changements imposés de poste
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changements imposés de poste
bonjour, je travaille dans un hopital public, et la derniere idée des cadres est de faire tourner le personnel tous les 3 ans en nous faisant changer de service et/ou de poste. Changer de service ne me pose pas de problème, mais je travaille actuellement de nuit et je n'ai aucune envie de repasser de jour. Si le cadre sup le désire peut-il m'imposer un tel changement ?
merci de m'éclairer sur ce point, je pourrais ainsi renseigner mes collègues qui sont tout aussi inquiètes que moi.
merci de m'éclairer sur ce point, je pourrais ainsi renseigner mes collègues qui sont tout aussi inquiètes que moi.
Re: changements imposés de poste
Bien sûr, qu'il le peut : on est titulaire de son grade mais pas de son poste.roumyette a écrit :Si le cadre sup le désire peut-il m'imposer un tel changement ?
merci de m'éclairer sur ce point, je pourrais ainsi renseigner mes collègues qui sont tout aussi inquiètes que moi.
3 ans dans le même poste est une excellente mesure : il est prouvé qu'au bout de 5 ans dans un poste, non seulement on apporte plus rien, mais on devient, comme qui dirait, "un boulet" ou un "pylone", du style "on a toujours fait comme ci...", "je ne peut pas changer mes habitudes aussi facilement...", "les petites jeunes on qu'à le faire...", "mon planning est comme ça, je ne veut pas en changer" (quitte à mettre les collègues dans la mouise), je vous en passe, et des meilleures.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: changements imposés de poste
Bonsoir , dans ces conditions j espere que vous aussi les cadres on vous changera tous les 3 ans et sans vous demandez votre avis aussi je suppose ?????Pour le bien etre du service ! 

- Norma Colle
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Re: changements imposés de poste
Jo_bis a écrit :Bien sûr, qu'il le peut : on est titulaire de son grade mais pas de son poste.roumyette a écrit :Si le cadre sup le désire peut-il m'imposer un tel changement ?
merci de m'éclairer sur ce point, je pourrais ainsi renseigner mes collègues qui sont tout aussi inquiètes que moi.
3 ans dans le même poste est une excellente mesure : il est prouvé qu'au bout de 5 ans dans un poste, non seulement on apporte plus rien, mais on devient, comme qui dirait, "un boulet" ou un "pylone", du style "on a toujours fait comme ci...", "je ne peut pas changer mes habitudes aussi facilement...", "les petites jeunes on qu'à le faire...", "mon planning est comme ça, je ne veut pas en changer" (quitte à mettre les collègues dans la mouise), je vous en passe, et des meilleures.
et les cadres ils sont opérationnels correctement combien de temps? Les remises en question à quel rythme? Choix du poste nuit jour? Chirurgie ,médecine, urgence, bloc, ephad.....?
- Norma Colle
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Re: changements imposés de poste
ah ah ah j'avais pas lu, je me suis emballée mais nous sommes donc sur la même longueur d'ondes.pucie a écrit :Bonsoir , dans ces conditions j espere que vous aussi les cadres on vous changera tous les 3 ans et sans vous demandez votre avis aussi je suppose ?????Pour le bien etre du service !
Dans mon hosto politique de changement tous les 5 ans mais pour les cadres pas de protocole....et pourtant certains on aimerait bien qu'ils dégagent pour "ravager" à plus court terme les équipes! Remarquez un avantage : quand les IDE tournent et que les cadres ne tournent pas vos risques de recroiser ces derniers n'existent plus(faut voir le côté positif des cadres accrochés à leur rocher contre vent marée tornade...etc....

- Swingswing
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Re: changements imposés de poste
Bonsoir,
Je m'interroge quand même, bien que la réponse apportée ne laisse planer aucune ambigüité sur la question du droit à...
Si les changements de services jour/jour - nuit/nuit peuvent paraître favorables au bon fonctionnement de ces derniers, encore que l'on puisse ne pas être totalement d'accord sur ce point,
qu'en est-il de la santé, de l'équilibre des soignants basculés de nuit en jour et l'inverse ?
