Concours printemps 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: actualité 2012-2013
et voila rdv demain matin pour la revu de press du jour
bonne soirée a toutes et tous
bonne soirée a toutes et tous
Re: actualité 2012-2013
bonjour a toutes et a tous voici les info trouvé sur le net
si vous en avez d'autres faite un copier coller ici ca peut aider
Le lait maternel diminue le risque de transmission du sida grâce à un type de sucres particulier.
Sida: comment le lait maternel protège les bébés
Certains sucres présents dans le lait de mères infectées par le VIH protègent les nouveau-nés d'une contamination par le virus, d'après une récente étude internationale.
Ne pas allaiter pour protéger son bébé? Si la question peut paraître incongrue compte tenu des bienfaits reconnus du lait maternel, elle ne l'est pas pour les mères séropositives (infectées par le VIH) pour qui l'allaitement représente un risque de transmettre le virus à leur nouveau-né. Le choix se complique encore dans les pays en voie de développement, où les enfants non allaités sont plus fragiles face aux infections et à la malnutrition. Ce dilemme pourrait bien être en partie résolu par la découverte de chercheurs américains et africains: le lait maternel contient un type particulier de sucres capables de rendre les nourrissons plus résistants contre le virus.
Malgré la concentration élevée du VIH dans le lait de femmes infectées, le risque de transmission mère-enfant par l'allaitement reste relativement faible (de 15 à 20% lien). D'où vient alors cet effet protecteur du lait? Pour le savoir, l'équipe du Dr Lars Bode, spécialiste en nutrition pédiatrique à l'université de Californie à San Diego, s'est intéressée aux oligosaccharides du lait humain (le lait de vache en contient très peu), de longues molécules composées de plusieurs sucres attachés les uns aux autres. Troisièmes constituants solides du lait après le lactose et les graisses, ces sucres sont de plus en plus étudiés ces dernières années en raison de leurs effets favorables sur le système immunitaire des nouveau-nés.
Un leurre anti-infection
Les chercheurs, qui viennent de publier leurs résultats dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, ont donc voulu savoir si les oligosaccharides étaient la clé de la protection du lait maternel contre le VIH. À Lusaka, en Zambie, ils ont suivi 200 femmes séropositives et leurs bébés, de leur naissance jusqu'à l'âge de2 ans, en analysant la composition du lait des mamans. Résultat: plus les laits étaient riches en oligosaccharides, plus les bébés allaités étaient protégés contre le virus. Même en l'absence de traitement antirétroviral de la mère ou de l'enfant (qui réduit de moitié le risque de contamination), 10 à 15% des bébés allaités «seulement» ont contracté le virus.
Tout se joue en fait au niveau de l'intestin: ces sucres lactés protecteurs ne sont pas digérés et arrivent donc intacts au niveau du colon des nourrissons. Là, ils agissent comme un leurre anti-infection, explique le Dr Bode: le VIH se fixe en effet aux oligosaccharides au lieu de s'attacher aux sucres recouvrant les parois de l'intestin, qui sont l'une des voies d'entrée du virus dans l'organisme. D'ailleurs, cette action de barrière ne concerne pas seulement le virus du sida mais aussi de nombreux autres microbes néfastes pour l'organisme.
Les bienfaits des oligosaccharides ne s'arrêtent pas là puisqu'ils agissent également en tant que prébiotiques, c'est-à-dire qu'ils stimulent les bactéries bénéfiques de la flore intestinale (les bifidobactéries), participant ainsi à la maturation de l'intestin des nouveau-nés. Cela s'ajoute à leurs propriétés anti-inflammatoires qui contribuent à réguler la fonction immunitaire, explique le chercheur américain.
Ces sucres salutaires pour les bébés ne seraient toutefois pas les seuls responsables de l'effet protecteur du lait maternel contre la transmission du VIH. En mai dernier, d'autres scientifiques avaient identifié des anticorps capables de neutraliser le virus, constituant un autre moyen de défense.
Qu'ils s'agissent des sucres ou des anticorps, ces résultats pourraient en tout cas à améliorer la prévention de la transmission mère-enfant du sida, espèrent les chercheurs. Depuis 2010, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux mères séropositives l'allaitement maternel protégé qui consiste à traiter par antirétroviral la mère et l'enfant (quand les médicaments sont disponibles). La baisse mondiale de 24% de la contamination des enfants en 2011 est certes une bonne nouvelle, mais ils étaient encore 230.000 à succomber au sida, dont 91% en Afrique subsaharienne.
si vous en avez d'autres faite un copier coller ici ca peut aider
Le lait maternel diminue le risque de transmission du sida grâce à un type de sucres particulier.
Sida: comment le lait maternel protège les bébés
Certains sucres présents dans le lait de mères infectées par le VIH protègent les nouveau-nés d'une contamination par le virus, d'après une récente étude internationale.
Ne pas allaiter pour protéger son bébé? Si la question peut paraître incongrue compte tenu des bienfaits reconnus du lait maternel, elle ne l'est pas pour les mères séropositives (infectées par le VIH) pour qui l'allaitement représente un risque de transmettre le virus à leur nouveau-né. Le choix se complique encore dans les pays en voie de développement, où les enfants non allaités sont plus fragiles face aux infections et à la malnutrition. Ce dilemme pourrait bien être en partie résolu par la découverte de chercheurs américains et africains: le lait maternel contient un type particulier de sucres capables de rendre les nourrissons plus résistants contre le virus.
Malgré la concentration élevée du VIH dans le lait de femmes infectées, le risque de transmission mère-enfant par l'allaitement reste relativement faible (de 15 à 20% lien). D'où vient alors cet effet protecteur du lait? Pour le savoir, l'équipe du Dr Lars Bode, spécialiste en nutrition pédiatrique à l'université de Californie à San Diego, s'est intéressée aux oligosaccharides du lait humain (le lait de vache en contient très peu), de longues molécules composées de plusieurs sucres attachés les uns aux autres. Troisièmes constituants solides du lait après le lactose et les graisses, ces sucres sont de plus en plus étudiés ces dernières années en raison de leurs effets favorables sur le système immunitaire des nouveau-nés.
Un leurre anti-infection
Les chercheurs, qui viennent de publier leurs résultats dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, ont donc voulu savoir si les oligosaccharides étaient la clé de la protection du lait maternel contre le VIH. À Lusaka, en Zambie, ils ont suivi 200 femmes séropositives et leurs bébés, de leur naissance jusqu'à l'âge de2 ans, en analysant la composition du lait des mamans. Résultat: plus les laits étaient riches en oligosaccharides, plus les bébés allaités étaient protégés contre le virus. Même en l'absence de traitement antirétroviral de la mère ou de l'enfant (qui réduit de moitié le risque de contamination), 10 à 15% des bébés allaités «seulement» ont contracté le virus.
Tout se joue en fait au niveau de l'intestin: ces sucres lactés protecteurs ne sont pas digérés et arrivent donc intacts au niveau du colon des nourrissons. Là, ils agissent comme un leurre anti-infection, explique le Dr Bode: le VIH se fixe en effet aux oligosaccharides au lieu de s'attacher aux sucres recouvrant les parois de l'intestin, qui sont l'une des voies d'entrée du virus dans l'organisme. D'ailleurs, cette action de barrière ne concerne pas seulement le virus du sida mais aussi de nombreux autres microbes néfastes pour l'organisme.
Les bienfaits des oligosaccharides ne s'arrêtent pas là puisqu'ils agissent également en tant que prébiotiques, c'est-à-dire qu'ils stimulent les bactéries bénéfiques de la flore intestinale (les bifidobactéries), participant ainsi à la maturation de l'intestin des nouveau-nés. Cela s'ajoute à leurs propriétés anti-inflammatoires qui contribuent à réguler la fonction immunitaire, explique le chercheur américain.
Ces sucres salutaires pour les bébés ne seraient toutefois pas les seuls responsables de l'effet protecteur du lait maternel contre la transmission du VIH. En mai dernier, d'autres scientifiques avaient identifié des anticorps capables de neutraliser le virus, constituant un autre moyen de défense.
Qu'ils s'agissent des sucres ou des anticorps, ces résultats pourraient en tout cas à améliorer la prévention de la transmission mère-enfant du sida, espèrent les chercheurs. Depuis 2010, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande aux mères séropositives l'allaitement maternel protégé qui consiste à traiter par antirétroviral la mère et l'enfant (quand les médicaments sont disponibles). La baisse mondiale de 24% de la contamination des enfants en 2011 est certes une bonne nouvelle, mais ils étaient encore 230.000 à succomber au sida, dont 91% en Afrique subsaharienne.
Re: actualité 2012-2013
Pour certains, l'efficacité de l'éventail ne fait aucun doute.
Agiter un éventail est-il efficace en pleine chaleur ?
Des calculs complexes sont nécessaires pour évaluer s'il est énergétiquement rentable ou non de s'éventer pour tenter de se rafraîchir.
Lors de très fortes chaleurs, cela vaut-il le coup de faire l'effort de s'éventer sachant que tout effort musculaire entraîne une augmentation de la production de chaleur par le corps? Les avis divergent clairement sur cette question, qui malgré sa simplicité apparente n'est pas évidente à résoudre.
Avant de s'attaquer aux calculs, il faut comprendre l'effet que produit l'éventail sur le corps surchauffé par la canicule estivale. Comme avec un ventilateur, la production d'un léger courant d'air ne réduit pas la température de l'air, mais permet à l'organisme à évacuer plus vite sa chaleur, ce qui aide à le rafraîchir.
