déontologie

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apsara
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déontologie

Message par apsara »

Bonjour
Quelqu'un pourrait-il me donner la definition exact de la deontologie?
MERCI
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apsara
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Message par apsara »

ps: j'ai besoin de la definition exact de la deontologie en ce qui concerne la profession infirmier MERCI
Leopold Anasthase
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Re: déontologie

Message par Leopold Anasthase »

apsara a écrit :Quelqu'un pourrait-il me donner la definition exact de la deontologie?


La déontologie de l'étudiant en soins infirmier consiste à chercher dans un dictionnaire ou à l'aide d'un moteur de recherche avant de poster sa question sur un forum.

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uij_4236
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Message par uij_4236 »

ça arrive ...
Dernière modification par uij_4236 le 23 sept. 2004 18:49, modifié 1 fois.
uij_4236
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Message par uij_4236 »

Objectif soins – Avril 2002 – N°105 Rubrique « Droit et éthique »
Réalisé par J-M Cabaret, A.Dewynter, M-J.Garcia, M-C.Poncet, G.Roux Etudiants IESCH (Paris)

D'un conseil de l'ordre infirmier au conseil professions paramédicales
De tout temps, les infirmières et infirmiers ont cherché à affirmer leur déontologie. Si celle-ci est intrinsèque à leurs textes professionnels, faut-il pour autant créer un Code de déontologie infirmière? Cette idée n'a jamais été retenue mais se trouve remise à l'ordre du jour par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.

La déontologie regroupe l'ensemble des règles et devoirs régissant une profession. De nombreux domaines professionnels sont garants et soucieux de "conduites déontologiques". Certaines professions, érigées en Ordre professionnel, possèdent un Code de déontologie, d'autres relèvent de règles professionnelles. Actuelle-ment, on a tendance à confondre ou amalgamer les termes "déontologie" et "éthique". L'éthique désigne la philosophie morale qui relève des sciences sociales par opposition aux sciences exactes (mathématique, logique) et aux sciences empiriques (physique, chimie), c'est aussi l'évaluation de la conduite humaine parfois appelée mœurs. La déontologie est l'ensemble des règles et devoirs qui régissent une profession. Aujourd'hui, quand on parle de déontologie, on pense toujours aux devoirs qu'impose à des professionnels l'exercice même de leur métier. Toute profession impose des devoirs à ceux qui l'exercent. Au sens large, toute profession a donc une déontologie. Ainsi, on peut constater actuellement que de nombreux milieux professionnels tels que l'alimentaire, le commerce, ou l'immobilier sont soucieux de "conduites déontologiques". Quand la profession s'organise, elle tend à se donner un statut codifié, précisant les devoirs de ses membres (groupement ou association professionnelle). Pour les professions les plus avancées, les formulations déontologiques s'expriment en articles codifiant une déontologie concrète (le cas de certaines professions libérales). La déontologie englobe tout ce qui, dans l'humanisme du professionnel, intéresse sa dignité au regard de sa profession. Les règles générales de la morale peuvent s'incorporer, sous cet aspect, à la déontologie professionnelle. De même que les règles de la législation civile et sociale auxquelles le professionnel est soumis.

De l'affirmation de la déontologie infirmière
Au même titre qu'Hippocrate médecin grec a été l'inspirateur et l'auteur du célèbre Serment influençant la déontologie médicale, Florence Nightingale, infirmière anglaise, rédigea un serment pour les infirmières reprenant les grands traits de la déontologie de l'époque. En 1899, les infirmières anglaises, canadiennes et américaines ont pris en main leur profession en organisant les études et en exigeant des diplômes officiels. Dès 1933, la fonction d'infirmière et la profession organisée seront reconnues par l'État Français. La professionnalisation passera par la parution d'un arrêté au journal Officiel du 9 janvier 1948 sur les actes médicaux pouvant être exécutés par un auxiliaire médical qualifié, soit: l'infirmière. Progressivement, la profession se dote d'une déontologie infirmière. Une commission de déontologie créée en 1962 travaille à un projet de règles. Parallèlement, les infirmières réunies à Sao Paulo en juillet 1953 ont adopté un Code international de déontologie, modifié en 1965 et 1973. Il est surtout intéressant par le caractère universel de ses principes. Les quatre responsabilités essentielles de l'infirmière: promouvoir la santé, prévenir la maladie, restaurer la santé et soulager la souffrance. En 1965, l'élaboration de plusieurs propositions conduit à un projet plus structure avec quatre chapitres: l'infirmière devant ses responsabilités professionnelles; l'infirmière et ses relations avec le corps médical et les autres professions paramédicales; l'infirmière dans ses relations de confraternité; l'infirmière et la vie civique et sociale.
Entre 1971 et 1980, différentes associations déposent plu-sieurs projets au Ministre de la Santé. La profession a toujours voulu se doter d'un Code de déontologie suivant le modèle du CII (Comité International des Infirmières). Les principes déontologiques, retenus à Sao Paulo en 1953, seront le fondement des règles professionnelles infirmières de 1993.De l'intérêt d'un code de déontologie infirmière

