Ecrivez à vos députés URGENT
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Re: Ecrivez à vos députés URGENT
encore une question retirée, au sénat :
Question écrite n° 15054 de M. Robert Navarro (Hérault - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 16/09/2010 - page 2404
M. Robert Navarro attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la publication du décret relatif au code de déontologie de la profession d'infirmier.
La loi n° 2006-1668 du 21 décembre 2006 portant création d'un ordre national des infirmiers prévoit un code de déontologie des infirmiers préparé par le Conseil national de l'ordre des infirmiers.
Ce code revêt une importance capitale pour la profession infirmière qui souhaite se doter de règles précises fixant les devoirs des infirmiers envers leurs patients mais également leurs devoirs entre eux-mêmes ou envers les autres professionnels de santé. Il est nécessaire que des règles actualisées soient établies car l'exercice infirmier a connu des évolutions majeures parallèlement à celles que notre système de soins a pu connaître depuis ces dernières années. Le code de déontologie permettra par ailleurs à l'ordre de remplir sa mission fondamentale de garantie du respect des principes éthiques de la profession infirmière en ouvrant aux professionnels la voie d'une procédure de conciliation ainsi que la possibilité que soient portées devant les chambres disciplinaires les affaires les concernant.
Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui indiquer les mesures que compte prendre le Gouvernement pour que soit publié, dans les meilleurs délais, le décret d'application de la loi du 21 décembre 2006 édictant le code de déontologie des infirmiers.
La question a été retirée
Avec ou sans cotisation, l'ordre infirmier c'est NON !!
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Re: Ecrivez à vos députés URGENT
Lettre à Monsieur Copé :
RESILIENCE - syndicat infirmier contre l’ordre
à
Monsieur Jean François Copé,
Député de Seine et Marne,
Président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale
Strasbourg, le 04 octobre 2010.
Monsieur le Président,
en écho à un récent courrier de votre collègue Emile Blessig, député du Bas Rhin et membre de votre groupe parlementaire, nous venons aujourd'hui vers vous afin de vous demander de satisfaire à sa demande.
En effet, vous maintenant n'êtes plus sans savoir, monsieur le Président Copé, que depuis des mois nous diffusons auprès de l'ensemble des Parlementaires siégeant à l'Assemblée Nationale et au Sénat des courriels et autres messages relatifs à l'abrogation de l'ordre infirmier et par extension de l'ordre des kinés.
Plusieurs propositions de loi, dont vous n'ignorez plus l'existence, ont été déposées sur les bureaux des assemblées ces derniers mois, elles ont la singulière particularité d'émaner de tous les groupes politiques et elles visent toutes à obtenir la limitation du champ de compétences des ordres paramédicaux que nous rejetons massivement dans le silence depuis des années, mais pour combien de temps encore ?
La plus connue d'entre elles émane de monsieur Yves Bur, député du Bas Rhin et membre, lui aussi de votre groupe politique. Elle a reçu un soutien très appuyé de la part de madame la Ministre de la Santé le 29 mai dernier lors de la séance des questions d'actualité au Gouvernement.
Monsieur le Président Copé, plusieurs de vos collègues Parlementaires viennent de nous avouer par écrit s'être fait berner, une fois de plus, par les méthodes douteuses parfois iniques et souvent lamentables employées par l'ordre infirmier pour arriver à ses fins. Ainsi, le député UMP Jean Claude Bouchet a t-il sagement retiré sa question publié sur le code de déontologie, le 29 juin dernier. D'autres sénateurs ont aussi retiré leur question écrite à la ministre sur ce même sujet.
La profession infirmière est particulièrement agitée ces derniers temps. Nos collègues IADE abondamment matraqués par les forces de police vendredi dernier alors qu'ils manifestaient pacifiquement sur les Champs Elysées parisiens et autour ne méritaient pas tant. A juste titre, la population s'est émue que l'on puisse ainsi tabasser des infirmières, professionnelles de santé dont le capital sympathie que lui accorde les français ne s'est jamais démenti.
Cette avenue, si chère à nos gouvernants, serait elle devenue à usage exclusif de l'élite administrative, financière et/ou politique de ce pays ?
Monsieur le Président Jean François Copé, d'autres sujets qui fâchent ne manquent pas dans notre sphère professionnelle. Celui de l'ordre infirmier est partiiculièrement mal vécu, certes silencieusement mais fermement, par plus de 90% des infirmières et infirmiers de ce pays qui vous demandent, une fois de plus, de les écouter et de faire en sorte que cette goutte d'eau de trop qui pourrait, n'en doutez plus un seul instant, faire déborder le vase de nos contestations et nous amener rapidement à descendre massivement dans la rue.
Madame la Ministre de la Santé s'est, elle même, fermement opposée à ce que l'ordre infirmier puisse venir troubler nos exercices professionnels. Elle s'est de nouveau engagée, par écrit le 27 août dernier, dans les courriers qu'elle a adressé à plusieurs de vos collègues députés.
Le calendrier parlementaire est certes toujours surchargé, mais vous aurez dans les semaines qui viennent plusieurs opportunités de mettre en pratique la volonté politique d'une majorité de députés et sénateurs, tous horizons politiques confondus, et ainsi de satisfaire à l'exigence de plus de 450 000 infirmiers et infirmières, eux aussi de tous horizons politiques.
Pour mémoire, l'ensemble des professionnels paramédicaux qui refusent légitimement de se soumettre aux ordinaux sont illégaux de par la Loi, plusieurs d'entre eux viennent d'être jugés ou sont en cours de jugement devant les tribunaux de Gap et de Paris.
