cour des comptes:organisation des soins en psy
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Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
Je n'ai pas le courage d'ouvrir ce lien...Mais il y peu de chances que ce ramassis d'ordures collaborationnistes oublient de vomir leurs habituels:
- On ne manque pas de lits en psychiatrie ( au contraire) et il faut continuer à fermer des lits au profit du médico social...
- Les hospitalisations sont trop longues
- Il faut développer le partenariat avec le privé...
- On ne manque pas de lits en psychiatrie ( au contraire) et il faut continuer à fermer des lits au profit du médico social...
- Les hospitalisations sont trop longues
- Il faut développer le partenariat avec le privé...
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
erreur vertba, grosse erreur
, lisez donc avec norma ce qui suit :
La Cour des Comptes tacle le plan psychiatrie et santé mentale
La Cour des Comptes a rendu public, le 20 décembre 2011, des conclusions sévères sur la mise en oeuvre du plan psychiatrie et santé mentale entre 2005-2010.
La Cour des comptes a livré ses conclusions sur la mise en œuvre du plan psychiatrie et santé mentale (PPSM) entre 2005 et 2010, dans un rapport rendu public le 20 décembre 2011. « Ce plan a produit des résultats que l’on peut qualifier de médiocres, en raison de l’insuffisance des moyens financiers, de la défaillance du pilotage, et du défaut d’un portage suffisamment fort », juge la cour, qui ajoute que «le flou qui s’est progressivement instauré sur le cadre territorial d’exercice de la psychiatrie a contribué à une démobilisation progressive des acteurs ».
Avec plus d’un million de prises en charge chaque année, les pathologies psychiatriques arrivent au troisième rang des maladies les plus fréquentes en France, et coûtent 13 milliards d’euros au seul régime général.
Sévérité justifiée - Pour Laurent El Ghozi, président de l’association Élus, santé publique & territoires (ESPT), la « sévérité de la Cour des comptes est entièrement justifiée », estimant qu’elle a raison de dénoncer le poids encore excessif de l’hospitalisation complète et l’insuffisance des alternatives, la mauvaise coordination du premier accès aux soins comme de l’accompagnement médico-social et de particulièrement montrer du doigt « les progrès encore inaboutis » du programme santé-justice pour les prisons. Les magistrats de la rue Cambon ont l’art de la litote… L’élu, comme la Cour des comptes, ne sont pas loin de considérer le « détricotage » de la sectorisation psychiatrique comme cause de tous ces maux, et, en tout cas des inégalités territoriales constatées.
Quatre recommandations - Pour remédier à la désorganisation territoriale des soins en psychiatrie, la Cour des comptes fait quatre recommandations :
définir dans le code de la santé publique une mission de service public de proximité, spécifique à la psychiatrie, en assurant la pérennité des principes de la politique de secteur ; déterminer les conditions d’autorisation et de fonctionnement de chacune des diverses activités pouvant exister en psychiatrie ;
mettre en place une hiérarchisation cohérente entre l’offre de soins de proximité et les structures spécialisées desservant des territoires plus larges ;
généraliser les conseils locaux de santé mentale (CLSM).
Renforcer le rôle des CLSM - Les CLSM regroupent, autour des élus concernés, le service de psychiatrie publique du territoire, les usagers, les familles, ainsi que tous les services sanitaires et sociaux. Mais leur cadre réglementaire n’est qu’incitatif et, pour Laurent El Ghozi, il faut les inscrire dans les Contrats locaux de santé en cours d’élaboration entre les Agences régionales de santé (ARS) et les Villes, et « en faire un axe opérationnel fort du prochain Plan de Santé mentale ». On estime à environ une cinquantaine le nombre de villes engagées dans un CLSM. Le président d’ESPT applaudit donc à la recommandation de généralisation : « nous plaidons depuis de nombreuses années pour une co-responsabilité des élus locaux, car il faut continuer à réduire le tout hôpital et aller vers une psychiatrie dans la cité ». La question sera d’ailleurs au cœur des débats de la première Rencontre nationale des CLSM, organisée le 6 janvier à Paris par ESPT et le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS, Lille) autour du thème « Citoyenneté et santé mentale ».