Le corps humain dissipe de la chaleur par trois processus: par rayonnement, par conduction-convection (échange direct entre l'air et la peau) et par évaporation (la transpiration). Dans le cas qui nous intéresse, lors d'une canicule où la température de l'air est proche des 37° du corps humain, c'est l'évaporation qui devient le processus le plus important. Qu'il fasse chaud ou froid, un corps au repos est entouré d'une très fine couche d'air d'un à 3 millimètres d'épaisseur, appelée couche limite, qui agit comme un isolant. En produisant du vent avec un éventail, on perturbe cette couche limite, augmentant les échanges directs de chaleur avec l'extérieur et accélérant grandement l'efficacité de la transpiration.
100 watts émis par un corps au repos
Citant l'astrophysicien Sterl Phinney du California Institute of Technology le Wall Street Journal affirmait récemment qu'agiter un éventail était très efficace, car cela ne faisait produire qu'un watt de chaleur supplémentaire (en plus des 100 watts émis par un homme au repos) et doublait le refroidissement de l'organisme. Le site américain The Straight Dope affirme au contraire -avec équations à l'appui- qu'agiter un éventail demande au corps de produire 70 watts, et permet, selon la température et l'humidité extérieure de dissiper entre 25 et 480 watts, ce qui oscille entre totalement inefficace et très efficace.
Alors, qui a raison? L'astrophysicien américain sous estime largement la dépense énergétique nécessaire alors que le site web la surestime. La plupart des tables de référence sur le métabolisme humain rapportent qu'une tâche manuelle légère ne coûte à l'organisme qu'entre 10 et 20 watts, en plus des 100 watts pour une personne assise, au repos. Dans la majeure partie des cas, l'usage de l'éventail permet donc à l'organisme de se rafraîchir efficacement. Mais cette efficacité se réduit tout de même quand la température dépasse les 37 % et le taux d'humidité s'approche de 100 %, un domaine où l'évaporation de la sueur devient de toute façon difficile.
Agiter un éventail est-il efficace en pleine chaleur ?
Des calculs complexes sont nécessaires pour évaluer s'il est énergétiquement rentable ou non de s'éventer pour tenter de se rafraîchir.
Lors de très fortes chaleurs, cela vaut-il le coup de faire l'effort de s'éventer sachant que tout effort musculaire entraîne une augmentation de la production de chaleur par le corps? Les avis divergent clairement sur cette question, qui malgré sa simplicité apparente n'est pas évidente à résoudre.
Avant de s'attaquer aux calculs, il faut comprendre l'effet que produit l'éventail sur le corps surchauffé par la canicule estivale. Comme avec un ventilateur, la production d'un léger courant d'air ne réduit pas la température de l'air, mais permet à l'organisme à évacuer plus vite sa chaleur, ce qui aide à le rafraîchir.
Le corps humain dissipe de la chaleur par trois processus: par rayonnement, par conduction-convection (échange direct entre l'air et la peau) et par évaporation (la transpiration). Dans le cas qui nous intéresse, lors d'une canicule où la température de l'air est proche des 37° du corps humain, c'est l'évaporation qui devient le processus le plus important. Qu'il fasse chaud ou froid, un corps au repos est entouré d'une très fine couche d'air d'un à 3 millimètres d'épaisseur, appelée couche limite, qui agit comme un isolant. En produisant du vent avec un éventail, on perturbe cette couche limite, augmentant les échanges directs de chaleur avec l'extérieur et accélérant grandement l'efficacité de la transpiration.
100 watts émis par un corps au repos
Citant l'astrophysicien Sterl Phinney du California Institute of Technology le Wall Street Journal affirmait récemment qu'agiter un éventail était très efficace, car cela ne faisait produire qu'un watt de chaleur supplémentaire (en plus des 100 watts émis par un homme au repos) et doublait le refroidissement de l'organisme. Le site américain The Straight Dope affirme au contraire -avec équations à l'appui- qu'agiter un éventail demande au corps de produire 70 watts, et permet, selon la température et l'humidité extérieure de dissiper entre 25 et 480 watts, ce qui oscille entre totalement inefficace et très efficace.
Alors, qui a raison? L'astrophysicien américain sous estime largement la dépense énergétique nécessaire alors que le site web la surestime. La plupart des tables de référence sur le métabolisme humain rapportent qu'une tâche manuelle légère ne coûte à l'organisme qu'entre 10 et 20 watts, en plus des 100 watts pour une personne assise, au repos. Dans la majeure partie des cas, l'usage de l'éventail permet donc à l'organisme de se rafraîchir efficacement. Mais cette efficacité se réduit tout de même quand la température dépasse les 37 % et le taux d'humidité s'approche de 100 %, un domaine où l'évaporation de la sueur devient de toute façon difficile.
Re: actualité 2012-2013
L'étude menée relève que 3 % des examens demandés lors d'une hospitalisation ne sont pas vus par les médecins avant la fin de l'hospitalisation.
Hôpital : les examens de sortie souvent ignorés
Une étude menée en Australie montre qu'un patient sur trois quitte l'hôpital avec au moins un résultat d'examen méconnu.
Un examen sur cinq prescrits le jour de la sortie de l'hôpital n'est vu… par personne. Telle est la surprenante conclusion d'une étude australienne publiée récemment sur le site de la revue Archives on Internal Medicine. Alors qu'ils ne représentent que 7 % de la totalité des examens réalisés au cours d'une hospitalisation, ces bilans de «dernière minute» constituent près de la moitié de ceux qui n'auront toujours pas été lus deux mois plus tard.
Au total, l'étude menée en Australie par le Pr Enrico Coiera, directeur du Center for Health informatics, et par ses collègues de l'université de Nouvelle-Galles du Sud, relève que 3 % des examens demandés lors d'une hospitalisation ne sont pas vus par les médecins avant la fin de l'hospitalisation, puisque le fichier informatique n'est pas ouvert. Le pire concerne les examens effectués le jour où les patients quittent l'hôpital: il y a une chance sur dix pour qu'ils ne soient pas regardés.
Pour effectuer ce calcul, le Pr Coeira s'est tout simplement basé sur plus de 733.000 examens réalisés dans un hôpital universitaire au cours de cinq mois de 2011. Parmi ceux-ci, 20.449 n'avaient pas été vus au jour de la sortie et la moitié, toujours pas, deux mois plus tard.
«Repenser en profondeur l'organisation des soins»
Interrogé par Le Figaro, le Pr Coeira suggère aux patients «d'avoir un rôle actif au moment de la transition entre l'hôpital et leur domicile. Si un examen est réalisé à la fin du séjour, il faut insister pour en connaître le résultat ou le dire à son médecin pour éviter qu'il ne passe à la trappe.» Le Dr Marc Sandres, médecin généraliste dans l'Essonne, se souvient d'un épisode rocambolesque: «Le patient s'apprêtait à rentrer chez lui quand l'ambulance a été arrêtée au moment où elle quittait l'hôpital. On venait de se rendre compte, en lisant son dernier bilan, qu'il avait un risque majeur d'hémorragie, avec des plaquettes à 30.000! Résultat: il a été hospitalisé deux jours de plus, le temps de vérifier sa coagulation.»
Bien sûr, toutes les anomalies détectées lors de ces examens ne se valent pas. Beaucoup sont anodines et sans conséquences réelles. Une étude conduite dans deux hôpitaux universitaires de Boston (États-Unis) en 2005 montrait que seulement 2 % des résultats passés inaperçus auraient nécessité des soins supplémentaires. «En effet, concède ce praticien hospitalier en secteur public, qui tient à conserver l'anonymat, il est indéniable que trop d'examens de laboratoire sont prescrits avec un défaut de suivi potentiel sans que cette proportion soit clairement identifiable. Mais trouver une solution à ce problème ne pourrait se faire qu'en repensant en profondeur l'organisation des soins.»
En attendant, les médecins pourraient aussi retenir ce conseil du Pr Coeira: «Être plus parcimonieux dans la prescription d'examens lorsque l'on est proche de la fin de l'hospitalisation pourrait avoir un impact majeur sur le manque de suivi persistant des résultats, améliorer la qualité des soins et réduire les coûts.»
Heureusement, en Australie comme en France, tous les examens sont vus au niveau du laboratoire par le médecin biologiste, mais cela ne suffit pas à rassurer le Pr Coeira: «Il est vrai que tous les résultats extrêmes vont être analysés en détail. D'autres examens sont revus systématiquement en raison du danger des anomalies. Mais cela ne signifie pas que le laboratoire comprend l'importance des milliers de tests qu'il fait quotidiennement, faute de savoir dans quel contexte le médecin les a demandés. Et quand un résultat est juste un peu anormal, le biologiste ne va pas contacter un médecin.»
Le problème existe aussi pour les patients qui ne font que passer aux urgences. En 2007, une analyse détaillée de 79 erreurs médicales ayant fait l'objet de poursuites judiciaires identifiait, une fois sur six, «la transmission de résultats d'examens à celui qui les avait demandés» comme l'étape où s'était produit le faux pas.
Hôpital : les examens de sortie souvent ignorés
Une étude menée en Australie montre qu'un patient sur trois quitte l'hôpital avec au moins un résultat d'examen méconnu.
