Edito – Les soignants à l'épreuve des violences
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Edito – Les soignants à l'épreuve des violences
Un nouvel article vient d'être publié sur le site Infirmiers.com :
Edito – Les soignants à l'épreuve des violences
Depuis la mi-août 2013, les violences hospitalières – mais aussi en secteur libéral – se sont succédées à un rythme soutenu, voire infernal, dans l'hexagone. Marseille, Valenciennes, Bourgoin-Jallieu, Vénissieux, Rangueil, Saint-Denis... une bien triste énumération qui met la communauté soignante en émoi et surtout en attente de solutions face à un climat d'insécurité croissant qui fait désormais partie de leur quotidien.
2013 : l'été de toutes les violences hospitalières
Ces violences sont inacceptables. On n’est pas là pour recevoir des coups !, dit une infirmière suite à l'agression d'une de ses consoeurs dans le service d'urgences de l'hôpital Rangueil, à Toulouse.
La violence fait désormais partie du quotidien des hôpitaux et ce de plus en plus... Depuis quelques semaines, chaque j...
Lire la suite : http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... ences.html
Vous pouvez discuter de cet article sur ce topic !
Edito – Les soignants à l'épreuve des violences
Depuis la mi-août 2013, les violences hospitalières – mais aussi en secteur libéral – se sont succédées à un rythme soutenu, voire infernal, dans l'hexagone. Marseille, Valenciennes, Bourgoin-Jallieu, Vénissieux, Rangueil, Saint-Denis... une bien triste énumération qui met la communauté soignante en émoi et surtout en attente de solutions face à un climat d'insécurité croissant qui fait désormais partie de leur quotidien.
2013 : l'été de toutes les violences hospitalières
Ces violences sont inacceptables. On n’est pas là pour recevoir des coups !, dit une infirmière suite à l'agression d'une de ses consoeurs dans le service d'urgences de l'hôpital Rangueil, à Toulouse.
La violence fait désormais partie du quotidien des hôpitaux et ce de plus en plus... Depuis quelques semaines, chaque j...
Lire la suite : http://www.infirmiers.com/actualites/ac ... ences.html
Vous pouvez discuter de cet article sur ce topic !
-
myloma
Re: Edito – Les soignants à l'épreuve des violences
c'est malheureusement de plus en plus vrai
nous sommes confrontés à la violence qui déborde aussi de notre société.
il suffit de se rendre dans les commerces, pour se rendre compte de l incivilité croissante.
j ai vu ce "phénomène" exploser (dans tous les sens du terme) ces 10 dernières années.
nous sommes formés à soigner, mais n avons pas encore des cours de self défense.
nous ne sommes pas des "matons", alors, je fais depuis peu (car je ne savais pas que cela se faisait), des fiches "d'évènements indésirables" (sic), quel euphémisme pour parler de nos insultes et coups de patients ingérables parfois .
heureusement, ce n est pas la majorité.
mais bon, se prendre une monunentale "raclée" d'un patient taillé comme Chabal et que l on est un petit gabarit, ça décoiffe.
la personne ne veut pas telle ou telle chose?
si ce n'est pas préjudiciable,et que je vois que cela commence à "chauffer", je n insiste pas, je le note sur les transmissions et en parle à la relève du matin:
est-ce une solution? les autres patients n ont pas à subir les hurlements et déambulation des patients (pas assez calmés)
si cela l'est "allo interne de garde"
j'ai reçu une formation DE qui était différente des celles des infirmières Psy. alors, je découvre un autre univers que qq formations peinent à m'éclairer.
violence des patients certes, mais des familles qui ne comprennent pas que "papa ou maman" ne soit pas le seul et unique du service.
violence institutionnelle
manque chronique de personnel
rappel à la maison pour remplacer "au pied levé"
locaux inadaptés aux patients déambulant comme des lions en cages, pas de jardin où ils pourraient "se poser" car service pas conçu pour cela, alors, il faut régulièrement les chercher à l'extérieur et faire appel à la police pour les retrouver..
"hôpital, ton univers impitoyable"
quand je lis dans d'autres topics que certains peinent à trouver un emploi, et cherchent vraiment, alors que le sous-effectif est récurrent ,je me pose des questions sur cette pénurie.
nous sommes confrontés à la violence qui déborde aussi de notre société.
il suffit de se rendre dans les commerces, pour se rendre compte de l incivilité croissante.
j ai vu ce "phénomène" exploser (dans tous les sens du terme) ces 10 dernières années.
nous sommes formés à soigner, mais n avons pas encore des cours de self défense.
nous ne sommes pas des "matons", alors, je fais depuis peu (car je ne savais pas que cela se faisait), des fiches "d'évènements indésirables" (sic), quel euphémisme pour parler de nos insultes et coups de patients ingérables parfois .
heureusement, ce n est pas la majorité.
mais bon, se prendre une monunentale "raclée" d'un patient taillé comme Chabal et que l on est un petit gabarit, ça décoiffe.
la personne ne veut pas telle ou telle chose?
si ce n'est pas préjudiciable,et que je vois que cela commence à "chauffer", je n insiste pas, je le note sur les transmissions et en parle à la relève du matin:
est-ce une solution? les autres patients n ont pas à subir les hurlements et déambulation des patients (pas assez calmés)
si cela l'est "allo interne de garde"
j'ai reçu une formation DE qui était différente des celles des infirmières Psy. alors, je découvre un autre univers que qq formations peinent à m'éclairer.
violence des patients certes, mais des familles qui ne comprennent pas que "papa ou maman" ne soit pas le seul et unique du service.
violence institutionnelle
manque chronique de personnel
rappel à la maison pour remplacer "au pied levé"
locaux inadaptés aux patients déambulant comme des lions en cages, pas de jardin où ils pourraient "se poser" car service pas conçu pour cela, alors, il faut régulièrement les chercher à l'extérieur et faire appel à la police pour les retrouver..
"hôpital, ton univers impitoyable"
quand je lis dans d'autres topics que certains peinent à trouver un emploi, et cherchent vraiment, alors que le sous-effectif est récurrent ,je me pose des questions sur cette pénurie.