D'accord, trois ans, c'est assez pour s'habituer à un nouveau rythme de sommeil, de vie... Toutefois, il faut se déshabituer du rythme précédent.
Le fait de passer de nuit à jour ou l'inverse, d'autorité, ne peut pas selon moi être considéré de la même façon qu'une mobilité jour/jour ou nuit/nuit.
J'imagine aussi que les conséquences sur la personne, je parle du soignant, ne sont pas les mêmes non plus quand cela fait des lustres (au delà de trois ans) que son corps est habitué à un rythme de récupération de nuit ou de jour et qu'il lui faut se contraindre à inverser l'horloge...
Pour finir, Cette intermittence-là (jour/nuit) n'entraîne pas seulement (et c'est déjà pas mal) une possible variation d'amplitude horaire d'un service à l'autre, pas seulement une adaptation à une nouvelle équipe, une nouvelle organisation de ses pratiques comme cela peut être le cas par une mobilité jour/jour - nuit/nuit.
C'est d'abord un bouleversement total à titre privé, pour le soignant et sa famille.
Toutes les personnes qui ont travaillé de nuit et qui ont organisé leur vie avec une famille qui vivait le jour savent ce que cela signifie bien au delà des frontières du service.
Je connais aussi des services qui tournent "du feu de dieu" avec le même personnel depuis près de quinze ans.
Je pense franchement qu'il est plus confortable, plus pratique parce que plus expéditif, de mettre tout le monde dans le même panier ; que de vouloir repérer les éléments sclérosés pour leur faire vider la naphtaline qu'ils ont dans les poches.
La sclérose des soignants peut s'installer seule, c'est vrai. Mais elle peut aussi trouver des sources dans le management.
Je m'interroge quand même, bien que la réponse apportée ne laisse planer aucune ambigüité sur la question du droit à...

Si les changements de services jour/jour - nuit/nuit peuvent paraître favorables au bon fonctionnement de ces derniers, encore que l'on puisse ne pas être totalement d'accord sur ce point,
qu'en est-il de la santé, de l'équilibre des soignants basculés de nuit en jour et l'inverse ?
D'accord, trois ans, c'est assez pour s'habituer à un nouveau rythme de sommeil, de vie... Toutefois, il faut se déshabituer du rythme précédent.
Le fait de passer de nuit à jour ou l'inverse, d'autorité, ne peut pas selon moi être considéré de la même façon qu'une mobilité jour/jour ou nuit/nuit.
J'imagine aussi que les conséquences sur la personne, je parle du soignant, ne sont pas les mêmes non plus quand cela fait des lustres (au delà de trois ans) que son corps est habitué à un rythme de récupération de nuit ou de jour et qu'il lui faut se contraindre à inverser l'horloge...
Pour finir, Cette intermittence-là (jour/nuit) n'entraîne pas seulement (et c'est déjà pas mal) une possible variation d'amplitude horaire d'un service à l'autre, pas seulement une adaptation à une nouvelle équipe, une nouvelle organisation de ses pratiques comme cela peut être le cas par une mobilité jour/jour - nuit/nuit.
C'est d'abord un bouleversement total à titre privé, pour le soignant et sa famille.
Toutes les personnes qui ont travaillé de nuit et qui ont organisé leur vie avec une famille qui vivait le jour savent ce que cela signifie bien au delà des frontières du service.
J'ai connu ça, oui...Norma Colle a écrit :3 ans dans le même poste est une excellente mesure : il est prouvé qu'au bout de 5 ans dans un poste, non seulement on apporte plus rien, mais on devient, comme qui dirait, "un boulet" ou un "pylone", du style "on a toujours fait comme ci...", "je ne peut pas changer mes habitudes aussi facilement...", "les petites jeunes on qu'à le faire...", "mon planning est comme ça, je ne veut pas en changer" (quitte à mettre les collègues dans la mouise), je vous en passe, et des meilleures.
