Entraînement aux cas concrets (concours pour AS)
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Lenalan a écrit :Merci Delphine pour tes sujetsdel974 a écrit :bonjour a tous!!
j'ai passée le concours 2013 à la réunion, je le posterais demain sur le site et par la meme ocaz si j'ai le temps ceux des années précédents (2011-2012)
grossomodo
1ier sujet: il fallait décrire le protocole pour la décontamination des matériaux chirurgicaux, le produit HEXANIOS était mis en avant, et il fallait faire un calcul sur le nombre de sachet qu'il fallait avoir pour un seau de 7.5l qu'on devait donner en ML.
2ième sujet: un patient hémiplégique, aphasique, avec bcp de données sur lui, il était demandé de faire un tableau comprenant ses besoins perturbés(bf) ses problème reel et potentiel () et les actions qui en découles.
3ième sujet: une transmissions inter-équipe bien compliqué, car la question était tournée sur l'ordre éthique.
jvous poste cela demain.
delphineJ'ai mis ceux de 2011/2012. Je trouve qu'ils sont un peu compliqués les sujets de la Réunion quand même! T'as l'impression que ça s'est bien passé cette fois pour toi?
c'est clair, les sujets de la réunion sont bien plus complexe que ceux de la métropole. c'est dommage ...
franchement je me dit que nan, je ne l'ai pas eu, car d'une pour le sujet 1 dans mon travail ce sont les ide qui le font, et le sujet 3 incompréhension totale a la question demandé, tu les as mis où les sujets 2011 & 2012? je ne les vois pas? merci de m'orienter car jveux bien voir les corrections notamment pour les calculs (qui me semblais difficile surtt celui avec le permanganate de K+!!!!)
AS depuis 2006
ESI 2015/2018 !!!
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"my dream"
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Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Ils sont un peu plus haut dans les pages. Les sujets n'étaient pas faciles par contre les calculs on les a trouvé hyper simples (permanganate, IMC, appert....)
J'ai pas rédigé celui du permanganate mais Val oui, et elle a fait le calcul, j'essaie de te le retrouver. Là je viens de faire le sujet avec la maman du petit Adrien et la règle d'Appert, il est un peu plus haut 


