Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008

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La Cnil mitigée sur un plan de vidéosurveillance en France LEXPRESS.fr avec Reuters lundi 9 juillet 2007, mis à jour à 17:26

Au moment où le gouvernement songe à multiplier les caméras pour lutter contre le terrorisme, la Commission nationale de l'informatique et des libertés n'a pas émis d'opposition mais a soulevé quelques craintes.

La Cnil s'est montrée lundi mitigée sur un possible programme de caméras de surveillance déployé en France, sur le modèle britannique, mais a refusé pour le moment de trancher sur ce dispositif.

Nicolas Sarkozy, qui a préconisé l'installation d'un vaste réseau de caméras dans les transports en commun français, a jugé dans une interview au Journal du Dimanche, compatible ce dispositif avec les libertés individuelles.

Il a notamment évoqué la menace terroriste "générale et élevée", et s'est dit "très impressionné par l'efficacité de la police britannique grâce à ce réseau de caméras".

"La Cnil n'a jamais d'opposition de principe dans ces matières-là. Elle demande à ce qu'on lui donne le dossier. Elle l'examine dans le détail et se prononce", a déclaré lundi le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, Alex Türk, lors de la présentation du rapport annuel 2006 de l'organisme.

Insistant sur le fait que "dire pour ou contre (...) n'avait pas beaucoup de sens", il a jugé surtout nécessaire d'accompagner un tel dispositif de moyens de contrôle.

"On a bien l'intention de se préoccuper de cette question", a-t-il dit.

"L'augmentation du nombre de caméras vidéosurveillance fera l'objet d'une réflexion de notre part. Mais cela nécessitera que ce soit encadrée", a précisé Alex Türk.

RÉDUCTION DE LIBERTÉ

"Il faut que les citoyens soient parfaitement conscients que s'ils acceptent d'une certaine manière une réduction de leur liberté au profit de la sécurité collective (...) il y a un organisme indépendant de contrôle pour vérifier que la loi est parfaitement appliquée, que le droit des personnes est respecté et que toutes les dérives possibles sont contrôlées par un organisme".

Le président de la Cnil a émis quelques craintes comme "la possibilité de tracer les personnes". "Cela s'ajoutent à la biométrie, à la géolocalisation (...). On voit bien que l'on entre dans une société où s'additionnent toute une série de moyens qui permettent de repérer, de situer, de localiser des personnes", a-t-il dit.

"Inévitablement notre sphère de vie privée qui touche à notre intimité, notre identité est forcément, à chaque fois, un peu réduite au profit d'un niveau de sécurité collective qu'on estime meilleure", a mis en garde Alex Türk.

Alex Türk estime à environ 400.000 le nombre de caméras de surveillance en France. "L'essentiel des caméras de surveillance sont dans le domaine public. C'est le préfet qui est compétent. Nous sommes compétents pour l'installation dans l'espace privé", a-t-il dit.

En 2006, la Cnil a enregistré 880 déclarations de mise en place de système de vidéosurveillance contre 300 en 2005 et les demandes d'autorisation de dispositifs biométriques ont été multipliées par dix en an.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Les dépenses de santé pourraient augmenter de 50 % d'ici à 2015
LE MONDE | 09.07.07 | 15h02 • Mis à jour le 09.07.07 | 15h02

L'aggravation prévisible du déficit de la Sécurité sociale - 12 milliards d'euros pour 2007, dont un peu plus de la moitié pour les dépenses de santé -, a relancé la controverse sur l'efficacité de la réforme Douste-Blazy de 2004 et les conditions de prise en charge des pathologies les plus lourdes. Même s'ils restent convaincus que les nouvelles dispositions ont freiné les dépenses, les dirigeants de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) considèrent que le rythme de croissance annuelle des vingt-cinq dernières années (1,3 point supérieur au produit intérieur brut) n'a pas de raison de s'infléchir.

Sur la base des tendances observées depuis 1998, ils estiment qu'"à l'horizon 2015, les dépenses d'assurance-maladie devraient atteindre 210 milliards d'euros contre 140 milliards actuellement, soit une hausse de 50 %". A l'origine de cette aggravation, l'augmentation des maladies chroniques et des polypathologies, devrait peser très lourdement. Selon la CNAM, 73 % des dépenses de soins de ville (1 000 euros par an et par assuré) étaient, en 2005, concentrées sur 20 % des assurés sociaux, soit 7,4 millions de patients atteints d'une des maladies reconnues en affection de longue durée (ALD) couverte à 100 % pour la partie spécifique de leur traitement. En 2015, leur nombre pourrait atteindre 12 millions. Parmi elles, les victimes de tumeurs malignes et de cancers risquent de passer de 1,4 million en 2005 à 2,6 millions en 2015 et les diabétiques de 1,3 million à 2,6 millions.

