CANNABIS
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CANNABIS
salut
je suis aide soignante en service d'entrant
certains patients ayant l'autorisation pelouse remontent avec du cannabis bien planqué dans les poches
faut dire que l'on n'a pas le droit de les fouiller
L'autre fois un patient a été positif au bilan, le médecin chef du service n'a rien dit, aucune mesure
nous sommes en milieu de soin, je ne peux accepter cette évidence
le cannabis pour la plupart provoque un changement de comportement qui est nuisible
qu'en pensez vous?
édité pour être mis en minuscules
je suis aide soignante en service d'entrant
certains patients ayant l'autorisation pelouse remontent avec du cannabis bien planqué dans les poches
faut dire que l'on n'a pas le droit de les fouiller
L'autre fois un patient a été positif au bilan, le médecin chef du service n'a rien dit, aucune mesure
nous sommes en milieu de soin, je ne peux accepter cette évidence
le cannabis pour la plupart provoque un changement de comportement qui est nuisible
qu'en pensez vous?
édité pour être mis en minuscules
lili de nice
Re: CANNABIS
je te répondrai, mais avant, il serait préférable que tu mettes ton sujet en accord avec la charte (c'est a dire l'écrire en minuscules en cliquant sur éditer en haut a droite de ce message) 

Re: CANNABIS
je vais pas tout recrire en minucules je le sais pour la prochaine foiscedr1c a écrit :je te répondrai, mais avant, il serait préférable que tu mettes ton sujet en accord avec la charte (c'est a dire l'écrire en minuscules en cliquant sur éditer en haut a droite de ce message)
lili de nice
tu aurais du même le savoir en t'inscrivant, puisque tu as signé la charte
(je l'ai remis en minuscule)
dans mon unité, il est stipulé dans le règlement de l'unité que l'équipe soignante peut etre amenée a vérifier les effets personnels du patient, en sa présence. Le patient le signe et donc accepte cela.
après, le canabis peut provoquer des troubles du comportement, des BDA et a la longue se fixe sur les cellules nerveuses.
La "sanction" doit être centrée sur le médical et le motif de lm'hospitalisation, nous ne sommes pas des flics, mais des soignants ( et ce jusqu'au passage de la loi sarko sur la délinquance des ados, après, ce sera a rediscuter).
Si le patient vient pour un sevrage, c'est rupture du contrat de soin.
si il s'agit d'état dépressif sévère, le risque d'une rupture du séjour doit etre a évaluer, dans certains cas, il vaut mieux que la personne consomme occasionellement des toxiques dans l'unité plutot que de se détruire totalement a l'extérieur.
ce qui est surtout important: en discuter en équipe pluridisciplinaire, afin que tout le monde soit ok avec le "quoi faire", et qu'il n'y ait pas un sentiment de frustration devant un médecin chef qui ne fait rien.

dans mon unité, il est stipulé dans le règlement de l'unité que l'équipe soignante peut etre amenée a vérifier les effets personnels du patient, en sa présence. Le patient le signe et donc accepte cela.
après, le canabis peut provoquer des troubles du comportement, des BDA et a la longue se fixe sur les cellules nerveuses.
La "sanction" doit être centrée sur le médical et le motif de lm'hospitalisation, nous ne sommes pas des flics, mais des soignants ( et ce jusqu'au passage de la loi sarko sur la délinquance des ados, après, ce sera a rediscuter).
Si le patient vient pour un sevrage, c'est rupture du contrat de soin.
si il s'agit d'état dépressif sévère, le risque d'une rupture du séjour doit etre a évaluer, dans certains cas, il vaut mieux que la personne consomme occasionellement des toxiques dans l'unité plutot que de se détruire totalement a l'extérieur.
ce qui est surtout important: en discuter en équipe pluridisciplinaire, afin que tout le monde soit ok avec le "quoi faire", et qu'il n'y ait pas un sentiment de frustration devant un médecin chef qui ne fait rien.
- misschoco
- Fidèle
- Messages : 157
- Inscription : 18 mars 2006 21:12
- Localisation : dans les méandres d'un esprit tortueux..
Je suis actuellement en stage en psychiatrie et un patient que j'ai pris en charge est entré pour sevrage cannabique. Il est effectivement sevré et n'en consomme plus car on lui a dit que si l'un de ses contrôles était positif, il serait viré de l'établissement.
En revanche, il a les poches pleines de ces toxiques car..fait du deal. Tout le monde est au courant mais comme les fouilles sont interdites, personne ne fait rien non plus..de toute facon ca ne servirait a rien vu que ce sont des personnes qui ont le droit de sortir qui lui en achetent pendant leurs permissions donc ce serait un histoire sans fin..
En revanche, il a les poches pleines de ces toxiques car..fait du deal. Tout le monde est au courant mais comme les fouilles sont interdites, personne ne fait rien non plus..de toute facon ca ne servirait a rien vu que ce sont des personnes qui ont le droit de sortir qui lui en achetent pendant leurs permissions donc ce serait un histoire sans fin..