Une collaboration avec le Haut conseil de la santé publique
Après le plan Cancer en 2008-2009, c’est la deuxième fois que la Cour des comptes et le Haut conseil de la Santé publique ont travaillé main dans la main, avec ce bilan du PPSM. Ils se sont partagé les tâches :
au HCSP, l’articulation des champs sanitaire, médico-social et social : son rapport publié début octobre 2011 adopte le point de vue des professionnels et des usagers. En effet, le PPSM s’était donné pour objectif, en 210 mesures, de «donner à la psychiatrie un nouveau souffle au service des usagers et des acteurs ».
à la Cour des Comptes l’audit des performances du PPSM sous l’angle économique et social.
Comme quoi faut pas désespérer de tout

La Cour des Comptes tacle le plan psychiatrie et santé mentale
La Cour des Comptes a rendu public, le 20 décembre 2011, des conclusions sévères sur la mise en oeuvre du plan psychiatrie et santé mentale entre 2005-2010.
La Cour des comptes a livré ses conclusions sur la mise en œuvre du plan psychiatrie et santé mentale (PPSM) entre 2005 et 2010, dans un rapport rendu public le 20 décembre 2011. « Ce plan a produit des résultats que l’on peut qualifier de médiocres, en raison de l’insuffisance des moyens financiers, de la défaillance du pilotage, et du défaut d’un portage suffisamment fort », juge la cour, qui ajoute que «le flou qui s’est progressivement instauré sur le cadre territorial d’exercice de la psychiatrie a contribué à une démobilisation progressive des acteurs ».
Avec plus d’un million de prises en charge chaque année, les pathologies psychiatriques arrivent au troisième rang des maladies les plus fréquentes en France, et coûtent 13 milliards d’euros au seul régime général.
Sévérité justifiée - Pour Laurent El Ghozi, président de l’association Élus, santé publique & territoires (ESPT), la « sévérité de la Cour des comptes est entièrement justifiée », estimant qu’elle a raison de dénoncer le poids encore excessif de l’hospitalisation complète et l’insuffisance des alternatives, la mauvaise coordination du premier accès aux soins comme de l’accompagnement médico-social et de particulièrement montrer du doigt « les progrès encore inaboutis » du programme santé-justice pour les prisons. Les magistrats de la rue Cambon ont l’art de la litote… L’élu, comme la Cour des comptes, ne sont pas loin de considérer le « détricotage » de la sectorisation psychiatrique comme cause de tous ces maux, et, en tout cas des inégalités territoriales constatées.
Quatre recommandations - Pour remédier à la désorganisation territoriale des soins en psychiatrie, la Cour des comptes fait quatre recommandations :
définir dans le code de la santé publique une mission de service public de proximité, spécifique à la psychiatrie, en assurant la pérennité des principes de la politique de secteur ; déterminer les conditions d’autorisation et de fonctionnement de chacune des diverses activités pouvant exister en psychiatrie ;
mettre en place une hiérarchisation cohérente entre l’offre de soins de proximité et les structures spécialisées desservant des territoires plus larges ;
généraliser les conseils locaux de santé mentale (CLSM).
Renforcer le rôle des CLSM - Les CLSM regroupent, autour des élus concernés, le service de psychiatrie publique du territoire, les usagers, les familles, ainsi que tous les services sanitaires et sociaux. Mais leur cadre réglementaire n’est qu’incitatif et, pour Laurent El Ghozi, il faut les inscrire dans les Contrats locaux de santé en cours d’élaboration entre les Agences régionales de santé (ARS) et les Villes, et « en faire un axe opérationnel fort du prochain Plan de Santé mentale ». On estime à environ une cinquantaine le nombre de villes engagées dans un CLSM. Le président d’ESPT applaudit donc à la recommandation de généralisation : « nous plaidons depuis de nombreuses années pour une co-responsabilité des élus locaux, car il faut continuer à réduire le tout hôpital et aller vers une psychiatrie dans la cité ». La question sera d’ailleurs au cœur des débats de la première Rencontre nationale des CLSM, organisée le 6 janvier à Paris par ESPT et le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS, Lille) autour du thème « Citoyenneté et santé mentale ».