RENFORCER LA PRÉVENTION

La CNAM prend aussi en compte le développement des maladies cardio-vasculaires, l'insuffisance respiratoire chronique, les affections neurologiques ainsi que les troubles spécifiques du vieillissement comme la maladie d'Alzheimer. Dès lors, "la croissance des dépenses d'ALD représenterait plus de 80 % de la hausse tendancielle des dépenses, principalement sur les médicaments et l'hospitalisation".

Cette évolution n'est pas sans conséquence sur l'organisation du système de soins et le financement de la protection sociale. La CNAM préconise de renforcer la prévention, la généralisation du dépistage et les programmes d'accompagnement des maladies chroniques. Ce suivi suppose une modification des pratiques à l'hôpital comme avec le médecin traitant, les infirmières, les kinésithérapeutes... La Haute Autorité de santé (HAS) devrait avancer d'ici peu de nouvelles préconisations thérapeutiques.

Le coût des ALD est au coeur de la controverse provoquée par la création de franchises médicales, dont la ressource estimée serait sans commune mesure avec l'augmentation des dépenses. En revanche, la proposition formulée par Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives, en faveur d'un "bouclier sanitaire" lié aux revenus de ménages suppose une transformation radicale de la prise en charge de ces ALD. Dans un avis qui devrait être publié jeudi 12 juillet, le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie devrait lui aussi formuler des pistes de réflexion sur le niveau "supportable" des dépenses de santé. Tout en reconnaissant qu'elles ne règlent en rien le déficit actuel.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Prisons: protestation à Bois d'Arcy contre l'absence de grâce présidentielle
Publié le 09-07-2007 20:08

Une vingtaine de détenus de la maison d'arrêt de Bois d'Arcy (Yvelines) ont brièvement refusé de réintégrer leur cellule dimanche après-midi pour protester contre l'annonce de Nicolas Sarkozy de ne pas procéder aux grâces présidentielles, a-t-on appris lundi de source syndicale.

"Les prisonniers ont manifesté leur mécontentement en refusant pendant une demie-heure de réintégrer leur cellule après la promenade du dimanche après-midi", a affirmé à l'AFP, Samuel Dehondt, secrétaire régional de FO Pénitentiaire.

"C'était un petit mouvement de mécontentement mais on s'attend au pire pour le week-end du 14 juillet", a ajouté le représentant de FO, précisant qu'il n'avait pas d'information sur d'éventuelles sanctions disciplinaires que la direction aurait pu prendre.

La direction de la maison d'arrêt était injoignable lundi après-midi, mais, interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère de la Justice, Guillaume Didier, a assuré que "la direction de l'administration pénitentiaire n'a pas constaté d'événements particuliers ce week-end par rapport à la même période de 2006".

"La période estivale est, du fait de la réduction des activités en détention, une période sensible et l'attention des responsables d'établissement a d'ores et déjà été mobilisée pour prévenir les difficultés qui pourraient survenir, en particulier en cas de forte chaleur", a-t-il ajouté, rappelant que le plan de prévention de la canicule a été mis en place en juin.

Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, a confirmé, dans une interview au Journal du Dimanche, ce qu'il avait dit pendant la campagne, à savoir son hostilité aux grâces présidentielles, héritage de l'Ancien Régime qui avait permis en 2006 environ 3.500 sorties anticipées après remises de peine.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Publié le 09-07-2007 18:00
Australie: refusé à l'école parce qu'il s'appelle "Enfer"

Un garçon dont le nom de famille est Hell ("enfer"), s'est vu refusé son inscription dans une école catholique australienne de Melbourne au prétexte que son nom allait poser problème lors de ses enseignements religieux.

Le père du jeune garçon, Alex Hell, 45 ans, s'est dit scandalisé après le refus de l'école primaire de Melbourne d'accepter son fils Max. "Nous sommes victimes de notre nom", a dit Alex Hell, dont le nom est d'origine autrichienne. "Nous sommes en 2007, pas en 1407, nous ne sommes plus à l'âge des ténèbres", s'est indigné ce catholique, père de trois enfants, auprès de l'agence de presse Australian Associated Press.

M. Hell a indiqué qu'il avait à un moment proposé de changer le nom de famille de son fils et de l'appeler Wembridge, le nom de jeune fille de sa femme, une suggestion qui avait été très bien accueillie par le principal de l'école primaire St Pierre l'Apôtre, Michael McGrath. Mais il a ensuite changé d'avis et s'est alors entendu dire que son enfant ne serait pas autorisé à s'incrire à l'école, a expliqué M. Hell.