La profession d'infirmière est régie par deux textes fonda-mentaux: le décret 93-221 du 16 février 1993 relatif aux règles professionnelles des infirmières et infirmiers et le décret 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier et d'infirmière. Bien qu'il n'existe aucun texte spécifique identifié comme déontologique, il est communément admis que les règles professionnelles ont rang de déontologie. La question de savoir s'il existe une déontologie en tant que telle reste toujours posée. Si elle apparaît en filigrane dans les règles professionnelles, elle n'est pas clairement nommée ce qui la différencie notable-ment du Code de déontologie médicale. Les règles professionnelles des infirmières n'ont pas l'appellation de Code de déontologie pour deux raisons: ce ne sont pas les infirmiers et infirmières qui ont rédigé les textes; et il n'existe pas d'ordre professionnel infirmier.

Par définition, un ordre professionnel est une organisation professionnelle corporative chargée par les pouvoirs publics de représenter les intérêts spécifiques d'une profession et d'assurer sa discipline interne.

Il s'agit donc claire-ment d'une volonté étatique. Les codes contiennent les règles professionnelles que doivent respecter les membres de l'ordre tant dans leurs relations avec leurs patients que dans les relations avec des tiers ou des confrères.

-Le Code est un «Recueil de dispositions législatives et réglementaires, .régissant une branche parti-culière du droit [...] Recueil de dispositions qui régissent un domaine particulier» (Dictionnaire Encyclopédique Axis, Hachette).

-Une règle est un « Principe ou ligne de conduite qui doit guider les pensées, les actions [...] Principe auquel est soumise l'étude, la pratique d'une science, d'un art» (Dictionnaire Encyclopédique Axis, Hachette).

Compte tenu des définitions ci-dessus et de la genèse de la profession, quel pourrait être l'intérêt pour la profession, les professionnels et pour le public de créer un Code de déontologie infirmière? Et si pour avoir un Code il faut un ordre, quelles implications pour la profession infirmière?

Du point de vue du patient, l'existence d'un code de déontologie infirmière présenterait plusieurs avantages. En effet, si l'on se réfère au code de déontologie médicale, celui-ci est mieux connu du public par la médiatisation qui en est faite, en particulier, lorsqu'un médecin manque à ses principes. Dans ce sens commun, le Code constitue un "label" de qualité et la garantie d'une morale professionnelle. Même si chacun s'accorde pour dire que la profession infirmière a des principes déontologiques, ceux-ci participent plutôt à la représentation collective qu'à une référence à un texte réglementaire précis. La formalisation de la déontologie sous forme de Code permettrait à celle-ci d'avoir une meilleure audience auprès du public, la rendrait plus accessible. Cette démarche renforcerait le crédit de la profession infirmière d'un point de vue social en mettant en valeur les principes déontologiques qui sous-tendent son exercice. Pour les professionnels, le Code bien plus que les règles s'inscrirait dans une démarche de formalisation de l'identité professionnelle et culturelle. Puisque les règles infirmières ont le mérite d'exister, pourquoi ne pourrait-on pas leur donner sans les modifier la valeur formelle et l'écho d'un Code? Un des éléments de réponse est que les infirmiers s'interrogent sur le risque de rigidité plus grand d'un Code selon le principe que plus la loi fixe, moins l'autonomie de décision individuelle est sollicitée. Quelle place est alors laissée à l'ex-pression de son libre arbitre, de ses propres valeurs ? Tout ce qui ne serait pas écrit pourrait être considéré comme non réalisable. Un autre aspect est l'existence de la force coercitive d'une juridiction professionnelle. L'article 46 du décret 93-211 évoquant d'éventuelles poursuites devant la commission de discipline des infirmiers n'est pas applicable en raison de l'absence d'un décret d'application : même en l'absence de cette responsabilité disciplinaire, rappelons que la responsabilité des infirmières s'exerce civilement et pénalement. De plus, pour les infirmiers et infirmières relevant du titre IV du Statut général des fonctionnaires (loi 86-33 du 9 janvier 1986 modifiée), il existe des sanctions disciplinaires: avertissement, blâme, exclusion temporaire de fonction, rétrogradation et révocation. La profession est en droit de se demander s'il est nécessaire d'avoir une juridiction supplémentaire qui renforce-rait l'aspect contraignant d'un Code. Qui définirait alors les éléments constitutifs de l'infraction aux devoirs? Pour les professions médicales, il s'agit du Conseil de l'Ordre.