Je connais aussi des services qui tournent "du feu de dieu" avec le même personnel depuis près de quinze ans.
Je pense franchement qu'il est plus confortable, plus pratique parce que plus expéditif, de mettre tout le monde dans le même panier ; que de vouloir repérer les éléments sclérosés pour leur faire vider la naphtaline qu'ils ont dans les poches.
La sclérose des soignants peut s'installer seule, c'est vrai. Mais elle peut aussi trouver des sources dans le management.
Re: changements imposés de poste
Effectivement comme le dit swinggswing c'est le changement de rythme sur le plan physique mais aussi le changement d'organisation sur le plan de la vie privée qui sont difficiles a encaisser apres plusieurs années de nuit, et expliquer a mon fils de 7 ans que du jour au lendemain je vais devoir le lever a 5h du matin pour le déposer chez une nounou, le remettre a la cantine tous les midi et parfois ne pas le voir pendant 24h si je fais soir/matin m'a été franchement difficile. Apres avoir passé 15 ans de jour, mettant de coté ma vie privée, car vu les horaires et le travail le week end forcément ça limite, j'espérait pouvoir souffler et concilier travail et maison un peu plus que 3 ans...
Avant d'etre de nuit j'ai effectivement travaillé pendant 15 ans dans le même service en USLD avec un cadre qui y était depuis 25 ans et plusieurs collègues qui avaient aussi pas mal d'années au compteur, et il n'y avait ni tyran ni tortionnaire pour les petites nouvelles... En effet vue la difficulté du travail dans ce service tant au niveau physique que psychologique, toute l'équipe se serait les coudes, partageait le travail de façon équitable, chacune était prete a modifier son planning pour rendre service a une collègue, qu'elle soit nouvelle ou non.
Je pense que des comportements de boulet qui ne veulent rien comprendre et se reposer sur le dos des petites nouvelles, n'est pas forcement un problème d'ancienneté mais surtout un problème de personnalité et de caractère, et là il me semble que s'est tout simplement au cadre de réagir...
Avant d'etre de nuit j'ai effectivement travaillé pendant 15 ans dans le même service en USLD avec un cadre qui y était depuis 25 ans et plusieurs collègues qui avaient aussi pas mal d'années au compteur, et il n'y avait ni tyran ni tortionnaire pour les petites nouvelles... En effet vue la difficulté du travail dans ce service tant au niveau physique que psychologique, toute l'équipe se serait les coudes, partageait le travail de façon équitable, chacune était prete a modifier son planning pour rendre service a une collègue, qu'elle soit nouvelle ou non.
Je pense que des comportements de boulet qui ne veulent rien comprendre et se reposer sur le dos des petites nouvelles, n'est pas forcement un problème d'ancienneté mais surtout un problème de personnalité et de caractère, et là il me semble que s'est tout simplement au cadre de réagir...
Re: changements imposés de poste
Mais oui, cela vaut pour tout le monde, y compris ma personne.pucie a écrit :Bonsoir , dans ces conditions j espere que vous aussi les cadres on vous changera tous les 3 ans et sans vous demandez votre avis aussi je suppose ?????Pour le bien etre du service !
Pour vous dire : 27 ans dans les hopitaux, j'en suis à mon 7ème employeur (bientôt huit...

J'ai fait du public, du privé, de l'hospitalier, de l'extra hospitalier etc...etc...et je ne m'en suis jamais portée plus mal.
Précision : j'habite en rase campagne, et j'ai toujours trouvé "de quoi bouger"...
Moi, pas...ou alors, au détriment des plus "récents" dans l'équipe.Swingswing a écrit :Je connais aussi des services qui tournent "du feu de dieu" avec le même personnel depuis près de quinze ans.
Il y a des "encroûtés" dans tous les corps de metiers, j'en ai peur...Norma Colle a écrit :et les cadres ils sont opérationnels correctement combien de temps? Les remises en question à quel rythme? Choix du poste nuit jour? Chirurgie ,médecine, urgence, bloc, ephad.....?