L'école est ensuite revenue sur sa décision mais M. Hell affirme aujourd'hui qu'il n'y inscrira sous aucun prétexte son fils. "Je préfère aller dans une autre école, nous n'avons aucun problème avec l'école publique mais nous voulions juste approfondir l'éducation de Max", a tranché M. Hell qui a précisé qu'il allait déménager avec sa famille dans la ville voisine de Geelong et inscrire Max dans une autre école.

L'école St Pierre l'Apôtre a indiqué avoir proposé une place à Max et a confirmé que M. Hell avait proposé de changer le nom de son fils.
MELBOUÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Mardi 10 Juillet 2007 - Mise à jour : 08h01

La mère de Ryan reconnaît avoir abandonné son fils

La mère de Ryan a reconnu avoir volontairement abandonné son petit garçon de 3-4 ans, découvert seul le 26 juin dans un fast-food à Paris. Elle était ensuite partie pour le Maroc.

Rentrée dans la nuit de vendredi à samedi en France, elle avait été placée en garde à vue à la Brigade de protection des mineurs. Agée de 34 ans, cette femme, d'origine marocaine, avait d'abord parlé d'un acte inconscient. Après une brève hospitalisation en psychiatrie, elle avait été placée de nouveau en garde à vue.

Les mobiles de son acte ne sont pas connus. Elle doit être transférée lundi soir au dépôt du palais de justice de Paris, dit-on de source judiciaire.

Etat dépressif

Elle s'est présentée samedi à la police parisienne avant d'être hospitalisée en raison de son état psychologique. Selon les autorités, son état dépressif nécessitait alors une courte hospitalisation dans un établissement psychiatrique. Mais hier soir, sa santé était jugée à nouveau compatible avec sa garde à vue qui a donc repris dans le cadre de l'enquête préliminaire en cours.

La jeune femme, âgée de 34 ans, aurait affirmé aux enquêteurs ne pas avoir voulu abandonner son fils. Elle pensait le récupérer plus tard dans le restaurant Quick où elle l'avait laissé et aurait pris peur à son retour en s'apercevant que son fils avait été confié aux policiers.

Selon Le Pa­risien, la jeune mère, sans emploi, aurait décidé quelques jours plus tard de rejoindre sa famille au Maroc avec son deuxième enfant, âgé de quelques mois. Puis, ce week-end, de revenir en France. Le parquet de Paris pourrait ouvrir une information judiciaire pour « délaissement de mineur ». Elle risque sept ans d'emprisonnement et jusqu'à 100 000 euros d'amende.

©2007 20 minutesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Mardi 10 Juillet 2007 - Mise à jour : 08h04

La jeune femme ayant confié son bébé à des inconnus nie avoir voulu l'abandonner

Une jeune femme, qui avait confié samedi son bébé de quatre mois à des inconnus à Toulouse avant de disparaître, a été retrouvée et placée en garde à vue lundi après-midi, apprend-on de source judiciaire.

La jeune femme, en garde à vue à Toulouse après avoir été interpellée, a pris contact par téléphone avec la police, expliquant qu'elle n'avait pas voulu abandonner son enfant, a indiqué le vice-procureur Yves Delperié.

«Acheter des cigarettes»

Elle a confirmé avoir confié son bébé de quatre mois dans un landau samedi soir dans un parc public de Toulouse à quatre jeunes gens, auxquels elle avait indiqué s'absenter quelques instants «pour aller acheter des cigarettes».

Elle a affirmé être allée boire de la bière avec deux connaissances rencontrées en chemin. Quand elle est revenue «son enfant n'était plus là», selon ses explications aux enquêteurs.

Crainte

La jeune femme a ensuite erré, désemparée dans les rues de la ville selon ses dires, avant de se rendre chez sa soeur, qui lui a conseillé de contacter la police.

Elle a affirmé n'avoir eu «aucun désir d'abandonner son enfant» et ne pas s'être manifestée plus tôt, de crainte que son enfant ne lui soit retiré, a ajouté le vice-procureur, précisant que la garde à vue se poursuivrait mardi.

Confié à des militaires

Les quatre jeunes, des militaires, auxquels elle avait confié sa fillette, avaient donné l'alerte après avoir attendu vainement le retour de la maman. L'enfant avait été confié à un foyer maternel spécialisé.

Grâce à quelques mots échangés avec l'un des militaires au moment où elle leur laissait son enfant, elle avait été identifiée comme étant pensionnaire d'un foyer voisin de la prairie des Filtres, un espace vert situé le long de la Garonne où elle avait laissé son enfant.