Un examen sur cinq prescrits le jour de la sortie de l'hôpital n'est vu… par personne. Telle est la surprenante conclusion d'une étude australienne publiée récemment sur le site de la revue Archives on Internal Medicine. Alors qu'ils ne représentent que 7 % de la totalité des examens réalisés au cours d'une hospitalisation, ces bilans de «dernière minute» constituent près de la moitié de ceux qui n'auront toujours pas été lus deux mois plus tard.
Au total, l'étude menée en Australie par le Pr Enrico Coiera, directeur du Center for Health informatics, et par ses collègues de l'université de Nouvelle-Galles du Sud, relève que 3 % des examens demandés lors d'une hospitalisation ne sont pas vus par les médecins avant la fin de l'hospitalisation, puisque le fichier informatique n'est pas ouvert. Le pire concerne les examens effectués le jour où les patients quittent l'hôpital: il y a une chance sur dix pour qu'ils ne soient pas regardés.
Pour effectuer ce calcul, le Pr Coeira s'est tout simplement basé sur plus de 733.000 examens réalisés dans un hôpital universitaire au cours de cinq mois de 2011. Parmi ceux-ci, 20.449 n'avaient pas été vus au jour de la sortie et la moitié, toujours pas, deux mois plus tard.
«Repenser en profondeur l'organisation des soins»
Interrogé par Le Figaro, le Pr Coeira suggère aux patients «d'avoir un rôle actif au moment de la transition entre l'hôpital et leur domicile. Si un examen est réalisé à la fin du séjour, il faut insister pour en connaître le résultat ou le dire à son médecin pour éviter qu'il ne passe à la trappe.» Le Dr Marc Sandres, médecin généraliste dans l'Essonne, se souvient d'un épisode rocambolesque: «Le patient s'apprêtait à rentrer chez lui quand l'ambulance a été arrêtée au moment où elle quittait l'hôpital. On venait de se rendre compte, en lisant son dernier bilan, qu'il avait un risque majeur d'hémorragie, avec des plaquettes à 30.000! Résultat: il a été hospitalisé deux jours de plus, le temps de vérifier sa coagulation.»
Bien sûr, toutes les anomalies détectées lors de ces examens ne se valent pas. Beaucoup sont anodines et sans conséquences réelles. Une étude conduite dans deux hôpitaux universitaires de Boston (États-Unis) en 2005 montrait que seulement 2 % des résultats passés inaperçus auraient nécessité des soins supplémentaires. «En effet, concède ce praticien hospitalier en secteur public, qui tient à conserver l'anonymat, il est indéniable que trop d'examens de laboratoire sont prescrits avec un défaut de suivi potentiel sans que cette proportion soit clairement identifiable. Mais trouver une solution à ce problème ne pourrait se faire qu'en repensant en profondeur l'organisation des soins.»
En attendant, les médecins pourraient aussi retenir ce conseil du Pr Coeira: «Être plus parcimonieux dans la prescription d'examens lorsque l'on est proche de la fin de l'hospitalisation pourrait avoir un impact majeur sur le manque de suivi persistant des résultats, améliorer la qualité des soins et réduire les coûts.»
Heureusement, en Australie comme en France, tous les examens sont vus au niveau du laboratoire par le médecin biologiste, mais cela ne suffit pas à rassurer le Pr Coeira: «Il est vrai que tous les résultats extrêmes vont être analysés en détail. D'autres examens sont revus systématiquement en raison du danger des anomalies. Mais cela ne signifie pas que le laboratoire comprend l'importance des milliers de tests qu'il fait quotidiennement, faute de savoir dans quel contexte le médecin les a demandés. Et quand un résultat est juste un peu anormal, le biologiste ne va pas contacter un médecin.»
Le problème existe aussi pour les patients qui ne font que passer aux urgences. En 2007, une analyse détaillée de 79 erreurs médicales ayant fait l'objet de poursuites judiciaires identifiait, une fois sur six, «la transmission de résultats d'examens à celui qui les avait demandés» comme l'étape où s'était produit le faux pas.
Re: actualité 2012-2013
Tony Nicklinson, 58 ans ne peut s'exprimer qu'en clignant des yeux et en faisant de légers mouvements de la tête.
La justice anglaise refuse le «droit à mourir» à un paralysé
Les trois juges de la Haute Cour britannique, bien que reconnaissant le caractère tragique du cas de Tony Nicklinson, 58 ans, ont estimé jeudi qu'il ne revenait pas à la justice de s'écarter de la position légale, selon laquelle «l'euthanasie volontaire est un meurtre», qu'elles qu'en soient les motivations.
Les juges ont estimé qu'il revenait au Parlement de changer éventuellement la loi et que tout changement «devrait être entouré des garde-fous que seul le Parlement peut décider».
Tony Nicklinson, 58 ans, victime d'une attaque cérébrale lors d'un voyage d'affaires en Grèce en 2005, est totalement paralysé et dépendant dans sa vie quotidienne. Il ne peut plus parler et communique grâce à un tableau électronique ou un ordinateur. Interrogé par les médias britanniques après le jugement, il a répondu par un texte enregistré qu'il avait tapé sur ordinateur en clignant des yeux. «Nos avocats sont prêt à aller jusqu'au bout de la démarche judiciaire (en faisant appel, NDLR), mais cela représente pour moi une nouvelle et longue période d'inconfort physique et de détresse mentale», a énoncé son ordinateur, alors que Tony Nicklinson était secoué par des sanglots incontrôlables.
Son handicap ne lui permet pas de mettre fin lui-même à ses jours
Cet homme, auparavant très actif et joueur de rugby dans un club amateur, a qualifié sa vie «d'ennuyeuse, malheureuse, dégradante, sans dignité et insupportable». Il demande à pouvoir bénéficier, lorsqu'il le souhaitera, de l'aide d'un médecin pour mourir, ne pouvant faire lui-même aucun geste pour se donner la mort.
Une seconde victime du syndrome, qui a demandé à garder l'anonymat et à être appelé «Martin», 47 ans, a également perdu son combat devant la justice pour bénéficier du droit à l'euthanasie.
La Haute Cour de justice britannique avait ouvert la porte à leur requête en déclarant en mars dernier recevable le cas de Tony Nicklinson. Elle avait jugé qu'il avait le droit de demander «qu'il ne soit pas illégal pour un médecin de mettre fin ou d'aider à mettre fin à ses jours sur la base de la nécessité», compte tenu que son handicap majeur ne lui permettait pas de mettre fin lui-même à ses jours.
L'euthanasie et le suicide assisté sont illégaux au Royaume-Uni, mais une commission d'enquête a recommandé en janvier un réexamen de la loi par le Parlement, visant à autoriser les médecins à aider les malades en phase terminale à mettre fin à leurs jours.
L'ordre des médecins britanniques, la British Medical Association, a estimé que la justice avait pris la «bonne décision» et reste opposée «à ce que des médecins puisse légalement mettre fin à la vie de leur patient».
En France, François Hollande a lancé le débat sur les soins palliatifs, l'euthanasie et la fin de vie, promettant une réforme dans les mois prochains. Il a confié une mission sur ce thème au professeur Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE).
La justice anglaise refuse le «droit à mourir» à un paralysé
Les trois juges de la Haute Cour britannique, bien que reconnaissant le caractère tragique du cas de Tony Nicklinson, 58 ans, ont estimé jeudi qu'il ne revenait pas à la justice de s'écarter de la position légale, selon laquelle «l'euthanasie volontaire est un meurtre», qu'elles qu'en soient les motivations.
Les juges ont estimé qu'il revenait au Parlement de changer éventuellement la loi et que tout changement «devrait être entouré des garde-fous que seul le Parlement peut décider».
Tony Nicklinson, 58 ans, victime d'une attaque cérébrale lors d'un voyage d'affaires en Grèce en 2005, est totalement paralysé et dépendant dans sa vie quotidienne. Il ne peut plus parler et communique grâce à un tableau électronique ou un ordinateur. Interrogé par les médias britanniques après le jugement, il a répondu par un texte enregistré qu'il avait tapé sur ordinateur en clignant des yeux. «Nos avocats sont prêt à aller jusqu'au bout de la démarche judiciaire (en faisant appel, NDLR), mais cela représente pour moi une nouvelle et longue période d'inconfort physique et de détresse mentale», a énoncé son ordinateur, alors que Tony Nicklinson était secoué par des sanglots incontrôlables.
Son handicap ne lui permet pas de mettre fin lui-même à ses jours
Cet homme, auparavant très actif et joueur de rugby dans un club amateur, a qualifié sa vie «d'ennuyeuse, malheureuse, dégradante, sans dignité et insupportable». Il demande à pouvoir bénéficier, lorsqu'il le souhaitera, de l'aide d'un médecin pour mourir, ne pouvant faire lui-même aucun geste pour se donner la mort.
Une seconde victime du syndrome, qui a demandé à garder l'anonymat et à être appelé «Martin», 47 ans, a également perdu son combat devant la justice pour bénéficier du droit à l'euthanasie.
La Haute Cour de justice britannique avait ouvert la porte à leur requête en déclarant en mars dernier recevable le cas de Tony Nicklinson. Elle avait jugé qu'il avait le droit de demander «qu'il ne soit pas illégal pour un médecin de mettre fin ou d'aider à mettre fin à ses jours sur la base de la nécessité», compte tenu que son handicap majeur ne lui permettait pas de mettre fin lui-même à ses jours.
L'euthanasie et le suicide assisté sont illégaux au Royaume-Uni, mais une commission d'enquête a recommandé en janvier un réexamen de la loi par le Parlement, visant à autoriser les médecins à aider les malades en phase terminale à mettre fin à leurs jours.