Une collaboration avec le Haut conseil de la santé publique
Après le plan Cancer en 2008-2009, c’est la deuxième fois que la Cour des comptes et le Haut conseil de la Santé publique ont travaillé main dans la main, avec ce bilan du PPSM. Ils se sont partagé les tâches :
au HCSP, l’articulation des champs sanitaire, médico-social et social : son rapport publié début octobre 2011 adopte le point de vue des professionnels et des usagers. En effet, le PPSM s’était donné pour objectif, en 210 mesures, de «donner à la psychiatrie un nouveau souffle au service des usagers et des acteurs ».
à la Cour des Comptes l’audit des performances du PPSM sous l’angle économique et social.
Comme quoi faut pas désespérer de tout

je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
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Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
dan65 a écrit :erreur vertba, grosse erreur, lisez donc avec norma ce qui suit :
lu....



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Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
http://www.lexpress.fr/actualite/scienc ... tor=AL-447
La psychiatrie manque d'organisation plus que de moyens
Par LEXPRESS.fr, publié le 20/12/2011 à 18:31, mis à jour à 19:36
Le recours à l'hospitalisation des patients qui devait, selon le plan de 2005, "être évité dans toute la mesure du possible", demeure "excessif".
afp.com/Fred Dufour
Six ans après le plan "psychiatrie et santé mentale" de 2005, le rapport de la Cour des comptes publié ce mardi pointe les défaillances de l'offre de soins psychiatriques en France.
Le rapport de la Cour des comptes est accablant. Organisation défaillante, dans les prisons surtout, hôpitaux engorgés, manque de personnel, faiblesse des structures extra-hospitalières... Six ans après le plan "psychiatrie et santé mentale" de 2005, la psychiatrie reste en souffrance, selon la Cour des comptes, dans un rapport publié mardi [dont la synthèse est disponible ici]. Que faut-il en retenir?
Désorganisation et surpopulation
Le recours à l'hospitalisation des patients qui devait, selon le plan de 2005, "être évité dans toute la mesure du possible", demeure "excessif". Le rapport dénonce "une tradition asilaire encore très présente" en France, où un million de personnes ont été pris en charge pour des soins psychiatriques cette année. Avec un nombre de lits hospitaliers passé de 58 580 en 2005 à 57 410 en 2010, les places manquent forcément.
Cette saturation, selon la Cour des comptes, résulte plus "d'un dysfonctionnement" que d'un manque de lits. Ainsi, "de nombreux patients" sont "placés à tort en séjour prolongé", (30 jours en moyenne, six fois plus qu'en hôpital général) réduisant fortement la disponibilité de l'hôpital. Les auteurs du rapport rappellent en outre que ces hospitalisations créent "une forte coupure du patient avec son milieu social et familial", qui peut lui être préjudiciable.
"L'objectif de favoriser les prises en charge extra-hospitalières et de désengorger les lits d'hospitalisation complète n'a pas été atteint, malgré quelques progrès", soulignent les auteurs du rapport qui relèvent un manque de "chaînage avec les structures médico-sociales". En 2009, la part des séjours de plus de six mois était de 5,6 % et celle des séjours de plus d'un an, 3,3 %. Parmi ces patients, beaucoup auraient pu être réorientés vers des structures de soins alternatives ou médico-sociales.
La prise en charge des détenus insuffisante
Le monde pénitentiaire offre comme un concentré de toutes les difficultés rencontrées en psychiatrie
Sur 65 000 détenus (nombre record atteint cette année), "plus du tiers souffre de pathologies psychiatriques", selon le président de la Cour des comptes Didier Migaud. Locaux vétustes et peu adaptés, manque de coordination entre services médicaux et pénitentiaires, difficultés d'orientation après la détention. Alors que l'objectif du plan était d'offrir une meilleure prise en charge des détenus, celle-ci n'a été que "modestement améliorée". Si "des moyens significatifs" (134,5 milliards d'euros) ont été consacrés aux investissements, de sécurité principalement, "les locaux demeurent souvent dans un état de vétusté proche de l'indignité" et le nombre de psychiatres travaillant en milieu pénitentiaire "est parfois insuffisant". Le rapport cite notamment la prison des Beaumettes à Marseille dont "la notoriété n'a d'égale que le délabrement et l'insalubrité de son SMPR (service médico-psychologique régional)". "Le monde pénitentiaire offre comme un concentré de toutes les difficultés rencontrées en psychiatrie", affirme Didier Migaud. Dans ses recommandations, la Cour propose notamment de mettre aux normes hospitalières l'ensemble des locaux pénitentiaires où sont délivrés les soins.
