confiance en soi

[Marissa-pie]

Bonjour
Je vais entrer en 2eme année et mon 3eme stage commence début septembre. Le tout 1er s'est bien passe (médecine interne et gériatrique), j'ai eu un bon bilan, j'avais pris confiance en moi tout au long du stage et j'ai ete entourée par des professionnels qui mont permis justement de prendre confiance en moi. Pour le 2eme stage en ehpad, c'était autre chose. Je ne me suis jamais habituée au service, a son organisation ou manque d'organisation, ni meme au matériel... Avec les patients tout a bien ete, j'aime beaucoup le cote relationnel bien que certaines as et ide m'avaient reprocher de trop être avec eux et même de répondre aux sonnettes pendant que jetais censée manger... La je n'ai pas vraiment réussi a prendre confiance en moi. Il y avait beaucoup de personnel, ils étaient toujours en binôme, du coup pour tout ce qui relève du rôle propre de l'ide jetais seule. Sur la fin j'ai ete avec 2 infirmières plus "douces" qui ne me donnaient pas l'impression d'être un boulet, et la ca a change pas mal de choses: j'ai pu mieux m'exprimer, mieux m'intégrer avec elles et j'ai eu plus confiance en moi dans la réalisation des soins techniques. Mais c'est une autre infirmière qui a fait mon bilan sans demander l'avis des autres, et on m'a reproche ma réserve, mon manque de confiance en moi, et aussi le fait d'avoir l'air fatiguée (j'ai enchaine les matins pendant 3 semaines mais apparemment ce l'est pas une excuse valable pour avoir des cernes sous les yeux). Pourtant j'ai fait de mon mieux pour paraitre "normale", j'etais polie, je souriais, j'ai pris la parole lors des transmissions, j'ai pose des questions, je ne bafouillais pas en parlant... Bref je ne sais pas quoi faire d'autre
Mon problème cest que si j'ai en face de moi quelqu'un qui m'impressionne ou qui ne m'inspire pas, je me renferme sur moi-meme. Jai essaye de change ca mais c'est très difficile. Une des infirmières avec qui ca ne passait pas me faisait perdre tous mes moyens quand elle était la. Avec les patients et les infirmières plus pédagogues on va dire il n'y a aucun problème
Je me doute que personne n'a LA solution, mais auriez vous des conseils? Je ne veux vraiment pas qu'on continue de me voir comme une fille 999% réservée et limite invisible, surtout depuis que ca m'a valu des critiques de l'équipe dans mon dos, car avant je me disais que l'essentiel c'était de bien faire mon boulot. En plus je me doute qu'en 2eme année on attend plus des esi au niveau technique et relationnel avec les patients ET l'équipe. Merci et désolée pour le roman xDÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[biboux69]

bonjour, sache que tu n'es pas la seule. ca pareil bête mais u vas te sentir moins seule.
je suis mère de famille, ASD et pourtant j'ai un grand manque de confiance en moi. j'ai vecu un stage plus que difficile en début de deuxième année, je suis en rattappage actuellement ce stage. on a voulu me rendre plus mal que je l'était déjà et ca à marché. je suis émotive, j'ai été trop émotive. je me soigne. mais si je balise je tremble et ca se voit bien sur. mais avec l'aide de bon encadrant j'ai mit de coté ma peur.
déjà ce qui m'a beaucoup aidé c'est les coups de S3 car j'ai su faire les liens patho-ttt. et ca m'a aidé à prendre de l'assurance et comprendre les choses.
après si qq un t'as de le nez et qu'il veut te le faire sentir il va te sortir tout ce qu'il peut de faire te sentir mal. tu es vulnérable au propos qu'on te tient, même si tu sais qu'ils ne sont pas justifié, mal placé, voir puerile. mais ca te touche car tu veux bien faire et montrer le meilleur, et ses remarques ne sont pas en corrélationnelle avec ce que tu veux prouver.
accroche toi, ne lache rien, bas toi. tu sais j'ai sombré très bas en septembre et j'ai voulu tout lacher, mais un stage ne veut rien dire, ca va te rendre plus forte au final. courage, l'année prochaine tu te dirais plus qu'un an.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[IDEalement]

Avec les patients et les infirmières plus pédagogues on va dire il n'y a aucun problème

Et bien c'est nickel alors.

C'est normal de sentir une baisse de régime dans le moral. Les équipes vont commencer à te mener la vie dure (parfois plus qu'il ne faut), en très peu de temps il va falloir faire les liens entre tes cours et la pratique, arriver à analyser très vite, se fixer des objectifs différents en stage tous les jours.
Tu tomberas forcément sur des équipes qui ne font aucun effort avec toi. Fais ce que tu fais, tu souris, tu continues à les solliciter, quitte à prendre des vents, et si on te demande si tout va bien, tout va bien.
Mets de côté les critiques gratuites qui ne concernent pas ton travail et l'acquisition des compétences. Elles ne servent à rien et c'est toujours la même chose, c'est faire des reproches pour faire des reproches. Les critiques que tu reçois, je les ai tellement entendues... Si tu évites de trop squatter avec les équipes, que tu essaies de t'autonomiser au maximum, que tu refuses d'aborder le privé, certains vont te reprocher d'être snob ou autre connerie.
Mais c'est la bonne méthode, reste pro, ne rentre jamais dans leurs discussions, fais ton truc, apprend ton boulot tranquille, le reste doit te passer au-dessus. T'auras pas les bilans "léchage de cul" de certains stagiaires qui font super copain avec les équipes c'est sûr, mais le jour où tu tomberas sur une équipe très hostile, tu t'en sortiras, eux c'est moins sûr.