L'ordre des médecins britanniques, la British Medical Association, a estimé que la justice avait pris la «bonne décision» et reste opposée «à ce que des médecins puisse légalement mettre fin à la vie de leur patient».
En France, François Hollande a lancé le débat sur les soins palliatifs, l'euthanasie et la fin de vie, promettant une réforme dans les mois prochains. Il a confié une mission sur ce thème au professeur Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE).
Re: actualité 2012-2013
LE FIGARO
Des enfants jouent avec les fontaines d'eau du parc André-Citroën dans le XVIe arrondissement de Paris .Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Canicule : les conseils à suivre pour éviter la surchauffe
Volets et fenêtres fermés dans la journée, douches ou bains et ventilateurs sont de bons moyens de se rafraîchir.
Anticiper la soif est le meilleur moyen de ne pas se déshydrater en vue des fortes chaleurs à venir. Il convient donc de boire régulièrement et suffisamment (1,5 à 2 litres d'eau par jour), en évitant l'alcool, qui est diurétique, et en privilégiant des aliments riches en eau (pastèque, concombre, yaourt, etc.).
Volets et fenêtres fermés dans la journée, douches ou bains (sans se sécher) et ventilateurs sont de bons moyens de se rafraîchir. Les heures les moins chaudes (tôt le matin et tard dans la soirée) sont préférables pour sortir, en portant des vêtements amples et légers. Les lieux climatisés sont autant de refuges.
Le Dr Jacques Battistoni, secrétaire général du Syndicat des médecins généralistes, conseille aux personnes qui suivent un traitement d'appeler leur médecin, qui jugera s'il convient ou non de l'adapter. Certains médicaments favorisent en effet la déshydratation (comme les diurétiques) ou réagissent différemment quand l'organisme manque d'eau (certains traitements du cœur, notamment).
Maux de tête
Pour les nourrissons et les jeunes enfants, il faut éviter les lieux trop exposés à la chaleur et les faire boire régulièrement. «Les faire jouer dans le fond de la baignoire ou dans une piscine à l'ombre» aide à les maintenir au frais, conseille le Dr Battistoni. Ne pas hésiter non plus à les laisser dormir nus avec seulement leur couche-culotte. Maux de tête et sensation de malaise sont autant de signes de surchauffe. Dans ce cas, il faut s'installer dans une pièce fraîche et faire diminuer sa température corporelle (sans médicament): se découvrir, prendre une douche, boire des boissons fraîches.
Pour plus de conseils: le numéro gratuit de Canicule Info Service (0.800.06.66.66) et le site de l'Institut de veille sanitaire.
Des enfants jouent avec les fontaines d'eau du parc André-Citroën dans le XVIe arrondissement de Paris .Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Canicule : les conseils à suivre pour éviter la surchauffe
Volets et fenêtres fermés dans la journée, douches ou bains et ventilateurs sont de bons moyens de se rafraîchir.
Anticiper la soif est le meilleur moyen de ne pas se déshydrater en vue des fortes chaleurs à venir. Il convient donc de boire régulièrement et suffisamment (1,5 à 2 litres d'eau par jour), en évitant l'alcool, qui est diurétique, et en privilégiant des aliments riches en eau (pastèque, concombre, yaourt, etc.).
Volets et fenêtres fermés dans la journée, douches ou bains (sans se sécher) et ventilateurs sont de bons moyens de se rafraîchir. Les heures les moins chaudes (tôt le matin et tard dans la soirée) sont préférables pour sortir, en portant des vêtements amples et légers. Les lieux climatisés sont autant de refuges.
Le Dr Jacques Battistoni, secrétaire général du Syndicat des médecins généralistes, conseille aux personnes qui suivent un traitement d'appeler leur médecin, qui jugera s'il convient ou non de l'adapter. Certains médicaments favorisent en effet la déshydratation (comme les diurétiques) ou réagissent différemment quand l'organisme manque d'eau (certains traitements du cœur, notamment).
Maux de tête
Pour les nourrissons et les jeunes enfants, il faut éviter les lieux trop exposés à la chaleur et les faire boire régulièrement. «Les faire jouer dans le fond de la baignoire ou dans une piscine à l'ombre» aide à les maintenir au frais, conseille le Dr Battistoni. Ne pas hésiter non plus à les laisser dormir nus avec seulement leur couche-culotte. Maux de tête et sensation de malaise sont autant de signes de surchauffe. Dans ce cas, il faut s'installer dans une pièce fraîche et faire diminuer sa température corporelle (sans médicament): se découvrir, prendre une douche, boire des boissons fraîches.
Pour plus de conseils: le numéro gratuit de Canicule Info Service (0.800.06.66.66) et le site de l'Institut de veille sanitaire.
Re: actualité 2012-2013
Aucune tentative pour réaliser une méthode de contraception orale pour l'homme n'a à ce jour été efficace.
Sur la piste d'une pilule contraceptive pour l'homme
Par lefigaro.fr
Une équipe de chercheurs américains a découvert par hasard un composé qui inhibe la production de spermatozoïdes sans perturber la production d'hormones mâles.
Alors que la mise au point d'une pilule masculine relève du casse-tête depuis des années, des chercheurs américains ont testé avec succès une petite molécule JQ1 sur des souris, rapporte la revue médicale Cell.
«La substance produit une diminution rapide et réversible du nombre et de la motilité des spermatozoïdes, avec des effets déterminants sur la fertilité», commente James Bradner de l'Institut du cancer Dana-Farber à Boston, qui a dirigé l'étude.
La mise au point d'une pilule masculine se heurte à diverses difficultés: outre une demande très hésitante des hommes pour un tel produit, le principal problème tient au fait que les testicules ont une double fonction de production des spermatozoïdes, mais aussi des hormones masculines, responsables des caractéristiques viriles (voix, pilosité) et qu'il faut stopper uniquement la première et de manière temporaire.
Selon les chercheurs américains, des injections quotidiennes de 50 à 100 mg/kg de la molécule JQ1 - qui inhibe la protéine BRDT impliquée dans la spermatogenèse - pendant six semaines ont abouti à un effet contraceptif total chez les souris mâles traitées.
Pas d'effet sur les niveaux de testostérone
Après l'arrêt du traitement, la fertilité est retournée à la normale en moyenne au bout de trois à six mois, selon les doses reçues, sans effet secondaire sur les niveaux de testostérone des animaux.
«Nous pensons que nos découvertes peuvent être complètement transposées à l'homme, offrant une stratégie novatrice et efficace pour la contraception masculine», relèvent les chercheurs.
Des chercheurs écossais ont annoncé en mai dernier avoir découvert le gène Katnal 1 responsable de la maturité des spermatozoïdes et donc de la fertilité, ouvrant également la voie à une contraception masculine non hormonale par le biais d'un médicament capable de bloquer ce gène.
L'inhibiteur JQ1 a été développé au départ pour tenter de traiter un type particulièrement virulent de cancer épidermoïde, et des analogues de cette molécule pourraient à l'avenir ouvrir à la voie à de nouveaux agents anticancéreux, a précisé Matthew Matzuk, l'un des coauteurs de l'étude.
Sur la piste d'une pilule contraceptive pour l'homme
Par lefigaro.fr
Une équipe de chercheurs américains a découvert par hasard un composé qui inhibe la production de spermatozoïdes sans perturber la production d'hormones mâles.
Alors que la mise au point d'une pilule masculine relève du casse-tête depuis des années, des chercheurs américains ont testé avec succès une petite molécule JQ1 sur des souris, rapporte la revue médicale Cell.
«La substance produit une diminution rapide et réversible du nombre et de la motilité des spermatozoïdes, avec des effets déterminants sur la fertilité», commente James Bradner de l'Institut du cancer Dana-Farber à Boston, qui a dirigé l'étude.
La mise au point d'une pilule masculine se heurte à diverses difficultés: outre une demande très hésitante des hommes pour un tel produit, le principal problème tient au fait que les testicules ont une double fonction de production des spermatozoïdes, mais aussi des hormones masculines, responsables des caractéristiques viriles (voix, pilosité) et qu'il faut stopper uniquement la première et de manière temporaire.
Selon les chercheurs américains, des injections quotidiennes de 50 à 100 mg/kg de la molécule JQ1 - qui inhibe la protéine BRDT impliquée dans la spermatogenèse - pendant six semaines ont abouti à un effet contraceptif total chez les souris mâles traitées.
Pas d'effet sur les niveaux de testostérone
Après l'arrêt du traitement, la fertilité est retournée à la normale en moyenne au bout de trois à six mois, selon les doses reçues, sans effet secondaire sur les niveaux de testostérone des animaux.
«Nous pensons que nos découvertes peuvent être complètement transposées à l'homme, offrant une stratégie novatrice et efficace pour la contraception masculine», relèvent les chercheurs.
Des chercheurs écossais ont annoncé en mai dernier avoir découvert le gène Katnal 1 responsable de la maturité des spermatozoïdes et donc de la fertilité, ouvrant également la voie à une contraception masculine non hormonale par le biais d'un médicament capable de bloquer ce gène.
L'inhibiteur JQ1 a été développé au départ pour tenter de traiter un type particulièrement virulent de cancer épidermoïde, et des analogues de cette molécule pourraient à l'avenir ouvrir à la voie à de nouveaux agents anticancéreux, a précisé Matthew Matzuk, l'un des coauteurs de l'étude.