La jeune femme avait déjà confié son enfant pour la nuit à d'autres pensionnaires de son foyer.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par crepeaujambon »

Allez je m'y remets aussi en espérant que de nouvelles personnes (par rapport à l'ancien post) posteront :clin:
Bon courage à tous
____________________________________________________________

EN FINIR AVEC LE JEU DU FOULARD
Julien est décédé le 12 mars 2005, il avait douze ans  ; Nicolas en 2000, il avait quatorze ans  ; Sosthène avait treize ans... Tous ces enfants ont été victimes d’un jeu mortel : le jeu du foulard, un étranglement volontaire, pratiqué seul ou à plusieurs, avec l’objectif de vivre une expérience forte, de connaître des sensations. Cette activité de cour d’école, d’apparence anodine, existe depuis longtemps. Beaucoup d’élèves et de parents en ont entendu parler, tout comme du jeu de la tomate - en usage même dans les écoles maternelles -, qui consiste à cesser de respirer jusqu’à provoquer une syncope. Trop peu en revanche connaissent les risques que comportent ces jeux qui n’en sont pas : ils tuent ou, par suite de la privation d’oxygène, causent des dommages irréversibles au cerveau. Après avoir testé le jeu à plusieurs, souvent dans la cour de récréation, au centre de loisirs ou en colonie, pour relever un défi, pour « être cap » sous la pression du groupe, l’enfant ou l’ado peut être tenté de renouveler seul l’expérience, à l’aide d’un lien quelconque. Le risque est alors majeur, personne ne pouvant alerter les secours en cas d’étranglement prolongé après la perte de connaissance. Chaque année, en France, une dizaine d’enfants et d’adolescents de 7 à 18 ans en meurent. Le pic de mortalité se situe à 12 ans. Les victimes, en majorité des garçons mais pas seulement, sont issus de toutes les classes sociales, et souvent même de milieux très favorisés.

Depuis octobre 2000, les parents des enfants touchés par ce jeu mortel se sont mobilisés et ont créé l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas). Son but est d’informer largement sur les dangers de cette pratique.
‹3/07/2007
Site Internet : www.jeudufoulard.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par crepeaujambon le 10 juil. 2007 08:46, modifié 1 fois.
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Message par crepeaujambon »

CREATION D’UN CONGE DE SOUTIEN FAMILIAL
Depuis le 20 avril, salariés et non-salariés peuvent bénéficier d’un congé de soutien familial pour s’occuper d’un parent dépendant ou handicapé.

La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2007 a créé un nouveau congé pour événement familial : le congé de soutien familial.
Non rémunéré, il a pour vocation de permettre à toute personne exerçant une activité professionnelle, salariée ou non salariée, de s’occuper temporairement d’un parent dépendant ou très handicapé (conjoint, concubin, partenaire d’un pacte social de solidarité, ascendant, descendant...).

La durée du congé est de trois mois, renouvelable, dans la limite d’un an pendant toute une carrière. La personne aidée doit « résider en France de façon stable et régulière » et « ne pas faire l’objet d’un placement en établissement ou chez un tiers autre que le salarié ».
Le décret d’application, paru au JO du 20 avril, a précisé les formalités liées à la demande, au renouvellement et à la fin anticipée du congé ainsi que les règles d’affiliation à l’assurance-vieillesse du parent au foyer (Avpf).

Demande à l’employeur
Pour bénéficier de ce congé, le salarié doit adresser à son employeur, au moins deux mois avant le début du congé, une lettre recommandée avec accusé de réception - ou lui remettre la demande en main propre - l’informant de sa volonté de suspendre son contrat de travail à ce titre et de la date de son départ.
En cas d’urgence liée notamment à une dégradation soudaine de l’état de la personne aidée (attestée par un certificat médical) ou en cas de cessation brutale de l’hébergement en établissement dont bénéficiait la personne aidée (attestée par le responsable de l’établissement), ce délai est réduit à quinze jours.
A sa lettre recommandée, le demandeur doit joindre :
- une déclaration sur l’honneur attestant le lien familial entre lui et la personne aidée  ;
- une déclaration sur l’honneur précisant qu’il n’a pas déjà eu recours à un congé de soutien familial ou, le cas échéant, la durée pendant laquelle il a bénéficié d’un tel congé  ;
- lorsque la personne aidée est un enfant handicapé à sa charge ou un adulte handicapé, une copie de la décision de la Sécurité sociale ou de l’aide sociale indiquant un taux d’incapacité permanente au moins égal à 80 %  ;
- lorsque la personne aidée souffre d’une perte d’autonomie, une copie de la décision d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie au titre d’un classement dans les groupes I et II de la grille nationale (personnes les plus dépendantes).

Interruption ou prolongation
Le salarié qui souhaite mettre fin de façon anticipée à son congé de soutien familial dans des cas prévus par la loi (admission de la personne aidée en établissement, intervention d’un service d’aide à domicile, diminution importante des ressources...) doit adresser une demande motivée à son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre, au moins un mois avant la date souhaitée de fin de congé.

