Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Conseil nutrition et pub : le message ne passe pas
L'UFC-Que Choisir dresse un piètre bilan de l'efficacité des messages santé obligatoires depuis février dernier pour les produits sucrés et gras.
Didier Chos, président de l'Institut européen de diététique et micronutrition, et médecin du sport, explique les raisons de cet échec.
Propos recueillis par Agathe DESCAMPS - le 31/07/2007 - 15h29
LCI.fr : Une enquête montre que 68% des parents interprètent le message de santé de travers et que 57% des enfants et 38% des parents ne voient même pas le message. Selon vous, à quoi est dû ce déficit de réception du message ?
Didier Chos : Je ne suis pas du tout étonné par ces chiffres. Les raisons de cette incompréhension sont nombreuses.
Tout d'abord, il y a un problème de fond : la crédibilité du message. Le public reçoit sans cesse des informations contradictoires, ce que le sociologue Claude Fischler a appelé la "cacophonie alimentaire". En résulte un message incohérent qui n'est pas compris.
En outre, ces messages sont hyper-simplifiés. Ils expliquent, par exemple, que la graisse n'est pas bonne pour la santé mais que les fruits sont très bons pour notre équilibre. Or, la graisse est bonne pour la santé, voire indispensable. C'est la notion de quantité et de qualité du produit qui doit entrer en compte. Or dans les messages simplifiés ces nuances ne sont pas expliquées. Il faut un message plus approfondi.
Il faut également souligner que l'industrie agro-alimentaire produit depuis des années des aliments gras et sucrés et s'est davantage souciée du coût de production que de la santé du grand public. Il est donc très difficile de croire ces industries aujourd'hui.
LCI.fr : Pensez vous que la forme du message joue également sur son incompréhension ?
D.C : Bien sûr, après les problèmes de fond, viennent les problèmes de forme. La publicité du produit est en couleur, en musique et souvent rythmée, elle attire donc tous les sens. Quand apparaît le message de prévention sanitaire qui est terne, il est complètement noyé par la publicité. De plus, comme c'est toujours le même message qui apparaît, lorsque le peu de personne qui l'ont vu l'on lu deux ou trois fois, ils n'y font plus du tout attention la quatrième. En outre, comment peut-on croire que l'on peut modifier le comportement d'un enfant avec un petit bandeau illisible !
LCI.fr : Certains demandent la suppression définitive des publicités pour les aliments sucrés et gras lors des émissions consacrées aux enfants. Pensez-vous que ce soit une solution efficace ?
D.C : L'interdiction n'est jamais la solution, c'est beaucoup trop drastique. C'est surtout irréalisable en raison de l'importance des industries agro-alimentaires.
LCI.fr : Quelles solutions préconisez-vous pour lancer une campagne de prévention sur la nutrition ?
D.C : Je préconiserais des messages pédagogiques. C'est le même principe que pour vendre des produits : pour inciter le public à se nourrir mieux et à faire du sport, il faut lui donner envie. Il faut parler à l'intelligence des gens et leur expliquer pourquoi il est bénéfique de bien manger et faire de l'activité physique. Les experts de la transmission d'un message, neurologues et sociologues, ne sont pas assez écoutés. Il ne faut pas oublier que les experts en recommandation ne sont pas des experts en communication. La solution réside dans la mise en place d'un message très pointu et dans l'idéal, ce message doit être individualisé. Il faut sortir des slogans, trop réducteurs et donc mal compris, et de la leçon de morale.
Une chose est sûre, on ne peut plus se contenter de messages courts. Même les officiels racontent des contre-vérités scientifiques à la télévision pour défendre leur place. La vérité scientifique est discutable, pas uniforme. Du coup, la meilleure façon d'informer le public est de débattre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'UFC-Que Choisir dresse un piètre bilan de l'efficacité des messages santé obligatoires depuis février dernier pour les produits sucrés et gras.
Didier Chos, président de l'Institut européen de diététique et micronutrition, et médecin du sport, explique les raisons de cet échec.
Propos recueillis par Agathe DESCAMPS - le 31/07/2007 - 15h29
LCI.fr : Une enquête montre que 68% des parents interprètent le message de santé de travers et que 57% des enfants et 38% des parents ne voient même pas le message. Selon vous, à quoi est dû ce déficit de réception du message ?
Didier Chos : Je ne suis pas du tout étonné par ces chiffres. Les raisons de cette incompréhension sont nombreuses.
Tout d'abord, il y a un problème de fond : la crédibilité du message. Le public reçoit sans cesse des informations contradictoires, ce que le sociologue Claude Fischler a appelé la "cacophonie alimentaire". En résulte un message incohérent qui n'est pas compris.
En outre, ces messages sont hyper-simplifiés. Ils expliquent, par exemple, que la graisse n'est pas bonne pour la santé mais que les fruits sont très bons pour notre équilibre. Or, la graisse est bonne pour la santé, voire indispensable. C'est la notion de quantité et de qualité du produit qui doit entrer en compte. Or dans les messages simplifiés ces nuances ne sont pas expliquées. Il faut un message plus approfondi.
Il faut également souligner que l'industrie agro-alimentaire produit depuis des années des aliments gras et sucrés et s'est davantage souciée du coût de production que de la santé du grand public. Il est donc très difficile de croire ces industries aujourd'hui.
LCI.fr : Pensez vous que la forme du message joue également sur son incompréhension ?
D.C : Bien sûr, après les problèmes de fond, viennent les problèmes de forme. La publicité du produit est en couleur, en musique et souvent rythmée, elle attire donc tous les sens. Quand apparaît le message de prévention sanitaire qui est terne, il est complètement noyé par la publicité. De plus, comme c'est toujours le même message qui apparaît, lorsque le peu de personne qui l'ont vu l'on lu deux ou trois fois, ils n'y font plus du tout attention la quatrième. En outre, comment peut-on croire que l'on peut modifier le comportement d'un enfant avec un petit bandeau illisible !
LCI.fr : Certains demandent la suppression définitive des publicités pour les aliments sucrés et gras lors des émissions consacrées aux enfants. Pensez-vous que ce soit une solution efficace ?
D.C : L'interdiction n'est jamais la solution, c'est beaucoup trop drastique. C'est surtout irréalisable en raison de l'importance des industries agro-alimentaires.
LCI.fr : Quelles solutions préconisez-vous pour lancer une campagne de prévention sur la nutrition ?
D.C : Je préconiserais des messages pédagogiques. C'est le même principe que pour vendre des produits : pour inciter le public à se nourrir mieux et à faire du sport, il faut lui donner envie. Il faut parler à l'intelligence des gens et leur expliquer pourquoi il est bénéfique de bien manger et faire de l'activité physique. Les experts de la transmission d'un message, neurologues et sociologues, ne sont pas assez écoutés. Il ne faut pas oublier que les experts en recommandation ne sont pas des experts en communication. La solution réside dans la mise en place d'un message très pointu et dans l'idéal, ce message doit être individualisé. Il faut sortir des slogans, trop réducteurs et donc mal compris, et de la leçon de morale.
Une chose est sûre, on ne peut plus se contenter de messages courts. Même les officiels racontent des contre-vérités scientifiques à la télévision pour défendre leur place. La vérité scientifique est discutable, pas uniforme. Du coup, la meilleure façon d'informer le public est de débattre.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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mercredi 1 août 2007, mis à jour à 08:33
Santé Critiques autour des franchises médicales LEXPRESS.fr
Les professionnels de la santé et les syndicats ont fait part de leur opposition à la création de franchises médicales destinées à financer la lutte contre la maladie d'Alzheimer et le cancer, annoncées mardi à Dax par Nicolas Sarkozy.
Les professionnels de santé et les syndicats manifestent depuis plusieurs mois leur opposition aux nouvelles franchises sur les soins de santé, détaillées mardi par Nicolas Sarkozy. Prévue à l'origine pour réduire le déficit persistant de l'assurance maladie, cette franchise servira finalement à financer la lutte contre la maladie d'Alzheimer et le cancer.
Nicolas Sarkozy avait envisagé cette mesure dès janvier pendant la campagne présidentielle, avant de présenter finalement le système de trois forfaits présenté mardi à Dax. A partir de 2008, les assurés sociaux devront payer de leur poche 50 centimes par boîte de médicament, 50 centimes pour chaque acte paramédical, et deux euros pour chaque recours à un transport sanitaire, ce jusqu'à un plafond annuel de 50 euros.
"Une mesure particulièrement inégalitaire", a estimé Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, jugeant qu' "on s'éloignerait un peu plus encore des principes de la Sécurité sociale". Nicolas Sarkozy "utilise la compassion en direction des malades du cancer ou d'Alzheimer pour justifier une mesure impopulaire destinée à combler pour partie les conséquences de la politique de la droite en matière de protection sociale", selon deux représentants du PS, Pascal Terrasse et Claude Pigement.
Les professionnels de santé, partis politiques, syndicats et associations (Attac, FSU, CGT, PS, PCF...) ont appelé à une mobilisation nationale le 29 septembre contre cette mesure.