Re: actualité 2012-2013
Tuberculose : comment l'organisme empêche le développement de l'infection
Le Point.fr
Plus de 230 millions de personnes sont exposées au bacille de Koch dans le monde, mais 90 % y résistent grâce à des facteurs génétiques.
En France, les SDF et les victimes du sida souffrent, plus que le reste de la population, de tuberculose. © Yaghobzadeh Rafael / Sipa
Pourquoi seules 10 % des personnes infectées par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, responsable de la tuberculose, développent la maladie ? C'est une des questions à laquelle ont voulu répondre Jean-Laurent Casanova et son équipe (Inserm U980 "Génétique humaine des maladies infectieuses") avec des chercheurs de l'université Rockefeller de New York. Pour cela, ils se sont penchés sur l'étude des composantes génétiques de la susceptibilité aux mycobactéries chez l'homme. Leurs travaux, très récemment publiés dans la revue Science, mettent en évidence l'importance d'une protéine spécifique, appelée ISG15, dans l'immunité contre les mycobactéries.
La tuberculose est provoquée principalement par la mycobactérie Mycobacterium tuberculosis (ou bacille de Koch). On estime qu'un quart de la population humaine de la planète est infectée mais qu'une personne sur dix, seulement, va développer la maladie (qui est quand même responsable actuellement de 1,4 millions de morts par an dans le monde). Les traitements antibiotiques deviennent moins actifs et au moins la moitié des personnes vaccinées aujourd'hui ne développent aucune immunité, signant l'échec de ce traitement préventif. De nouvelles stratégies sont donc nécessaires, pour lutter efficacement contre la tuberculose.
La piste génétique
L'enjeu des travaux de l'équipe de Jean-Laurent Casanova depuis plus de 15 années consiste à comprendre pourquoi tous les individus infectés ne déclarent pas la maladie. Il y a un siècle, des études ont montré que des vrais jumeaux, qui partagent un matériel génétique et un environnement identique, ont une plus forte chance de développer tous les deux la maladie, comparés aux faux jumeaux qui vivent dans le même environnement. C'est pourquoi les chercheurs ont décidé de tester l'hypothèse de déterminants génétiques du développement de la maladie.
Les méthodes les plus récentes ont été utilisées pour identifier les composantes génétiques chez des enfants souffrant d'infections mycobactériennes, Déjà en 2010, la même équipe a identifié l'origine génétique responsable de la maladie chez trois enfants issus de deux familles indépendantes : en l'occurrence deux mutations du gène ISG15. Auparavant, le rôle de ce gène avait été principalement décrit in vitro (en laboratoire) et chez la souris. Ces animaux déficients en ISG15 montrent une plus grande susceptibilité à l'infection par M. tuberculosis, comparées à des souris sauvages.
Dans l'article publié dans Science, l'équipe de Jean-Laurent Casanova détaille le mode d'action de la protéine ISG15. Elle est sécrétée en réponse à l'infection mycobactérienne, qui induit la production d'un messager spécifique. Ces travaux mettent donc en lumière un nouvel acteur, ISG15, dans la lutte contre les maladies mycobactériennes. Cette découverte ouvre de nombreuses perspectives. Sur le plan médical, le dépistage de nouveaux patients est en cours. Et sur le plan scientifique, la compréhension fine du mécanisme d'action d'ISG15 et de ses régulations permettra certainement une meilleure connaissance de l'immunité anti-mycobactérienne, étape nécessaire à la lutte contre la tuberculose.
Le Point.fr
Plus de 230 millions de personnes sont exposées au bacille de Koch dans le monde, mais 90 % y résistent grâce à des facteurs génétiques.
En France, les SDF et les victimes du sida souffrent, plus que le reste de la population, de tuberculose. © Yaghobzadeh Rafael / Sipa
Pourquoi seules 10 % des personnes infectées par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, responsable de la tuberculose, développent la maladie ? C'est une des questions à laquelle ont voulu répondre Jean-Laurent Casanova et son équipe (Inserm U980 "Génétique humaine des maladies infectieuses") avec des chercheurs de l'université Rockefeller de New York. Pour cela, ils se sont penchés sur l'étude des composantes génétiques de la susceptibilité aux mycobactéries chez l'homme. Leurs travaux, très récemment publiés dans la revue Science, mettent en évidence l'importance d'une protéine spécifique, appelée ISG15, dans l'immunité contre les mycobactéries.
La tuberculose est provoquée principalement par la mycobactérie Mycobacterium tuberculosis (ou bacille de Koch). On estime qu'un quart de la population humaine de la planète est infectée mais qu'une personne sur dix, seulement, va développer la maladie (qui est quand même responsable actuellement de 1,4 millions de morts par an dans le monde). Les traitements antibiotiques deviennent moins actifs et au moins la moitié des personnes vaccinées aujourd'hui ne développent aucune immunité, signant l'échec de ce traitement préventif. De nouvelles stratégies sont donc nécessaires, pour lutter efficacement contre la tuberculose.
La piste génétique
L'enjeu des travaux de l'équipe de Jean-Laurent Casanova depuis plus de 15 années consiste à comprendre pourquoi tous les individus infectés ne déclarent pas la maladie. Il y a un siècle, des études ont montré que des vrais jumeaux, qui partagent un matériel génétique et un environnement identique, ont une plus forte chance de développer tous les deux la maladie, comparés aux faux jumeaux qui vivent dans le même environnement. C'est pourquoi les chercheurs ont décidé de tester l'hypothèse de déterminants génétiques du développement de la maladie.
Les méthodes les plus récentes ont été utilisées pour identifier les composantes génétiques chez des enfants souffrant d'infections mycobactériennes, Déjà en 2010, la même équipe a identifié l'origine génétique responsable de la maladie chez trois enfants issus de deux familles indépendantes : en l'occurrence deux mutations du gène ISG15. Auparavant, le rôle de ce gène avait été principalement décrit in vitro (en laboratoire) et chez la souris. Ces animaux déficients en ISG15 montrent une plus grande susceptibilité à l'infection par M. tuberculosis, comparées à des souris sauvages.
Dans l'article publié dans Science, l'équipe de Jean-Laurent Casanova détaille le mode d'action de la protéine ISG15. Elle est sécrétée en réponse à l'infection mycobactérienne, qui induit la production d'un messager spécifique. Ces travaux mettent donc en lumière un nouvel acteur, ISG15, dans la lutte contre les maladies mycobactériennes. Cette découverte ouvre de nombreuses perspectives. Sur le plan médical, le dépistage de nouveaux patients est en cours. Et sur le plan scientifique, la compréhension fine du mécanisme d'action d'ISG15 et de ses régulations permettra certainement une meilleure connaissance de l'immunité anti-mycobactérienne, étape nécessaire à la lutte contre la tuberculose.
Re: actualité 2012-2013
Le Point.fr
Les résultats contradictoires des dernières publications montrent combien la lutte contre cette redoutable maladie est difficile.
Des chercheurs exploitent toutes les pistes possibles pour tenter de venir à bout de cette maladie dont les ravages augmentent avec l'espérance de vie. © DURAND FLORENCE / SIPA
Selon les estimations mondiales, une vingtaine de millions de personnes seraient atteintes de la maladie d'Alzheimer (dont environ 860 000 Français). Après 60 ans, plus de 5 % des individus sont concernés et cette proportion augmente constamment avec l'âge. Si, à un stade avancé, ils ne sont malheureusement plus conscients des travaux menés pour tenter de combattre cette affection, leurs familles et leurs proches sont à l'affût du moindre progrès susceptible d'enrayer son évolution, voire de retarder son apparition.
Les résultats les plus encourageants viennent d'être publiés sur le site de l'Académie des sciences américaine (PNAS). Et ils concernent une voie jusqu'alors peu explorée par les chercheurs. Pour mémoire, les travaux actuels portent essentiellement sur les deux types de lésions présentes dans le cerveau des malades : les plaques de "peptides bêta-amyloïdes", qui sont des amas de protéines toxiques se développant entre les cellules du cerveau, et les "protéines tau" anormales, qui s'accumulent à l'intérieur des neurones.
Bien toléré
Cette fois, une équipe franco-américaine de l'Institut Gladstone (université de Californie) s'est intéressée à l'activité électrique cérébrale excessive permanente chez ces patients, sans pour autant donner de crises d'épilepsie. Et elle a voulu tester l'effet des différents traitements anti-épileptiques commercialisés sur des souris transgéniques utilisées comme "modèles" pour étudier la maladie d'Alzheimer. Un seul de ces médicaments, le lévétiracétam, a rapidement réduit de plus de moitié les anomalies de l'activité électrique du cerveau après injection. Au bout de quelques semaines, les chercheurs ont constaté une diminution progressive des troubles de la mémoire chez les animaux ainsi traités et donc une amélioration de leurs capacités d'apprentissage.
Même si le mécanisme d'action en jeu n'a pas encore été identifié, cette découverte est d'autant plus importante que cette molécule est bien tolérée. Et que ces résultats viennent conforter ceux d'autres équipes travaillant sur le sujet. Néanmoins, il faut bien rappeler qu'il ne s'agit que d'expérimentations chez la souris et que le passage à l'homme est souvent bien décevant.