Disparités territoriales
Comme la médecine générale, la psychiatrie souffre de disparités territoriales persistantes, en matière d'équipements comme de présence de psychiatres. L'organisation territoriale des prises en charge, la "sectorisation" psychiatrique, qui avait permis de sortir de la tradition de l'asile, fait l'objet d'une discrète et progressive mise en déshérence. La mise en oeuvre du plan "psychiatrie et santé mentale" s'est ainsi déployée entre une stratégie nationale de suppression de cette sectorisation et en même temps son maintien de facto, d'où une "confusion dommageable". La Cour recommande donc la mise en oeuvre d'une véritable "mission de service public".
Avec
-
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Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
Pourquoi cherche t-on toujours à opposé privé et public.
Le public de vrai en réalité s'inspirer du privé en terme d réduction des cout sans chercher à la rentabilité.
Le public de vrai en réalité s'inspirer du privé en terme d réduction des cout sans chercher à la rentabilité.
Dernière modification par stephanie37589 le 28 juin 2014 15:35, modifié 7 fois.
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Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
http://www.impact-sante.fr/Medecine/_Me ... tor=EPR-15
Les députés vont créer une mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie
30/10/2012
La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale va constituer le 7 novembre une mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie.
Les députés vont créer une mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie
Selon l'usage, la commission devrait désigner un président issu de l'opposition et un rapporteur issu de la majorité.
La création de cette commission est une demande des députés socialistes qui ont souhaité se saisir de cette « question orpheline », a déclaré à l'APM Christian Paul (PS, Nièvre), chef de file des députés socialistes de la commission des affaires sociales.
« L'objectif est de rendre des conclusions d'ici à l'été 2013 afin que ces travaux puissent être utilisés soit dans le projet de loi sur la santé publique soit dans le projet de loi sur l'accès aux soins », a-t-il indiqué.
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
et comment on réduit les coûts quand on a l'obligation de service public ?stephanie37589 a écrit :Pourquoi cherche t-on toujours à opposé privé et public.
Le public de vrai en réalité s'inspirer du privé en terme d réduction des cout sans chercher à la rentabilité.
Quand on doit recevoir tous types de pathologies ?
Quand on doit recevoir tous les soins sous contrainte ?
La seule variable d'ajustement est le personnel. Alors oui on peut encore diminuer le nombre de soignants, mais immanquablement, l'activité baissera car à un moment il ne sera plus possible de maintenir l'offre.
Le public ne recherche pas la rentabilité mais simplement à éviter les déficits.
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
Il y a de bons exemples de psychiatrie privée, comme les cliniques de la Borde ou de la Chesnaie, mais étrangement ce n'est pas de ces structures que l'on s'inspire.
Sinon quelque chose revient dans les différents articles et rapports sus-cités, c'est la question de réduire les hospitalisations, passer plus le relai au médico-social. C'est vrai que c'est important de ne pas retomber dans l'asilaire, et en même temps rien n'est simple... Voir cette interview de Jean Oury qui aborde un peu la question :
http://videos.france5.fr/video/iLyROoafvngX.html
Sinon quelque chose revient dans les différents articles et rapports sus-cités, c'est la question de réduire les hospitalisations, passer plus le relai au médico-social. C'est vrai que c'est important de ne pas retomber dans l'asilaire, et en même temps rien n'est simple... Voir cette interview de Jean Oury qui aborde un peu la question :
http://videos.france5.fr/video/iLyROoafvngX.html
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
Un homme remarquable et une clinique hors du commun.