Pour compenser les éventuelles injustices de ces nouvelles franchises sur les soins de santé, Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, a même proposé la création d'un "bouclier sanitaire" qui permettrait que les sommes restant à la charge du patient ne puissent dépasser de 3 à 5% de son revenu. Le ministère de la Santé a mis en place une mission d'étude sur ce bouclier sanitaire, mais l'Assurance maladie a précisé qu'elle n'était pas en mesure pour l'instant de plafonner les franchises médicales en fonction du revenu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Santé Critiques autour des franchises médicales LEXPRESS.fr
Les professionnels de la santé et les syndicats ont fait part de leur opposition à la création de franchises médicales destinées à financer la lutte contre la maladie d'Alzheimer et le cancer, annoncées mardi à Dax par Nicolas Sarkozy.
Les professionnels de santé et les syndicats manifestent depuis plusieurs mois leur opposition aux nouvelles franchises sur les soins de santé, détaillées mardi par Nicolas Sarkozy. Prévue à l'origine pour réduire le déficit persistant de l'assurance maladie, cette franchise servira finalement à financer la lutte contre la maladie d'Alzheimer et le cancer.
Nicolas Sarkozy avait envisagé cette mesure dès janvier pendant la campagne présidentielle, avant de présenter finalement le système de trois forfaits présenté mardi à Dax. A partir de 2008, les assurés sociaux devront payer de leur poche 50 centimes par boîte de médicament, 50 centimes pour chaque acte paramédical, et deux euros pour chaque recours à un transport sanitaire, ce jusqu'à un plafond annuel de 50 euros.
"Une mesure particulièrement inégalitaire", a estimé Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, jugeant qu' "on s'éloignerait un peu plus encore des principes de la Sécurité sociale". Nicolas Sarkozy "utilise la compassion en direction des malades du cancer ou d'Alzheimer pour justifier une mesure impopulaire destinée à combler pour partie les conséquences de la politique de la droite en matière de protection sociale", selon deux représentants du PS, Pascal Terrasse et Claude Pigement.
Les professionnels de santé, partis politiques, syndicats et associations (Attac, FSU, CGT, PS, PCF...) ont appelé à une mobilisation nationale le 29 septembre contre cette mesure.
Pour compenser les éventuelles injustices de ces nouvelles franchises sur les soins de santé, Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, a même proposé la création d'un "bouclier sanitaire" qui permettrait que les sommes restant à la charge du patient ne puissent dépasser de 3 à 5% de son revenu. Le ministère de la Santé a mis en place une mission d'étude sur ce bouclier sanitaire, mais l'Assurance maladie a précisé qu'elle n'était pas en mesure pour l'instant de plafonner les franchises médicales en fonction du revenu.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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En 2008, se soigner coûtera encore un peu plus cher
La franchise médicale devrait financer la lutte contre le cancer et Alzheimer. Par Eric Favereau QUOTIDIEN : mercredi 1 août 2007
Apparemment, c’est anodin. Et bien modeste. A partir de 2008, à chaque fois que vous achèterez une boîte de médicaments, vous aurez une franchise d’un demi-euro à payer. Pour tout acte paramédical, une franchise de 0,5 euro encore, et celle-ci monte à 2 euros pour chaque recours à un transport sanitaire.
C’est à l’occasion d’un déplacement, hier à Dax, consacré au thème de la prise en charge des maladies liées au vieillissement (lire ci-contre), que Nicolas Sarkozy est entré dans le détail de ce qui risque de devenir la polémique de l’été. En présentant cette instauration inédite de franchises médicales, le Président a certes mis en avant des garanties. « Les personnes les plus modestes seront dispensées, ainsi que les enfants et les femmes enceintes», a-t-il précisé. Souhaitant également que «cette franchise puisse être prise en charge par les assurances complémentaires santé». Un plafond global de 50 euros sera institué, par an et par patient. Et pour ceux qui mettraient en doute l’intérêt de cette mesure, Nicolas Sarkozy a expliqué que celle-ci devra «permettre de financer la lutte contre le cancer et contre la maladie d’Alzheimer, ainsi que les soins palliatifs».
Charge. De fait, Nicolas Sarkozy reste sur sa ligne. Lorsqu’il avait annoncé sa volonté d’instaurer les franchises, de nombreuses voix s’étaient élevées, s’inquiétant des conséquences, en particulier pour l’accès aux soins des personnes les moins favorisées. «On nous dit qu’il y aura des mesures d’accompagnement pour les plus pauvres, mais le problème ne concerne pas seulement les plus pauvres, mais ceux qui sont juste au-dessus des seuils, expliquait alors à Libération Bruno Palier, économiste au centre de recherches de Sciences-Po. Ce sont ces fameux 7 % des Français qui ne sont pas à la CMU, mais qui ne sont pas assez aisés pour avoir des mutuelles. Ces gens-là, avec les franchises, vont retarder leur entrée dans le système de soins. Ils vont devoir attendre avant d’aller se faire soigner. Et ce sera catastrophique car ils se feront soigner quand ils seront encore plus malades.»
Martin Hirsch, tout juste nommé haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, s’était montré, lui aussi, critique: «Est-ce que j’approuverai cette mesure ? La réponse est non.» Et il avait suggéré une sorte de «bouclier sanitaire», en limitant, comme cela se fait en Allemagne, la charge incombant au patient à un maximum de 3 % de leurs revenus. Nicolas Sarkozy l’a en partie écouté, e n mettant des garde-fous. Et au passage, il a évité de reprendre son argument de campagne où il s’agissait de «responsabiliser les patients».
Il n’empêche : les réactions ne se sont pas fait attendre. Hier, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a estimé que « c’était une mesure particulièrement inégalitaire». Plus politique, Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne, s’est insurgé contre les franchises médicales qui «contrastent avec les milliards d’euros de cadeaux fiscaux qui viennent d’être faits aux plus grosses fortunes dans le paquet fiscal». Le rapporteur spécial du budget de la Santé, ajoutant: « Présentées comme destinées à financer le développement des soins palliatifs et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, elles étaient en fait prévisibles au regard du déficit aggravé de la Sécu. Mais ces mesures pourront rapporter à peine plus d’un milliard d’euros en année pleine. Elles ne constituent en rien l’amorce des réformes structurelles qu’appelle l’échec de la réforme de la Sécurité sociale votée en 2004.»
«Intéressés». Enfin, le Collectif interassociatif des usagers de la santé pointe le fait que seuls les patients vont devoir mettre la main à la poche : «Pendant l’été, comme une mauvaise habitude, les projets gouvernementaux se finalisent sans les principaux intéressés. Au départ, la création des franchises devait concourir au rétablissement des comptes de la Sécu. Avant qu’elles ne soient justifiées par le plan Alzheimer. Mais, quoi qu’on en dise, il s’est agi de mettre à contribution les malades, et eux seuls.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La franchise médicale devrait financer la lutte contre le cancer et Alzheimer. Par Eric Favereau QUOTIDIEN : mercredi 1 août 2007
Apparemment, c’est anodin. Et bien modeste. A partir de 2008, à chaque fois que vous achèterez une boîte de médicaments, vous aurez une franchise d’un demi-euro à payer. Pour tout acte paramédical, une franchise de 0,5 euro encore, et celle-ci monte à 2 euros pour chaque recours à un transport sanitaire.
C’est à l’occasion d’un déplacement, hier à Dax, consacré au thème de la prise en charge des maladies liées au vieillissement (lire ci-contre), que Nicolas Sarkozy est entré dans le détail de ce qui risque de devenir la polémique de l’été. En présentant cette instauration inédite de franchises médicales, le Président a certes mis en avant des garanties. « Les personnes les plus modestes seront dispensées, ainsi que les enfants et les femmes enceintes», a-t-il précisé. Souhaitant également que «cette franchise puisse être prise en charge par les assurances complémentaires santé». Un plafond global de 50 euros sera institué, par an et par patient. Et pour ceux qui mettraient en doute l’intérêt de cette mesure, Nicolas Sarkozy a expliqué que celle-ci devra «permettre de financer la lutte contre le cancer et contre la maladie d’Alzheimer, ainsi que les soins palliatifs».
Charge. De fait, Nicolas Sarkozy reste sur sa ligne. Lorsqu’il avait annoncé sa volonté d’instaurer les franchises, de nombreuses voix s’étaient élevées, s’inquiétant des conséquences, en particulier pour l’accès aux soins des personnes les moins favorisées. «On nous dit qu’il y aura des mesures d’accompagnement pour les plus pauvres, mais le problème ne concerne pas seulement les plus pauvres, mais ceux qui sont juste au-dessus des seuils, expliquait alors à Libération Bruno Palier, économiste au centre de recherches de Sciences-Po. Ce sont ces fameux 7 % des Français qui ne sont pas à la CMU, mais qui ne sont pas assez aisés pour avoir des mutuelles. Ces gens-là, avec les franchises, vont retarder leur entrée dans le système de soins. Ils vont devoir attendre avant d’aller se faire soigner. Et ce sera catastrophique car ils se feront soigner quand ils seront encore plus malades.»
