant qu'il y a des mots qui , à force d'être utilisé à tout bout de champ , finissent par perdre du sens ( comme les mots tolérance ou amour !)
à cette personne de chercher en elle la réponse...

[dino]

la question vient d'un élève infirmier....alors il se peut qu'il angoisse ( non seulement face à une personne instable mais aussi face à la différence entre théorie et pratique) .
en maison de retraite, j'ai à plusieurs reprises été confrontée à des soignants souhaitant attacher les personnes à leur fauteuil... pour" la sécurité du résident" ...après avoir discuté avec eux de leur angoisse de soignant , la plupart on reconnu qu'elle était la raison la plus forte au fond...
je reconnais cependant qu'il y a des mots qui , à force d'être utilisé à tout bout de champ , finissent par perdre du sens ( comme les mots tolérance ou amour !)
à cette personne de chercher en elle la réponse...

Bon...cela fait beaucoup de choses à la fois...dont je ne comprends pas tout à fait le sens, d'ailleurs (surtout la fin). Ceci dit, effectivement ; un(e) étudiant(e) a le droit d'être un peu angoissé(e) lorsqu'il débarque en psychiatrie. Il faut quand même faire attention que ce sentiment ne soit pas trop envahissant (et repris par l'équipe...).
Quant à la tolérance et l'amour ; OUI, ce sont des attitudes infiniment précieuses. Mais tels quels (sans discernement), ils peuvent être dévastateurs dans un contexte de maladie mentale. L'enfer est pavé de bonnes intentions...
Bonne soirée

[cedr1c]

Les raisons d'après vous pourquoi les élèves infirmiers n'arrivent pas à cadrer les entretiens avec les patients border-line merci.

Cette question n'a-t'elle pas été posée sur un autre topic

http://www.infirmiers.com/frm/ftopic47792.php&highlight=%E9tats+limites

celui là existe déjà sur les états limites, il y a aussi ce sujet sur unb tfe pas mal intéressant

http://www.infirmiers.com/frm/ftopic541 ... ts+limites