burn out
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
burn out
Bonjour,
Le terme est peut-être un peu fort, mais je sature tellement qu'à l'issu de mon congé parental se finissant dans quelques mois, je ne vais pas reprendre ou plus tard...j'étouffe.J'y suis depuis l'année 2001 à l'hôpital public et je ne supporte plus l'ambiance de travail et les conditions d'exercice où on nous en demande toujours plus sans cesse avec de moins en moins de moyens et de personnel. Je travaille dans un service difficile et nous peinons toujours à nous faire reconnaître par nos pairs notre hiérarchie par les médecins... on a supprimé des postes ide et as dans mon service. Nous travaillons toujours de manière speed tout le temps comme beaucoup d'entre nous et nous devons en plus supporter la charge de travail de collègue absence non remplacé...Jsuis venue travailler en psychiatrie pour les soins relationnels qui priment et je n'arrive même plus à avoir du temps pour les pratiquer car tout simplement pas assez nombreux.Nous passons notre temps à recadrer les patients pour leur comportement, soigner le somatique mais suis ide en psy.On se tue à le tâche, pour gagner un smic à la retraite.
Je ne sais plus quoi penser...je me sens blasée et quelques part déçue car je me dis que finalement je n'aurais pas dû faire cette formation ap mon bac et écouter les anciens qui me déconseillaient de faire l'école..
Merci de m'avoir lu, j'avais besoin de m'extérioriser sur le sujet.
Le terme est peut-être un peu fort, mais je sature tellement qu'à l'issu de mon congé parental se finissant dans quelques mois, je ne vais pas reprendre ou plus tard...j'étouffe.J'y suis depuis l'année 2001 à l'hôpital public et je ne supporte plus l'ambiance de travail et les conditions d'exercice où on nous en demande toujours plus sans cesse avec de moins en moins de moyens et de personnel. Je travaille dans un service difficile et nous peinons toujours à nous faire reconnaître par nos pairs notre hiérarchie par les médecins... on a supprimé des postes ide et as dans mon service. Nous travaillons toujours de manière speed tout le temps comme beaucoup d'entre nous et nous devons en plus supporter la charge de travail de collègue absence non remplacé...Jsuis venue travailler en psychiatrie pour les soins relationnels qui priment et je n'arrive même plus à avoir du temps pour les pratiquer car tout simplement pas assez nombreux.Nous passons notre temps à recadrer les patients pour leur comportement, soigner le somatique mais suis ide en psy.On se tue à le tâche, pour gagner un smic à la retraite.
Je ne sais plus quoi penser...je me sens blasée et quelques part déçue car je me dis que finalement je n'aurais pas dû faire cette formation ap mon bac et écouter les anciens qui me déconseillaient de faire l'école..
Merci de m'avoir lu, j'avais besoin de m'extérioriser sur le sujet.
Re: burn out
Bonjour Pokémon,
Je ne pense pas que le terme "burn out" soit trop fort, il semble bien correspondre à la situation que tu vis au travail actuellement.
Nous savions dès le départ que ce métier ne serait pas tous les jours facile, qu'il y aurait des moments éprouvants. Mais cela devait rester l'exception et non pas la règle, nous ne sommes pas censés vivre un stress quotidien, des conditions de travail toujours plus aberrantes, au nom d'un beau metier réputé difficile.
Pokémon, tu as le droit de dire stop, de préserver ta santé avant tout. Car il semble que tu aies enduré beaucoup de choses avant de décrire ce qui semble être une vraie souffrance au travail.
Je ne peux que t'encourager à chercher un mode d'exercice ( dans la profession infirmiere ou ailleurs ) qui t'épanouira davantage, et à dénoncer la pression que vous subissez, toi et tes collègues.
Merci pour ton courageux témoignage Pokémon ( car il en faut du courage, pour avouer que cette profession ne nous rend pas ( plus ) heureux ! )
Sois bien certaine que tu n'es pas seule et que beaucoup se reconnaîtront.
Ne te laisse pas abattre, tu suis sûre que tu trouveras une solution...
Je ne pense pas que le terme "burn out" soit trop fort, il semble bien correspondre à la situation que tu vis au travail actuellement.
Nous savions dès le départ que ce métier ne serait pas tous les jours facile, qu'il y aurait des moments éprouvants. Mais cela devait rester l'exception et non pas la règle, nous ne sommes pas censés vivre un stress quotidien, des conditions de travail toujours plus aberrantes, au nom d'un beau metier réputé difficile.
Pokémon, tu as le droit de dire stop, de préserver ta santé avant tout. Car il semble que tu aies enduré beaucoup de choses avant de décrire ce qui semble être une vraie souffrance au travail.
Je ne peux que t'encourager à chercher un mode d'exercice ( dans la profession infirmiere ou ailleurs ) qui t'épanouira davantage, et à dénoncer la pression que vous subissez, toi et tes collègues.
Merci pour ton courageux témoignage Pokémon ( car il en faut du courage, pour avouer que cette profession ne nous rend pas ( plus ) heureux ! )
Sois bien certaine que tu n'es pas seule et que beaucoup se reconnaîtront.
Ne te laisse pas abattre, tu suis sûre que tu trouveras une solution...
Infirmière en mèdecine / soins palliatifs puis en poly chirurgie à Toulouse
Remplaçante libérale secteur Midi-Pyrénées
Remplaçante libérale secteur Midi-Pyrénées
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- Fidèle
- Messages : 224
- Inscription : 18 mai 2013 16:00
Re: burn out
Pokemon,
"burn-out" ou pas, tu décris bien une souffrance au travail... le manque de reconnaissance dans les services est de plus en plus présent.... les cadres (sauf ceux qui résistent encore au nouveau type de management) mettent la pression, car eux-mêmes sous pression de la hiérarchie.... les postes ide non remplacés ou remplacés par des as..... En 16 ans de carrière, dont 14 ans en psy, j'ai constaté une vraie dégringolade dans la qualité des PEC des personnes soignées.... je pouvais passer très régulièrement ma journée de travail à faire de l'administratif, qui était prioritaire... les patients attendront.... Le soucis, c'est qu'ils attendent de plus en plus et ça craint ! Ils ne se sentent pas écoutés et l'amélioration de leur état est au ralenti.... ! J'ai tenté le libéral, en me disant que je peux y trouver mon compte, avoir le temps de.... Là, tout dépend avec qui tu bosses car les objectifs de soins doivent être proches des tiens, sinon tu risques d'être déçue aussi (ainsi, faut essayer pour le savoir..)...
Avec du recul, je préfère nettement bosser à l'hôpital malgré tout ! Même si les conditions ne sont plus super, la présence des collègues (en général sympas) permet de relativiser nos périodes de doutes... enfin, je parle pour moi !
"burn-out" ou pas, tu décris bien une souffrance au travail... le manque de reconnaissance dans les services est de plus en plus présent.... les cadres (sauf ceux qui résistent encore au nouveau type de management) mettent la pression, car eux-mêmes sous pression de la hiérarchie.... les postes ide non remplacés ou remplacés par des as..... En 16 ans de carrière, dont 14 ans en psy, j'ai constaté une vraie dégringolade dans la qualité des PEC des personnes soignées.... je pouvais passer très régulièrement ma journée de travail à faire de l'administratif, qui était prioritaire... les patients attendront.... Le soucis, c'est qu'ils attendent de plus en plus et ça craint ! Ils ne se sentent pas écoutés et l'amélioration de leur état est au ralenti.... ! J'ai tenté le libéral, en me disant que je peux y trouver mon compte, avoir le temps de.... Là, tout dépend avec qui tu bosses car les objectifs de soins doivent être proches des tiens, sinon tu risques d'être déçue aussi (ainsi, faut essayer pour le savoir..)...
Avec du recul, je préfère nettement bosser à l'hôpital malgré tout ! Même si les conditions ne sont plus super, la présence des collègues (en général sympas) permet de relativiser nos périodes de doutes... enfin, je parle pour moi !