La remise en question est permanente, pourquoi ? parce qu'il s'agit d'un poste "solitaire", vous êtes seul et en permanence sollicité par des personnes differentes dans leur personnalité, bien sûr, mais aussi dans leur experience, leur manière d'envisager les choses. Cela vous demande une adaptation permanente face à votre interlocuteur, et comme le cadre n'est, le plus souvent, pas considéré comme membre de l'équipe, il doit agir "en marge", au risque de parfois tomber "à coté" de ce qu'on lui demande.
Ah mais là, vous changez de sujet. La question était pour les changements de service et non pour les alternances jour/nuit...Ceci est autre chose.Swingswing a écrit :Si les changements de services jour/jour - nuit/nuit peuvent paraître favorables au bon fonctionnement de ces derniers, encore que l'on puisse ne pas être totalement d'accord sur ce point,
qu'en est-il de la santé, de l'équilibre des soignants basculés de nuit en jour et l'inverse ?
Je pense que les postes de nuit "fixes" doivent être donnée aux volontaires, pour diverses raisons : psychologiques, physiques, vie de famille ou organisation de la vie personnelle. Moyennant que, 3 semaines par an, ils passent de jour pour voir "ce qui s'y passe".
Oui mais dans ce cas, vous n'êtes plus une équipe, vous devenez un "système", comme à l'usine. Vous pouvez devenir sourd, aveugle ou muet, vous pourrez quand même tenir votre poste, sans aucun problème.roumyette a écrit :Avant d'etre de nuit j'ai effectivement travaillé pendant 15 ans dans le même service en USLD avec un cadre qui y était depuis 25 ans et plusieurs collègues qui avaient aussi pas mal d'années au compteur, et il n'y avait ni tyran ni tortionnaire pour les petites nouvelles... En effet vue la difficulté du travail dans ce service tant au niveau physique que psychologique, toute l'équipe se serait les coudes, partageait le travail de façon équitable, chacune était prete a modifier son planning pour rendre service a une collègue, qu'elle soit nouvelle ou non.
Aucun cadre n'a le pouvoir de changer le caractère de qqn, ce serait trop beauroumyette a écrit :Je pense que des comportements de boulet qui ne veulent rien comprendre et se reposer sur le dos des petites nouvelles, n'est pas forcement un problème d'ancienneté mais surtout un problème de personnalité et de caractère, et là il me semble que s'est tout simplement au cadre de réagir...

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Stephen HAWKING
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- Swingswing
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Re: changements imposés de poste
Bonsoir,
Pardonne-moi, mais je préfère insister sur le mérite des équipes en question et leur professionnalisme non encrouté.
Je suis entièrement d'accord avec vous, les postes fixes de nuit doivent relever d'un volontariat compte tenu de leur impact sur la santé et la vie privée.
Je comprends que la mobilité plaise à certains, mais je pense aussi que la mobilité subie, imposée, contient ses propres effets secondaires néfastes sur le comportement des personnes.Jo_bis a écrit :Mais oui, cela vaut pour tout le monde, y compris ma personne.
Pour vous dire : 27 ans dans les hopitaux, j'en suis à mon 7ème employeur (bientôt huit...).
J'ai fait du public, du privé, de l'hospitalier, de l'extra hospitalier etc...etc...et je ne m'en suis jamais portée plus mal.
Précision : j'habite en rase campagne, et j'ai toujours trouvé "de quoi bouger"...
Alors, j'ai eu beaucoup de chance en intégrant lesdites équipes en tant que nouvelle et les autres nouveaux aussi.Jo_bis a écrit : Moi, pas...ou alors, au détriment des plus "récents" dans l'équipe.