En cas de décès de la personne aidée, le délai est ramené à deux semaines. En cas de renouvellements successifs du congé, le salarié doit avertir son employeur de cette prolongation au moins un mois avant le terme initialement prévu, par lettre recommandée avec accusé de réception.

Droits à la retraite
Pendant son congé, le salarié reste couvert par l’assurance-maladie et continue d’acquérir ses droits à la retraite au moyen de l’assurance-vieillesse de parent au foyer (Avpf).
L’affiliation prend effet le premier jour du congé et cesse à l’issue du dernier jour. Elle doit être demandée par le salarié auprès de l’organisme débiteur de prestations familiales (caisses d’allocations fami­liales et caisses de la Mutualité sociale agricole), et sous réserve de la présentation d’une attestation de son employeur indiquant les dates de la prise de congé.
L’affiliation à l’Avpf du travailleur non salarié doit également être déposée à sa demande auprès de l’organisme débiteur de prestations familiales et sous réserve de produire des justificatifs en fonction de l’activité exercée (industrielle ou commerciale, artisanale, non salariée agricole ou libérale).
‹3/07/2007
Les autres congés
Le congé de soutien familial s’ajoute au congé de solidarité familiale et au congé de présence parentale, qui permettent d’accompagner respectivement un proche en fin de vie et un enfant à charge, gravement malade, handicapé ou accidenté.

Guide de l’aidant
Le ministère de la Santé et des Solidarités a mis en ligne un guide de l’aidant familial où sont regroupées des informations pratiques et des conseils sur les droits de l’aidant et de son proche dépendant. On peut télécharger ce guide sur www.gouv.famille.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par crepeaujambon »

QUAND NOTRE ENVIRONNEMENT NOUS EMPOISONNE
Pollution, produits chimiques, Ogm... Quelles conséquences sur la santé  ? Les moins pessimistes estiment que l’environnement serait responsable chaque année de 5 000 décès par cancer. Les plus inquiets parlent de beaucoup plus.
Difficile de savoir : le corps de chacun d’entre nous recèle des traces de plusieurs produits chimiques, et il faut des années entre l’exposition à une substance et le déclenchement de la maladie qu’elle provoque. Néanmoins, les soupçons pèsent.

L’air pollué est incriminé dans la montée des allergies et de l’asthme : il tue 30 000 personnes de moins de 65 ans par an. Les pesticides, utilisés en agriculture mais aussi dans les jardins et les maisons, sont suspectés de causer des malformations sexuelles chez les nouveau-nés, des leucémies chez les enfants, certains cancers et la maladie de Parkinson chez les agriculteurs, une baisse de la fertilité masculine...

Quant aux Ogm, on n’en sait pas grand-chose, mais une étude indépendante récente montre qu’un maïs transgénique déjà commercialisé a entraîné des troubles hépatiques et urinaires chez les rats de laboratoire.
Face à ces nouveaux dangers, faudra-t-il créer une médecine «  environnementale  »  ? Des scientifiques se penchent sur la question. Car, aujourd’hui, il n’y a pas que les microbes et les virus qui sont dangereux pour la santé.
‹3/05/2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par crepeaujambon »

LA CARTE VITALE 2
La diffusion de la carte Vitale 2 a commencé cette année. Quels renseignements comportera-t-elle  ? Nécessitera-t-elle des démarches particulières  ? Quelle sera sa durée de validité  ? Quel est le calendrier de sa diffusion  ?

Ce qui change
La carte Vitale 2 comporte la photo du titulaire. D’une capacité plus importante (32 ko au lieu de 2 ko), elle contient, en plus de renseignements administratifs, des données personnelles relatives à :
- la désignation du médecin traitant  ;
- la personne à prévenir en cas d’urgence  ;
- la protection maladie complémentaire. Elle précise en outre que l’assuré a bien bénéficié d’une information sur le don d’organes et sur la manière de faire connaître sa position.

Pas de démarche particulière
Vous n’aurez à effectuer aucune démarche. Votre caisse primaire vous enverra un formulaire pour recueillir les informations nécessaires à la délivrance de la carte. Ce document rempli doit être renvoyé, accompagné d’une photo et de la photocopie d’une pièce d’identité en cours de validité portant votre photo. Vous pouvez aussi le déposer au guichet.
Si vous n’avez pas de pièce d’identité, vous devez vous présenter au guichet de votre caisse d’assurance-maladie afin de permettre la vérification de votre identité et remettre les documents.