Martin Hirsch, tout juste nommé haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, s’était montré, lui aussi, critique: «Est-ce que j’approuverai cette mesure ? La réponse est non.» Et il avait suggéré une sorte de «bouclier sanitaire», en limitant, comme cela se fait en Allemagne, la charge incombant au patient à un maximum de 3 % de leurs revenus. Nicolas Sarkozy l’a en partie écouté, e n mettant des garde-fous. Et au passage, il a évité de reprendre son argument de campagne où il s’agissait de «responsabiliser les patients».
Il n’empêche : les réactions ne se sont pas fait attendre. Hier, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a estimé que « c’était une mesure particulièrement inégalitaire». Plus politique, Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne, s’est insurgé contre les franchises médicales qui «contrastent avec les milliards d’euros de cadeaux fiscaux qui viennent d’être faits aux plus grosses fortunes dans le paquet fiscal». Le rapporteur spécial du budget de la Santé, ajoutant: « Présentées comme destinées à financer le développement des soins palliatifs et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, elles étaient en fait prévisibles au regard du déficit aggravé de la Sécu. Mais ces mesures pourront rapporter à peine plus d’un milliard d’euros en année pleine. Elles ne constituent en rien l’amorce des réformes structurelles qu’appelle l’échec de la réforme de la Sécurité sociale votée en 2004.»
«Intéressés». Enfin, le Collectif interassociatif des usagers de la santé pointe le fait que seuls les patients vont devoir mettre la main à la poche : «Pendant l’été, comme une mauvaise habitude, les projets gouvernementaux se finalisent sans les principaux intéressés. Au départ, la création des franchises devait concourir au rétablissement des comptes de la Sécu. Avant qu’elles ne soient justifiées par le plan Alzheimer. Mais, quoi qu’on en dise, il s’est agi de mettre à contribution les malades, et eux seuls.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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«Le maïs ne poussait pas»
Un agriculteur accuse ses voisins d’avoir contaminé ses champs :
Par LAURE ESPIEU QUOTIDIEN : mercredi 1 août 2007
Du maïs, Bernard Pouey en a toujours fait. «Pour nourrir le bétail.» A Saint-Dos, petite bourgade du Béarn de 140 habitants, nichée au pied des Pyrénées, c’est même une culture traditionnelle. Pourtant, face à l’état de son champ, Bernard Pouey est allé porter plainte vendredi. Persuadé d’avoir été victime de sabotage. D’un complot des voisins.
Test. Converti au bio depuis sept ans, l’agriculteur a observé avec inquiétude l’avancée des OGM. A la période des semis, il est convaincu que toutes les parcelles environnantes sont passées transgéniques. Du coup, il décide de participer à une expérimentation pour tenter de déterminer le risque de contamination. Avec l’aide d’associations, et le soutien financier du conseil régional, il sème diverses variétés de maïs, et mène un suivi sur la nature des pollens et les interactions avec son champ. «L’idée était de tester si on restait ou non dans le seuil des 0,9 % de contamination maximum, censé être garantis par les distances de sécurité réglementaires», explique Patrick de Koscho, responsable du test. Sauf qu’au bout de après quelques semaines Bernard Pouey détecte un problème. «Le maïs ne poussait pas. Arrivé à sept ou huit feuilles, il restait nain, ne dépassait pas 20 cm, et devenait jaune.»
Ce qui l’alerte, c’est que même les mauvaises herbes dépérissent. Pire, les deux parcelles expérimentales, distantes de 800 m, sont touchées. «Ils ont fait quelque chose», répète-t-il. L’organisme certificateur bio et les assurances sont saisis, pour procéder à des analyses. Les résultats se font encore attendre, mais lui suspecte une attaque chimique, avec ralentisseurs de croissance. «Comme ça, mon maïs va fleurir quinze jours après tout le monde, ou pas du tout, et il ne sera plus question de contamination.» Robert Claverie, le maire, essaye de calmer les esprits : «Sa parcelle n’a pas été semée dans les meilleures conditions. Il y avait la pluie, le terrain était froid.» Surtout, il veut croire que l’expérimentation était infondée, que les producteurs d’OGM auraient eu la courtoisie de prévenir l’agriculteur. Et c’est le nœud du problème.
Gênant. L’administration classe confidentiel la localisation de ces cultures. Quant aux voisins, aucun ne s’avance sur la nature exacte de son maïs. «Chacun est libre de faire ce qu’il veut chez lui, tant qu’il respecte les lois et les décrets», élude l’un d’eux. Un autre reconnaît que «tout est possible». «Les parcelles OGM, on sait où elles sont, glisse-t-il. Après, il se peut que des gens aient fraudé, en ne se déclarant pas aux autorités, ou en respectant mal les distances de sécurité.» Dans ce cas, le champ test de Pouey devenait gênant. Les cultures voisines, en revanche, témoignent d’une vitalité remarquable.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un agriculteur accuse ses voisins d’avoir contaminé ses champs :
Par LAURE ESPIEU QUOTIDIEN : mercredi 1 août 2007
Du maïs, Bernard Pouey en a toujours fait. «Pour nourrir le bétail.» A Saint-Dos, petite bourgade du Béarn de 140 habitants, nichée au pied des Pyrénées, c’est même une culture traditionnelle. Pourtant, face à l’état de son champ, Bernard Pouey est allé porter plainte vendredi. Persuadé d’avoir été victime de sabotage. D’un complot des voisins.
Test. Converti au bio depuis sept ans, l’agriculteur a observé avec inquiétude l’avancée des OGM. A la période des semis, il est convaincu que toutes les parcelles environnantes sont passées transgéniques. Du coup, il décide de participer à une expérimentation pour tenter de déterminer le risque de contamination. Avec l’aide d’associations, et le soutien financier du conseil régional, il sème diverses variétés de maïs, et mène un suivi sur la nature des pollens et les interactions avec son champ. «L’idée était de tester si on restait ou non dans le seuil des 0,9 % de contamination maximum, censé être garantis par les distances de sécurité réglementaires», explique Patrick de Koscho, responsable du test. Sauf qu’au bout de après quelques semaines Bernard Pouey détecte un problème. «Le maïs ne poussait pas. Arrivé à sept ou huit feuilles, il restait nain, ne dépassait pas 20 cm, et devenait jaune.»
Ce qui l’alerte, c’est que même les mauvaises herbes dépérissent. Pire, les deux parcelles expérimentales, distantes de 800 m, sont touchées. «Ils ont fait quelque chose», répète-t-il. L’organisme certificateur bio et les assurances sont saisis, pour procéder à des analyses. Les résultats se font encore attendre, mais lui suspecte une attaque chimique, avec ralentisseurs de croissance. «Comme ça, mon maïs va fleurir quinze jours après tout le monde, ou pas du tout, et il ne sera plus question de contamination.» Robert Claverie, le maire, essaye de calmer les esprits : «Sa parcelle n’a pas été semée dans les meilleures conditions. Il y avait la pluie, le terrain était froid.» Surtout, il veut croire que l’expérimentation était infondée, que les producteurs d’OGM auraient eu la courtoisie de prévenir l’agriculteur. Et c’est le nœud du problème.
Gênant. L’administration classe confidentiel la localisation de ces cultures. Quant aux voisins, aucun ne s’avance sur la nature exacte de son maïs. «Chacun est libre de faire ce qu’il veut chez lui, tant qu’il respecte les lois et les décrets», élude l’un d’eux. Un autre reconnaît que «tout est possible». «Les parcelles OGM, on sait où elles sont, glisse-t-il. Après, il se peut que des gens aient fraudé, en ne se déclarant pas aux autorités, ou en respectant mal les distances de sécurité.» Dans ce cas, le champ test de Pouey devenait gênant. Les cultures voisines, en revanche, témoignent d’une vitalité remarquable.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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mercredi 1 août 2007, mis à jour à 08:40
Espagne Incendies: état d'alerte maximale aux Canaries LEXPRESS.fr
L'archipel espagnol des Canaries connaît depuis vendredi dernier deux incendies parmi les plus importants de ces dernières décennies, qui ont entraînés l'évacuation de 12 000 personnes et brûlés quelque 35 000 hectares. Le départ de feu sur l'île de Grande-Canarie est d'origine criminelle.
Près de 12 000 personnes évacuées et 35000 hectares brûlés: l’archipel espagnol des Canaries est en proie à d’importants incendies depuis vendredi dernier. Alors que la ministre espagnole de l’environnement, Cristina Narbona, parle d’état "d’alerte maximale", le chef du gouvernement Jose Luis Zapatero a annoncé sa visite ce mercerdi sur place.
Grande-Canarie: incendie criminel
Deux feux se sont déclarés, l’un sur l’île de Grande-Canarie, l’autre sur celle de Tenerife. La tâche des pompiers est rendue difficile en raison du relief accidenté des lieux, des fortes températures et des vents violents. Ainsi, sur la dizaine de bombardiers disponibles, seuls deux appareils peuvent actuellement voler.
Sur la Grande-Canarie, 5 200 personnes ont été évacuées, 20 000 hectares sont partis en fumée dans le centre montagneux et boisé de l’île et on dénombre quatre fronts, dont deux particulièrement préoccupants selon les pompiers. Le sinistre a partiellement affecté un parc zoologique situé au sud de l’île et où se trouvent 150 espèces d’oiseaux ainsi qu'un millier de palmiers.