Je ne pense pas changer de sujet car la question de départ portait bien sur, non seulement un changement de service, mais aussi sur un changement nuit/jour envisagé par le cadre.Jo_bis a écrit : Ah mais là, vous changez de sujet. La question était pour les changements de service et non pour les alternances jour/nuit...Ceci est autre chose. Je pense que les postes de nuit "fixes" doivent être donnée aux volontaires, pour diverses raisons : psychologiques, physiques, vie de famille ou organisation de la vie personnelle. Moyennant que, 3 semaines par an, ils passent de jour pour voir "ce qui s'y passe".
Je suis entièrement d'accord avec vous, les postes fixes de nuit doivent relever d'un volontariat compte tenu de leur impact sur la santé et la vie privée.
Re: changements imposés de poste
Et c'était un choix de bouger, ça change tout!Jo_bis a écrit : Mais oui, cela vaut pour tout le monde, y compris ma personne.
Pour vous dire : 27 ans dans les hopitaux, j'en suis à mon 7ème employeur (bientôt huit...).
J'ai fait du public, du privé, de l'hospitalier, de l'extra hospitalier etc...etc...et je ne m'en suis jamais portée plus mal.
Précision : j'habite en rase campagne, et j'ai toujours trouvé "de quoi bouger"...
Perso, j'ai aussi fait 3 services en 9 ans, ça me convient bien mais j'ai choisi! Et surtout ça permet de choisir les services où on va!
Alors que lors de changements imposés, il n'y a pas de choix!
Pour moi, ce n'est pas du tout la même chose du point de vue de l'agent.
- Norma Colle
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Re: changements imposés de poste
ce quote n'est pas à moi!Swingswing a écrit :Bonsoir,
.
Norma Colle a écrit :3 ans dans le même poste est une excellente mesure : il est prouvé qu'au bout de 5 ans dans un poste, non seulement on apporte plus rien, mais on devient, comme qui dirait, "un boulet" ou un "pylone", du style "on a toujours fait comme ci...", "je ne peut pas changer mes habitudes aussi facilement...", "les petites jeunes on qu'à le faire...", "mon planning est comme ça, je ne veut pas en changer" (quitte à mettre les collègues dans la mouise), je vous en passe, et des meilleures.
- Swingswing
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Re: changements imposés de poste
Coucou Norma Colle !
Désolée, je ne sais pas comment ta signature est arrivée là
!
Y a eu un cafouillage quelque part...
Bonne semaine !

Désolée, je ne sais pas comment ta signature est arrivée là

Y a eu un cafouillage quelque part...
Bonne semaine !
Re: changements imposés de poste
Bien sûr!Swingswing a écrit :Je comprends que la mobilité plaise à certains, mais je pense aussi que la mobilité subie, imposée, contient ses propres effets secondaires néfastes sur le comportement des personnes.
mais il y a "mobilité" et "mobilité"...
La mobilité d'un établissement vers un autre établissement peut être, comme vous le dites, néfaste, si elle n'est pas choisie.
Par contre la "mobilité interne", entre services, sans changer d'établissement, est à mon avis indispensable pour les raisons cités plus haut.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: changements imposés de poste
+ 1000
Chaque changement de poste est d'ailleurs avant tout un enrichissement personnel.
Jérôme
Chaque changement de poste est d'ailleurs avant tout un enrichissement personnel.
Jérôme
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
Re: changements imposés de poste
Excusez moi par avance, Jérôme, c'est peut être un peu brutal, mais ce genre de phrase, je trouve ça d'une banalité affligeante!jjland83 a écrit :+ 1000
Chaque changement de poste est d'ailleurs avant tout un enrichissement personnel.
Jérôme
C'est vraiment "politiquement correct"!
Pour moi, le changement est bénéfique s'il est choisi, dans une certaine mesure, càd si l'agent est impliqué dans le processus.
L'effet peut être totalement inverse si le changement est imposé et fait sans obtenir l'adhésion de l'agent concerné.
Et pour rejoindre ce qui a été dit plus haut, je trouve que ces décisions d'imposer des changements de poste réguliers concernent souvent les IDe et les As, très peu souvent les cadres et cadres sup.