Mise à jour
Le titulaire de la carte est tenu d’effectuer une mise à jour en cas de changement de situation. Dans un premier temps, il doit avertir sa caisse du changement. Lorsque celle-ci lui confirme que la modification a bien été prise en compte, l’assuré dispose d’un mois pour mettre sa carte à jour. (Pour mémoire, cette opération s’effectue dans les bornes prévues à cet effet.) A défaut, la carte ne peut plus être utilisée.
En outre, elle doit être mise à jour tous les ans. Sinon le titulaire perd le bénéfice du tiers payant (dispense d’avance des frais médicaux). La mise à jour lors d’un changement de situation dispense de la mise à jour annuelle.

Durée de validité
La période de validité de la nouvelle carte est de cinq ans. Mais votre caisse peut décider de la prolonger. Vous êtes alors tenu de procéder à sa mise à jour. Si votre caisse ne la prolonge pas, elle est tenue de vous en délivrer une nouvelle.

Une diffusion sur quatre ans
La diffusion de la carte Vitale 2 a commencé en Bretagne en mars et les premières cartes ont été adressées aux assurés dès le début avril.
Sa distribution devrait continuer dans les Pays de la Loire à la mi-juin avant de s’étendre au reste de la France dès septembre. Les nouvelles cartes Vitale seront d’abord distribuées aux assurés n’en ayant pas encore (nouveaux bénéficiaires, jeunes atteignant l’âge de 16 ans), ainsi qu’à ceux dont les cartes (perdues, abîmées ou volées) doivent être remplacées. Le renouvellement de l’ensemble des cartes devrait être réalisé en quatre ans.
‹3/07/2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par crepeaujambon »

GENERIQUES, DEPENSES ET LUTTE CONTRE LA FRAUDE : 3 ETUDES DE L’ASSURANCE MALADIE
L’assurance maladie publie trois études. L’une sur le médicament générique, traite de leur nouvelle progression et du taux de pénétration. A fin mai 2007, le taux de pénétration des génériques s’élève à 74,5%, soit une hausse de 4,5 points par rapport à fin 2006. L’objectif de 75% fixé pour 2007 sera atteint, positionnant la France à un niveau comparable à celui de ses voisins européens.

La deuxième étude traite des dépenses de santé à l’horizon 2015. Le rapport met en évidence les dépenses de santé sur plus de 25 ans (1979-2006) avec une croissance annuelle de 1,3 point supérieure à celle du Pib en moyenne. Les années 90 se caractérisent par une augmentation progressive des dépenses d’assurance maladie et une forte aggravation du déficit entre 2001 et 2003, suite à une reprise de la hausse des dépenses en 1998. La mise en place de la réforme de 2004 a permis d’inverser cette tendance et de réduire ce déficit de près de 6 milliards d’euros sur 2 ans (de fin 2004 à fin 2006).

Le troisième dossier de l’assurance maladie concerne les contrôles et la lutte contre la fraude : "Comment l’Assurance Maladie agit et pour quels résultats ?"
En 2006, 143 personnes ont été condamnées à des peines de prison ferme ou avec sursis pour avoir escroqué l’Assurance Maladie.
223 actions civiles et 1616 actions pénales ont été engagées. 351 interdictions de donner des soins allant de 1 mois à plus d’un an ont été prononcées par les Conseils des Ordres professionnels.
En décembre dernier, les premiers résultats du plan de contrôle national de l’Assurance Maladie montraient 6 fois plus de fraudes et abus détectés en 2006 qu’en 2005 pour un montant de 120 millions d’euros.
‹6/07/2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par crepeaujambon »

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Source : Croix-Rouge, 13 juin 2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LittleFoetus »

:fleche: De nouveaux critères pour diagnostiquer Alzheimer
MARTINE PEREZ. Publié le 10 juillet 2007 - Le Figaro.fr

En recherchant des signes cliniques, biologiques et radiologiques, le diagnostic pourrait être plus précoce.
ACTUELLEMENT, le diagnostic de la maladie d'Alzheimer n'est porté avec certitude que lorsque les symptômes cliniques de la maladie sont clairement identifiés et incontestables. En général, les troubles au moment du diagnostic évoluent déjà depuis plusieurs années quand le mot d'Alzheimer est prononcé. Selon une équipe internationale de chercheurs, notamment français, qui ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue britannique The Lancet Neurology, la maladie d'Alzheimer pourrait être diagnostiquée plus précocement, avant l'apparition de la démence, en croisant plusieurs critères, dont des tests de mémoire et des marqueurs biologiques.