Faut-il créer un ordre ?
En France, on compte actuellement plus de 150 associations d'infirmières. Cette multiplicité représente la richesse et le dynamisme de la profession, mais elle ne permet pas une représentativité efficace, unique et forte, par manque de cohésion. Il n'existe pas aujourd'hui d'éléments fédérateurs prédominants de la profession. Pourtant, il semblerait important que la profession s'organise en une structure nationale unique qui aurait pour objectifs de légitimer la représentation infirmière sur le plan national et international; de regrouper les personnels infirmiers et cadres-infirmiers exerçant dans tous les secteurs d'activité, ainsi que les étudiants en soins infirmiers; [(c'est nous !!!!! c'est presque moi !!! )] de fédérer les infirmières autour d'un projet de soins commun; de promouvoir la recherche infirmière pour faire évoluer la qualité des prestations; de veiller au respect du code de déontologie (sanctions disciplinaires par les pairs); de proposer des avis, des études, travaux et publications. Il faut pour cela dépasser les intérêts; individuels afin d'aboutir à un ordre unique permettant une meilleure organisation de la profession. Par deux fois en 1996, une proposition de loi ; pour la création d'un ordre professionnel infirmier a été déposée devant le Parlement sans jamais être inscrite à l'ordre du jour par le gouvernement qui semble peu favorable à la création de nouveaux ordres professionnels.

En effet, en 1995 le Parlement a définitivement adopté une loi instituant deux nouveaux ordres professionnels, pour les masseurs-kinésithérapeutes et pour les podologues, qui sont restés virtuels puisque aucune date pour les élections n'a jamais été fixée par le gouvernement. Cependant, celui-ci depuis 1998, encourage la création d'un "Office des professions paramédicales", empêchant tout nouvel ordre professionnel d'exister. Philippe Nauche, Député et auteur d'un rapport rendu à Martine Aubry, Ministre de l'Emploi et de la Solidarité, le 24 août 2000, citait dans ses conclusions «L'inter-professionalité nous semble garante d'une meilleure représentativité, plus apte à peser dans le paysage et dans l'élaboration de la santé publique qu'une organisation morcelée sous forme d'ordres». Ce conseil prend place dans la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé qui instaure un nouvel article L. 4391-1 dans le Code de la santé publique : «est institué un conseil groupant obligatoirement les personnes exerçant en France, à titre libéral, les professions d'infirmier, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue, orthophoniste et orthoptiste. Ce conseil est doté de la personnalité morale». Contrairement aux propositions de Philippe Nauche, la loi limite le champ de compétence du "conseil" aux professionnels exerçant à titre libéral, l'exercice salarié étant déjà largement encadré au sein des établissements de santé. Sa pluridisciplinarité devrait lui permettre d'échapper aux dérives corporatistes des ordres avec le regroupe-ment d'environ 118000 professionnels (47000 infirmiers, 40300 masseurs-kinésithérapeutes, 10 670 orthophonistes, 1 700 orthoptistes et 8600 pédicures-podologues).
Son indépendance et son autonomie seront garanties, par la cotisation annuelle obligatoire des adhérents. Les représentations professionnel les seraient pondérées afin qu'aucune profession ne puisse avoir le monopole des sièges. Le conseil des professions paramédicales a six missions principales: gérer l'autorisation d'exercer ; élaborer les règles déontologiques et en assurer leur contrôle; contribuer à la définition des bonnes pratiques professionnelles, les diffuser et les évaluer en liaison avec le collège national et l'agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé; labelliser les formations continues; exercer un pouvoir disciplinaire et de conciliation; représenter les professions dans toutes les instances de décisions régionales et nationales ainsi qu'auprès des instances politiques et administratives nationales et internationales.
Un décret en Conseil d'État fixe les règles du code de déontologie applicables aux membres des professions qui en relèvent, en tenant compte des spécificités de l'exercice de chacune d'entre elles. De l'idée de l'ordre professionnel des infirmières, nous arrivons au "conseil" des professions paramédicales. Là où les infirmiers et infirmières recherchaient une unité, ils voient la représentation de leur profession scindée en deux; ceux dont l'exercice est libéral et ceux dont l'exercice est salarié. La même problématique i se pose pour les autres professions représentées au sein de ce "conseil". Un second paradoxe apparaît, comment ce "conseil" pourra-t-il éviter le corporatisme tout en pré-servant la spécificité de chacune des professions ?

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Voila vous en saurez plus . J'ai souligné un peu ce qui me paraissait important , je ne suis pas encore ESI et j'ai fais une recherche sur google .
C'est un peu long ...et faites pas attention à ce qu'il y a entre crochet c'est moi je me suis un peu emballé )


dada
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apsara
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Re: déontologie

Message par apsara »

Léopold Anasthase a écrit :
apsara a écrit :Quelqu'un pourrait-il me donner la definition exact de la deontologie?


La déontologie de l'étudiant en soins infirmier consiste à chercher dans un dictionnaire ou à l'aide d'un moteur de recherche avant de poster sa question sur un forum.

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ON P CONSIDERER LE FORUM COM UN MOTEUR DE RECHERCHE!!!!!!!!!!!
Un forum serre a lancer des discussions, on n'est bien d'accord?
et si t'avais pas envie de repondre bah la prochaine fois tu t'apstiens!
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Message par apsara »

Voila vous en saurez plus . J'ai souligné un peu ce qui me paraissait important , je ne suis pas encore ESI et j'ai fais une recherche sur google .
C'est un peu long ...et faites pas attention à ce qu'il y a entre crochet c'est moi je me suis un peu emballé )
dada


MERCI BEAUCOUP :roll:
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Message par uij_4236 »

Mais de rien j'en ai appris aussi . :P

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