Cet incendie est d'origine criminelle; samedi un garde-forestier de 37 ans, qui avait été l'un des premier à donner l'alerte, a reconnu être l'auteur du départ de feu.
Quant à l'ïle de Tenerife, particulièrement touristique, les trois foyers d'incendie qui l'ont touchée ont fait fuir, selon le président du gouvernement régional Paulino Rivero, 8500 personnes, tandis que 15 000 hectares ont été dévastés.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'archipel espagnol des Canaries connaît depuis vendredi dernier deux incendies parmi les plus importants de ces dernières décennies, qui ont entraînés l'évacuation de 12 000 personnes et brûlés quelque 35 000 hectares. Le départ de feu sur l'île de Grande-Canarie est d'origine criminelle.
Près de 12 000 personnes évacuées et 35000 hectares brûlés: l’archipel espagnol des Canaries est en proie à d’importants incendies depuis vendredi dernier. Alors que la ministre espagnole de l’environnement, Cristina Narbona, parle d’état "d’alerte maximale", le chef du gouvernement Jose Luis Zapatero a annoncé sa visite ce mercerdi sur place.
Grande-Canarie: incendie criminel
Deux feux se sont déclarés, l’un sur l’île de Grande-Canarie, l’autre sur celle de Tenerife. La tâche des pompiers est rendue difficile en raison du relief accidenté des lieux, des fortes températures et des vents violents. Ainsi, sur la dizaine de bombardiers disponibles, seuls deux appareils peuvent actuellement voler.
Sur la Grande-Canarie, 5 200 personnes ont été évacuées, 20 000 hectares sont partis en fumée dans le centre montagneux et boisé de l’île et on dénombre quatre fronts, dont deux particulièrement préoccupants selon les pompiers. Le sinistre a partiellement affecté un parc zoologique situé au sud de l’île et où se trouvent 150 espèces d’oiseaux ainsi qu'un millier de palmiers.
Cet incendie est d'origine criminelle; samedi un garde-forestier de 37 ans, qui avait été l'un des premier à donner l'alerte, a reconnu être l'auteur du départ de feu.
Quant à l'ïle de Tenerife, particulièrement touristique, les trois foyers d'incendie qui l'ont touchée ont fait fuir, selon le président du gouvernement régional Paulino Rivero, 8500 personnes, tandis que 15 000 hectares ont été dévastés.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Prison avec sursis pour une mère battue hébergée par une association
Une mère victime de violences conjugales qui s'était réfugiée, avec ses enfants, auprès d'une association, à l'insu de son mari, a été condamnée, jeudi 26 juillet, à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque, qui a relaxé l'association et son ancienne directrice.
La mère, poursuivie par son époux, devra en outre verser 800 euros de dommages et intérêts pour ne pas avoir communiqué au père sa nouvelle adresse lorsqu'elle avait été recueillie du 1er janvier au 4 août 2003 par l'association Sedire à Dunkerque.
Une décision très éloignée du réquisitoire du procureur qui, lors de l'audience le 22 juin dernier, n'avait pas demandé de peine précise à l'encontre des prévenus, laissant le tribunal apprécier si l'"état de nécessité" pouvait être invoqué.
Hospitalisée fin 2002 après avoir été victime de violences de la part de son mari, la condamnée avait été orientée par les services sociaux vers cette association d'aide aux femmes battues. Là, la mère et ses trois enfants avaient été hébergés et l'association n'a pas transmis leur nouvelle adresse au mari violent, comme une circulaire du 8 mars 1999 le préconise.
La mère avait par ailleurs déposé plainte pour violences, mais celle-ci avait été classée sans suite, malgré l'ouverture d'une information judiciaire, en raison du départ de son mari en Turquie.
Poursuivies, elles aussi, pour "complicité de soustraction à l'autorité parentale", l'association et sa directrice au moment des faits ont en revanche été relaxées.
Interrogée par le site Internet des ASH, Mauricette Sauvignon, à la tête de Sedire jusqu'en janvier 2006, s'avouait "soulagée d'être relaxée mais très déçue pour la mère". "Je suis atterrée, c'est inadmissible et incompréhensible" a-t-elle ajouté.
"Ce n'est pas une décision de justice, mais de l'injustice. On marche sur la tête !", s'est-elle emportée, précisant que la mère de famille était elle aussi "choquée et bouleversée" lors de l'énoncé du verdict.
Mauricette Sauvignon s'est également inquiétée des répercussions de l'affaire sur le sort des autres femmes battues. "C'est le mari qui est violent et c'est la mère qui est condamnée. Beaucoup de femmes, qui ont déjà peur de porter de porter plainte, vont être découragées", a-t-elle estimée.
Selon l'ancienne directrice de Sedire, la mère condamnée refuse catégoriquement de payer des dommages et intérêts à son époux et devrait faire appel de la décision la concernant.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une mère victime de violences conjugales qui s'était réfugiée, avec ses enfants, auprès d'une association, à l'insu de son mari, a été condamnée, jeudi 26 juillet, à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque, qui a relaxé l'association et son ancienne directrice.
La mère, poursuivie par son époux, devra en outre verser 800 euros de dommages et intérêts pour ne pas avoir communiqué au père sa nouvelle adresse lorsqu'elle avait été recueillie du 1er janvier au 4 août 2003 par l'association Sedire à Dunkerque.
Une décision très éloignée du réquisitoire du procureur qui, lors de l'audience le 22 juin dernier, n'avait pas demandé de peine précise à l'encontre des prévenus, laissant le tribunal apprécier si l'"état de nécessité" pouvait être invoqué.
Hospitalisée fin 2002 après avoir été victime de violences de la part de son mari, la condamnée avait été orientée par les services sociaux vers cette association d'aide aux femmes battues. Là, la mère et ses trois enfants avaient été hébergés et l'association n'a pas transmis leur nouvelle adresse au mari violent, comme une circulaire du 8 mars 1999 le préconise.
La mère avait par ailleurs déposé plainte pour violences, mais celle-ci avait été classée sans suite, malgré l'ouverture d'une information judiciaire, en raison du départ de son mari en Turquie.
Poursuivies, elles aussi, pour "complicité de soustraction à l'autorité parentale", l'association et sa directrice au moment des faits ont en revanche été relaxées.
Interrogée par le site Internet des ASH, Mauricette Sauvignon, à la tête de Sedire jusqu'en janvier 2006, s'avouait "soulagée d'être relaxée mais très déçue pour la mère". "Je suis atterrée, c'est inadmissible et incompréhensible" a-t-elle ajouté.
"Ce n'est pas une décision de justice, mais de l'injustice. On marche sur la tête !", s'est-elle emportée, précisant que la mère de famille était elle aussi "choquée et bouleversée" lors de l'énoncé du verdict.
Mauricette Sauvignon s'est également inquiétée des répercussions de l'affaire sur le sort des autres femmes battues. "C'est le mari qui est violent et c'est la mère qui est condamnée. Beaucoup de femmes, qui ont déjà peur de porter de porter plainte, vont être découragées", a-t-elle estimée.
Selon l'ancienne directrice de Sedire, la mère condamnée refuse catégoriquement de payer des dommages et intérêts à son époux et devrait faire appel de la décision la concernant.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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La HALDE rappelle le principe de prise en charge du transport des élèves handicapés
"Les frais de déplacements des élèves handicapés fréquentant un établissement d’enseignement général, agricole ou professionnel, public ou privé sous contrat, et qui ne peuvent utiliser les moyens de transport en commun du fait de la gravité de leur handicap doivent être pris en charge par le département du domicile des intéressés".
La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) vient de rappeler cette disposition du code de l'éducation à un syndicat mixte des transports en commun d'un département du sud de la France, qui avait refusé de prendre en charge les frais de déplacement d'un élève handicapé vers le lieu du stage qu'il effectuait dans le cadre de sa scolarité.
Le collège de la HALDE a donc demandé au syndicat de modifier son règlement pour le mettre en conformité avec ce principe, indique l'instance dans un communiqué diffusé jeudi 26 juillet.
Le département concerné a deux mois pour rendre compte à la HALDE des suites données aux recommandations qu'elle a formulées dans sa délibération du 2 juillet, précise-t-elle enfin.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) vient de rappeler cette disposition du code de l'éducation à un syndicat mixte des transports en commun d'un département du sud de la France, qui avait refusé de prendre en charge les frais de déplacement d'un élève handicapé vers le lieu du stage qu'il effectuait dans le cadre de sa scolarité.
Le collège de la HALDE a donc demandé au syndicat de modifier son règlement pour le mettre en conformité avec ce principe, indique l'instance dans un communiqué diffusé jeudi 26 juillet.
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Héraclite d'Ephèse
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CERVEAU
Le gène du gaucher
a été découvert
| 01.08.2007 | 12:01
Une équipe mondiale de scientifiques a découvert un gène qui renforcerait "les chances d'être gaucher", le LRRTM1. Il accroitrait par ailleurs les risques de contracter une pathologie psychotique telle la schizophrénie.