Nous savons que la Loi du 21 décembre 2006 est d'origine parlementaire, c'est donc tout naturellement vers les parlementaires que nous nous retournons pour en demander l'abrogation, et à défaut en obtenir une modification significative.
Dans l'attente de vous lire et à votre disposition, nous vous adressons Monsieur le Président Copé nos salutations infirmières républicaines distinguées et nous serons très attentifs à votre réponse que nous espérons prompte.
Hugues Dechilly,
secrétaire général.
RESILIENCE – 13 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.
plus d'infos sur www.syndico.exprimetoi.net le site @ de RESILIENCE
RESILIENCE - syndicat infirmier contre l’ordre
à
Monsieur Jean François Copé,
Député de Seine et Marne,
Président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale
Strasbourg, le 04 octobre 2010.
Monsieur le Président,
en écho à un récent courrier de votre collègue Emile Blessig, député du Bas Rhin et membre de votre groupe parlementaire, nous venons aujourd'hui vers vous afin de vous demander de satisfaire à sa demande.
En effet, vous maintenant n'êtes plus sans savoir, monsieur le Président Copé, que depuis des mois nous diffusons auprès de l'ensemble des Parlementaires siégeant à l'Assemblée Nationale et au Sénat des courriels et autres messages relatifs à l'abrogation de l'ordre infirmier et par extension de l'ordre des kinés.
Plusieurs propositions de loi, dont vous n'ignorez plus l'existence, ont été déposées sur les bureaux des assemblées ces derniers mois, elles ont la singulière particularité d'émaner de tous les groupes politiques et elles visent toutes à obtenir la limitation du champ de compétences des ordres paramédicaux que nous rejetons massivement dans le silence depuis des années, mais pour combien de temps encore ?
La plus connue d'entre elles émane de monsieur Yves Bur, député du Bas Rhin et membre, lui aussi de votre groupe politique. Elle a reçu un soutien très appuyé de la part de madame la Ministre de la Santé le 29 mai dernier lors de la séance des questions d'actualité au Gouvernement.
Monsieur le Président Copé, plusieurs de vos collègues Parlementaires viennent de nous avouer par écrit s'être fait berner, une fois de plus, par les méthodes douteuses parfois iniques et souvent lamentables employées par l'ordre infirmier pour arriver à ses fins. Ainsi, le député UMP Jean Claude Bouchet a t-il sagement retiré sa question publié sur le code de déontologie, le 29 juin dernier. D'autres sénateurs ont aussi retiré leur question écrite à la ministre sur ce même sujet.
La profession infirmière est particulièrement agitée ces derniers temps. Nos collègues IADE abondamment matraqués par les forces de police vendredi dernier alors qu'ils manifestaient pacifiquement sur les Champs Elysées parisiens et autour ne méritaient pas tant. A juste titre, la population s'est émue que l'on puisse ainsi tabasser des infirmières, professionnelles de santé dont le capital sympathie que lui accorde les français ne s'est jamais démenti.
Cette avenue, si chère à nos gouvernants, serait elle devenue à usage exclusif de l'élite administrative, financière et/ou politique de ce pays ?
Monsieur le Président Jean François Copé, d'autres sujets qui fâchent ne manquent pas dans notre sphère professionnelle. Celui de l'ordre infirmier est partiiculièrement mal vécu, certes silencieusement mais fermement, par plus de 90% des infirmières et infirmiers de ce pays qui vous demandent, une fois de plus, de les écouter et de faire en sorte que cette goutte d'eau de trop qui pourrait, n'en doutez plus un seul instant, faire déborder le vase de nos contestations et nous amener rapidement à descendre massivement dans la rue.
Madame la Ministre de la Santé s'est, elle même, fermement opposée à ce que l'ordre infirmier puisse venir troubler nos exercices professionnels. Elle s'est de nouveau engagée, par écrit le 27 août dernier, dans les courriers qu'elle a adressé à plusieurs de vos collègues députés.
Le calendrier parlementaire est certes toujours surchargé, mais vous aurez dans les semaines qui viennent plusieurs opportunités de mettre en pratique la volonté politique d'une majorité de députés et sénateurs, tous horizons politiques confondus, et ainsi de satisfaire à l'exigence de plus de 450 000 infirmiers et infirmières, eux aussi de tous horizons politiques.
Pour mémoire, l'ensemble des professionnels paramédicaux qui refusent légitimement de se soumettre aux ordinaux sont illégaux de par la Loi, plusieurs d'entre eux viennent d'être jugés ou sont en cours de jugement devant les tribunaux de Gap et de Paris.
Nous savons que la Loi du 21 décembre 2006 est d'origine parlementaire, c'est donc tout naturellement vers les parlementaires que nous nous retournons pour en demander l'abrogation, et à défaut en obtenir une modification significative.
Dans l'attente de vous lire et à votre disposition, nous vous adressons Monsieur le Président Copé nos salutations infirmières républicaines distinguées et nous serons très attentifs à votre réponse que nous espérons prompte.
Hugues Dechilly,
secrétaire général.
RESILIENCE – 13 rue de Molsheim – 67000 Strasbourg.
plus d'infos sur www.syndico.exprimetoi.net le site @ de RESILIENCE
Avec ou sans cotisation, l'ordre infirmier c'est NON !!
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Re: Ecrivez à vos députés URGENT
Avec ou sans cotisation, l'ordre infirmier c'est NON !!