La douleur induite par les soins, enquête exploratoire

[kochkat]

Effectivement, je développerais le cadre conceptuel ou théorique autour de :
- la douleur : définition, dimensions (mécanismes, composantes, types), cadre législatif
- la fin de vie : droits du patients (cadre législatif), soins paliatifs, la mort
- l'accompagnement du patient douloureux en fin de vie : définir l'accompagnement et les soins d'accompagnement, rôle infirmier dans l'accompagnement (rôle propre et sur prescription)

Le plus dur, c'est de commencer mais tu vas y arriver.
Bon courage

[amélie1502]

Ton aide me rassure beaucoup.
Je pense que la douleur, la fin de vie et l'accompagnement reflète tout à fait ma situation. Je n'arrivais pas à voir s'il fallait davantage parler de la douleur ou de la fin de vie en fait ou des deux. (Nous n'avons pas encore eu bcp d'explications par l'ifsi).
Je vais finir de rédiger ma situation et mon questionnement avant de le montrer au formateur. Puis je vais commencer à chercher des livres correspondant à ce sujet.
Merci beaucoup. Il est possible que je te resollicite . A bientot.

[vanille64]

J'ai une petite idée. Ma situation porte sur un stage en médecine ou une patiente âgée était en fin de vie et avait 4 escarres.
Nous lui fesions ses pansements tous les jours et elle souffrait beaucoup, cela se voyait sur son faciès et par ses gestes.[/b]Cette situation m'a marquée, mais je ne sais pas quelle question posée, quel thème: fin de vie, douleur induite ou autre????

Cela se voyait...dis tu....et ce qui se voit induit ce qui ne se voit pas..
y a t'il une difference entre douleur...et souffrance...sont elles de meme nature...
Il y a dans ces quelques mots tout un travail sur " le regard " et l'interprétation que tu en fait....ici" elle souffre beaucoup.."...
qu'est ce qui te fait dire " beaucoup"...c'est quoi "beaucoup" ....t'es tu senti en difficulté....qu'as tu eprouvé face à ces 4 escarres...
.difficile j'immagine d'utiliser les échelles classiques qui demandent la participation du malade...
Il s'agit donc pour les soignants d'avoir d'autres repères que ces échelles...et donc comment reperer le langage du corps en terme de confort , d'inconfort, de douleur ......

[kochkat]

Tu as raison Vanille, c'est là que peuvent entrer en jeu les échelles d'hétéro-évaluation car il ne faut pas oublier que le soignant doit savoir repérer la douleur (celle qui est exprimée verbalement mais aussi celle non-verbale) mais aussi se dégager d'interprétations subjectives de la douleur du patient, qui seront différentes d'un soignant à l'autre car nous n'avons pas tous la même approche face à la douleur. Le risque ne pas utiliser d'échelles adaptées au patient est de poser une évaluation arbitraire de sa douleur et de la sous-estimer.
Dans sa situation, il s'agit peut-être d'une patiente non verbalisante car tant que la communication persiste, il faut privilégier les échelles d'auto-évaluation car personne n'est normalement mieux placé que le patient pour décrire ce qu'il ressent car la douleur reste un phénomène subjectif. Bien entendu, le soignant reste attentif aux expressions non verbales de la douleur et cela doit l'alerter pour interroger le patient, visualiser les soins douloureux et mettre en place des actions de soins palliatives.
Amélie, le cadre théorique doit refléter un juste équilibre entre les concepts que tu développes.
N'hésites pas et à+

[amélie1502]

Bonjour à tous.

Je suis étudiante de 3ème année et je suis dans les lectures afin de produire le guide d'entretien.
Mon thème est "la douleur induite par les soins chez un patient en fin de vie".

Je voulais une question de départ qui ressemblait à "En quoi la douleur induite par les soins chez un patient en fin de vie, influence t-elle la relation soignant soigné?"

Mais mon formateur me dit de modifier légèrement la fin de ma question, or je ne sais pas quoi changer.

De plus, pour le guide, je n'arrive pas vraiment à le faire, je trouve mes questions "bateaux". Donc si quelqu'un veut bien m'aider à démarrer, ce serait super.
Merci d'avance.

[augusta]

En quoi la douleur induite lors d'un soin en fin de vie a-t-elle un impact sur la relation soignant-soigné?

Il faudrait que tu expliques vraiment ce que tu veux dire pour qu'on t'aide.

Pour tes entretiens tu pourrais commencer par:
- comment définiriez-vous une douleur induite?
- qu'est-ce que "la fin de vie" pour vous ou comment la définiriez-vous?
- d'après vous quel impact a cette douleur induite lors d'un soin quand le patient est en fin de vie, sur vous...;et sur le patient dont vous avez la charge.
- comment vivez-vous le fait de faire un soin invasif sur un patient en fin de vie?
- d'après vous quel est le ressenti d'un patient en fin de vie lors d'un soin douloureux?
- que mettez-vous en place pour prévenir cette douleur induite?

qu'en penses-tu?

[amélie1502]

Merci beaucoup pour ton aide sur les questions, c'est exactement ce que je veux savoir.

