Confrontation à la mort, toilette selon religion,législat°..

[sablina]

Désolé....

[Myrtilles]

Au faites, je voulez vous dire, il y a un forum pour les parents qui ont perdu un enfant, donc les parents discutent de tout ce qu'ils ont pu ressentir, leurs doutes, leurs peurs....
Je sais que ça m'a servi pour aider les parents et ça m'a aider à comprendre certaines réactions de leurs part...

ça s'appelle "nos petits anges au paradis".

VOILÀ.

Ce n'est pas du tout un forum pour les parents qui ont perdu un enfant, mais bien un forum à l'attention de gens qui ont perdu un bébé mort-né ou ayant vécu moins d'un mois. Ce qui n'a strictement rien à voir comme type de deuil, avec celui d'un autre cas de figure de décès d'enfant. En plus c'est un forum canadien, alors qu'il y a des forums français qui sont à la fois bien mieux faits et beaucoup plus fréquentés, entre autres :
- petite émilie
- doctissimo forum grossesse --> sous-forum IMG ET DEUIL PERINATAL

[rubis226]

Au faites, je voulez vous dire, il y a un forum pour les parents qui ont perdu un enfant, donc les parents discutent de tout ce qu'ils ont pu ressentir, leurs doutes, leurs peurs....
Je sais que ça m'a servi pour aider les parents et ça m'a aider à comprendre certaines réactions de leurs part...

ça s'appelle "nos petits anges au paradis".

VOILÀ.

Ce n'est pas du tout un forum pour les parents qui ont perdu un enfant, mais bien un forum à l'attention de gens qui ont perdu un bébé mort-né ou ayant vécu moins d'un mois. Ce qui n'a strictement rien à voir comme type de deuil, avec celui d'un autre cas de figure de décès d'enfant. En plus c'est un forum canadien, alors qu'il y a des forums français qui sont à la fois bien mieux faits et beaucoup plus fréquentés, entre autres :
- petite émilie
- doctissimo forum grossesse --> sous-forum IMG ET DEUIL PERINATAL

à éviter je crois quelque soit le sous forum

[Marm0tte]

Après en avoir lu tous les posts je vous rejoins sur ce forum =)

Comme la plupart d'entre nous, faire face à la mort et la souffrance des patients est quelque chose qui me fais "peur". Mais rien qu'à lire vos messages on se sent déjà mieux entourée ! Et là mort n'étant pas quelque chose de tabou dans les services, je me sens un peu rassurée à l'idée de pouvoir en parler entre collègues.

Cependant il va falloir "apprendre" à y faire face, même si l'on sera toujours touché, c'est inévitable ; ce qui m'effraie le plus est de ne pas arriver à ne pas me projeter vis-à-vis de la souffrance, de la mort des patients : rien que le fait de se dire "si cela arrivait à l'un de mes proches, je ne m'en remettrais pas", suffit pour me sentir trop mal, même devant la télé !
J'espère pouvoir prendre mon courage à deux mains et rester forte, pour le soutien et le respect des familles, et des patients eux-mêmes.
Autre chose aussi, j'ai peur d'avoir des regrets, ou des remords je ne sais pas : "et si j'avais fait ci, et si j'avais fait ça, pour qu'il se sente encore mieux ?" même en en ayant fait déjà beaucoup ! On peut toujours faire mieux, non ? Quand il s'agit d'un proche : "j'aurais du passer plus de temps avec lui" ...

Pour la petite histoire perso, mes proches décédés sont presque tous morts alors que j'étais encore trop jeune pour ne serait-ce qu'assister à la cérémonie d'enterrement. Le dernier décès de quelqu'un de vraiment proche auquel j'ai du faire face, l'un des plus durs à encaisser car c'était une personne à laquelle je tenais beaucoup, remonte à il y a déjà 4 ans. Je n'ai pas assisté au décès "en direct". Dès l'annonce de la nouvelle, je n'ai pas arrêté de pleurer, j'étais inconsolable, le pire je crois c'est quand on me dit "il n'a pas souffert" (oui bien-sûr...), "maintenant il est au <<paradis>>, il y fait ceci ou cela en toute tranquillité", là je m'effondre encore plus, c'est sans doute égoïste de ma part. Mais je me dis "j'aurais tellement préféré qu'il ne souffre pas et qu'il reste parmi nous", "j'aurais préféré qu'il fasse "ceci ou cela" ici, avec nous". Bref je me morfonds quoi ! Il va falloir supprimer ça je crois . Mais je me souviens que lorsque je suis allée le voir au funérarium, je me suis sentie apaisée face à son visage, lui-même apaisé ; j'ai arrêté de pleurer. Mais bien-sûr en sortant de la chambre funéraire c'était reparti, pleurs en permanence. Je crois qu'il faut se mettre en tête que personne n'est éternel, et que la mort fait partie de la vie, même si cela est dur à accepter.

