Dérèglementations ici et là
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Dérèglementations ici et là
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/ ... 35382.htmlLe gouvernement veut autoriser les pharmaciens à vacciner des patients. La proposition fait partie du projet de loi santé de Marisol Touraine. Trois millions et demi de personnes passent chaque jour dans une pharmacie en France. Les pharmaciens sont plutôt hostiles à cette proposition. Les médecins redoutent, quant à eux, la banalisation de cet acte médical. Si le texte est adopté en l'état début 2015, il faudra alors modifier le cadre de la santé publique. Par exemple, aucun espace privé pour les patients n'est prévu dans les pharmacies à l'heure actuelle.
http://www.lesechos.fr/journal20141017/ ... 054685.php
- caducee1717
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Re: Dérèglementations ici et là
il me semblait que dans le cadre du suivi des traitements AVK par les pharmaciens accordé il y a environ 2 ans les officines devaient disposer d'un espace confidentiel pour pouvoir réaliser ce "pseudo" suivi...
Dans la pratique dans mon secteur certaines officines se sont ruées sur les patients concernés, se contentant de lire religieusement les consignes de base qu' on trouve dans les petits carnet de suivi AVK...et ont facturé cette magistrale prestation qui, à part semer le trouble par rapport au non moins fameux régime alimentaire, n'ont rien apporté de plus aux patients...qui continuent pour certains à patauger joyeusement avec l'adaptation des posologies...
Pour ce qui est de la vaccination ben...comme toujours on délègue allègrement...et on continue à "merchandiser" la santé!

Dans la pratique dans mon secteur certaines officines se sont ruées sur les patients concernés, se contentant de lire religieusement les consignes de base qu' on trouve dans les petits carnet de suivi AVK...et ont facturé cette magistrale prestation qui, à part semer le trouble par rapport au non moins fameux régime alimentaire, n'ont rien apporté de plus aux patients...qui continuent pour certains à patauger joyeusement avec l'adaptation des posologies...
Pour ce qui est de la vaccination ben...comme toujours on délègue allègrement...et on continue à "merchandiser" la santé!

souriez...et vous recevrez autant en retour
- caducee1717
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Re: Dérèglementations ici et là
et vlan, voilà la réponse de certains interressés :
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 055606.php
Au moins avec eux la réponse est cinglante !
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 055606.php
Au moins avec eux la réponse est cinglante !
souriez...et vous recevrez autant en retour
Re: Dérèglementations ici et là
Bien !
"On" donne les médocs sans prescription à Leclerc et la vaccination
médicale souvent déléguée aux IDEL (en ville) pour augmenter soit disant la couverture vaccinale.
Le but de MST est aussi de faire des économies...
Problèmes :
1) qui va faire le boulot du pharmacien ?
2) qui va vacciner si le pharmacien est occupé à faire son boulot et avec quelles formation/compétences ?
3) dans quel endroit/débarras le patient/client va t'il être vacciné ?
4) pourra t'on dans un proche avenir se faire vacciner à Leclerc en même temps que l'on va remplir son caddie sachant par exemple que l'on peut avoir une nuit post-operatoire d'hôtel en place d'une nuit en structure hospitalière et peut-être, peut-être, peut-être croiser DSK
5) de quelle économie parle t'on avec 10 € par vaccination pharmaceutique soit disant le tarif infirmier en vigueur ?
Que font les syndicats ? Que fait le grand désordre a part son racket institutionnalisé ? Qui contrôle les journalistes et les conneries qu'ils racontent la plupart du temps ?
.
http://www.jim.fr/infirmier/actualites/ ... _pro.phtml
"On" donne les médocs sans prescription à Leclerc et la vaccination
médicale souvent déléguée aux IDEL (en ville) pour augmenter soit disant la couverture vaccinale.
Le but de MST est aussi de faire des économies...
Problèmes :
1) qui va faire le boulot du pharmacien ?
2) qui va vacciner si le pharmacien est occupé à faire son boulot et avec quelles formation/compétences ?
3) dans quel endroit/débarras le patient/client va t'il être vacciné ?
4) pourra t'on dans un proche avenir se faire vacciner à Leclerc en même temps que l'on va remplir son caddie sachant par exemple que l'on peut avoir une nuit post-operatoire d'hôtel en place d'une nuit en structure hospitalière et peut-être, peut-être, peut-être croiser DSK