"Je suis bien dans ma peau car elle est juste à ma taille"
yesssssssssssss!!!!!
Vive la 3e année!!!
et Chana Tovaaaaaaaaaaaaaa!!!
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Re: CANNABIS
haldole a écrit :salut
je suis aide soignante en service d'entrant
certains patients ayant l'autorisation pelouse remontent avec du cannabis bien planqué dans les poches
faut dire que l'on n'a pas le droit de les fouiller
L'autre fois un patient a été positif au bilan, le médecin chef du service n'a rien dit, aucune mesure
nous sommes en milieu de soin, je ne peux accepter cette évidence
le cannabis pour la plupart provoque un changement de comportement qui est nuisible
qu'en pensez vous?
édité pour être mis en minuscules
Si le corps médical cautionne ce genre d'aberration, et que l'équipe infirmière en fait de même ou s'y plie sans lutter, je crois qu'il ne te reste plus qu'à aller voir ailleurs...
- T'choupi
- VIP
- Messages : 3582
- Inscription : 07 nov. 2003 21:55
- Localisation : Entre le 61 et le 17 !!!
Je te comprend mapa, mais je vais te donner un exemple concret.
La semaine dernière je fais un tour des chambres avec l'IDE, nous arrivons dans une chambre, personne dedans la porte de la salle de bain fermée à clé et vas qui rigolent là dedans...
Nous frappons pour que les patients nous ouvre, grosse panik derrière la porte gros bruit, etc...
Les patients ouvrent la porte et là pchhhh gros nuage de fumée et qui ne sentait pas que la simple clope...Bien sur là les patients nous disent "nous on faisez rien", on regarde dans la poubelle il y avait un morceau de papier d'alu... ils finissent pas avouer...
Le psy passe alors faire des consult, nous lui disons l'anecdote, et là réponse "il faut être tolérant avec ces deux là car sentiment de persécution il faut renarcicisaser "hum pas français ça" ces patients blablabla"...
Bref tout ça pour dire qu'on a failli e faire mettre sur la tronche quand on a voulu leur faire avouer et que derrière rien est suivi par le médecin, aucune punition que dalle..
Que veux tu faire dans ce cas?
La semaine dernière je fais un tour des chambres avec l'IDE, nous arrivons dans une chambre, personne dedans la porte de la salle de bain fermée à clé et vas qui rigolent là dedans...
Nous frappons pour que les patients nous ouvre, grosse panik derrière la porte gros bruit, etc...
Les patients ouvrent la porte et là pchhhh gros nuage de fumée et qui ne sentait pas que la simple clope...Bien sur là les patients nous disent "nous on faisez rien", on regarde dans la poubelle il y avait un morceau de papier d'alu... ils finissent pas avouer...
Le psy passe alors faire des consult, nous lui disons l'anecdote, et là réponse "il faut être tolérant avec ces deux là car sentiment de persécution il faut renarcicisaser "hum pas français ça" ces patients blablabla"...
Bref tout ça pour dire qu'on a failli e faire mettre sur la tronche quand on a voulu leur faire avouer et que derrière rien est suivi par le médecin, aucune punition que dalle..
Que veux tu faire dans ce cas?
Marlène IDE en Psy depuis 2 ans en Normandie et piêtre bientôt en Charente-Maritime !!!
le tout c'est de se poser la question au niveau médical et soignant, et non au niveau règlement.
si la balance besoin de soin/ risque pour autrui est négative, alors il y a rupture de l'hospitalisation.
dans le cas contraire, il faut prendre sur soi et se concentrer plutot sur les objectifgs de soin sur cette personne, ce que l'on peut lui apporter malgrès cela, et surtout que tout le monde soit cohérent
si la balance besoin de soin/ risque pour autrui est négative, alors il y a rupture de l'hospitalisation.
dans le cas contraire, il faut prendre sur soi et se concentrer plutot sur les objectifgs de soin sur cette personne, ce que l'on peut lui apporter malgrès cela, et surtout que tout le monde soit cohérent
cedr1c a écrit :le tout c'est de se poser la question au niveau médical et soignant, et non au niveau règlement.
si la balance besoin de soin/ risque pour autrui est négative, alors il y a rupture de l'hospitalisation.
dans le cas contraire, il faut prendre sur soi et se concentrer plutot sur les objectifgs de soin sur cette personne, ce que l'on peut lui apporter malgrès cela, et surtout que tout le monde soit cohérent
prendre sur soi je suis d accord mais un minimun de regles pour pouvoir prendre sur soi
en france c interdit la fumette pk c autoriser en psy,,?car le but therapetique et plutot destructif ca fait parti des objectifs de soins pour moi ,savoir donner des limites n est pas forcement negatif
lili de nice
(attention a ne pas écrire en sms).
on n'est pas là pour faire les flics.
ne pas cautionner est une chose, définir un cadre en est une aussi, mais objectivement une personne qui fume du canabis, qui ne compte pas s'arreter et qui vient pour un autre problème, c'est sur qu'elle fumera malgrès les "remontrances", seulement, le plus important est de soigner les troubles qu'elle présente, et donc la sortie pour cause de non respect du règlement ne peut pas toujours se faire.
après, il faut quand même garder une alliance thérapeutique, donc ne pas s'axer sur ces troubles là, mais plutot sur les raisons de sa venue.