Garde une attitude positive. Ça n'a rien d’inaccessible, d'autres ont réussi, tu réussiras aussi Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Marissa-pie]

Merci pour vos réponses C'est clair je me sens moins seule. Je ne me décourage pas, j'aime beaucoup les cours à l'ifsi et les soins auprès des patients, mais du coup avant chaque stage je stresse. Pour le 2ème stage j'y suis allée à reculons pendant plus de 6 semaines, et j'ai peur que ça recommence. Je me dis que si j'arrive pas à m'endurcir très vite ça va me porter préjudice. C'est une chose de craquer en ehpad, mais si je tombe dans un service comme les urgences ou la réa, je n'aurais pas droit à l'erreur. J'ai pas craqué lors de mon dernier stage, je me suis écrasée la plupart du temps, mais un coup je n'ai pas pu m'empêcher de mal répondre à une infirmière avec qui ça ne se passait pas bien, et j'étais au bord du malaiseÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[IDEalement]

J'avais une peur panique d'aller aux urgences réa et au bloc d'urgence.

Et ça s'est incroyablement bien passé, au point d'avoir envie d'y passer 10 semaines encore. Des professionnels qui donnent envie, qui te responsabilisent, te valorisent, les internes, quelle que soit la spé, qui t'aident autant qu'ils peuvent. T'as des moments un peu tranquilles où tu peux apprendre à froid avec les gens et dans le feu de l'action, tu apprends aussi à travailler vite, efficacement, et après tu peux débriefer.
Comme dans tous les stages y'a des bémols, j'ai moins aimé le bloc, j'ai fait que de la technique, ok c'est un bon endroit pour apprendre et j'ai beaucoup appris, mais la relation particulière avec les chir j'ai moins aimé...

Comme quoi, il faut se méfier des "on dit". Il ne faut pas idéaliser les services, chacun ont leur quota de gens assez peu bienveillants, il faut simplement garder le bon et se servir du mauvais pour s'endurcir. Les stages en mode boule au ventre on a tous connu, t'inquiète pas.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[etoilette]

Malheureusement il n.y a pas de solutions miracles
Moi aussi j ai un grand manque de confiance en moi et je perds mes moyens face à des personnes froides ou séches.
Il faut que tu te dises que tu es à leur hauteur et il ne faut pas te sous estimer.
La confiance en soi s acquiére avec la pratique

Quand on est étudiant on ne peut pas avoir confiance en soi car on est en apprentissage.

Il faut que tu te blindes .Quand on te reproche quelque chose tu te dis je vais lui prouver le contraire.
Il faut que tu apprennes à ne pas te laisser démonter et tu affrontes les personnes que tu crains.
L es remarques à la con genre "tu as des cernes"tu les ignores.
Tu te fixes des objectifs en fonction de ton niveau.
Tu restes ouverte à l équipe en restant souriante et ouvertes aux critiques constructives.
Ce sont souvent les patients qui te font dire que tu es un bon soignant
.
Quand on est étudiant ( avec le nombre de pimbéches qu il y a dans les services) il y a toujours un truc qui ne va pas.Et souvent celles ou ceux qui te font des remarques à la con ne sont pas les plus compétentes.( tu peux me croire.).
Cela dit il faut savoir aussi accepter les remarques de l équipe si elles sont fondées et intéressantes pour se remettre en question et progresser.Je sens bien dans ton message que tu acceptes la critique.
voila j espére t avoir aidé.. .Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Marissa-pie]