Sinon je suis bien d'accord avec L0uy, je crois que la formation infirmière et le métier en lui-même font grandir, murir, et apprennent à relativiser à propos des choses moins graves de la vie, à se plaindre moins souvent aussi ! On verra cela en temps voulus. =)

Bon courage à toutes et à tous

[A.elodie77]

j'ai perdu ma tata en mars et la je vien de perdre mon tonton et c'est tres dur je n'arrive pas a me controler je pleure beaucoup,... je me demande comment je vai faire pour tenir lors des stages... c'est tres dur je suis tres sensible!!

[Indis]

On ne soigne pas tous les jours nos parents, frères, soeurs, oncles tantes et enfants...

Nous nous occupons de patients, nous exerçons un métier... ni plus, ni moins =)

[L0uy]

Oui voilà, c'est pas pareil la réaction qu'on a pour un proche et celle qu'on aurait pour un patient, même si on l'a côtoyé longtemps, qu'on s'y est attaché (par exemple en maison de retraite) il fait pas partie de notre famille et je pense qu'on met plus facilement de la distance, justement parce qu'il y a cette relation de soignant, un rapport professionnel.

[mandoline]

Etant AS je craignais comme la peste d'avoir à constater et à faire des soins sur une personne décédée.

Finalement pour la première fois j'ai été épaulée par une intérimaire chevronée et il y a peu de temps j'ai dû constaté qu'une résidente dont j'avais la charge était décédée. J'ai fait la toilette avec une collègue ASH qui veut devenir AS et j'ai fait cette toilette comme je l'aurais faite si elle avait été en vie.

J'ai vu mourir une personne très proche à qui je tenais la main quand c'est arrivé mais ça n'a rien à voir même si on peut avoir un certain attachement en maison de retraite avec des résidents. Pour ma part le professionnalisme reprend le dessus.

[A.elodie77]

oui je pense que tant que je n'ai pas vécu ca, je ne saurai pas ma reaction..

[mel88]

Je n'ai pas lu toutes vos expériences face à la mort, mais voici la mienne:

J'ai été Sapeur Pompier volontaire de 18 à 23 ans, mon premier mort : c'était dans un avp, le jeune homme avait eu la colonne brisée, comme s'il dormait...Je me souviens que les nuits suivantes ont été un peu mouvementé. Après on se forge une carapace et j'étais comme indifférente aux personnes dcd, cela ne m'empéchait pas de dormir.

Par contre 10ans après , je ne suis plus sapeur pompier, aucun stress dans ma vie, aucun contact avec le" médical humain", et bien il m'arrive la nuit d'avoir des images très nettes de certaines personnes dcd et ça me "barbouille", c'est étrange ...

[rubis226]

Etant AS je craignais comme la peste d'avoir à constater et à faire des soins sur une personne décédée.

Finalement pour la première fois j'ai été épaulée par une intérimaire chevronée et il y a peu de temps j'ai dû constaté qu'une résidente dont j'avais la charge était décédée. J'ai fait la toilette avec une collègue ASH qui veut devenir AS et j'ai fait cette toilette comme je l'aurais faite si elle avait été en vie.

J'ai vu mourir une personne très proche à qui je tenais la main quand c'est arrivé mais ça n'a rien à voir même si on peut avoir un certain attachement en maison de retraite avec des résidents. Pour ma part le professionnalisme reprend le dessus.