Le Film "La moindre des Choses" , que l'on trouve facilement en DVD, reste un grand souvenir pour moi qui avait toujours travaillé dans une institution asilaire.
Je connais ,pour y avoir travaillé, uniquement -hélas- des cliniques psy privées qui font leur beurre avec les troubles de l'humeur, les ECT et les 3 mois annuels d’hospitalisation ...Rien à voir avec la Clinique de La Borde et sa conception de la folie et des soins.
Le Film "La moindre des Choses" , que l'on trouve facilement en DVD, reste un grand souvenir pour moi qui avait toujours travaillé dans une institution asilaire.
Je connais ,pour y avoir travaillé, uniquement -hélas- des cliniques psy privées qui font leur beurre avec les troubles de l'humeur, les ECT et les 3 mois annuels d’hospitalisation ...Rien à voir avec la Clinique de La Borde et sa conception de la folie et des soins.
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
Bah non c'est clair.
J'ai la chance de pouvoir faire un stage dans un autre établissement qui fonctionne sur le même modèle... Suis curieux de découvrir tout ça !
Je n'ai pas vu la Moindre des choses, par contre j'ai vu un vieux documentaire des années 70 sur la clinique, qui s'appelle "le droit à la folie". On voit Guattari à un moment, d'ailleurs. Qui n'était pas la moitié d'un rigolo non plus.
Mais la Borde, la Chesnaie et ce type de structures, ça devient exceptionnel. Leur conception de la folie est trop subversive pour être appliquée dans le public et dans des établissements privés "classiques"... sauf peut être ici ou là, il y a quelques exceptions, j'ai pu bosser un mois dans une structure dépendant du public qui fonctionnait un peu sur ce principe mais avec les départs en retraite des "piliers" du service il y a des chances que ça change.
Et oui, J. Oury est toujours très pertinent... toujours bon bien bon oeil à 86 ou 88 ans ! C'est un type qui a une réflexion intéressante, ce n'est pas quelqu'un qui s'est embourgeoisé avec l'âge, il reste militant dans l'âme.
J'ai la chance de pouvoir faire un stage dans un autre établissement qui fonctionne sur le même modèle... Suis curieux de découvrir tout ça !
Je n'ai pas vu la Moindre des choses, par contre j'ai vu un vieux documentaire des années 70 sur la clinique, qui s'appelle "le droit à la folie". On voit Guattari à un moment, d'ailleurs. Qui n'était pas la moitié d'un rigolo non plus.
Mais la Borde, la Chesnaie et ce type de structures, ça devient exceptionnel. Leur conception de la folie est trop subversive pour être appliquée dans le public et dans des établissements privés "classiques"... sauf peut être ici ou là, il y a quelques exceptions, j'ai pu bosser un mois dans une structure dépendant du public qui fonctionnait un peu sur ce principe mais avec les départs en retraite des "piliers" du service il y a des chances que ça change.
Et oui, J. Oury est toujours très pertinent... toujours bon bien bon oeil à 86 ou 88 ans ! C'est un type qui a une réflexion intéressante, ce n'est pas quelqu'un qui s'est embourgeoisé avec l'âge, il reste militant dans l'âme.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
je n'y connais pas grand chose(rien),mais je trouve idiot de comparer le temps d'hospitalisation en psy(30 jours) avec le temps en hôpital général.Cela ne doit pas être si rapide de mettre en route une stratégie thérapeutique,de l'évaluer,de rétrogader,de re commencer et puis de laisser partir le malade un peu stable?Et puis cela respire le "glissement de tâche" du médical vers le social.juste une impression.
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
impression plus que justifiée.
"La plus grande proximité, c'est d'assumer le lointain de l'autre."
J. Oury
J. Oury
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
le site de la cour des comptes est bon mais le document est introuvable...
je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
Re: cour des comptes:organisation des soins en psy
essai ici et ouvre le pdf ou tape psychiatrie dans recherchedan65 a écrit :le site de la cour des comptes est bon mais le document est introuvable...
http://www.ccomptes.fr/Publications/Pub ... hiatriques
infirmier de secteur psychiatrique
cadre de santé
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