IDEalement pour ton stage aux urgences, je suis impressionnée: je pensais que les professionnels étaient toujours très occupés, et que du coup prendre le temps d'encadrer ou d'expliquer des choses à un étudiant c'était chaud. Après oui, tout dépend de l'équipe et aussi des patients, mais j'avoue qu'un stage aussi technique m'impressionne, bien que ça m'attire aussi, on doit se régaler avec un stage comme ça en 3ème année
C'est pas toujours évident de laisser des commentaires "personnels" de côté, genre les critiques non justifiées à l'égard du physique ou de la personnalité des étudiants, mais voir sur chacun de mes bilans que je n'ai pas de confiance en moi ou même si j'améliore cela à la fin du stage, Est-ce que ça va me porter préjudice pour le stage d'après? Je m'inquiète de savoir si, au cas où par miracle l'équipe accepte de regarder mon portfolio, elle aura direct une mauvaise impression, ou saura exactement là où appuyer pour me faire craquer. Toutes les équipes ne sont pas comme ça, comme tu l'as dit Etoilette la confiance vient aussi avec la pratique et j'essaye de me convaincre que ça ira mieux avec le temps, mais je ne suis vraiment pas fière de ce qu'il y a comme commentaires sur mon portfolio. Quand pour les points positifs l'ide soupire en disant "bon je sais pas quoi mettre, on va pomper sur ton précédent bilan" mais que les points négatifs fusent, ça nous fait nous remettre en question, positivement ("que pourrais-je faire pour m'améliorer?") ou négativement. J'ai parlé avec ma formatrice de certaines critiques qui pour moins étaient injustifiées, mais l'échange n'a pas été très bénéfique. En plus manque de confiance en soi va souvent de pair avec manque de dynamisme, et quand j'ai demandé à l'ide si elle pouvait me donner des exemples histoire que je ne fasse plus les mêmes erreurs, elle m'a juste dit qu'elle ne se souvenait plus. Même certains patients me disent que je vais me faire bouffer car je suis trop gentille avec eux (il n'y a que les étudiants qui répondaient aux sonnettes pendant l'heure des repas et ça énervait l'équipe)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[IDEalement]

C'est un peu paradoxal mais c'est justement dans les services bien techniques qu'on a le plus de chances de rencontrer des professionnels plus avenants, malgré la charge de travail et la pression face aux prises en charges lourdes avec pronostic vital engagé. C'est ce que j'entends souvent dans mon groupe pédagogique en tout cas. J'imagine que les professionnels se souviennent qu'ils ont été étudiants et qu'ils ont un peu de recul. Et c'est le genre de service où t'as tout intérêt à ne pas polluer ta pratique par des relations conflictuelles.
Je pensais les mêmes choses que toi. Mais quand les professionnels y mettent de la bonne volonté et le stagiaire aussi, tu te rends compte que ça raconte pas mal de conneries sur l'encadrement, beaucoup se rajoutent des difficultés la ou y'en a aucune. On m'a simplement demandé ce que je savais faire et on a travaillé dessus, on me montrait une fois, je refaisais ensuite, si j'avais du mal, on me remontrait et je refaisais mieux. J'ai eu la chance de tomber sur des gars (parce que c'était beaucoup de mecs) qui m'ont mis direct à l'aise, qui savaient me parler, donc ça ne pouvait que bien se passer, j'ai eu un peu de chance de tomber au bon endroit c'est sûr.

Par contre en EHPAD, toujours les mêmes gueguerres, les mêmes soucis d'intégration dans des équipes minées par tout un tas de problème sur lesquels l'étudiant vient se greffer. J'en suis à un point où j'aurais plus de pression à aller en EHPAD qu'en réa par exemple :p. Encore que moi j'ai eu de la chance sur mes stages en gériatrie.

Tout ça pour dire qu'il ne faut pas avoir peur de demander les services techniques au moment des souhaits de stage.

Et les attaques personnelles... Encore une fois on y a tous droit. Et oui, quand t'enchaines les matins sans repos plusieurs semaines d'affilée t'as le droit d'être fatiguée, c'est humain d'être fatigué. Les remarques, n'y fais pas attention. Et puis dans le bilan idem, faut essayer de se défendre mais quand les gens ne veulent vraiment faire aucun effort, faut accepter qu'il y ait des critiques gratuites. Ces bilans tu ne vas pas non plus les trainer toute ta vie, les gens savent bien comment ça se passe dans les services de soin.
Personnellement je ne compte pas trop sur ma référente. Je ne lui confie rien parce que je sais justement qu'il ne ressortira rien de ce genre d'échange, à part un sentiment d'injustice supplémentaire. Le discours sera toujours le même, c'est que tu as tort.
Bien évidemment, il ne faut pas tomber dans l'autre extrême et faire du "tous pourris" comme certains étudiants qui deviennent aigris à force de se faire bâcher. Il faut pouvoir se remettre en question et même quand ça se passe mal, il faut faire ce qu'il faut pour limiter la casse, et c'est toujours possible.

Et le mot de la fin, garde à l'esprit que tu apprends à faire ce boulot pour les patients, et que toute la démarche du soin est dans leur intérêt uniquement. Alors si ça se passe bien avec eux, c'est que ça se passe bien.
Garde le moral pour ta deuxième année et dis toi que tout est affaire de rencontres. Il y a des gens que tu rencontres en stage qui te font te rappeler pourquoi t'as choisi de faire ce métier, peut-être un sur 100 mais il y en a. Et quand tu les rencontre, y'a plus aucune place pour le doute et la voie vers le diplôme est toute tracée. (Pour ma part c 'est en deuxième année que je les ai rencontrés ). Alors je vais même pas dire courage parce que t'en as pas besoin. Mais garde la tête froide, tout ça c'est fini et t'as d'autres choses à voir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.