5) de quelle économie parle t'on avec 10 € par vaccination pharmaceutique soit disant le tarif infirmier en vigueur ?
Que font les syndicats ? Que fait le grand désordre a part son racket institutionnalisé ? Qui contrôle les journalistes et les conneries qu'ils racontent la plupart du temps ?
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http://www.jim.fr/infirmier/actualites/ ... _pro.phtml
Par ailleurs, il pourrait s’agir d’une source d’économies. En effet, même si aucun tarif n’a encore été discuté ou évoqué, certains suggèrent que cet acte pourrait être rémunéré 10 euros aux pharmaciens (l’équivalent du tarif infirmier), soit un coût bien plus faible que celui d’une consultation médicale.
."Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît".
Re: Dérèglementations ici et là
A l'heure où certain(e)s se gargarisent d'une grade licence...
Démocratisation ou nivellement par le bas ?
Démocratisation ou nivellement par le bas ?
FNESI
Démocratiser l'accès au concours infirmier ?
04.11.14 Mise à jour le 04.11.14
Interrogée sur la possibilité donnée aux candidats non bacheliers de passer le concours infirmier après une épreuve de présélection, la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) donne son point de vue, prônant l'ouverture sur le sujet et, au-delà, questionne la forme du concours, sa nécessité, et les quotas d’entrée dans les IFSI.
Pour la Fnesi, “promouvoir ce type de concours revient à encourager l’accession aux concours à des personnes déjà implantées dans le bassin de vie.”
En mettant en avant l’épreuve de présélection au concours d’entrée en Institut de formation en Soins infirmiers, l’Agence régionale de Santé de Haute-Normandie soulève la question de l’organisation de la sélectivité à l’entrée des études en soins infirmiers. Cette épreuve, organisée chaque année par toutes les ARS car prévue par l’arrêté du 31 juillet 2009 relatif au Diplôme d’Etat d’Infirmier(e), détermine les aptitudes de candidats non bacheliers et ayant déjà travaillé auparavant à passer le concours d’entrée en institut de formation en soins infirmiers.
Tout comme le concours en lui-même, cette épreuve de présélection constitue un frein à l’accès aux études en soins infirmiers. La Fédération nationale des étudiants en Soins infirmiers (FNESI), adhérente à la Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE), prône la démocratisation de l’enseignement supérieur, et donc la suppression de toute forme de sélectivité à l’entrée des études au profit d’une orientation active, tout au long du parcours de l’étudiant.
Les études en soins infirmiers ont la spécificité de comporter un certain nombre d’étudiants non bacheliers. Si la FNESI soutient la position d’une intégration totale de la formation en soins infirmiers à l’Université, elle n’en oublie pas pour autant ces étudiants pour qui l’Université reste accessible par l’obtention du Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaire (DAEU). Cette épreuve est donc en totale inadéquation avec l’intégration universitaire croissante de notre formation.
Promouvoir ce type de concours revient à encourager l’accession aux concours à des personnes déjà implantées dans le bassin de vie. Conscient que le système de concours favorise une grande mobilité des étudiants alors même que le maillage territorial devrait permettre l’accessibilité des études sur le bassin de vie de l’étudiant, les pouvoirs publics, via l’ARS, promeuvent un concours destiné à des personnes qui resteront avec une plus grande certitude sur le territoire.
Dans son enquête sur l’insertion professionnelle des jeunes infirmier(e)s au printemps dernier, la FNESI pointait déjà que “Les régions ayant la totale liberté sur l’organisation des formations sanitaires et sociales créent un biais dans la répartition des instituts de formations par leur vision géo-centrée. Les décisions, basées sur des politiques régionales de croissance territoriale ne mettent pas en exergue les besoins réels de démographie paramédicale.”
Plus que la question d’un accès aux études en soins infirmiers pour les non bacheIiers, il est aujourd’hui nécessaire de questionner la forme du concours, sa nécessité, et les quotas d’entrée dans les IFSI.
Bureau de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers
Lisa CANN
Vice-Présidente en charge de la Communication et des relations Presse
lisa.cann@fnesi.org