Attention aux mots employés ici bon nombre de personnes sont jeunes (bacheliers) et n'ont jamais vu comment cela se passe dans les services .
Donc je rectifie seul le médecin peut constater un décès

[rubis226]

oui je pense que tant que je n'ai pas vécu ca, je ne saurai pas ma reaction..

t'inquiète souvent on s'étonne soit même de nos réaction je suis sur que tu t'en sortiras très bien . Il est normal de s'angoisser quand on n'a jamais vécu une situation que se soit l'expérience de la mort ou autre chose

[dyelo33]

salut moi mon premier mort fut aussi un membre de ma famille: mon grand pere paternel. Il etait diabetique et la maladie l'a emporte le 25 decembre 1997 dans cette enieme chambre d'un enieme etablissement hospitalier qui l'accueuillait suite a l'amputation de ses membres inferieurs(suite a une erreur medicale il a perdu ses deux jambes or qu'il devait n'en perdre qu'une ce qui a aggrave son etat physique et mental), la perte quasi totale de la vision et il ne pouvait deja plus se deplacer seul avant l'amputation. Alors c vrai il etait malade et age mais je n'avais que huit ans et quand nous sommes arrives dans sa chambre il avait deja bouche qui cumait mon pere etait tellement affole que j'ai du moi meme appeler l'infirmiere qui m'a dit de rester dehors mais en passant j'ai vu mon pere effondre et j'ai compris qu'il etait mort, a noel. Noel que j'ai passe presque orpheline car ma mere etait elle aussi hospitalisee dans le meme etablissement suite a un accident subi la veille!!! j'etais si jeune que je n'ai pas realise sur le coup mais a l'adolescence ca m'a mis un coup! Maintenant je me dis que j'ai ete la pour lui jusqu'au bout et j'en suis fiere mais j'en ai beaucoup voulu au chirurgien qui l'a rate! Je pense qu'apres ca je pourrai gerer mais des que ca touche mes proches c totalement different!

[mandoline]

Etant AS je craignais comme la peste d'avoir à constater et à faire des soins sur une personne décédée.

Finalement pour la première fois j'ai été épaulée par une intérimaire chevronée et il y a peu de temps j'ai dû constaté qu'une résidente dont j'avais la charge était décédée. J'ai fait la toilette avec une collègue ASH qui veut devenir AS et j'ai fait cette toilette comme je l'aurais faite si elle avait été en vie.

J'ai vu mourir une personne très proche à qui je tenais la main quand c'est arrivé mais ça n'a rien à voir même si on peut avoir un certain attachement en maison de retraite avec des résidents. Pour ma part le professionnalisme reprend le dessus.

Attention aux mots employés ici bon nombre de personnes sont jeunes (bacheliers) et n'ont jamais vu comment cela se passe dans les services .
Donc je rectifie seul le médecin peut constater un décès

oui bien sûr tu as raison mais je ne savais pas vraiment quel mot employer, découvert, constater. J'ai préféré utiliser le deuxième car j'ai aussi fait le constat qu'elle était bien morte après c'est le médecin qui officialise le décés.

[rubis226]

Etant AS je craignais comme la peste d'avoir à constater et à faire des soins sur une personne décédée.

Finalement pour la première fois j'ai été épaulée par une intérimaire chevronée et il y a peu de temps j'ai dû constaté qu'une résidente dont j'avais la charge était décédée. J'ai fait la toilette avec une collègue ASH qui veut devenir AS et j'ai fait cette toilette comme je l'aurais faite si elle avait été en vie.

J'ai vu mourir une personne très proche à qui je tenais la main quand c'est arrivé mais ça n'a rien à voir même si on peut avoir un certain attachement en maison de retraite avec des résidents. Pour ma part le professionnalisme reprend le dessus.

Attention aux mots employés ici bon nombre de personnes sont jeunes (bacheliers) et n'ont jamais vu comment cela se passe dans les services .
Donc je rectifie seul le médecin peut constater un décès

oui bien sûr tu as raison mais je ne savais pas vraiment quel mot employer, découvert, constater. J'ai préféré utiliser le deuxième car j'ai aussi fait le constat qu'elle était bien morte après c'est le médecin qui officialise le décés.

j'avais bien compris c'étais juste pour les personnes pas habitué aux services hospitalier