Échec
Pour preuve, l'annonce pratiquement simultanée de l'arrêt des études cliniques avec le bapineuzumab par voie intraveineuse, par les laboratoires américains Pfizer et Johnson & Johnson, après l'échec d'une deuxième étude de phase III (la phase III est celle qui précède la demande d'autorisation de mise sur le marché d'un médicament). Déjà fin juillet, ils avaient indiqué l'échec d'une première étude de phase III portant sur des patients atteints d'une forme légère à modérée de la maladie et porteurs d'un gène de susceptibilité à cette affection.
L'arrêt du développement du bapineuzumab IV a été décidé par le comité qui regroupe des représentants des deux laboratoires. Mais une étude de phase II va se poursuivre avec une formulation sous-cutanée de la molécule (dirigée contre les protéines béta-amyloïdes). Et les regards vont désormais se tourner vers le solanezumab (laboratoires Lilly), une molécule de la structure semblable à celle du bapineuzumab, actuellement en phase III. Mais les spécialistes ne sont pas très optimistes.
Reste que d'autres traitements sont en expérimentation chez l'homme. C'est notamment le cas d'une immunothérapie, donc de l'injection par voie intraveineuse d'immunoglobulines destinées à attaquer les plaques amyloïdes. Les premiers résultats montrent que ce traitement n'améliore pas les symptômes déjà présents, mais qu'il ralentit l'évolution de la maladie. Certes, ce n'est pas suffisant mais les chercheurs n'ont pas dit leur dernier mot.
Les résultats contradictoires des dernières publications montrent combien la lutte contre cette redoutable maladie est difficile.
Des chercheurs exploitent toutes les pistes possibles pour tenter de venir à bout de cette maladie dont les ravages augmentent avec l'espérance de vie. © DURAND FLORENCE / SIPA
Selon les estimations mondiales, une vingtaine de millions de personnes seraient atteintes de la maladie d'Alzheimer (dont environ 860 000 Français). Après 60 ans, plus de 5 % des individus sont concernés et cette proportion augmente constamment avec l'âge. Si, à un stade avancé, ils ne sont malheureusement plus conscients des travaux menés pour tenter de combattre cette affection, leurs familles et leurs proches sont à l'affût du moindre progrès susceptible d'enrayer son évolution, voire de retarder son apparition.
Les résultats les plus encourageants viennent d'être publiés sur le site de l'Académie des sciences américaine (PNAS). Et ils concernent une voie jusqu'alors peu explorée par les chercheurs. Pour mémoire, les travaux actuels portent essentiellement sur les deux types de lésions présentes dans le cerveau des malades : les plaques de "peptides bêta-amyloïdes", qui sont des amas de protéines toxiques se développant entre les cellules du cerveau, et les "protéines tau" anormales, qui s'accumulent à l'intérieur des neurones.
Bien toléré
Cette fois, une équipe franco-américaine de l'Institut Gladstone (université de Californie) s'est intéressée à l'activité électrique cérébrale excessive permanente chez ces patients, sans pour autant donner de crises d'épilepsie. Et elle a voulu tester l'effet des différents traitements anti-épileptiques commercialisés sur des souris transgéniques utilisées comme "modèles" pour étudier la maladie d'Alzheimer. Un seul de ces médicaments, le lévétiracétam, a rapidement réduit de plus de moitié les anomalies de l'activité électrique du cerveau après injection. Au bout de quelques semaines, les chercheurs ont constaté une diminution progressive des troubles de la mémoire chez les animaux ainsi traités et donc une amélioration de leurs capacités d'apprentissage.
Même si le mécanisme d'action en jeu n'a pas encore été identifié, cette découverte est d'autant plus importante que cette molécule est bien tolérée. Et que ces résultats viennent conforter ceux d'autres équipes travaillant sur le sujet. Néanmoins, il faut bien rappeler qu'il ne s'agit que d'expérimentations chez la souris et que le passage à l'homme est souvent bien décevant.
Échec
Pour preuve, l'annonce pratiquement simultanée de l'arrêt des études cliniques avec le bapineuzumab par voie intraveineuse, par les laboratoires américains Pfizer et Johnson & Johnson, après l'échec d'une deuxième étude de phase III (la phase III est celle qui précède la demande d'autorisation de mise sur le marché d'un médicament). Déjà fin juillet, ils avaient indiqué l'échec d'une première étude de phase III portant sur des patients atteints d'une forme légère à modérée de la maladie et porteurs d'un gène de susceptibilité à cette affection.
L'arrêt du développement du bapineuzumab IV a été décidé par le comité qui regroupe des représentants des deux laboratoires. Mais une étude de phase II va se poursuivre avec une formulation sous-cutanée de la molécule (dirigée contre les protéines béta-amyloïdes). Et les regards vont désormais se tourner vers le solanezumab (laboratoires Lilly), une molécule de la structure semblable à celle du bapineuzumab, actuellement en phase III. Mais les spécialistes ne sont pas très optimistes.
Reste que d'autres traitements sont en expérimentation chez l'homme. C'est notamment le cas d'une immunothérapie, donc de l'injection par voie intraveineuse d'immunoglobulines destinées à attaquer les plaques amyloïdes. Les premiers résultats montrent que ce traitement n'améliore pas les symptômes déjà présents, mais qu'il ralentit l'évolution de la maladie. Certes, ce n'est pas suffisant mais les chercheurs n'ont pas dit leur dernier mot.
Re: Ifsi deficitaires 2012
Salut, je pense que les idf privilégient en effet les personés d' ile d' France ms il faut alors ruser et mettre l adresse de qq un d idf. Moi c comme ca q on m a apeler la difficulté c est de trouver 1 logement voila et j n suis pa de Paris alors franchement ne lâcher pa vos espoirs sur certains ifsi et notamment a Sarcelles! 

Re: actualité 2012-2013
Le triclosan bientôt banni des produits d'hygiène
Le Point.fr -
Sitôt sa toxicité musculaire évoquée, des fabricants annoncent qu'ils vont retirer cet antibactérien de leurs gammes.
Malgré son efficacité contre les gingivites, le triclosan est sur la sellette. ©
Présent dans de nombreux produits d'hygiène personnelle, comme le savon liquide, le dentifrice ou le déodorant, le triclosan pourrait faire plus de mal que de bien, si l'on en croit les conclusions d'une nouvelle étude. Car non seulement il est déjà soupçonné d'agir comme un perturbateur endocrinien, mais, en plus, il altérerait la fonction musculaire, et en particulier celle du muscle cardiaque. C'est en tout cas ce que des chercheurs américains viennent de montrer chez des souris et de petits poissons (les vairons). À peine publiés dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), ces résultats ont provoqué des réactions chez les industriels.
En pratique Isaac Pessah, toxicologue à l'université de Californie-Davis, et ses collègues ont injecté aux animaux différentes doses de triclosan. Pour les plus élevées (pouvant correspondre à celles rencontrées par l'homme dans sa vie quotidienne), ils ont remarqué que les muscles des souris se contractaient plus difficilement. "Nous avons été surpris par l'importance de l'altération de l'activité musculaire dans des organes très divers, à la fois dans le muscle cardiaque et dans les autres muscles", a déclaré l'un des coauteurs de l'étude. Le triclosan a eu un effet dépresseur "vraiment spectaculaire" sur la fonction cardiaque des souris tandis que la capacité à nager des poissons étudiés a diminué de façon sensible après 7 jours d'exposition à l'antibactérien. Le triclosan pourrait avoir des conséquences négatives chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque qui l'utiliseraient de façon massive, met en garde un autre signataire de l'article.
Disparition progressive
D'autres études animales effectuées ces dernières années sur le triclosan ont évoqué, outre son effet sur le fonctionnement de la thyroïde, un risque augmenté d'allergie et de développement d'une résistance à certains antibiotiques. Tout cela a conduit l'agence américaine du médicament (FDA) et l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à réévaluer ce produit. Leur verdict devrait tomber l'an prochain. En attendant, la FDA estime que le triclosan est efficace pour prévenir la gingivite et reconnaît, sur son site, ne pas avoir - encore ? - suffisamment de preuves pour recommander de moins utiliser les produits contenant cette substance. Néanmoins, elle ajoute que rien ne permet aujourd'hui d'affirmer que le savon antibactérien est supérieur au savon normal.
Sans attendre plus longtemps, la société américaine Johnson & Johnson (qui commercialise notamment les marques Roc, Neutrogena, Biafine, Le Petit Marseillais...) vient d'annoncer la "disparition totale" du triclosan et de certaines "substances préoccupantes" (comme les phtalates et les parabènes) de ses produits d'hygiène. Mais cela se fera progressivement, d'abord dans les produits pour bébés (d'ici à 2013). Concernant ceux destinés aux adultes, il faudra attendre 2015. En revanche, la société Colgate Palmolive avait pris une longueur d'avance en supprimant dès 2011 cet antibactérien de tous ses produits, à l'exception du dentifrice Colgate Total (destiné à combattre les gingivites). Quant à la chaîne Marks & Spencer, elle avait banni le triclosan de ses tablettes dès 2004.
Le Point.fr -
Sitôt sa toxicité musculaire évoquée, des fabricants annoncent qu'ils vont retirer cet antibactérien de leurs gammes.
Malgré son efficacité contre les gingivites, le triclosan est sur la sellette. ©
Présent dans de nombreux produits d'hygiène personnelle, comme le savon liquide, le dentifrice ou le déodorant, le triclosan pourrait faire plus de mal que de bien, si l'on en croit les conclusions d'une nouvelle étude. Car non seulement il est déjà soupçonné d'agir comme un perturbateur endocrinien, mais, en plus, il altérerait la fonction musculaire, et en particulier celle du muscle cardiaque. C'est en tout cas ce que des chercheurs américains viennent de montrer chez des souris et de petits poissons (les vairons). À peine publiés dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), ces résultats ont provoqué des réactions chez les industriels.