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Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Salut je me retrouve dans tes propos toi tu as pris le choix du biberon ce que j'ai mis en deuxième choix car au regard de la situation et purement par choix économique, hygiénique et pratique également que pour la rélation mère enfant le choix de l'allaitement était mon premier choix et là me poser les bonnes questions : Lui as ton bien expliqué les biens fait de l'allaitement sur la santé de son enfant ( anticorps...) As-t'elle a eu un bon accompagnement dès la première mise au sein, les conseils au niveau de l'allaitement ( postures...) et des encouragements du personnel afin pour donner confiance etc ....ensuite j'ai donner des conseils concerant le choix du lait maternisé et les règles d'hygiène etc ce qui rejoint ce que tu as mis ...Lenalan a écrit :Je vous livre mon travail, j'attends vos commentaires et complémentsLenalan a écrit :
Situation n°3:
Vous travaillez en maternité et vous prenez en charge Adrien, né il y a 2 jours, à terme. Il pèse 2850g et mesure 48 cm.
Ce matin, il présente une température de 36,2°C. Sa mère refuse d'allaiter car elle pense ne pas être à la hauteur. Il s'agit de son premier enfant. Elle est mineure, en rupture parentale et scolaire, et n'a pas été suivie pendant sa grossesse. Elle n'a aucune notion des soins à apporter au nourrisson et ne semble pas connaître les avantages de l'allaitement maternel. Elle hésite sur la quantité de lait par biberon qu'elle doit donner à son enfant. Elle est très inquiète car elle ne sait pas où se loger à sa sortie de maternité et ne semble pas être informée de ses droits.
Question: 8 points
A partir des éléments du texte, quelles sont les informations utiles à transmettre à cette maman en vue de sa sortie?
(calcul de la règle d'appert attendu)![]()
Auxiliaire de puériculture en maternité je prends en charge Adrien, né à terme il y a 2 jours. Il pèse 2kg 850 et mesure 48 cm (mensurations légèrement inférieurs à la norme qui est de 3kg pour 50 cm). Sa température ce jour est de 36,2° (température normale). Sa maman est mineure, n'a pas été suivie durant sa grossesse, elle est rupture scolaire et familiale. Elle a refusé d'allaiter car ne se sent pas à la hauteur, est très inquiète pour sa sortie de la maternité car n'a pas d'hébergement et n'a aucune notion des soins à apporter à son bébé, elle ne sait pas quelle quantité de lait lui donner.
En vue de sa sortie prochaine de la maternité, dans la limite de mes fonctions et en collaboration avec la puéricultrice et le reste de l'équipe je vais apporter des informations à cette maman en difficulté.
Tout d'abord je m'efforce d'instaurer une relation de confiance avec cette maman, sans lui porter aucun jugement sur sa situation ou son manque de connaissances. Je l'encourage à mettre en place une relation de grande proximité avec son bébé, en le prenant dans ses bras, en effectuant les soins de son bébé elle-même. Je lui montre une première fois comment effectuer les soins tels que les changes, le bain, la prise des biberons, puis l'encourage à les faire elle-même, en restant auprès d'elle pour la sécuriser. Je réajuste au fur et à mesure et je la félicite lorsqu'elle a terminé le soin. Mon but est de l'encourager, lui montrer qu'elle est capable de s'occuper de son bébé et de lui donner confiance en elle. Je réexplique autant de fois que nécessaire les soins généralement axyogènes pour les jeunes maman, notament en ce qui concerne les soins du cordon ombilical.
En vue de sa sortie, il est important que son devenir soit assuré. Elle sera mise en relation avec l'assistante sociale de l'établissement qui lui expliquera ses droits (prestations familiales) et les possibilités d'hébergement par rapport à sa situation (mineure en rupture familiale). Il existe des foyers d'accueil pour jeunes mères en difficulté où cette maman pourra être hébergée.
La maman exprime une difficulté par rapport aux repas d'Adrien et hésite sur la quantité de lait à lui donner. Je calcule ses besoins journaliers grâce à la règle d'Appert qui est: poids/10 + 250g.
2850/10 + 250 = 285 + 250 = 535 g par jour.
Un nouveau-né prenant 6 biberons par jour je calcule 535:6 et je trouve une quantité de 89,16 ml par repas. La préparation des biberons se faisant par tranche d'une mesurette de poudre pour 30 ml d'eau il faudra donner à ce bébé 6 biberons de 90 ml par jour.
J'explique à la maman la préparation des biberons, au préalable lavés et stérilisés. Se laver soigneusement les mains avant de manipuler les biberons et le lait, remplir le biberon avec 90 ml d'eau minérale, y ajouter 3 mesurettes rases de poudre. Fermer le biberon avec la tétine montée sur la bague, mélanger sans secouer (pour éviter le dépot de poudre dans la tétine) en faisant rouler le biberon entre les mains. Le lait peut-être donné à température ambiante ou tiédi au chauffe-biberon si l'eau sort du réfrigérateur (ne jamais utiliser de micro-ondes). Si le bébé ne boit pas tout son biberon, le lait restant ne doit pas être conservé pour plus tard mais doit être jeté, les biberons doivent être rincés immédiatement puis lavés à l'eau chaude et au liquide vaisselle, bien rincés et bien séchés puis stérilisés. Les biberons stérilisés ainsi que la bouteille d'eau minérale entamée sont conservés au réfrigérateur, la boite de lait doit être bien fermée, la mesurette doit rester dans la boite. La quantité de lait à donner évolue avec le poids de l'enfant, les indications lui seront données au fur et à mesure par le pédiatre ou la puéricultrice qui suivront l'enfant, les dosages indicatifs sont notés sur la boite de lait. Je m'assure que la maman a bien compris et je réponds à ses questions.
A sa sortie, il est important que le suivi de cette maman soit assuré, un contact sera pris avec la PMI (protection maternelle et infantile) lors du séjour à la maternité. L'équipe de la PMI surveillera la santé d'Adrien et l'évolution de la situation de cette famille, afin d'épauler la maman dans son nouveau rôle.
Tous les soins et conseils prodigués seront transmis oralement au reste de l'équipe, et retranscrits par écrit sur le dossier de soins.