800 000 cas en France

L'équipe d'experts, coordonnée par Bruno Dubois (hôpital Pitié-Salpétrière, Paris), propose de redéfinir les critères de diagnostic établis en 1984. « Les nouveaux critères proposés permettraient de reconnaître la maladie trois à quatre ans plus tôt qu'actuellement », explique le professeur Dubois. Ainsi, le diagnostic pourrait être porté en cas de troubles de la mémoire observés par le patient ou ses proches depuis plus de six mois, avec de plus la confirmation d'un trouble de la mémoire à long terme par des tests spécifiques. De surcroît, un ou plusieurs des signes suivants doivent être associés : soit une atrophie de l'hippocampe visible à l'IRM, soit des taux anormaux d'un biomarqueur (protéine Tau...) dans le liquide céphalorachidien, ou enfin des troubles de la perfusion cérébrale dans certaines régions du cerveau visible par neuro-imagerie fonctionnelle.

« Dans les années qui viennent, dans les mois peut-être même, on va avoir des médicaments qui devraient ralentir le processus de la maladie », a déclaré le Pr Dubois, soulignant qu'il faut se tenir prêt à l'identifier précocement pour traiter le plus tôt possible les malades. Le diagnostic précoce n'a en effet de sens que si, à l'angoisse de l'annonce d'une telle maladie, le médecin peut offrir une thérapeutique efficace, ce qui n'est pas vraiment le cas actuellement, malgré plusieurs molécules sur le marché. La maladie d'Alzheimer affecte 24 millions de patients dans le monde, dont 800 000 en France.

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Message par LittleFoetus »

:fleche: Maladies longues : débat sur la prise en charge à 100 %
OLIVIER AUGUSTE. Publié le 06 juillet 2007 - Le Figaro.fr

Coûteux et pas forcément équitable, le régime des affections de longue durée concerne 7,4 millions de patients, qui y sont très attachés.
« CE DISPOSITIF est condamné », prophétise un responsable du monde de la santé, au sujet du système des affections de longue durée (ALD). On n'en est pas encore là. Mais les voix se multiplient pour souligner la nécessité de réfléchir à l'avenir de ce régime qui exonère les personnes atteintes d'une maladie longue et coûteuse, de tout ticket modérateur. Autrement dit, qui rembourse à 100 % les soins de ces patients atteints de diabète, d'hypertension, de cancer, du sida, d'Alzheimer, de Parkinson ou encore d'une maladie psychiatrique chronique ou d'une cirrhose.

En envisageant sérieusement d'appliquer, d'ici à quelques années, un « bouclier sanitaire », François Fillon soulève implicitement le problème. En effet, « l'idée consiste à substituer aux régimes actuels », en particulier celui des ALD, « un plafonnement unique » des dépenses de santé non remboursées par la Sécu, « fonction du revenu », explique Martin Hirsch, ardent promoteur de ce bouclier. « L'ALD sera percutée par le bouclier sanitaire », confirmait Roselyne Bachelot, avant-hier, expliquant pourquoi aucune économie du plan d'urgence ne concernait les maladies longues. « On n'y touche pas pour ne pas préempter le débat », dit le ministre de la Santé. Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie s'est penché sur les ALD dès 2005. La Haute autorité de santé y travaille. Hier, c'est la Caisse nationale d'assurance-maladie qui est venue alimenter le débat, en dévoilant ses projections à l'horizon 2015. La Cnam estime que, si les tendances actuelles se poursuivent, les dépenses de santé remboursées par la Sécu atteindront alors 210 milliards, soit 50 % de plus que maintenant ! Pour les couvrir, il faudrait des recettes supplémentaires (l'équivalent d'un point de CSG tous les cinq ans), ou réduire de 20 % les remboursements, ou encore transférer les nouvelles dépenses aux complémentaires, dont les cotisations grimperaient alors de 10 % par an. Difficile à envisager...

«Optimiser les dépenses»

Or, au rythme actuel, les ALD représenteront 70 % des remboursements en 2015, contre 60 % actuellement et 50 % en 1992. La dépense par malade de longue durée progresse certes au même rythme que les autres. Mais elle est nettement plus élevée (7 450 euros annuels par personne en ALD contre 1 050 pour les autres assurés, d'après le Haut conseil). Et les effectifs en ALD s'étendent, à cause du vieillissement de la population, de la progression de maladies comme le diabète ou tout simplement de leur meilleure détection (c'est le cas du cancer de la prostate). Pour le seul régime général, de 7,4 millions de personnes concernées en 2005, on passerait à 11 millions dix ans plus tard !

Le régime des ALD, extrêmement coûteux, n'est pas toujours équitable. Les critères d'admission dans la liste des 30 maladies concernées ne sont pas appliqués avec la même rigueur par tous les médecins. Et certains assurés frappés par une maladie « hors liste » peuvent sortir de leur poche des sommes importantes. De même certains patients en ALD ont des « reste à charge » élevés pour des soins sans lien avec leur longue maladie et donc non remboursés à 100 %.