(c) AFP
Les travaux d'une vingtaine de chercheurs, issus de plusieurs pays et emmenés par l'Université d'Oxford, et publiés mardi 31 juillet par la revue Molecular Psychiatry, ont permis la découverte d'un gène, baptisé LRRTM1.
Selon la BBC, il "augmenterait les possibilités d'être gaucher", en modifiant l'asymétrie du cerveau. En effet, chez les droitiers, le côté gauche du cerveau contrôle habituellement des fonctions telles que la parole et le langage, tandis que le côté droit contrôle l'émotion. Chez les gauchers, l'inverse est souvent vrai. Les chercheurs pensent donc que le LRRTM1 serait responsable de cet état de fait.
La schizophrénie
Par ailleurs, ce gène accroîtrait donc les risques de développer une schizophrénie. Toutefois, le Dr Clyde Francks, qui était à la tête de l'équipe internationale, se veut rassurant, car "il existe de nombreux facteurs qui rendent les individus plus à même de développer la schizophrénie et la grande majorité des gauchers n'aura jamais aucun problème". Il précise par ailleurs que "nous ne connaissons pas encore le rôle précis de ce gène".
La prochaine étape, selon le Dr Clyde Francks serait de "mieux comprendre le développement de l'asymétrie du cerveau" - "un élément fondamental du cerveau humain" - grâce à cette étude.
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Le gène du gaucher
a été découvert
| 01.08.2007 | 12:01
Une équipe mondiale de scientifiques a découvert un gène qui renforcerait "les chances d'être gaucher", le LRRTM1. Il accroitrait par ailleurs les risques de contracter une pathologie psychotique telle la schizophrénie.
(c) AFP
Les travaux d'une vingtaine de chercheurs, issus de plusieurs pays et emmenés par l'Université d'Oxford, et publiés mardi 31 juillet par la revue Molecular Psychiatry, ont permis la découverte d'un gène, baptisé LRRTM1.
Selon la BBC, il "augmenterait les possibilités d'être gaucher", en modifiant l'asymétrie du cerveau. En effet, chez les droitiers, le côté gauche du cerveau contrôle habituellement des fonctions telles que la parole et le langage, tandis que le côté droit contrôle l'émotion. Chez les gauchers, l'inverse est souvent vrai. Les chercheurs pensent donc que le LRRTM1 serait responsable de cet état de fait.
La schizophrénie
Par ailleurs, ce gène accroîtrait donc les risques de développer une schizophrénie. Toutefois, le Dr Clyde Francks, qui était à la tête de l'équipe internationale, se veut rassurant, car "il existe de nombreux facteurs qui rendent les individus plus à même de développer la schizophrénie et la grande majorité des gauchers n'aura jamais aucun problème". Il précise par ailleurs que "nous ne connaissons pas encore le rôle précis de ce gène".
La prochaine étape, selon le Dr Clyde Francks serait de "mieux comprendre le développement de l'asymétrie du cerveau" - "un élément fondamental du cerveau humain" - grâce à cette étude.
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Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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NORD
Enquête après la chute mortelle
d'un enfant de 11 ans
| 01.08.2007 | 11:01
Les amis de la victime âgée de 11 ans ont prévenu les pompiers de l'accident qui a eu lieu à Croix, près de Roubaix, mais ces derniers ne se sont pas déplacés, croyant à un canular.
Le parquet de Lille a ouvert, mardi 31 juillet, une information judiciaire après la découverte dimanche du corps d'un enfant de 11 ans, tombé la veille d'un toit à Croix, une commune proche de Roubaix (Nord) en jouant avec deux amis qui avaient alerté en vain le jour même des voisins et les secours.
Mickaël, le jeune garçon, était passé samedi après-midi au travers du toit d'un hangar fait de plaques de PVC et était tombé de six mètres. Les secours ne sont intervenus que le lendemain du drame en début d'après-midi, ne pouvant que constater le décès de l'enfant.
Les deux amis, avec lesquels il jouait avaient appelé les pompiers environ deux heures après le drame mais leur appel n'a pas déclenché l'intervention des secours.
Canular
Le centre d'appel départemental des pompiers a cru à un canular, notamment parce que l'appel était passé d'une cabine publique.
Entendus par les enquêteurs, les deux amis de Mickaël ont dit avoir "essayé d'alerter les voisins puis un peu plus tard, ils ont appelé le 18. D'après les premiers éléments de l'enquête, les pompiers ont cru à un canular", a déclaré à la presse le procureur de la République de Lille, Philippe Lemaire.
"Les deux jeunes sont rentrés chez eux, ils ont raconté l'affaire à leurs parents qui ne les ont pas plus crus. Pendant ce temps la mère n'a pas recherché à ce moment-là son enfant non plus", a-t-il précisé.
"C'est seulement le lendemain matin que les jeunes en ont reparlé, que la mère s'est inquiétée de voir que son fils n'était pas rentré et a commencé à en parler à des voisins qui sont allés sur les lieux et ont alerté les policiers", a-t-il ajouté.
Autopsie
La mère, qui habite un quartier populaire à quelques centaines de mètres des lieux du drame, a été prise en charge par une association d'aide aux victimes.
L'information judiciaire de recherche des causes de la mort "devra déterminer comment un certain nombre de témoins ont pu être informés et ont réagi", selon Philippe Lemaire.
Une autopsie pratiquée mardi a révélé que l'enfant était mort d'un traumatisme crânien mais des analyses complémentaires doivent être effectuées pour déterminer s'il est décédé sur le coup ou pas.
"C'est un point essentiel de l'information même si c'est un élément qui ne modifierait pas les éventuelles responsabilités", a plaidé le procureur.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Enquête après la chute mortelle
d'un enfant de 11 ans
| 01.08.2007 | 11:01
Les amis de la victime âgée de 11 ans ont prévenu les pompiers de l'accident qui a eu lieu à Croix, près de Roubaix, mais ces derniers ne se sont pas déplacés, croyant à un canular.
Le parquet de Lille a ouvert, mardi 31 juillet, une information judiciaire après la découverte dimanche du corps d'un enfant de 11 ans, tombé la veille d'un toit à Croix, une commune proche de Roubaix (Nord) en jouant avec deux amis qui avaient alerté en vain le jour même des voisins et les secours.
Mickaël, le jeune garçon, était passé samedi après-midi au travers du toit d'un hangar fait de plaques de PVC et était tombé de six mètres. Les secours ne sont intervenus que le lendemain du drame en début d'après-midi, ne pouvant que constater le décès de l'enfant.
Les deux amis, avec lesquels il jouait avaient appelé les pompiers environ deux heures après le drame mais leur appel n'a pas déclenché l'intervention des secours.
Canular
Le centre d'appel départemental des pompiers a cru à un canular, notamment parce que l'appel était passé d'une cabine publique.
Entendus par les enquêteurs, les deux amis de Mickaël ont dit avoir "essayé d'alerter les voisins puis un peu plus tard, ils ont appelé le 18. D'après les premiers éléments de l'enquête, les pompiers ont cru à un canular", a déclaré à la presse le procureur de la République de Lille, Philippe Lemaire.
"Les deux jeunes sont rentrés chez eux, ils ont raconté l'affaire à leurs parents qui ne les ont pas plus crus. Pendant ce temps la mère n'a pas recherché à ce moment-là son enfant non plus", a-t-il précisé.
"C'est seulement le lendemain matin que les jeunes en ont reparlé, que la mère s'est inquiétée de voir que son fils n'était pas rentré et a commencé à en parler à des voisins qui sont allés sur les lieux et ont alerté les policiers", a-t-il ajouté.
Autopsie
La mère, qui habite un quartier populaire à quelques centaines de mètres des lieux du drame, a été prise en charge par une association d'aide aux victimes.
L'information judiciaire de recherche des causes de la mort "devra déterminer comment un certain nombre de témoins ont pu être informés et ont réagi", selon Philippe Lemaire.
Une autopsie pratiquée mardi a révélé que l'enfant était mort d'un traumatisme crânien mais des analyses complémentaires doivent être effectuées pour déterminer s'il est décédé sur le coup ou pas.
"C'est un point essentiel de l'information même si c'est un élément qui ne modifierait pas les éventuelles responsabilités", a plaidé le procureur.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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NORD
La police évacue
des sans-papiers à Lille
| 01.08.2007 | 11:49
150 sans-papiers, dont une soixantaine d'entre eux se sont mis en grève de la faim pour réclamer une régularisation, ont été conduits de la Bourse du travail de Lille vers le centre de rétention de Lesquin. La préfecture refuse de régulariser certains, accusés d'agression ou de "mariage forcé".
La police est intervenue, mercredi 1er août, dans la matinée à la Bourse du travail de Lille pour faire évacuer environ 150 sans-papiers, dont une soixantaine étaient en grève de la faim pour réclamer une régularisation, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les forces de l'ordre interdisent depuis 6h00 l'accès à la Bourse du travail et des groupes de sans-papiers étaient emmenés dans des fourgons de la Police aux frontières "vers le centre de rétention de Lesquin", près de Lille, a déclaré à l'AFP Roland Diagne, un porte-parole du Comité des sans-papiers du Nord (CSP-59), présent sur place.