Pour la question de départ: en fait je voudrais savoir si cette douleur va influencer la prise en change? Si l'accompagnement va être différent? Si cette douleur n'influence pas les capacités de l'IDE à "prendre soin"?
Car pour moi, cette douleur entraine une souffrance pour le patient mais aussi pour le soignant.
Ce n'est vraiment pas simple à expliquer, je m'embrouille . Peut être que tu vas pouvoir m'éclairer sur la question de départ.
En tout cas, merci beaucoup pour ton aide.

[augusta]

Ce qui me gêne dans ta question c'est qu'il y a quand même de nombreux moyens pour tenter de limiter cette douleur, et encore plus en fin de vie.
J'aurais présenté les choses differement...par exemple: En quoi la prise en charge infirmière d'un patient en fin de vie, peut-elle limiter la douleur lors d'un soin? ...c'est mal formulé mais vois-tu l'idée?
Sinon pour tes questions il faut vraiment qu'elles soient adaptées à ce que tu penses toi Il faut que dans ton tfe on puisse voir que c'est toi quoi!

[kenny37]

Bonjours a tous,
j'en suis a mon début de TFE et a ma situation d'appel.
Ma situation m’emmène a la réflexion de la douleur induite par les soins.
j'aurais besoin d'un peu d'éclairage.
Puis-je formuler ma question de départ de cette manière:
En quoi le rôle de l'infirmier(e) est-il important dans la prise en charge de la douleur induite par les soins?
Quand pensez vous?
Avez vous des expériences en rapport avec ce thème?
Si vous aviez quelques biblio par la même occasion

[augusta]

C'était mon sujet, il sort beaucoup en ce moment!

Pour ta question de départ, je pense qu'il faut que tu précises ce que tu entends par " rôle important".
Pour la biblio, il faut avant tout que tu définisses les concepts sur lesquels tu veux te pencher.
Bon courage!

[kenny37]

Oui en effet, sujet très courant.
En fait m'a situation relate la toilette d'une patiente a J1 d'une pose de PTH (stage en première année). Pendant le soin je constate la douleur de la patiente malgré un antalgique donnée 1h30 avant. Je suis seul a faire la toilette. Je suis alors choqué de faire un soin qui par la même occasion induit la douleur, qui plus est un soin d'hygiène et de confort! Doit-je partir sur la représentation des soins d’hygiène et de confort et la douleur induite? L'infirmier possède les connaissances et "surement" les outils nécessaire pour faire face a cette problématique de douleur induite, d'ou son IMPORTANCE! ^^ lol
Mais qu'est-qui fait que l'infirmier met en place des actions pour prendre mieu ses patients en charge?
quand et comment analyse-t-il sa pratique professionnelle.
Je partirai donc sur le parallèle entre la douleur induite et la démarche corrective/analytique de l'infirmier.
Est-ce pertinent et "plus" original??

[augusta]

Kenny37 a écrit:
L'infirmier possède les connaissances et "surement" les outils nécessaire pour faire face a cette problématique de douleur induite, d'ou son IMPORTANCE! ^^ lol

J'avais bien compris la notion de "rôle important" (j'ai quand même bossé sur le sujet pendant 1an ), néanmoins ta question de départ doit être précise, chaque mot compte.

Mais qu'est-qui fait que l'infirmier met en place des actions pour prendre mieu ses patients en charge?

Sa conscience professionnelle probablement?

quand et comment analyse-t-il sa pratique professionnelle.

Durant son exercice non?

Je partirai donc sur le parallèle entre la douleur induite et la démarche corrective/analytique de l'infirmier.
Est-ce pertinent et "plus" original??

Je ne sais pas...la réflexion infirmière ne fait-elle pas partie de l'essence même de la profession?

[kenny37]

Je ne sais pas...la réflexion infirmière ne fait-elle pas partie de l'essence même de la profession?

Heureusement!!! mais quand on voit dans certaine situation la non prise en charge de la douleur induite, la non réflexion de sa pratique sa laisse a réfléchir!
Est-ce que nous les étudiant sommes plus sensible a ces situations, et cela nous interpelle plus que les IDE? je pense que oui
par quels moyens l'infirmier analyse-t-il sa pratique?
dans quel mesures l'IDE prend en compte la douleur induite par ses propres soin?

[augusta]

Et surtout que renvoie la douleur du patient au soignant?
Que peut comprendre le soignant qui n'a jamais été confronté dans son corps à la douleur induite? (s'il n'est pas sensibilisé grâce à sa formation)
Quel est le rôle de la routine sur la douleur induite, quand un soignant fait un soin douloureux 10 fois par jour alors que c'est le seul soin pour un patient lambda?

[Benji30]

Pourquoi ne pas travailler sur le paradoxe entre soins de confort et douleurs induites par ce soin? Ca changerait un peu la douleur est un sujet très traité il est interessant de tirer son épingle du jeu en sortant une problématique et une démarche originale...
Bon courage en tout cas mais je sais que en service le sujet de la douleur dans un soins dit de confort fait souvent débat notament en paliatif