La Cnam tire ses propres conclusions de ces observations. Pour son directeur, « la priorité n'est pas de changer le périmètre de prise en charge, avec par exemple des franchises, ou de trouver de nouvelles recettes, comme une TVA sociale. Il faut plutôt optimiser les dépenses de santé ». Frédéric van Roekeghem cite trois axes : mieux prévenir ces pathologies grâce notamment aux campagnes de dépistage, mieux suivre les malades chroniques (l'Inspection des affaires sociales est allée étudier à l'étranger le disease management), et accroître l'efficience du système de soins, par exemple en cessant d'accueillir aux urgences hospitalières des cas qui relèvent plutôt du généraliste de garde.

:fleche: Maladies longues : débat sur la prise en charge à 100 %Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LittleFoetus »

:fleche: Plus de 190 hectares brûlés dans le Sud-Est
LCI - le 10/07/2007 - 11h13
  • Les pompiers sont aux prises avec deux importants feux de forêts dans le Var et en Haute-Corse.
  • La progression des flammes semble stoppée mais la situation reste à haut risque, notamment en Corse où le vent peut entraîner des reprises de feu.
Globalement épargné par la météo peu clémente de ce juillet automnal, le Sud-Est n'a pas totalement évité l'un des corollaires de l'été : les incendies de forêts et de garrigues. Les pompiers sont mobilisés depuis lundi soir sur deux fronts, dans le Var et en Corse.

Dans le nord-ouest du Var, un incendie de forêt s'est déclaré dans la nuit de lundi à mardi sur la commune de Signes dans et a détruit 120 hectares avant que sa progression soit pratiquement stoppée. "Le feu a pris près d'une citerne d'eau pour les incendies en plein massif", a précisé le lieutenant-colonel Pierre Schaeller, commandant des opérations. Aucun blessé n'est à déplorer.

400 sapeurs pompiers du Var mais aussi des renforts des Bouches-du-Rhône et une colonne de la sécurité civile de Brignoles ont été mobilisés pour combattre les flammes dans un massif forestier où le vent d'ouest soufflait à 90 km/h. "Nous avons mis en protection la zone industrielle de Signes ainsi que le lotissement Bois-Soleil où se situe une centaine de villas", a ajouté le lieutenant-colonel Schaeller au PC de crise. Néanmoins, aucune évacuation n'a eu lieu et la zone industrielle ne semble pas menacée à l'heure qu'il est. Le front des flammes semblait avoir été contenu très tôt mardi matin, vers 4 heures, avant une reprise légère de sa progression ; mardi à la mi-journée, malgré l'intervention de bombardiers d'eau, le foyer n'était donc pas totalement fixé, malgré les assurances de la préfecture.

Le vent complique le travail des pompiers

En Haute-Corse, 75 hectares de forêt ont été détruits dans un incendie qui s'est déclaré lundi en fin d'après-midi dans un secteur inhabité près de Vivario. Les pompiers ont dû intervenir sur plusieurs mises à feu simultanées. Malgré l'intervention de très importants moyens aériens et terrestres, ils n'ont pu éviter la propagation des flammes sur un versant planté de pins le long du fleuve du Vecchio, et la progression du feu n'a pu être à peu près contenue que tôt mardi matin. Cinq Canadair, deux avions Tracker, deux avions Dash 8 et 3 hélicoptères bombardiers d'eau ont été détachés dès lundi après-midi sur la zone.

En renfort des 150 pompiers présents, les moyens aériens ont permis de "constituer une ligne humide avant la nuit en procédant à de multiples largages d'eau et de retardant dans la forêt, avant de suspendre les vols" jusqu'à ce mardi matin, a précisé un officier des pompiers de la Haute-Corse. Près de 200 hommes sont restés mobilisés pendant la nuit pour ralentir la progression du feu, avant que les moyens aériens soient de nouveau opérationnels à l'aube. Dès lors, les vols de bombardiers d'eau ont pu reprendre et ont aidé à stabiliser le front des flammes. Le feu qui s'est scindé en deux durant la nuit menace néanmoins de repartir en direction de la forêt domaniale de Vizzavona, où il a grignoté 5 hectares sur les traces d'un précédent gros incendie qui avait parcouru près de 500 hectares en 2002.

Constituée en majorité de résineux, des pins Lariccio multi-centenaires, cette forêt à flanc de montagne est particulièrement difficile d'accès et la situation reste à haut risque : le vent pourrait attiser les flammes. "Nous attendons des vents de 40 à 60 km/h, avec des pointes à 100 km/h jusqu'à mercredi matin. Nous redoutons particulièrement que le feu bascule sur un autre versant, vers les abords du village de Canaglia", a indiqué un officier du Codis de la Haute-Corse.

:fleche: Plus de 190 hectares brûlés dans le Sud-EstÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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