Mouvement "inutile et dangereux"
Mardi, le préfet du Nord Daniel Canepa avait prévenu que "l'ultimatum pour la fin de la grève de la faim c'est ce (mardi) soir", en qualifiant le mouvement d'"inutile et dangereux".
Selon Roland Diagne, 56 sans-papiers grévistes de la faim, dont certains depuis le 15 juin, 113 autres non grévistes et une vingtaine de sympathisants se trouvaient à la Bourse du travail au moment de l'intervention des forces de l'ordre. Les sans-papiers s'étaient installés dans des tentes depuis le 25 juillet dans le jardin de la Bourse, un lieu appartenant à la mairie et utilisé par des syndicats.
Les policiers "font le tri entre ceux qui ont des papiers et ceux qui n'en ont pas qui sont libérés. Le préfet a mis en oeuvre son ultimatum, pour nous il s'agit d'une rafle, c'est une prise en otage", a déclaré le porte-parole du CSP-59.
Des régularisations négociées en 2004
Le comité des sans-papiers réclame la régularisation d'environ 500 personnes en situation irrégulière dans le cadre d'un accord passé en 2004 avec la préfecture de l'époque, après déjà un mouvement de grève de la faim de sans-papiers.
Aujourd'hui, le préfet estime que ces accords n'ont plus lieu d'être puisque selon lui, ils devaient notamment permettre d'éviter les grèves de la faim. Il conteste également le rôle du CSP-59 comme unique interlocuteur des autorités dans la négociation.
Daniel Canepa a accusé mardi les sans-papiers de "se moquer du dialogue" et d'avoir recours à un "chantage qu'on ne peut pas admettre".
"Au cas par cas"
Selon lui, dans la dernière liste présentée par le CSP-59 à la préfecture et contenant 533 noms de sans-papiers candidats à la régularisation, il y avait notamment des personnes responsables "d'agression sur mineur" ou de "mariage forcé".
Les dossiers des sans-papiers seront examinés "au cas par cas" et la grève de la faim "n'est pas un critère de régularisation", a ajouté Daniel Canepa en refusant toute régularisation massive. (AFP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La police évacue
des sans-papiers à Lille
| 01.08.2007 | 11:49
150 sans-papiers, dont une soixantaine d'entre eux se sont mis en grève de la faim pour réclamer une régularisation, ont été conduits de la Bourse du travail de Lille vers le centre de rétention de Lesquin. La préfecture refuse de régulariser certains, accusés d'agression ou de "mariage forcé".
La police est intervenue, mercredi 1er août, dans la matinée à la Bourse du travail de Lille pour faire évacuer environ 150 sans-papiers, dont une soixantaine étaient en grève de la faim pour réclamer une régularisation, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les forces de l'ordre interdisent depuis 6h00 l'accès à la Bourse du travail et des groupes de sans-papiers étaient emmenés dans des fourgons de la Police aux frontières "vers le centre de rétention de Lesquin", près de Lille, a déclaré à l'AFP Roland Diagne, un porte-parole du Comité des sans-papiers du Nord (CSP-59), présent sur place.
Mouvement "inutile et dangereux"
Mardi, le préfet du Nord Daniel Canepa avait prévenu que "l'ultimatum pour la fin de la grève de la faim c'est ce (mardi) soir", en qualifiant le mouvement d'"inutile et dangereux".
Selon Roland Diagne, 56 sans-papiers grévistes de la faim, dont certains depuis le 15 juin, 113 autres non grévistes et une vingtaine de sympathisants se trouvaient à la Bourse du travail au moment de l'intervention des forces de l'ordre. Les sans-papiers s'étaient installés dans des tentes depuis le 25 juillet dans le jardin de la Bourse, un lieu appartenant à la mairie et utilisé par des syndicats.
Les policiers "font le tri entre ceux qui ont des papiers et ceux qui n'en ont pas qui sont libérés. Le préfet a mis en oeuvre son ultimatum, pour nous il s'agit d'une rafle, c'est une prise en otage", a déclaré le porte-parole du CSP-59.
Des régularisations négociées en 2004
Le comité des sans-papiers réclame la régularisation d'environ 500 personnes en situation irrégulière dans le cadre d'un accord passé en 2004 avec la préfecture de l'époque, après déjà un mouvement de grève de la faim de sans-papiers.
Aujourd'hui, le préfet estime que ces accords n'ont plus lieu d'être puisque selon lui, ils devaient notamment permettre d'éviter les grèves de la faim. Il conteste également le rôle du CSP-59 comme unique interlocuteur des autorités dans la négociation.
Daniel Canepa a accusé mardi les sans-papiers de "se moquer du dialogue" et d'avoir recours à un "chantage qu'on ne peut pas admettre".
"Au cas par cas"
Selon lui, dans la dernière liste présentée par le CSP-59 à la préfecture et contenant 533 noms de sans-papiers candidats à la régularisation, il y avait notamment des personnes responsables "d'agression sur mineur" ou de "mariage forcé".
Les dossiers des sans-papiers seront examinés "au cas par cas" et la grève de la faim "n'est pas un critère de régularisation", a ajouté Daniel Canepa en refusant toute régularisation massive. (AFP)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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GRANDE BRETAGNE
Recherché pour avoir tripoté
une journaliste en direct
01.08.2007 | 19:03
La police britannique recherche un homme accusé d'avoir pincé les fesses d'une journaliste en direct à la télévision. Celle-ci ne compte toutefois pas porter plainte.
Un Britannique est recherché par la police depuis mercredi 1er août pour avoir pincé les fesses d'une journaliste de télévision en plein direct. Sue Turton, journaliste de la chaîne Channel Four, réalise un reportage sur les inondations à Oxford, lorsqu'un passant lui met la main aux fesses. La jeune femme, qui intervient en direct devant la caméra, reste imperturbable.
La police britannique recherche à présent l'individu pour lui infliger une amende. La journaliste a été priée de remettre une copie de la cassette montrant la séquence, où l'on distingue aisément le visage du jeune homme.
45 000 personnes ont déjà visionné la scène sur You Tube
Mais Sue Turton ne compte pas porter plainte: "Je ne veux pas punir cet homme devant un tribunal. Mais je me dis: si j'accepte un tel comportement sans réagir, quel espoir de recours peuvent avoir les femmes qui sont tripotées de cette façon en public", a-t-elle expliqué dans un communiqué. "Sur un plan personnel, j'ai trouvé cela assez humiliant et irrespectueux vis-à-vis des gens en difficulté dont j'évoquais la situation", conclut la jeune femme.
La scène, mise en ligne sur le site YouTube, a été visionnée à 45 000 reprises mercredi matin. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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01.08.2007 | 19:03
La police britannique recherche un homme accusé d'avoir pincé les fesses d'une journaliste en direct à la télévision. Celle-ci ne compte toutefois pas porter plainte.
Un Britannique est recherché par la police depuis mercredi 1er août pour avoir pincé les fesses d'une journaliste de télévision en plein direct. Sue Turton, journaliste de la chaîne Channel Four, réalise un reportage sur les inondations à Oxford, lorsqu'un passant lui met la main aux fesses. La jeune femme, qui intervient en direct devant la caméra, reste imperturbable.
La police britannique recherche à présent l'individu pour lui infliger une amende. La journaliste a été priée de remettre une copie de la cassette montrant la séquence, où l'on distingue aisément le visage du jeune homme.
45 000 personnes ont déjà visionné la scène sur You Tube
Mais Sue Turton ne compte pas porter plainte: "Je ne veux pas punir cet homme devant un tribunal. Mais je me dis: si j'accepte un tel comportement sans réagir, quel espoir de recours peuvent avoir les femmes qui sont tripotées de cette façon en public", a-t-elle expliqué dans un communiqué. "Sur un plan personnel, j'ai trouvé cela assez humiliant et irrespectueux vis-à-vis des gens en difficulté dont j'évoquais la situation", conclut la jeune femme.
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Deux pompiers soupçonnés de viol sur une ado
Agés d'une vingtaine d'années, les deux pompiers volontaires nient les faits, expliquant que la jeune fille était consentante.
L'adolescente aurait déposé plainte au mois de juillet, indiquant qu'elle entretenait une relation amoureuse consentie avec l'un d'entre eux avant les faits.
- le 01/08/2007 - 19h35
Deux pompiers âgés d'une vingtaine d'années, soupçonnés d'avoir agressé sexuellement une adolescente de 14 ans dans les Yvelines, ont été écroués mardi soir, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier. Les deux hommes ont été mis en examen pour "viol sur mineur de 15 ans" par un juge d'instruction de Versailles, selon une source judiciaire.
Selon les premiers éléments de l'enquête confiée au commissariat de Guyancourt, les deux pompiers volontaires rattachés à la caserne de Montigny-le-Bretonneux, qui devaient prochainement quitter les Yvelines, auraient agressé la jeune fille au mois de juin au cours d'une soirée, selon une source proche du dossier.