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Oui, j'ai pris ce parti parce que 2 jours après la naissance c'est un peu tard pour débuter un allaitement, la réflexe de fouissement n'est plus le même, la première tétée doit être faite dans les toutes premières heures. Alors après c'est toujours possible avec beaucoup d'aide et de volonté (en cas de séparation avec la mère par exemple ça se fait), mais comme il n'y a eu aucune tétée, le sein n'a pas été stimulé donc la montée de lait sera certainement galère, et déjà qu'elle n'a pas confiance en elle et qu'elle n'est pas spécialement motivée pour allaiter, j'ai jugé que ça serait un problème supplémentaire. C'est la jour de la naissance qu'il aurait fallu proposer une tétée de bienvenue puis un suivi pas à pas (bonnes positions etc...) pour voir si ça lui plaisait ou pas et si elle avait envie de s'y engager, mais j'ai pas voulu m'engager là-dedans pour ne pas alourdir parce qu'ils ne parlent pas du tout de comment ça a débuté de ce côté-là, le bébé a l'air au biberon sans tentative de mise au seinval12 a écrit :Salut je me retrouve dans tes propos toi tu as pris le choix du biberon ce que j'ai mis en deuxième choix car au regard de la situation et purement par choix économique, hygiénique et pratique également que pour la rélation mère enfant le choix de l'allaitement était mon premier choix et là me poser les bonnes questions : Lui as ton bien expliqué les biens fait de l'allaitement sur la santé de son enfant ( anticorps...) As-t'elle a eu un bon accompagnement dès la première mise au sein, les conseils au niveau de l'allaitement ( postures...) et des encouragements du personnel afin pour donner confiance etc ....ensuite j'ai donner des conseils concerant le choix du lait maternisé et les règles d'hygiène etc ce qui rejoint ce que tu as mis ...Lenalan a écrit :Je vous livre mon travail, j'attends vos commentaires et complémentsLenalan a écrit :
Situation n°3:
Vous travaillez en maternité et vous prenez en charge Adrien, né il y a 2 jours, à terme. Il pèse 2850g et mesure 48 cm.
Ce matin, il présente une température de 36,2°C. Sa mère refuse d'allaiter car elle pense ne pas être à la hauteur. Il s'agit de son premier enfant. Elle est mineure, en rupture parentale et scolaire, et n'a pas été suivie pendant sa grossesse. Elle n'a aucune notion des soins à apporter au nourrisson et ne semble pas connaître les avantages de l'allaitement maternel. Elle hésite sur la quantité de lait par biberon qu'elle doit donner à son enfant. Elle est très inquiète car elle ne sait pas où se loger à sa sortie de maternité et ne semble pas être informée de ses droits.
Question: 8 points
A partir des éléments du texte, quelles sont les informations utiles à transmettre à cette maman en vue de sa sortie?
(calcul de la règle d'appert attendu)![]()
Auxiliaire de puériculture en maternité je prends en charge Adrien, né à terme il y a 2 jours. Il pèse 2kg 850 et mesure 48 cm (mensurations légèrement inférieurs à la norme qui est de 3kg pour 50 cm). Sa température ce jour est de 36,2° (température normale). Sa maman est mineure, n'a pas été suivie durant sa grossesse, elle est rupture scolaire et familiale. Elle a refusé d'allaiter car ne se sent pas à la hauteur, est très inquiète pour sa sortie de la maternité car n'a pas d'hébergement et n'a aucune notion des soins à apporter à son bébé, elle ne sait pas quelle quantité de lait lui donner.
En vue de sa sortie prochaine de la maternité, dans la limite de mes fonctions et en collaboration avec la puéricultrice et le reste de l'équipe je vais apporter des informations à cette maman en difficulté.
Tout d'abord je m'efforce d'instaurer une relation de confiance avec cette maman, sans lui porter aucun jugement sur sa situation ou son manque de connaissances. Je l'encourage à mettre en place une relation de grande proximité avec son bébé, en le prenant dans ses bras, en effectuant les soins de son bébé elle-même. Je lui montre une première fois comment effectuer les soins tels que les changes, le bain, la prise des biberons, puis l'encourage à les faire elle-même, en restant auprès d'elle pour la sécuriser. Je réajuste au fur et à mesure et je la félicite lorsqu'elle a terminé le soin. Mon but est de l'encourager, lui montrer qu'elle est capable de s'occuper de son bébé et de lui donner confiance en elle. Je réexplique autant de fois que nécessaire les soins généralement axyogènes pour les jeunes maman, notament en ce qui concerne les soins du cordon ombilical.
En vue de sa sortie, il est important que son devenir soit assuré. Elle sera mise en relation avec l'assistante sociale de l'établissement qui lui expliquera ses droits (prestations familiales) et les possibilités d'hébergement par rapport à sa situation (mineure en rupture familiale). Il existe des foyers d'accueil pour jeunes mères en difficulté où cette maman pourra être hébergée.
La maman exprime une difficulté par rapport aux repas d'Adrien et hésite sur la quantité de lait à lui donner. Je calcule ses besoins journaliers grâce à la règle d'Appert qui est: poids/10 + 250g.
2850/10 + 250 = 285 + 250 = 535 g par jour.
Un nouveau-né prenant 6 biberons par jour je calcule 535:6 et je trouve une quantité de 89,16 ml par repas. La préparation des biberons se faisant par tranche d'une mesurette de poudre pour 30 ml d'eau il faudra donner à ce bébé 6 biberons de 90 ml par jour.
J'explique à la maman la préparation des biberons, au préalable lavés et stérilisés. Se laver soigneusement les mains avant de manipuler les biberons et le lait, remplir le biberon avec 90 ml d'eau minérale, y ajouter 3 mesurettes rases de poudre. Fermer le biberon avec la tétine montée sur la bague, mélanger sans secouer (pour éviter le dépot de poudre dans la tétine) en faisant rouler le biberon entre les mains. Le lait peut-être donné à température ambiante ou tiédi au chauffe-biberon si l'eau sort du réfrigérateur (ne jamais utiliser de micro-ondes). Si le bébé ne boit pas tout son biberon, le lait restant ne doit pas être conservé pour plus tard mais doit être jeté, les biberons doivent être rincés immédiatement puis lavés à l'eau chaude et au liquide vaisselle, bien rincés et bien séchés puis stérilisés. Les biberons stérilisés ainsi que la bouteille d'eau minérale entamée sont conservés au réfrigérateur, la boite de lait doit être bien fermée, la mesurette doit rester dans la boite. La quantité de lait à donner évolue avec le poids de l'enfant, les indications lui seront données au fur et à mesure par le pédiatre ou la puéricultrice qui suivront l'enfant, les dosages indicatifs sont notés sur la boite de lait. Je m'assure que la maman a bien compris et je réponds à ses questions.
A sa sortie, il est important que le suivi de cette maman soit assuré, un contact sera pris avec la PMI (protection maternelle et infantile) lors du séjour à la maternité. L'équipe de la PMI surveillera la santé d'Adrien et l'évolution de la situation de cette famille, afin d'épauler la maman dans son nouveau rôle.
Tous les soins et conseils prodigués seront transmis oralement au reste de l'équipe, et retranscrits par écrit sur le dossier de soins.