En pratique Isaac Pessah, toxicologue à l'université de Californie-Davis, et ses collègues ont injecté aux animaux différentes doses de triclosan. Pour les plus élevées (pouvant correspondre à celles rencontrées par l'homme dans sa vie quotidienne), ils ont remarqué que les muscles des souris se contractaient plus difficilement. "Nous avons été surpris par l'importance de l'altération de l'activité musculaire dans des organes très divers, à la fois dans le muscle cardiaque et dans les autres muscles", a déclaré l'un des coauteurs de l'étude. Le triclosan a eu un effet dépresseur "vraiment spectaculaire" sur la fonction cardiaque des souris tandis que la capacité à nager des poissons étudiés a diminué de façon sensible après 7 jours d'exposition à l'antibactérien. Le triclosan pourrait avoir des conséquences négatives chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque qui l'utiliseraient de façon massive, met en garde un autre signataire de l'article.
Disparition progressive
D'autres études animales effectuées ces dernières années sur le triclosan ont évoqué, outre son effet sur le fonctionnement de la thyroïde, un risque augmenté d'allergie et de développement d'une résistance à certains antibiotiques. Tout cela a conduit l'agence américaine du médicament (FDA) et l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à réévaluer ce produit. Leur verdict devrait tomber l'an prochain. En attendant, la FDA estime que le triclosan est efficace pour prévenir la gingivite et reconnaît, sur son site, ne pas avoir - encore ? - suffisamment de preuves pour recommander de moins utiliser les produits contenant cette substance. Néanmoins, elle ajoute que rien ne permet aujourd'hui d'affirmer que le savon antibactérien est supérieur au savon normal.
Sans attendre plus longtemps, la société américaine Johnson & Johnson (qui commercialise notamment les marques Roc, Neutrogena, Biafine, Le Petit Marseillais...) vient d'annoncer la "disparition totale" du triclosan et de certaines "substances préoccupantes" (comme les phtalates et les parabènes) de ses produits d'hygiène. Mais cela se fera progressivement, d'abord dans les produits pour bébés (d'ici à 2013). Concernant ceux destinés aux adultes, il faudra attendre 2015. En revanche, la société Colgate Palmolive avait pris une longueur d'avance en supprimant dès 2011 cet antibactérien de tous ses produits, à l'exception du dentifrice Colgate Total (destiné à combattre les gingivites). Quant à la chaîne Marks & Spencer, elle avait banni le triclosan de ses tablettes dès 2004.
Re: actualité 2012-2013
Ayez les fruits et les légumes dans la peau !
Le Point.fr -
Ce que l'on mange se lit sur notre visage... Démonstration.
Les fruits et les légumes protègent la peau contre les agressions diverses et améliorent son apparence. © Superstock / Sipa
On le sait : bourrés d'antioxydants, principalement de caroténoïdes, les fruits et les légumes protègent la peau contre les agressions diverses. On connaît moins leur effet sur l'apparence de celle-ci. Deux chercheurs écossais se sont penchés sur la question. Leurs travaux sont détaillés par le docteur Thierry Gibault, nutritionniste et endocrinologue à Paris dans EquatioNutrition, le magazine d'Aprifel (Agence pour la recherche et l'information en fruits et légumes frais) destiné aux professionnels de la santé.
Les caroténoïdes sont de puissants piégeurs de radicaux libres, qui protègent les différents tissus de notre corps contre le stress oxydant. Les ennemis de notre organisme (comme les UV du soleil, le tabac ou l'ozone) créent en effet des dommages au niveau de l'ADN de nos chromosomes, des protéines et des lipides cellulaires. Ils participent à un grand nombre de processus dégénératifs accrus par l'avancée en âge, mais aussi impliqués dans les maladies cardio-vasculaires, le diabète et différents cancers.
Colorations
La première des études citées par EquatioNutrition a consisté à mesurer, à trois reprises en six semaines, la couleur de la peau (en sept points différents) de 35 jeunes volontaires. Leur consommation quotidienne de fruits et de légumes a été estimée à l'aide d'un questionnaire. Les résultats montrent qu'il suffit d'augmenter la quantité de fruits et de légumes ingérés pendant un mois et demi pour que la peau change de couleur. Des mesures plus précises indiquent que ces variations sont bien associées aux caroténoïdes, et non à la mélatonine (pigment responsable du bronzage).
Le second travail était destiné à mesurer le niveau alimentaire nécessaire pour que la coloration cutanée soit perçue comme plus saine ou plus attirante par un observateur. Des photos de visage ont été montrées à des étudiants. Pour chacune d'entre elles, deux types de coloration cutanée ont été présentés, l'un correspondant à une faible consommation de fruits et de légumes, l'autre à une forte absorption de ces mêmes produits. Chaque participant devait choisir le visage qui lui semblait le plus jeune, sain et attirant. Il en ressort que les variations de couleur associées à la prise - même modeste - de fruits et de légumes sont favorablement appréciées... À consommer donc sans modération !
Le Point.fr -
Ce que l'on mange se lit sur notre visage... Démonstration.
Les fruits et les légumes protègent la peau contre les agressions diverses et améliorent son apparence. © Superstock / Sipa
On le sait : bourrés d'antioxydants, principalement de caroténoïdes, les fruits et les légumes protègent la peau contre les agressions diverses. On connaît moins leur effet sur l'apparence de celle-ci. Deux chercheurs écossais se sont penchés sur la question. Leurs travaux sont détaillés par le docteur Thierry Gibault, nutritionniste et endocrinologue à Paris dans EquatioNutrition, le magazine d'Aprifel (Agence pour la recherche et l'information en fruits et légumes frais) destiné aux professionnels de la santé.
Les caroténoïdes sont de puissants piégeurs de radicaux libres, qui protègent les différents tissus de notre corps contre le stress oxydant. Les ennemis de notre organisme (comme les UV du soleil, le tabac ou l'ozone) créent en effet des dommages au niveau de l'ADN de nos chromosomes, des protéines et des lipides cellulaires. Ils participent à un grand nombre de processus dégénératifs accrus par l'avancée en âge, mais aussi impliqués dans les maladies cardio-vasculaires, le diabète et différents cancers.
Colorations
La première des études citées par EquatioNutrition a consisté à mesurer, à trois reprises en six semaines, la couleur de la peau (en sept points différents) de 35 jeunes volontaires. Leur consommation quotidienne de fruits et de légumes a été estimée à l'aide d'un questionnaire. Les résultats montrent qu'il suffit d'augmenter la quantité de fruits et de légumes ingérés pendant un mois et demi pour que la peau change de couleur. Des mesures plus précises indiquent que ces variations sont bien associées aux caroténoïdes, et non à la mélatonine (pigment responsable du bronzage).
Le second travail était destiné à mesurer le niveau alimentaire nécessaire pour que la coloration cutanée soit perçue comme plus saine ou plus attirante par un observateur. Des photos de visage ont été montrées à des étudiants. Pour chacune d'entre elles, deux types de coloration cutanée ont été présentés, l'un correspondant à une faible consommation de fruits et de légumes, l'autre à une forte absorption de ces mêmes produits. Chaque participant devait choisir le visage qui lui semblait le plus jeune, sain et attirant. Il en ressort que les variations de couleur associées à la prise - même modeste - de fruits et de légumes sont favorablement appréciées... À consommer donc sans modération !
Re: actualité 2012-2013
Tomates : des légumes à rougir de plaisir l'été
Le Point.fr -
Même si d'un point de vue botanique, c'est un fruit, ce légume - présent toute l'année sur les marchés - est bénéfique pour la santé.
Les tomates sont particulièrement riches en lycopène (antioxydant) et en vitamine Jahn
Un peu d'histoire
Cette plante herbacée de la famille des solanacées, originaire des Andes côtières du nord-ouest de l'Amérique du Sud et sensible au froid, est cultivée pour son fruit charnu (dit climactérique et longtemps appelé "pomme d'amour" en raison de sa couleur, voire de ses prétendues vertus aphrodisiaques).
Sa première domestication serait intervenue dans le Mexique actuel, où l'ont trouvée les conquérants espagnols lors de la conquête de la ville aujourd'hui appelée Mexico par Cortés en 1519. Utilisée dans un premier temps en médecine, elle a été introduite en Europe par les Espagnols au début du XVIe siècle, d'abord dans leur pays, puis en Italie par Naples, alors possesseur de la couronne espagnole. Elle n'a été cultivée pour son fruit que bien plus tard. Sa diffusion en France s'accélère pendant la Révolution.
Actuellement, le monde entier consomme des tomates, soit fraîches, soit transformées. C'est même aujourd'hui un élément incontournable de la cuisine grecque, italienne, espagnole et française. Et comme la plante est cultivée sous presque toutes les latitudes - et sous de multiples formes (plusieurs milliers de variétés, de taille, de forme et de couleur très différentes) -, on en trouve toute l'année sur nos marchés. Même si le goût n'est pas toujours conforme aux attentes...
Valeur nutritionnelle
Pour 100 grammes : 15 kilocalories, 93 g d'eau, 2,8 g de glucides, 290 mg de potassium, 10 mg de magnésium, en moyenne 20 mg de vitamine C, 5 mg de carotène et 0,8 mg de vitamine E.