Ils auraient nié tous les faits reprochés, expliquant que la jeune fille était consentante. L'adolescente aurait déposé plainte au mois de juillet, indiquant qu'elle entretenait une relation amoureuse consentie avec l'un d'entre eux avant les faits.
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- le 01/08/2007 - 19h35
Deux pompiers âgés d'une vingtaine d'années, soupçonnés d'avoir agressé sexuellement une adolescente de 14 ans dans les Yvelines, ont été écroués mardi soir, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier. Les deux hommes ont été mis en examen pour "viol sur mineur de 15 ans" par un juge d'instruction de Versailles, selon une source judiciaire.
Selon les premiers éléments de l'enquête confiée au commissariat de Guyancourt, les deux pompiers volontaires rattachés à la caserne de Montigny-le-Bretonneux, qui devaient prochainement quitter les Yvelines, auraient agressé la jeune fille au mois de juin au cours d'une soirée, selon une source proche du dossier.
Ils auraient nié tous les faits reprochés, expliquant que la jeune fille était consentante. L'adolescente aurait déposé plainte au mois de juillet, indiquant qu'elle entretenait une relation amoureuse consentie avec l'un d'entre eux avant les faits.
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Réveillé plus de six ans après un traumatisme
Des médecins américains ont utilisé une stimulation électrique pour réveiller un homme en "état de conscience minimale".
Le patient se trouvait dans cet état depuis six ans et demi, à la suite d'un traumatisme crânien.
- le 01/08/2007 - 17h06
L'expérience a porté ses fruits : une équipe de médecins américains a stimulé par des impulsions électriques le cerveau d'un patient plongé depuis six ans dans un "état de conscience minimale" (lire l'encadré ci-dessous). L'homme, âgé de 38 ans, a pu être "réveillé" et est redevenu capable de parler et de manger.
Si un tel résultat pouvait être reproduit sur d'autres patients, "ce succès ouvrirait une nouvelle ère pour le traitement de patients en état de conscience minimale", a souligné le Dr Josef Fins du Weil Cornell Medical College (New York), un des co-auteurs de l'étude paraissant dans la revue scientifique britannique Nature.
Avant le recours à la stimulation cérébrale profonde, les capacités de communication du patient se limitaient "à de légers mouvements de l'œil ou du doigt, maintenant, il se sert régulièrement de mots, de gestes et répond rapidement aux questions", a précisé le Dr Joseph Giacino du JFK Johnson Rehabilitation Institute (Edison). Ce patient, dont la famille souhaite préserver l'anonymat, est aussi capable "de mâcher, d'avaler sa nourriture et n'a plus besoin d'une alimentation artificielle", a ajouté le médecin.
Electrodes
Déjà utilisée notamment pour la maladie de Parkinson, la stimulation cérébrale profonde consiste à implanter des électrodes dans une zone précise du cerveau en les connectant à des batteries insérées dans la poitrine comme pour un stimulateur cardiaque. Dans le cas du patient en état de conscience minimale, l'implantation des électrodes, réalisée six ans et demi après le traumatisme cérébral, visait à stimuler par des impulsions électriques une zone du cerveau (thalamus) qui jouerait un rôle clé pour ajuster l'activité du cerveau. "Notre théorie était que les impulsions électriques visant cette zone contribueraient à amplifier le faible niveau d'activité existant", précise le Dr Giacino.
Le patient a été soumis pendant six mois à une alternance de périodes où la stimulation cérébrale fonctionnait ou était interrompue, l'expérience s'effectuant en "double-aveugle" : malade et médecin ignoraient quelle phase était en cours.
Expérience à suivre
L'amélioration des capacités du patient à se nourrir et à communiquer "était fortement liée" aux périodes de stimulation cérébrale, selon le Dr Nicholas Schiff, principal auteur de l'étude. Les acquis semblaient se maintenir durant les phases d'interruption, ce qu'il juge "encore plus encourageant", mais les chercheurs ne savent pas si l'état du patient va continuer à s'améliorer.
L'étude, prévue pour inclure douze patients en état de conscience minimale, doit se poursuivre. Des experts soulignent que, pour être bénéfiques, de telles stimulations supposent que certaines zones importantes du cortex cérébral soient préservées. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des médecins américains ont utilisé une stimulation électrique pour réveiller un homme en "état de conscience minimale".
Le patient se trouvait dans cet état depuis six ans et demi, à la suite d'un traumatisme crânien.
- le 01/08/2007 - 17h06
L'expérience a porté ses fruits : une équipe de médecins américains a stimulé par des impulsions électriques le cerveau d'un patient plongé depuis six ans dans un "état de conscience minimale" (lire l'encadré ci-dessous). L'homme, âgé de 38 ans, a pu être "réveillé" et est redevenu capable de parler et de manger.
Si un tel résultat pouvait être reproduit sur d'autres patients, "ce succès ouvrirait une nouvelle ère pour le traitement de patients en état de conscience minimale", a souligné le Dr Josef Fins du Weil Cornell Medical College (New York), un des co-auteurs de l'étude paraissant dans la revue scientifique britannique Nature.
Avant le recours à la stimulation cérébrale profonde, les capacités de communication du patient se limitaient "à de légers mouvements de l'œil ou du doigt, maintenant, il se sert régulièrement de mots, de gestes et répond rapidement aux questions", a précisé le Dr Joseph Giacino du JFK Johnson Rehabilitation Institute (Edison). Ce patient, dont la famille souhaite préserver l'anonymat, est aussi capable "de mâcher, d'avaler sa nourriture et n'a plus besoin d'une alimentation artificielle", a ajouté le médecin.
Electrodes
Déjà utilisée notamment pour la maladie de Parkinson, la stimulation cérébrale profonde consiste à implanter des électrodes dans une zone précise du cerveau en les connectant à des batteries insérées dans la poitrine comme pour un stimulateur cardiaque. Dans le cas du patient en état de conscience minimale, l'implantation des électrodes, réalisée six ans et demi après le traumatisme cérébral, visait à stimuler par des impulsions électriques une zone du cerveau (thalamus) qui jouerait un rôle clé pour ajuster l'activité du cerveau. "Notre théorie était que les impulsions électriques visant cette zone contribueraient à amplifier le faible niveau d'activité existant", précise le Dr Giacino.
Le patient a été soumis pendant six mois à une alternance de périodes où la stimulation cérébrale fonctionnait ou était interrompue, l'expérience s'effectuant en "double-aveugle" : malade et médecin ignoraient quelle phase était en cours.
Expérience à suivre
L'amélioration des capacités du patient à se nourrir et à communiquer "était fortement liée" aux périodes de stimulation cérébrale, selon le Dr Nicholas Schiff, principal auteur de l'étude. Les acquis semblaient se maintenir durant les phases d'interruption, ce qu'il juge "encore plus encourageant", mais les chercheurs ne savent pas si l'état du patient va continuer à s'améliorer.
L'étude, prévue pour inclure douze patients en état de conscience minimale, doit se poursuivre. Des experts soulignent que, pour être bénéfiques, de telles stimulations supposent que certaines zones importantes du cortex cérébral soient préservées. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Les prix du tabac augmenteront de 6 % lundi
LEMONDE.FR
Le ministère du budget a confirmé, dans un communiqué, mercredi 1er août, une augmentation des prix du tabac de 6 %, à partir de lundi, soit une hausse d'environ 30 centimes d'euros par paquet de cigarettes. L'information devrait être officialisée par décret publié au Journal officiel, samedi ou dimanche.
Le Confédération des buralistes français a exprimé"ses vives préoccupations", craignant une augmentation "des achats transfrontaliers et de la contrebande". "C'est trop tôt et trop fort", a réagi René Le Pape, président de la confédération, dans un communiqué. "Ce nouveau risque de déstabilisation de notre réseau de proximité s'ajoute aux autres menaces qui s'annoncent avec l'application prochaine du décret d'interdiction de fumer dans les bars-tabacs", a-t-il ajouté.
"UNE PRIORITÉ GOUVERNEMENTALE"
Afin de rassurer les buralistes, le ministre du budget, Eric Woerth a indiqué avoir "donné des instructions aux services des douanes, afin de renforcer les contrôles dans les zones et sur les axes sensibles pour empêcher toutes reprises des petits trafics de proximité (...) qui sont les plus nuisibles au réseau des débitants de tabac." Il a réaffirmé que la lutte contre le tabagisme était "une priorité gouvernementale dans le cadre de la politique de santé publique".
"Mais le gouvernement est pleinement conscient du rôle économique et social que jouent au quotidien les débitants de tabac en assurant une présence sur l'ensemble du territoire y compris dans les zones rurales défavorisés et les quartiers difficiles", a-t-il précisé.
La dernière hausse des prix, de 8 à 10 %, datait de janvier 2004, dans le cadre de la lutte antitabac. L'année précédente, les buralistes avaient signé un "contrat d'avenir" avec le gouvernement, afin de soutenir leur filière. Ce contrat leur offrait des aides financières et fiscales, ainsi qu'un volet de diversification des activités. En décembre, un nouveau contrat a été signé pour la période 2008-2011. Selon le ministre, "le bilan du premier contrat d'avenir est largement positif, en particulier dans les départements frontaliers où il a permis de pallier les baisses des volumes de tabacs vendusÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR
Le ministère du budget a confirmé, dans un communiqué, mercredi 1er août, une augmentation des prix du tabac de 6 %, à partir de lundi, soit une hausse d'environ 30 centimes d'euros par paquet de cigarettes. L'information devrait être officialisée par décret publié au Journal officiel, samedi ou dimanche.