mais évidemment le choix n°1 c'est le néné (surtout moi qui allaite encore ma fille de 2 ans

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
je vais me mettre aux autres cas que tu as posté ....
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
je remonte le sujet sur le permanganate pour Delphine, je trouve le même résultat que Val et j'ai les mêmes actions qu'elle pour le resteval12 a écrit :Situation n°3:
Vous vous occupez de Mme L âgée de 77 ans, elle pèse 52 kg et mesure 1,70m. Elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle vit en EHPAD depuis 3 ans et bénéficie de l'APA. Elle a besoin d'une aide pour l'alimentation, d'une aide totale pour la toilette.
Elle a une mobilité très limitée. Elle est sourde de l'oreille droite, incontinente urinaire et présente un pemphigus (irritations cutanées bulleuses et suintantes) nécessitant des bains de pieds au permanganate de potassium dans une solution à 0,1% que vous réalisez en collaboration avec l'IDE.
Ce jour, lors du change, vous découvrez une rougeur au sacrum.
En fin de matinée, votre collègue vous précise qu'elle a pris l'initiative d'une contention en cas de risque de chute car Mme L était un peu confuse.
Question (8 points)
Après analyse de la situation de Mme L:
- Déduisez les problèmes de santé du jour.
- Proposez des actions adaptées.
Au regard de la situation je suis en présence de Mme L âgée de 77 ans elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer
Qui est une dégénérescence neurologiques qui entraîne des troubles temporaux spatiaux et des troubles dans la réalisation des gestes de la vie quotidienne et dans le comportement ( agressivité envers les autres) ce qui demande selon l’aggravation de la maladie la présence et de besoins humains et matériels.
Elle présente une taille de 1m70 pour 52 kg ce qui démontrer une personne sous alimenter son IMC est de 17.99 donc un état de maigreur.
Elle présente un besoin d’aide pour s’alimenter du à sa maladie et une aide totale pour les soins d’hygiène corporelle.
Elle présente une mobilité très limité occasionné par un pemphigus ( irritation cutanées bulleuses et suintantes ) auquel qui la diminue dans ses déplacements car c’est très douloureux avec des risques infectieux une prise en charge est importante afin de rétablir une mobilité dans la normale et éviter l’immobilité totale avec les complications cutané, éliminatoire( urinaire risque infectieux et fécale risque de constipation) et circulatoire risque de thrombose veineuse et risque de phlébite.
Elle est sourde ce qui rend la communication difficile, le maintient de la communication est essentielle même avec des outils tel que des cartes ou autres support.
Elle présente une incontinence urinaire ou il faudra être attentif et maintenir une hygiène intime pour limier les risques cutané et infectieux et surveiller tous signes de déshydratation par la couleur, l’odeur et les quantités émises du à ses problèmes au niveau de l’alimentation (solide et liquide).
Ce jour Mme L présente les problèmes de santé suivants ou je vais mettre ne place des actions en collaboration avec l’ide :
Problème au pieds liés à un pemphigus qui rend difficiles ses déplacements et les risques tant infectieux et douloureux que cela entraîner.
Afin de réaliser dans les meilleurs conditions le bain de pieds de Mme A mon rôle sera de prévenir la patiente en lui parlant à l’oreille gauche et de l’installer le plus confortablement afin que ce moment soit agréable.
L’infirmière préparera la dilution de la préparation pour le bain de pieds, vérifier la température de l’eau et pendant que la personne fera sont bien de pieds mon rôle sera de lui tenir compagnie de me tenir à sa gauche d’être à son écoute afin qu’elle ne veuille pas se lever et partir avant la fin du soin et prendre le risque de glisser.
Une fois le soin terminer et la patiente réinstaller sur son fauteuil, avec l’infirmière nous nettoierons et désinfecterons le matériel que nous rangerons à sa place.
Le soin sera noter sur le dsi de la patient les observations sur l’état cutané, le comportement de la patiente sera noté et ciblé donnée action et résultat sera complété pour la continuité des soins jusqu’à l’arrêt de la cible et la cicatrisation totale de son pieds.
Noter date heure du soin nom fonction signature sur la cible.
Noter le soin sur le diagramme de soin.
Transmission oral lors de la relève pour la continuité des soins
Problème au niveau de l’alimentation et son rapport taille poids ( imc à 17.99 )
L’IMC démontre un apport alimentaire trop faible il sera important en tenant compte des goûts de la patiente de faire appel à la diététicienne pour une alimentation enrichie hyperproteiné et mettre en place une feuille de surveillance alimentaire sur les quantités prise et hydrique pour les quantités bu dans la journées.
Pendant le repas ne pas la distraire éteindre la tv et la mettre avec des personnes calmes afin de ne pas la perturbés lui dire à sa gauche ce qui lui est servit et lui apporter l’aide nécessaire lui couper la viandes , ouvrir les opercules, faire en sorte qu’elle mange pas froid son repas.
L’aide au niveau alimentaire sera noté sur le diagramme de soin et la cible au niveau du poids sera noté dans le dsi de la patiente donnée action et résultat, les feuilles de surveillances alimentaire et hydrique seront complétés pour une prise en charge de qualité .
Sera noté le comportement de la personne pendant le repas si elle a des problèmes pour mâcher, pour avaler
Sera mentionné date heure du soin nom fonction et signature
Transmission oral à l’ide et lors de la relève.
Problème au niveau incontinence urinaire ce qui peu entraîner une atteinte au niveau cutané
Il sera important de maintenir une intégrité cutané et de surveiller ses éliminations
Mon rôle sera de proposer à Mme L de changer régulièrement la protection et d’effectuer une toilette intime rafraîchissante.
Mon rôle sera de contrôler ses éliminations urinaires ( quantité, odeur, aspect, couleur)
Mon rôle sera de contrôler également ses éliminations fécales ( couleur, aspect, odeur, quantité)
Sera noter sur le diagramme de soin le changement des protections et la toilette intimes réalisés.
Problème au niveau de la communication ce qui l’entraîne dans un isolement totale avec les risques d’un replis sur soi jusqu’au syndrome de glissement.
Mme L à des problèmes d’audition du côté gauche, il sera important en collaboration de l’ide et du médecin de proposer à Mme L une consultation chez un ORL pour comprendre la problématique.
Tant que ce problème sera présent afin de communiquer avec Mme L il sera important de se s’adresser vers son oreille gauche.
La problématique sera ciblé donné action résultat et sera transmisse lors de la relèves pour une prise ne charge de qualité.
La quantité en gramme de permanganate de potassium est attendue (calcul et raisonnement) en sachant que le pédiluve a une contenance de 7,5l et que vous avez à votre disposition des sachets de 1g, 0,5g et 0,25g
0.1 g pour 100 ml
1 g pour 1000 ml
7.5 g pour 7500 ml
7 sachets de 1 g + 1 sachet de 0.5 g = 7.5 g
Cotation: épreuve notée sur 30 points
Pour l'ensemble de la copie, 6 points sont répartis comme suit:
- 2,5 points pour l'orthographe
- 2,5 points pour la syntaxe
- Respect des consignes: 1 point
- Pour chaque situation: 8 points
- Une seule couleur d'encre
- ne pas souligner ou surligner des mots, phrases ou expressions
- blanc correcteur autorisé
- calculatrice interdite
- feuilles de brouillon non acceptées

