Comment faire face à un refus de transfusion
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- Kenny
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moi et mes collègues si la personne décède...
j'ai pas forcément envie d'aller au tribunal si la famille décide de porter plainte...
et éthiquement parlant, ça m'ennuierait énormément de voir quelqu'un décéder, alors qu'une transfusion l'aurait sauvé...
j'ai pas forcément envie d'aller au tribunal si la famille décide de porter plainte...
et éthiquement parlant, ça m'ennuierait énormément de voir quelqu'un décéder, alors qu'une transfusion l'aurait sauvé...
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Merci de ne pas sortir les éléments de leur contexte. Je répondais uniquement à "On ne force pas les musulmans a manger du porc".
Moi, ça me gêne, parce que ça heurte mes convictions humaines, qui sont de préserver la vie. Comme Kenny, ça me gênerait beaucoup de voir quelqu'un mourir en sachant que nous (l'équipe) aurions pu faire quelque chose pour préserver sa vie.
Je me souviens d'un médecin anesthésiste qui voyait régulièrement des tdj en consultation. À leur demande de ne pas être transfusé pour des raisons religieuses et un choix personnel, elle opposait la nécessité de transfuser si la vie était en danger, en expliquant que ses convictions religieuses lui intimaient l'ordre de venir en aide à celui dont la vie était en danger.
Il s'agissait d'intervention chirurgicale programmée. Elle posait clairement ses conditions au patient : "je vais tout faire pour éviter de vous transfuser, mais si c'est la transfusion ou la mort, je vous transfuserai".
neliii a écrit :Et la liberté individuelle dans tout ca ? sincèrement, ca gene qui si la personne ne veut pas se faire transfuser ?
Moi, ça me gêne, parce que ça heurte mes convictions humaines, qui sont de préserver la vie. Comme Kenny, ça me gênerait beaucoup de voir quelqu'un mourir en sachant que nous (l'équipe) aurions pu faire quelque chose pour préserver sa vie.
Je me souviens d'un médecin anesthésiste qui voyait régulièrement des tdj en consultation. À leur demande de ne pas être transfusé pour des raisons religieuses et un choix personnel, elle opposait la nécessité de transfuser si la vie était en danger, en expliquant que ses convictions religieuses lui intimaient l'ordre de venir en aide à celui dont la vie était en danger.
Il s'agissait d'intervention chirurgicale programmée. Elle posait clairement ses conditions au patient : "je vais tout faire pour éviter de vous transfuser, mais si c'est la transfusion ou la mort, je vous transfuserai".