bloubloublou.... cool !!!
Re: burn out
bonjour,
effectivement, témoignage courageux!
ne plus vivre ces situations, est ce seulement envisageable?
Si on commencait par ne plus boucler nos journées?
si à la fin d'un poste, on mettait par écrit, tout ce qui n'a pas pu etre fait correctement, ou pas accompli du tout? plutot que de courir dans tous les sens pour que ce soit fait?

effectivement, témoignage courageux!
ne plus vivre ces situations, est ce seulement envisageable?
Si on commencait par ne plus boucler nos journées?
si à la fin d'un poste, on mettait par écrit, tout ce qui n'a pas pu etre fait correctement, ou pas accompli du tout? plutot que de courir dans tous les sens pour que ce soit fait?

le harceleur est faible,il devient harceleur pour ne pas être harcelé lui même. Marcel Rufo
Re: burn out
hello, je cherche d'autre mode d'exercice, d'autre lieu, cadre de service, ne me plais pas, le libéral, ne me tente plus. J e crois que je vais partir de l'hôpital, sinon, je vais déprimer et devenir aigrie...mon congé, je vais peut-être le prolonger...cela me permettra de réfléchir et de mettre au point mon changement de cap et de voir d'autres horizons J'aimerai me tourner vers les massages et allier le soin avec.
Je pense qu'il faut qu'on ose plus à parler de ce qui ne va pas dans nos métiers...
merci à vous de m'avoir lu et de comprendre mon point de vu qui est peut-être le votre...
Je pense qu'il faut qu'on ose plus à parler de ce qui ne va pas dans nos métiers...
merci à vous de m'avoir lu et de comprendre mon point de vu qui est peut-être le votre...