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Situation n°1
Vous travaillez l'après-midi en service de médecine. Lors du changement d'équipe pendant les transmissions orales, l'aide-soignante fait part de la difficulté éprouvée ce matin lors de la toilette de M.R, âgé de 75 ans.
Il présente des plaies infectées, malodorantes et incommodantes. L'aide-soignante relate les propos de M.R: "je ne supporte plus cette odeur, cessez de m'importuner avec vos soins, laissez-moi mourir tranquille".
Elle rajoute: "c'est vrai qu'entre son manque de participation et son odeur, j'ai fait très vite la toilette, il me tardait de sortir de cette chambre."
L'autre aide-soignante du matin dit "moi aussi, je fais vite quand je suis obligée d'aller dans sa chambre, même ses enfants viennent de moins en moins le voir".
L'infirmière répond: "on est de toute façon obligés de faire les soins, on n'a pas le choix. Vous ne pouvez pas l'éviter".
Le médecin émet la possibilité de réduire les soins au minimum.
Un aide-soignant de l'après-midi réplique: "dans ces cas-là, quel est la qualité de notre accompagnement?"
Question: argumentez votre positionnement après avoir analysé les propos de chaque membre de l'équipe.
Notre sujet nous ramène au moment de la relève entre le personnel du matin et celui de l’après midi la situation de Mr R est soulevé : âgé de 75 ans il présente des plaies infectées, malodorantes qu’il ne supporte plus, il veut que l’on cesse de l’importuner avec nos soins qu’on le laisse tranquille et de le laisser mourir.
La prise en charge est doublement difficile car les aides soignantes du matin signale la difficulté au moment des soins, la rapidité d’exécution, la non participation du patient du à l’odeur, qui incommode ses enfants qui viennent de moins en moins le voir.
Les aides soignantes exprimes ne pas s’attarder au moment des soins d’hygiène, un manque de participation du patient,
L’infirmière reprend nos obligations de soin envers ce patient, qu’il est là et bien présent.
Le médecin propose de réduit les soins au maximum
Un aide soignant de l’après midi se position en ouvrant une question sur la qualité notre accompagnent envers ce patient.
Au regard de l’aide soignante du matin et des propos qu’elle transmet "c'est vrai qu'entre son manque de participation et son odeur, je fait très vite la toilette, il me tardait de sortir de cette chambre." Il est important de réajuster ses dires qui ne sont pas du tout professionnel, le droit du patient ( 4 mars 2002) stipule que tout patient doit être traité avec égard et ne pas souffrir de propos ou d’attitude de la part du personnel.
L’aide soignant n’est pas en droit de porter un jugement sur ce patient qui est un manque de considération envers cette personne.
Elle devrait se poser les bonnes questions et adapter la situation avec des moyens qui peuvent lui être proposer afin que la prise en charge de Mr R se passe dans des meilleurs conditions.
Les propos de l’infirmière réajuste la situation est ramène en rappelant que c’est ainsi, Mr R est là est nous devons nous en occuper c’est notre rôle.
Quand au médecin il n’est pas très réaliste dans ses propos du fais de réduire les soins au minimum, ce qui n’est pas très professionnel, le patient n’est pas très bien tant physiquement que psychologiquement il ressent le malaise des soignants à sont égard, il est seul car ses enfants viennent de moins en moins le voir, réduire les soins entraîneraient d’autres problématiques tant physique que moral.
L’aide soignant de l’après midi quant à lui soulève ce qui est notre devoir morale sur la qualité et notre accompagnement envers ce patient qui est en souffrance tant physiquement que psychologiquement et l’importance d’une prise en charge globale de qualité qui est le but de tout professionnel de santé.
Pour conclure il est important de prendre en compte la problématique concernant l’émanation de l’odeur et de trouver des solutions afin de rendre le séjour de Mr R plus agréable, moins seul, sur la voie de la guérison et d’un retour à domicile.
voilà... vous en pensez quoi ?
Moi aussi je me trouve en peu dans la situation de la jeune fille j'ai eu mon fils 15 jour apès mes 17 ans alors ......que le temps passe vite...
Je pense qu'il dois avoir un problème je n'arrive toujours pas à mette ma signature pourtant j'ai fais comme tu m'as dit
Vous travaillez l'après-midi en service de médecine. Lors du changement d'équipe pendant les transmissions orales, l'aide-soignante fait part de la difficulté éprouvée ce matin lors de la toilette de M.R, âgé de 75 ans.
Il présente des plaies infectées, malodorantes et incommodantes. L'aide-soignante relate les propos de M.R: "je ne supporte plus cette odeur, cessez de m'importuner avec vos soins, laissez-moi mourir tranquille".
Elle rajoute: "c'est vrai qu'entre son manque de participation et son odeur, j'ai fait très vite la toilette, il me tardait de sortir de cette chambre."
L'autre aide-soignante du matin dit "moi aussi, je fais vite quand je suis obligée d'aller dans sa chambre, même ses enfants viennent de moins en moins le voir".
L'infirmière répond: "on est de toute façon obligés de faire les soins, on n'a pas le choix. Vous ne pouvez pas l'éviter".
Le médecin émet la possibilité de réduire les soins au minimum.
Un aide-soignant de l'après-midi réplique: "dans ces cas-là, quel est la qualité de notre accompagnement?"
Question: argumentez votre positionnement après avoir analysé les propos de chaque membre de l'équipe.
Notre sujet nous ramène au moment de la relève entre le personnel du matin et celui de l’après midi la situation de Mr R est soulevé : âgé de 75 ans il présente des plaies infectées, malodorantes qu’il ne supporte plus, il veut que l’on cesse de l’importuner avec nos soins qu’on le laisse tranquille et de le laisser mourir.
La prise en charge est doublement difficile car les aides soignantes du matin signale la difficulté au moment des soins, la rapidité d’exécution, la non participation du patient du à l’odeur, qui incommode ses enfants qui viennent de moins en moins le voir.
Les aides soignantes exprimes ne pas s’attarder au moment des soins d’hygiène, un manque de participation du patient,
L’infirmière reprend nos obligations de soin envers ce patient, qu’il est là et bien présent.
Le médecin propose de réduit les soins au maximum
Un aide soignant de l’après midi se position en ouvrant une question sur la qualité notre accompagnent envers ce patient.
Au regard de l’aide soignante du matin et des propos qu’elle transmet "c'est vrai qu'entre son manque de participation et son odeur, je fait très vite la toilette, il me tardait de sortir de cette chambre." Il est important de réajuster ses dires qui ne sont pas du tout professionnel, le droit du patient ( 4 mars 2002) stipule que tout patient doit être traité avec égard et ne pas souffrir de propos ou d’attitude de la part du personnel.
L’aide soignant n’est pas en droit de porter un jugement sur ce patient qui est un manque de considération envers cette personne.
Elle devrait se poser les bonnes questions et adapter la situation avec des moyens qui peuvent lui être proposer afin que la prise en charge de Mr R se passe dans des meilleurs conditions.
Les propos de l’infirmière réajuste la situation est ramène en rappelant que c’est ainsi, Mr R est là est nous devons nous en occuper c’est notre rôle.
Quand au médecin il n’est pas très réaliste dans ses propos du fais de réduire les soins au minimum, ce qui n’est pas très professionnel, le patient n’est pas très bien tant physiquement que psychologiquement il ressent le malaise des soignants à sont égard, il est seul car ses enfants viennent de moins en moins le voir, réduire les soins entraîneraient d’autres problématiques tant physique que moral.
L’aide soignant de l’après midi quant à lui soulève ce qui est notre devoir morale sur la qualité et notre accompagnement envers ce patient qui est en souffrance tant physiquement que psychologiquement et l’importance d’une prise en charge globale de qualité qui est le but de tout professionnel de santé.
Pour conclure il est important de prendre en compte la problématique concernant l’émanation de l’odeur et de trouver des solutions afin de rendre le séjour de Mr R plus agréable, moins seul, sur la voie de la guérison et d’un retour à domicile.
voilà... vous en pensez quoi ?
Moi aussi je me trouve en peu dans la situation de la jeune fille j'ai eu mon fils 15 jour apès mes 17 ans alors ......que le temps passe vite...
Je pense qu'il dois avoir un problème je n'arrive toujours pas à mette ma signature pourtant j'ai fais comme tu m'as dit

Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Val je crois que j'ai identifié ton problème de signature, regarde quand tu réponds à un message que la case "attacher ma signature" soit bien cochée
Ah oui tu l'as eu jeune ton fils! Moi aussi, mais à 20 ans
Je tente celui-ci!
Je suis aide-soignante dans un service de médecine, en poste d'après-midi. Lors du changement d'équipe mes collègues du matin font leurs transmissions orales et évoquent la situation de M.R, 75 ans, atteint de plaies surinfectées, malodorantes et incommodantes.
La première aide-soignante évoque les propos de M.R qui exprime le souhait qu'on ne l'importune plus avec nos soins et qu'on le laisse mourir tranquille. Elle précise qu'elle a fait la toilette rapidement et était pressée de quitter la chambre en raison des odeurs et du manque de participation du patient.
Ces propos reflètent du fait que certaines situations sont pénibles, que les soignants sont aussi des humains avec des limites (odeurs difficilement supportables, agacement face à un patient peu participatif). Mais en tant que professionnel nous devons offrir la même qualité de soins à tous les patients sans distinction et surmonter la pénibilité des odeurs, et stimuler le patient dans son autonomie et sa participation au soin. Nous ne devons manifester aucun dégoût ni montrer de signe d'agacement face aux difficultés que rencontre le patient. Même si nous ne le verbalisons pas, le patient peut ressentir notre dégoût, notre envie d'aller vite pour rapidement quitter la chambre. Ce qui accentue son sentiment de mal être, de rejet, de honte par rapport à son état qu'il a lui même du mal à supporter. Les propos qu'il tient sont révélateurs de son mal être profond et l'aide-soignante doit y répondre de façon adaptée. Elle devrait au contraire se montrer disponible auprès de M.R, lui laisser le temps de faire ce qu'il est capable de faire sans le presser, le stimuler, l'encourager dans ses progrès, et de surtout ne manifester aucun dégoût face à ses plaies et leur odeur.
La seconde aide-soignante confirme ce que dit sa collègue et explique se comporter de la même façon et ajoute que les propres enfants du patient viennent de moins en moins lui rendre visite. Cette explication est une excuse, une justification à son comportement. Or, en tant que professionnels nous nous devons d'avoir un comportement professionnels qui ne sera pas calqué sur celui de l'entourage. Notre rôle est d'offrir à M.R une présence et des soins. Que sa famille ne lui rende pas visite est au contraire un motif supplémentaire pour se montrer encore plus présents auprès de lui.
L'infirmière réajuste les propos des aide-soignantes en signalant que nous sommes de toute façon obligés de faire les soins et qu'on ne peut pas les éviter. Elle a raison, cette obligation fait partie de notre rôle de soignants. Mais elle ne propose cependant rien pour essayer d'améliorer la situation de ce patient, comme par exemple trouver une solution médicale avec le médecin pour atténuer les odeurs, ou un suivi psychologique par rapport aux idées négatives qu'il exprime. Ces idées négatives seraient-elles les mêmes s'il était correctement accompagné et si une solution était trouvée pour supprimer ce problème d'odeurs?
Le médecin, quant à lui, émet la possibilité de limiter les soins au minimum. Cette réponse sonne comme une "démission", la solution qui consisterait à "laisser tomber" le patient face à ses problèmes de santé et son mal-être (nous ne sommes pas ici dans une situation de fin de vie ni d'acharnement thérapeutique, la réduction des soins au minimum ne se justifie pas, hormis pour le confort des soignants, et ce n'est pas une bonne raison). Il devrait au contraire tenter d'apporter des solutions médicales par rapport aux plaies et au suivi psychologique dont a besoin M.R.
Enfin, l'aide-soignant d'après-midi s'interroge sur la qualité de notre accompagnement face aux propos des autres intervenants. Cette remarque est positive, elle invite la totalité de l'équipe à s'interroger sur sa propre pratique, sur la qualité des soins qu'elle prodigue, et sur l'idée qu'elle se fait du soin.
Cette situation nous montre l'importance de notre rôle de soignants, tant au niveau du bien être physique que psychique. Le patient doit rester au centre de nos préoccupations.