Bienfaits pour la santé
Les tomates (et principalement leur peau) contiennent de grandes quantités de lycopènes (responsables de leur couleur rouge vif) et du bêta-carotène, des antioxydants qui jouent un rôle important dans la prévention de nombreux cancers (dont celui de la prostate). De plus, selon certaines études, la consommation d'au moins sept parts par semaine réduirait de 30 % le risque de maladies cardio-vasculaires. Car le lycopène aiderait à lutter à la fois contre l'excès de cholestérol et contre l'inflammation.
Mais il faudrait consommer de 3 à 13 fois plus de tomates fraîches que de jus ou de pâte de tomates pour augmenter de façon équivalente les concentrations sanguines en lycopène. D'autre part, le fait de couper les tomates fraîches en petits morceaux et de les manger avec de l'huile améliorerait l'absorption de cet élément dans le sang.
Les tomates sont également gorgées de vitamine C aux propriétés anti-infectieuses et antioxydantes. Une tomate de taille moyenne fournit plus de la moitié de nos besoins journaliers en cette vitamine qui aide à lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement, et qui contribue à la santé du squelette, des dents et des gencives. Ses fibres sont surtout concentrées dans sa peau et ses graines. Une fois ces dernières enlevées, la tomate peut être consommée sans problème par les personnes aux intestins sensibles.
Quelques conseils
Conserver les tomates à température ambiante, et non au réfrigérateur, car le froid dégrade leur qualité gustative (ou ce qu'il en reste...). Mais pas à côté d'une fenêtre, car la chaleur ramollit le fruit. Ne les laver qu'au moment de les déguster et ne retirer leur pédoncule qu'après. Les personnes allergiques au latex peuvent être sensibles aux tomates, entre autres
Le Point.fr -
Même si d'un point de vue botanique, c'est un fruit, ce légume - présent toute l'année sur les marchés - est bénéfique pour la santé.
Les tomates sont particulièrement riches en lycopène (antioxydant) et en vitamine Jahn
Un peu d'histoire
Cette plante herbacée de la famille des solanacées, originaire des Andes côtières du nord-ouest de l'Amérique du Sud et sensible au froid, est cultivée pour son fruit charnu (dit climactérique et longtemps appelé "pomme d'amour" en raison de sa couleur, voire de ses prétendues vertus aphrodisiaques).
Sa première domestication serait intervenue dans le Mexique actuel, où l'ont trouvée les conquérants espagnols lors de la conquête de la ville aujourd'hui appelée Mexico par Cortés en 1519. Utilisée dans un premier temps en médecine, elle a été introduite en Europe par les Espagnols au début du XVIe siècle, d'abord dans leur pays, puis en Italie par Naples, alors possesseur de la couronne espagnole. Elle n'a été cultivée pour son fruit que bien plus tard. Sa diffusion en France s'accélère pendant la Révolution.
Actuellement, le monde entier consomme des tomates, soit fraîches, soit transformées. C'est même aujourd'hui un élément incontournable de la cuisine grecque, italienne, espagnole et française. Et comme la plante est cultivée sous presque toutes les latitudes - et sous de multiples formes (plusieurs milliers de variétés, de taille, de forme et de couleur très différentes) -, on en trouve toute l'année sur nos marchés. Même si le goût n'est pas toujours conforme aux attentes...
Valeur nutritionnelle
Pour 100 grammes : 15 kilocalories, 93 g d'eau, 2,8 g de glucides, 290 mg de potassium, 10 mg de magnésium, en moyenne 20 mg de vitamine C, 5 mg de carotène et 0,8 mg de vitamine E.
Bienfaits pour la santé
Les tomates (et principalement leur peau) contiennent de grandes quantités de lycopènes (responsables de leur couleur rouge vif) et du bêta-carotène, des antioxydants qui jouent un rôle important dans la prévention de nombreux cancers (dont celui de la prostate). De plus, selon certaines études, la consommation d'au moins sept parts par semaine réduirait de 30 % le risque de maladies cardio-vasculaires. Car le lycopène aiderait à lutter à la fois contre l'excès de cholestérol et contre l'inflammation.
Mais il faudrait consommer de 3 à 13 fois plus de tomates fraîches que de jus ou de pâte de tomates pour augmenter de façon équivalente les concentrations sanguines en lycopène. D'autre part, le fait de couper les tomates fraîches en petits morceaux et de les manger avec de l'huile améliorerait l'absorption de cet élément dans le sang.
Les tomates sont également gorgées de vitamine C aux propriétés anti-infectieuses et antioxydantes. Une tomate de taille moyenne fournit plus de la moitié de nos besoins journaliers en cette vitamine qui aide à lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement, et qui contribue à la santé du squelette, des dents et des gencives. Ses fibres sont surtout concentrées dans sa peau et ses graines. Une fois ces dernières enlevées, la tomate peut être consommée sans problème par les personnes aux intestins sensibles.
Quelques conseils
Conserver les tomates à température ambiante, et non au réfrigérateur, car le froid dégrade leur qualité gustative (ou ce qu'il en reste...). Mais pas à côté d'une fenêtre, car la chaleur ramollit le fruit. Ne les laver qu'au moment de les déguster et ne retirer leur pédoncule qu'après. Les personnes allergiques au latex peuvent être sensibles aux tomates, entre autres
Re: actualité 2012-2013
Calcium et vitamine D : pour garder ses dents plus longtemps
Le calcium et la vitamine D sont couramment ajoutés à l'alimentation des femmes ménopausées ou des personnes âgées pour prévenir l'ostéoporose.
Il semblerait que ces compléments soient également efficaces pour réduire la chute des dents.
Ce qui est valable pour les os l’est aussi pour les dents
Du calcium et de la vitamine D pour prévenir la chute des dents
Comment faire le plein de calcium ?
Comment faire le plein de vitamine D ?
Ce qui est valable pour les os l’est aussi pour les dents
Avec l'âge, les os ont tendance à se décalcifier et à perdre de leur densité. Ce phénomène, appelé ostéoporose, touche l'ensemble du squelette, y compris les dents, et contribue à leur chute.
L'ostéoporose pouvant être prévenue ou tout au moins retardée grâce à une alimentation riche en calcium et en vitamine D, voire à l’aide de compléments alimentaires, en est-il de même pour la chute des dents ?
La réponse est "oui" et la démonstration date d’une bonne dizaine d’années maintenant.
Du calcium et de la vitamine D pour prévenir la chute des dents
Quelque 145 personnes âgées en moyenne de 71 ans ont été suivies sur une période de 5 ans. Au cours des trois premières années, certaines ont reçu du calcium et de la vitamine D quotidiennement, tandis que d'autres ne prenaient qu'un placebo (substance sans effet). La moyenne d'âge était la même dans les deux groupes, de même que la répartition des sexes, le niveau d'éducation et le nombre de fumeurs. Aucun autre facteur discriminant n'a pu être relevé entre ces deux groupes, mis à part la prise de calcium et de vitamine D.
Au cours des deux années suivant la période de traitement, les personnes qui prenaient du calcium (au moins 1 g par jour) et de la vitamine D ont été moins nombreuses à perdre des dents (40%) que celles qui prenaient le placebo (59%).
Il est donc possible de réduire les chutes dentaires en complétant son alimentation avec du calcium et de la vitamine D. N'attendez donc pas que vos gencives soient dégarnies, prenez les devants !
Le calcium et la vitamine D sont couramment ajoutés à l'alimentation des femmes ménopausées ou des personnes âgées pour prévenir l'ostéoporose.
Il semblerait que ces compléments soient également efficaces pour réduire la chute des dents.
Ce qui est valable pour les os l’est aussi pour les dents
Du calcium et de la vitamine D pour prévenir la chute des dents
Comment faire le plein de calcium ?
Comment faire le plein de vitamine D ?
Ce qui est valable pour les os l’est aussi pour les dents
Avec l'âge, les os ont tendance à se décalcifier et à perdre de leur densité. Ce phénomène, appelé ostéoporose, touche l'ensemble du squelette, y compris les dents, et contribue à leur chute.
L'ostéoporose pouvant être prévenue ou tout au moins retardée grâce à une alimentation riche en calcium et en vitamine D, voire à l’aide de compléments alimentaires, en est-il de même pour la chute des dents ?
La réponse est "oui" et la démonstration date d’une bonne dizaine d’années maintenant.
Du calcium et de la vitamine D pour prévenir la chute des dents
Quelque 145 personnes âgées en moyenne de 71 ans ont été suivies sur une période de 5 ans. Au cours des trois premières années, certaines ont reçu du calcium et de la vitamine D quotidiennement, tandis que d'autres ne prenaient qu'un placebo (substance sans effet). La moyenne d'âge était la même dans les deux groupes, de même que la répartition des sexes, le niveau d'éducation et le nombre de fumeurs. Aucun autre facteur discriminant n'a pu être relevé entre ces deux groupes, mis à part la prise de calcium et de vitamine D.
Au cours des deux années suivant la période de traitement, les personnes qui prenaient du calcium (au moins 1 g par jour) et de la vitamine D ont été moins nombreuses à perdre des dents (40%) que celles qui prenaient le placebo (59%).
Il est donc possible de réduire les chutes dentaires en complétant son alimentation avec du calcium et de la vitamine D. N'attendez donc pas que vos gencives soient dégarnies, prenez les devants !