Beaucoup de schizophrènes par exemple consomment du cannabis, juste dans le but d'etre classé toxicomane, ce qui est quand même plus noble que psychotique. Attention donc à nos premières impressions.
Un autre cas semblable au tien; un patient que nous avons eu en H.O a eu sa première sortie d'essais au bout de 9 mois, il est donc parti une journée dans sa famille. Il est rentré le soir totalement ivre. Cependant, nous lui avons juste fait remarqué que nous l'avons vu, mais nous n'avons pas spécialement tenu compte de ça, en le signalant juste oralement a son psychiatre, et cela ne l'a pas empèché d'avoir une permission peu de temps après. Tout simplerment parcequ'en en parlant avec lui, on a compris que pour lui c'était vraiment la première fois qu'il se sentait libre de ses faits et gestes depuis longtemps, et qu'il en a donc profité pour boire du champagne.
l'important dans des situations comme cela est d'etre toujours en empathie avec le patient, de ne pas vouloir etre plus éducatif que soignant, et surtout de ne pas couper le dialogue
on n'est pas là pour faire les flics.
ne pas cautionner est une chose, définir un cadre en est une aussi, mais objectivement une personne qui fume du canabis, qui ne compte pas s'arreter et qui vient pour un autre problème, c'est sur qu'elle fumera malgrès les "remontrances", seulement, le plus important est de soigner les troubles qu'elle présente, et donc la sortie pour cause de non respect du règlement ne peut pas toujours se faire.
après, il faut quand même garder une alliance thérapeutique, donc ne pas s'axer sur ces troubles là, mais plutot sur les raisons de sa venue.
Beaucoup de schizophrènes par exemple consomment du cannabis, juste dans le but d'etre classé toxicomane, ce qui est quand même plus noble que psychotique. Attention donc à nos premières impressions.
Un autre cas semblable au tien; un patient que nous avons eu en H.O a eu sa première sortie d'essais au bout de 9 mois, il est donc parti une journée dans sa famille. Il est rentré le soir totalement ivre. Cependant, nous lui avons juste fait remarqué que nous l'avons vu, mais nous n'avons pas spécialement tenu compte de ça, en le signalant juste oralement a son psychiatre, et cela ne l'a pas empèché d'avoir une permission peu de temps après. Tout simplerment parcequ'en en parlant avec lui, on a compris que pour lui c'était vraiment la première fois qu'il se sentait libre de ses faits et gestes depuis longtemps, et qu'il en a donc profité pour boire du champagne.
l'important dans des situations comme cela est d'etre toujours en empathie avec le patient, de ne pas vouloir etre plus éducatif que soignant, et surtout de ne pas couper le dialogue
- ange ou démon?
- Habitué
- Messages : 97
- Inscription : 11 nov. 2003 10:03
Le cannabis a deux rapport avec les personnes venant en psy. Soit en effet c'est un moyen pour ne pas "se trouver classé psychotique" bref ne pas faire face , tenter d'oublier la réalité de leur pathologie pour certains psychotique mais c'est aussi le facteur ayant entrainné la décompensation pour certains patients (notament des schizophrènes)
En ce qui concerne les patients en effet on doit leur donner un cadre, à l'extérieur même si il est facile d'accès le cannabis est interdit.
Que pensent les patients qui ne fument pas le cannabis ? "Tiens ici lieu de soin, il est possible de faire des choses interdites ailleurs, pourquoi pas essayer...". Certains toxicomanes en manque tentent de se faire hospitaliser en psy en HL, bien oui quoi de mieux médicament, cannabis, sorties de temps en temps et quand ça va mieux côté finances sortie contre avis médical.
Permettre aux fumeurs de cannabis de fumer dans les pavillons alors il faut permettre aux alcooliques de rentrer avec leurs bouteilles ?
Alliance thérapeutique, oui mais il faut trouver un milieu avec le cadre de soin, cadre qui est posé pour tout les patients.
En ce qui concerne les patients en effet on doit leur donner un cadre, à l'extérieur même si il est facile d'accès le cannabis est interdit.
Que pensent les patients qui ne fument pas le cannabis ? "Tiens ici lieu de soin, il est possible de faire des choses interdites ailleurs, pourquoi pas essayer...". Certains toxicomanes en manque tentent de se faire hospitaliser en psy en HL, bien oui quoi de mieux médicament, cannabis, sorties de temps en temps et quand ça va mieux côté finances sortie contre avis médical.
Permettre aux fumeurs de cannabis de fumer dans les pavillons alors il faut permettre aux alcooliques de rentrer avec leurs bouteilles ?
Alliance thérapeutique, oui mais il faut trouver un milieu avec le cadre de soin, cadre qui est posé pour tout les patients.