Ah oui tu l'as eu jeune ton fils! Moi aussi, mais à 20 ans

Lenalan a écrit :Concours Guadeloupe session 2011
Situation n°1
Vous travaillez l'après-midi en service de médecine. Lors du changement d'équipe pendant les transmissions orales, l'aide-soignante fait part de la difficulté éprouvée ce matin lors de la toilette de M.R, âgé de 75 ans.
Il présente des plaies infectées, malodorantes et incommodantes. L'aide-soignante relate les propos de M.R: "je ne supporte plus cette odeur, cessez de m'importuner avec vos soins, laissez-moi mourir tranquille".
Elle rajoute: "c'est vrai qu'entre son manque de participation et son odeur, j'ai fait très vite la toilette, il me tardait de sortir de cette chambre."
L'autre aide-soignante du matin dit "moi aussi, je fais vite quand je suis obligée d'aller dans sa chambre, même ses enfants viennent de moins en moins le voir".
L'infirmière répond: "on est de toute façon obligés de faire les soins, on n'a pas le choix. Vous ne pouvez pas l'éviter".
Le médecin émet la possibilité de réduire les soins au minimum.
Un aide-soignant de l'après-midi réplique: "dans ces cas-là, quel est la qualité de notre accompagnement?"
Question: argumentez votre positionnement après avoir analysé les propos de chaque membre de l'équipe.
Je tente celui-ci!
Je suis aide-soignante dans un service de médecine, en poste d'après-midi. Lors du changement d'équipe mes collègues du matin font leurs transmissions orales et évoquent la situation de M.R, 75 ans, atteint de plaies surinfectées, malodorantes et incommodantes.
La première aide-soignante évoque les propos de M.R qui exprime le souhait qu'on ne l'importune plus avec nos soins et qu'on le laisse mourir tranquille. Elle précise qu'elle a fait la toilette rapidement et était pressée de quitter la chambre en raison des odeurs et du manque de participation du patient.
Ces propos reflètent du fait que certaines situations sont pénibles, que les soignants sont aussi des humains avec des limites (odeurs difficilement supportables, agacement face à un patient peu participatif). Mais en tant que professionnel nous devons offrir la même qualité de soins à tous les patients sans distinction et surmonter la pénibilité des odeurs, et stimuler le patient dans son autonomie et sa participation au soin. Nous ne devons manifester aucun dégoût ni montrer de signe d'agacement face aux difficultés que rencontre le patient. Même si nous ne le verbalisons pas, le patient peut ressentir notre dégoût, notre envie d'aller vite pour rapidement quitter la chambre. Ce qui accentue son sentiment de mal être, de rejet, de honte par rapport à son état qu'il a lui même du mal à supporter. Les propos qu'il tient sont révélateurs de son mal être profond et l'aide-soignante doit y répondre de façon adaptée. Elle devrait au contraire se montrer disponible auprès de M.R, lui laisser le temps de faire ce qu'il est capable de faire sans le presser, le stimuler, l'encourager dans ses progrès, et de surtout ne manifester aucun dégoût face à ses plaies et leur odeur.
La seconde aide-soignante confirme ce que dit sa collègue et explique se comporter de la même façon et ajoute que les propres enfants du patient viennent de moins en moins lui rendre visite. Cette explication est une excuse, une justification à son comportement. Or, en tant que professionnels nous nous devons d'avoir un comportement professionnels qui ne sera pas calqué sur celui de l'entourage. Notre rôle est d'offrir à M.R une présence et des soins. Que sa famille ne lui rende pas visite est au contraire un motif supplémentaire pour se montrer encore plus présents auprès de lui.
L'infirmière réajuste les propos des aide-soignantes en signalant que nous sommes de toute façon obligés de faire les soins et qu'on ne peut pas les éviter. Elle a raison, cette obligation fait partie de notre rôle de soignants. Mais elle ne propose cependant rien pour essayer d'améliorer la situation de ce patient, comme par exemple trouver une solution médicale avec le médecin pour atténuer les odeurs, ou un suivi psychologique par rapport aux idées négatives qu'il exprime. Ces idées négatives seraient-elles les mêmes s'il était correctement accompagné et si une solution était trouvée pour supprimer ce problème d'odeurs?
Le médecin, quant à lui, émet la possibilité de limiter les soins au minimum. Cette réponse sonne comme une "démission", la solution qui consisterait à "laisser tomber" le patient face à ses problèmes de santé et son mal-être (nous ne sommes pas ici dans une situation de fin de vie ni d'acharnement thérapeutique, la réduction des soins au minimum ne se justifie pas, hormis pour le confort des soignants, et ce n'est pas une bonne raison). Il devrait au contraire tenter d'apporter des solutions médicales par rapport aux plaies et au suivi psychologique dont a besoin M.R.
Enfin, l'aide-soignant d'après-midi s'interroge sur la qualité de notre accompagnement face aux propos des autres intervenants. Cette remarque est positive, elle invite la totalité de l'équipe à s'interroger sur sa propre pratique, sur la qualité des soins qu'elle prodigue, et sur l'idée qu'elle se fait du soin.
Cette situation nous montre l'importance de notre rôle de soignants, tant au niveau du bien être physique que psychique. Le patient doit rester au centre de nos préoccupations.
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
rien à ajouterLenalan a écrit :Val je crois que j'ai identifié ton problème de signature, regarde quand tu réponds à un message que la case "attacher ma signature" soit bien cochée![]()
Ah oui tu l'as eu jeune ton fils! Moi aussi, mais à 20 ans![]()
Lenalan a écrit :Concours Guadeloupe session 2011
Situation n°1
Vous travaillez l'après-midi en service de médecine. Lors du changement d'équipe pendant les transmissions orales, l'aide-soignante fait part de la difficulté éprouvée ce matin lors de la toilette de M.R, âgé de 75 ans.
Il présente des plaies infectées, malodorantes et incommodantes. L'aide-soignante relate les propos de M.R: "je ne supporte plus cette odeur, cessez de m'importuner avec vos soins, laissez-moi mourir tranquille".
Elle rajoute: "c'est vrai qu'entre son manque de participation et son odeur, j'ai fait très vite la toilette, il me tardait de sortir de cette chambre."
L'autre aide-soignante du matin dit "moi aussi, je fais vite quand je suis obligée d'aller dans sa chambre, même ses enfants viennent de moins en moins le voir".
L'infirmière répond: "on est de toute façon obligés de faire les soins, on n'a pas le choix. Vous ne pouvez pas l'éviter".
Le médecin émet la possibilité de réduire les soins au minimum.
Un aide-soignant de l'après-midi réplique: "dans ces cas-là, quel est la qualité de notre accompagnement?"
Question: argumentez votre positionnement après avoir analysé les propos de chaque membre de l'équipe.
Je tente celui-ci!
Je suis aide-soignante dans un service de médecine, en poste d'après-midi. Lors du changement d'équipe mes collègues du matin font leurs transmissions orales et évoquent la situation de M.R, 75 ans, atteint de plaies surinfectées, malodorantes et incommodantes.
La première aide-soignante évoque les propos de M.R qui exprime le souhait qu'on ne l'importune plus avec nos soins et qu'on le laisse mourir tranquille. Elle précise qu'elle a fait la toilette rapidement et était pressée de quitter la chambre en raison des odeurs et du manque de participation du patient.
Ces propos reflètent du fait que certaines situations sont pénibles, que les soignants sont aussi des humains avec des limites (odeurs difficilement supportables, agacement face à un patient peu participatif). Mais en tant que professionnel nous devons offrir la même qualité de soins à tous les patients sans distinction et surmonter la pénibilité des odeurs, et stimuler le patient dans son autonomie et sa participation au soin. Nous ne devons manifester aucun dégoût ni montrer de signe d'agacement face aux difficultés que rencontre le patient. Même si nous ne le verbalisons pas, le patient peut ressentir notre dégoût, notre envie d'aller vite pour rapidement quitter la chambre. Ce qui accentue son sentiment de mal être, de rejet, de honte par rapport à son état qu'il a lui même du mal à supporter. Les propos qu'il tient sont révélateurs de son mal être profond et l'aide-soignante doit y répondre de façon adaptée. Elle devrait au contraire se montrer disponible auprès de M.R, lui laisser le temps de faire ce qu'il est capable de faire sans le presser, le stimuler, l'encourager dans ses progrès, et de surtout ne manifester aucun dégoût face à ses plaies et leur odeur.
La seconde aide-soignante confirme ce que dit sa collègue et explique se comporter de la même façon et ajoute que les propres enfants du patient viennent de moins en moins lui rendre visite. Cette explication est une excuse, une justification à son comportement. Or, en tant que professionnels nous nous devons d'avoir un comportement professionnels qui ne sera pas calqué sur celui de l'entourage. Notre rôle est d'offrir à M.R une présence et des soins. Que sa famille ne lui rende pas visite est au contraire un motif supplémentaire pour se montrer encore plus présents auprès de lui.
L'infirmière réajuste les propos des aide-soignantes en signalant que nous sommes de toute façon obligés de faire les soins et qu'on ne peut pas les éviter. Elle a raison, cette obligation fait partie de notre rôle de soignants. Mais elle ne propose cependant rien pour essayer d'améliorer la situation de ce patient, comme par exemple trouver une solution médicale avec le médecin pour atténuer les odeurs, ou un suivi psychologique par rapport aux idées négatives qu'il exprime. Ces idées négatives seraient-elles les mêmes s'il était correctement accompagné et si une solution était trouvée pour supprimer ce problème d'odeurs?
Le médecin, quant à lui, émet la possibilité de limiter les soins au minimum. Cette réponse sonne comme une "démission", la solution qui consisterait à "laisser tomber" le patient face à ses problèmes de santé et son mal-être (nous ne sommes pas ici dans une situation de fin de vie ni d'acharnement thérapeutique, la réduction des soins au minimum ne se justifie pas, hormis pour le confort des soignants, et ce n'est pas une bonne raison). Il devrait au contraire tenter d'apporter des solutions médicales par rapport aux plaies et au suivi psychologique dont a besoin M.R.
Enfin, l'aide-soignant d'après-midi s'interroge sur la qualité de notre accompagnement face aux propos des autres intervenants. Cette remarque est positive, elle invite la totalité de l'équipe à s'interroger sur sa propre pratique, sur la qualité des soins qu'elle prodigue, et sur l'idée qu'elle se fait du soin.
Cette situation nous montre l'importance de notre rôle de soignants, tant au niveau du bien être physique que psychique. Le patient doit rester au centre de nos préoccupations.

Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
merci lanelan
tu peux voir ma signature ' une simple case à cocher'

tu peux voir ma signature ' une simple case à cocher'

Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Je vois ta signatureval12 a écrit :merci lanelan![]()
tu peux voir ma signature ' une simple case à cocher'

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Val aussi ne passe qu'un concours !
On est des folles nous
Dans 6 jours les filles pour moi ...

On est des folles nous


Dans 6 jours les filles pour moi ...

✿ Infirmière ✿
ஐ┣▇▇▇═─
ஐ┣▇▇▇═─
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Non on est pas folles, on est tellement douées qu'on a pas besoin d'en passer plus d'un
Punaise 6 jours!
Remarque après tu vas complètement relâcher la pression, moi il me tarde que ce soit passé!

Punaise 6 jours!

Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Ben finalement moi aussi il me tarde !!! Les idées sont fraiches, les révisions bien ancrées donc gogo que je mette tout sur papier avant que ça s'évapore !!



✿ Infirmière ✿
ஐ┣▇▇▇═─
ஐ┣▇▇▇═─
Re: Entrainement cas concret 2013 pour as et ap
Bonjour ,
je vous poste le sujet , situation pro de mon concours passé ce matin:
madame Angele;84ans vit en ephad depuis 5 ans.
elle est autonome dans ses deplacements, fait ses transferts seule et se promene a petits pas dans les couloirs.
atteinte de maladie d ALZHEIMER, mme Angele presente:
* une desorientation spacio-temporelle , elle se croit tantot dans sa ferme tantot dans son pensionnat qu elle a frequente plus jeune.
*une humeur joyeuse , tres souriante
*des troubles mnesiques important
*des troubles cognitifs, elle n est plus capable de prendre en charge les actes de la vie quotidienne
mme angele a souvent la bouche seche et pateuse ,elle porte 2 appareils dentaires.elle mange et boit tres peu, ses repas sont mixes.elle a une preference pour les aliments sucres.mme angele mesure 1m60 et pese 42KG.
elle n est plus capable d exprimer la faim et la soif, ni de porter sa cuillere ou son verre a la bouche .
lors des repas mme angele ne tient pas en place, chante , se retourne pour voir les autres residents et veut se lever.
elle avale souvent de travers, mais en toussant parvient a se degager.
l as qui lui donne ses repas parle d un parcours du combattant pour parvenir a lui faire prendre.
question: 10 points
dans le cadre de la prise en charge de mme Angele, apres avoir identifié 2 risques majeurs et leurs facteurs favorisants, proposez des actions as a mettre en place .
je vous poste le sujet , situation pro de mon concours passé ce matin:
madame Angele;84ans vit en ephad depuis 5 ans.
elle est autonome dans ses deplacements, fait ses transferts seule et se promene a petits pas dans les couloirs.
atteinte de maladie d ALZHEIMER, mme Angele presente:
* une desorientation spacio-temporelle , elle se croit tantot dans sa ferme tantot dans son pensionnat qu elle a frequente plus jeune.
*une humeur joyeuse , tres souriante
*des troubles mnesiques important
*des troubles cognitifs, elle n est plus capable de prendre en charge les actes de la vie quotidienne
mme angele a souvent la bouche seche et pateuse ,elle porte 2 appareils dentaires.elle mange et boit tres peu, ses repas sont mixes.elle a une preference pour les aliments sucres.mme angele mesure 1m60 et pese 42KG.
elle n est plus capable d exprimer la faim et la soif, ni de porter sa cuillere ou son verre a la bouche .
lors des repas mme angele ne tient pas en place, chante , se retourne pour voir les autres residents et veut se lever.
elle avale souvent de travers, mais en toussant parvient a se degager.
l as qui lui donne ses repas parle d un parcours du combattant pour parvenir a lui faire prendre.
question: 10 points
dans le cadre de la prise en charge de mme Angele, apres avoir identifié 2 risques majeurs et leurs facteurs favorisants, proposez des actions as a mettre en place .