Le Confédération des buralistes français a exprimé"ses vives préoccupations", craignant une augmentation "des achats transfrontaliers et de la contrebande". "C'est trop tôt et trop fort", a réagi René Le Pape, président de la confédération, dans un communiqué. "Ce nouveau risque de déstabilisation de notre réseau de proximité s'ajoute aux autres menaces qui s'annoncent avec l'application prochaine du décret d'interdiction de fumer dans les bars-tabacs", a-t-il ajouté.
"UNE PRIORITÉ GOUVERNEMENTALE"
Afin de rassurer les buralistes, le ministre du budget, Eric Woerth a indiqué avoir "donné des instructions aux services des douanes, afin de renforcer les contrôles dans les zones et sur les axes sensibles pour empêcher toutes reprises des petits trafics de proximité (...) qui sont les plus nuisibles au réseau des débitants de tabac." Il a réaffirmé que la lutte contre le tabagisme était "une priorité gouvernementale dans le cadre de la politique de santé publique".
"Mais le gouvernement est pleinement conscient du rôle économique et social que jouent au quotidien les débitants de tabac en assurant une présence sur l'ensemble du territoire y compris dans les zones rurales défavorisés et les quartiers difficiles", a-t-il précisé.
La dernière hausse des prix, de 8 à 10 %, datait de janvier 2004, dans le cadre de la lutte antitabac. L'année précédente, les buralistes avaient signé un "contrat d'avenir" avec le gouvernement, afin de soutenir leur filière. Ce contrat leur offrait des aides financières et fiscales, ainsi qu'un volet de diversification des activités. En décembre, un nouveau contrat a été signé pour la période 2008-2011. Selon le ministre, "le bilan du premier contrat d'avenir est largement positif, en particulier dans les départements frontaliers où il a permis de pallier les baisses des volumes de tabacs vendusÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2008 -20011 AP-HP Tenon
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Un pont autoroutier s'effondre sur le Mississippi.
Un pont autoroutier s'effondre sur le Mississippi, une dizaine de morts
A la une MINNEAPOLIS (AFP) - 02/08/07 06:08
Un pont autoroutier s'effondre sur le Mississippi, une dizaine de morts
voir tous les articlesU n pont autoroutier s'est effondré mercredi soir à Minneapolis (Minnesota, nord) au-dessus du fleuve Mississippi, faisant 7 morts, plusieurs dizaines de blessés, et précipitant de nombreux véhicules dans l'eau.
Au moins neuf personnes ont été tuées dans l'effondrement du pont, selon Le Minneapolis Star-Tribune, un quotidien local. Au moins sept personnes ont été tuées, a déclaré le chef des pompiers de la ville Jim Clack. "A ce stade, nous avons la confirmation de sept morts et nous nous attendons à ce que ce bilan s'alourdisse", a déclaré M. Clack, lors d'un point presse.
Il a indiqué que 60 personnes avaient été hospitalisées, précisant que les opérations de sauvetage avaient été interrompues en raison de l'obscurité. "Il y a trop de débris dansle fleuve pour continuer ce soir", a-t-il ajouté. De nombreux véhicules ont été précipités dans le fleuve, laissant craindre un bilan plus lourd alors que le pont à plusieurs voies s'est effondré à une heure de grande affluence, peu après 18H00 locale (23H00 GMT). Le nombre de véhicules qui ont plongé dans le fleuve se situerait entre 50 et 100, selon les estimations, "mais je n'ai pas de confirmation pour l'instant", a ajouté la responsable des secours.
Des images diffusées sur les chaînes de télévision montraient un entrelacs de béton et de ferraille, des véhicules arrêtés dans la précipitation au bord du vide devant une chaussée disparaîssant dans l'eau brune du fleuve.
L'effondrement du pont n'est apparemment pas dû à un acte terroriste, a indiqué à l'AFP le département à la Sécurité intérieure. "Il n'y a pas d'indications d'un lien avec le terrorisme à ce stade. Nous continuons à surveiller la situation. Les responsables de l'Etat et locaux sont chargés des opérations de secours", a dit Russ Knocke, un porte-parole.
"Il y a eu des travaux dans le secteur et tous les signes montrent que c'est un problème de construction ou de conception", selon un communiqué du département de la Sécurité intérieure. Le pont construit il y a 40 ans, qui s'élevait à 20 mètres au-dessus du fleuve, faisait l'objet de travaux et il semble que des ouvriers utilisaient un marteau piqueur au moment de son effondrement, selon une journaliste de l'AFP.
Alors que les sauveteurs venaient en aide aux automobilistes prisonniers de la structure effondrée, de la fumée s'échappait des décombres. Un semi-remorque a pris feu après avoir été coupé en deux.
Ramon Houge était en train de rouler sur le pont lorsqu'il a entendu un bruit énorme, a vu le sol se dérober devant lui et les voitures plonger dans l'eau. Il a raconté que la circulation était très dense au moment de l'effondrement du pont. "Cela semblait irréel", a-t-il dit. Un bus jaune de transport d'enfants se trouvait sur le pont mais n'est pas tombé dans le fleuve. Mais M. Houge a précisé qu'il avait vu des enfants avec du sang sur le visage.
Sarah Fahnhorst, qui vit à proximité du pont, a entendu un énorme bruit puis "tout (son) immeuble s'est mis à bouger. Cela a fait trembler le sol", a-t-elleraconté.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A la une MINNEAPOLIS (AFP) - 02/08/07 06:08
Un pont autoroutier s'effondre sur le Mississippi, une dizaine de morts
voir tous les articlesU n pont autoroutier s'est effondré mercredi soir à Minneapolis (Minnesota, nord) au-dessus du fleuve Mississippi, faisant 7 morts, plusieurs dizaines de blessés, et précipitant de nombreux véhicules dans l'eau.
Au moins neuf personnes ont été tuées dans l'effondrement du pont, selon Le Minneapolis Star-Tribune, un quotidien local. Au moins sept personnes ont été tuées, a déclaré le chef des pompiers de la ville Jim Clack. "A ce stade, nous avons la confirmation de sept morts et nous nous attendons à ce que ce bilan s'alourdisse", a déclaré M. Clack, lors d'un point presse.
Il a indiqué que 60 personnes avaient été hospitalisées, précisant que les opérations de sauvetage avaient été interrompues en raison de l'obscurité. "Il y a trop de débris dansle fleuve pour continuer ce soir", a-t-il ajouté. De nombreux véhicules ont été précipités dans le fleuve, laissant craindre un bilan plus lourd alors que le pont à plusieurs voies s'est effondré à une heure de grande affluence, peu après 18H00 locale (23H00 GMT). Le nombre de véhicules qui ont plongé dans le fleuve se situerait entre 50 et 100, selon les estimations, "mais je n'ai pas de confirmation pour l'instant", a ajouté la responsable des secours.
Des images diffusées sur les chaînes de télévision montraient un entrelacs de béton et de ferraille, des véhicules arrêtés dans la précipitation au bord du vide devant une chaussée disparaîssant dans l'eau brune du fleuve.
L'effondrement du pont n'est apparemment pas dû à un acte terroriste, a indiqué à l'AFP le département à la Sécurité intérieure. "Il n'y a pas d'indications d'un lien avec le terrorisme à ce stade. Nous continuons à surveiller la situation. Les responsables de l'Etat et locaux sont chargés des opérations de secours", a dit Russ Knocke, un porte-parole.
"Il y a eu des travaux dans le secteur et tous les signes montrent que c'est un problème de construction ou de conception", selon un communiqué du département de la Sécurité intérieure. Le pont construit il y a 40 ans, qui s'élevait à 20 mètres au-dessus du fleuve, faisait l'objet de travaux et il semble que des ouvriers utilisaient un marteau piqueur au moment de son effondrement, selon une journaliste de l'AFP.
Alors que les sauveteurs venaient en aide aux automobilistes prisonniers de la structure effondrée, de la fumée s'échappait des décombres. Un semi-remorque a pris feu après avoir été coupé en deux.
Ramon Houge était en train de rouler sur le pont lorsqu'il a entendu un bruit énorme, a vu le sol se dérober devant lui et les voitures plonger dans l'eau. Il a raconté que la circulation était très dense au moment de l'effondrement du pont. "Cela semblait irréel", a-t-il dit. Un bus jaune de transport d'enfants se trouvait sur le pont mais n'est pas tombé dans le fleuve. Mais M. Houge a précisé qu'il avait vu des enfants avec du sang sur le visage.
Sarah Fahnhorst, qui vit à proximité du pont, a entendu un énorme bruit puis "tout (son) immeuble s'est mis à bouger. Cela a fait trembler le sol", a-t-elleraconté.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
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