Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
A partir de demain une campagne national sur la télévision et radio vont être diffusé car il y a encore 200 000 avortements en france malgrés une information sur la contraception . Mais celle ci n'est pas toujours bien accépté par la femme, il peut y avoir des accidents. Donc le principe de la campagne est que de choisir la contraception qui me va le mieux à moi pas standardisé... Il faut que la contraception puisse tenir compte des finance, du mode de vie de la patiente ....
L'information et l'éducation sexuelle, réflexions
Après trente ans d'expérience en matière d'éducation sexuelle, avec ses échecs et ses réussites, le Mouvement français pour le planning familial propose quelques réflexions sur l'information et l'éducation sexuelles.
L'enfant parvenu à l'âge scolaire a eu, déjà, une approche de la sexualité dont il porte l'empreinte. Dès les premiers mois, il a pris conscience de son propre corps. Son entourage, par son comportement et ses attitudes avec lui et entre adultes, a marqué son développement affectif. L'attente, puis la venue d'autres enfants proches ont éveillé son besoin de savoir. Enfin il n'a pu échapper aux divers messages véhiculés par la publicité, les média ...
La possibilité d'accéder, pour les mineures, à la contraception dans les centres de planification sans l'autorisation de leurs parents, l'abaissement de l'âge de la majorité sont des signes de la reconnaissance, par la société, de la sexualité des jeunes.
La mixité dans toutes les activités scolaires et ailleurs a peu à peu entraîné une évolution dans les relations entre filles et garçons.
Est-ce que, pour autant, parler sexualité est devenue chose courante et aisée? Aborder ces questions dans le flou ou la gauloiserie, comme il est courant, montre la difficulté à les intégrer à la vie quotidienne.
Quelles craintes demeurent de nommer les choses, dire les mots justes et précis, discuter et expliquer !
Quels dangers si les enfants expriment leur plaisir ou leur déplaisir !
Un peu d'histoire
L'histoire de l'éducation sexuelle en France suit, en général, celle des pays européens occidentaux : son orientation oscille entre la rigidité de pays comme l'Espagne et l'Italie et le libéralisme hygiéniste des pays scandinaves ou anglo-saxons. Comme exemple, on peut citer la résistance à diffuser largement les adresses des centres de planification et remarquer, dans le même temps, le côté normatif et hygiéniste de la campagne contre le sida. Et, simultanément, circule plus ou moins ouvertement toute la production pornographique que les plus jeunes ont tendance à prendre à la lettre comme modèle des rapports sexuels et, par confusion, de la sexualité en général.
En fait, l'éducation sexuelle en France a été plutôt répressive jusqu'à la première guerre mondiale. La loi de 1920 a totalement verrouillé toute information.
Entre les deux guerres, les découvertes de Freud sur l'importance de la sexualité dans la vie des individus et sur les effets de la répression en ce domaine ont suscité des réactions appelant une évolution des valeurs et des moeurs.
En 1967,ce n'est qu'après le vote de la loi autorisant la contraception en France, et les événements de 1968 que le problème de l'éducation sexuelle va se poser de façon plus impérative.
En juillet 1973, après la création du Conseil supérieur de l'information sexuelle, de la régulation des naissances et de l'éducation familiale (CSIS), paraît la "circulaire Fontanet" (ministre de l'Éducation nationale) qui définit les grandes lignes de l'information et de l'éducation sexuelles en milieu scolaire.
Elle dissocie complètement information et éducation.
En 1981, elle sera complétée par une note de ser vice du ministre de l'époque, Alain Savary, relative à l'information sur la contraception, puis, en 1985, par la "circulaire Chevènement" introduisant l'éducation sexuelle dans le primaire.
L'information sexuelle et l'éducation sexuelle
L'information sexuelle désigne le plus souvent la communication de connaissances sur la sexualité, qu'elles se limitent ou non à ses aspects biologiques et anatomiques.
On peut définir l'éducation sexuelle, dans le sens le plus restreint, comme une suite d'interventions délibérées et systématiques, ayant des intentions plus ou moins explicites.
Par exemple, aborder l'éducation sexuelle uniquement sous l'angle de la reproduction, parfois en omettant de parler du rapport sexuel, manifeste un choix délibéré de laisser dans l'ombre les thèmes qui importent le plus aux jeunes et de répondre à leurs préoccupations.
L'éducation sexuelle peut aussi être prise dans son sens le plus large, c'est-à-dire comme faisant partie intégrante de l'action éducative globale. Quoi qu'il en soit, l'information sexuelle - ou l'éducation sexuelle se trouve confrontée aux expectatives, aux contraintes et aux difficultés inhérentes à toute forme d'éducation. Elle affronte le même dilemme : I'espoir de préserver les valeurs morales et les normes en vigueur, et celui de développer l'aptitude des jeunes à s'orienter dans un monde en pleine évolution des moeurs, où les modèles moraux figés ne correspondent plus aux attitudes et aux comportements.
Le rôle de l'école dans ce domaine se manifeste dans ses structures formelles et informelles. La mixité, dans toutes les activités scolaires, reflète une prise de position à l'égard de la sexualité; n'est pas synonyme de licence. Liberté sexuelle n'est pas immoralité. Plus de lucidité ne nuit pas à l'amour. "
On doit aussi attirer l'attention sur la nature et l'importance de la dynamique qui se développe à partir de relations interpersonnelles et de groupes, dans l'élaboration, la transmission et la préservation des normes et des valeurs.
Les échanges d'informations entre camarades, la diversité des attitudes, la nature des relations adultes/jeunes contribuent à l'éducation sexuelle.
Mais, encore actuellement, la sexualité n'est pas un sujet dont on parle aisément. Eduquants et éduqués sont chacun personnellement concernés, chacun est sensible à l'aura de culpabilité et d'interdits qui entoure la sexualité.
La nécessité d'une information et d'une éducation sexuelles ne fait plus de doute. Elle est officiellement acceptée à l'école et c'est important. Cela ne veut pas dire que tout doit revenir à l'école mais aussi dans les lieux où enfants et adultes se rencontrent et dans la famille.
La réalisation de cette éducation ne peut être le résultat d'un seul individu ni d'une seule équipe. Elle n'est possible que par l'action commune de toutes celles et de tous ceux, différents par leur culture, leur profession, leur statut social, leur religion, leurs options politiques, qui, se sentant acteurs dans la société où ils vivent, décident d'assumer leur responsabilité.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'information et l'éducation sexuelle, réflexions
Après trente ans d'expérience en matière d'éducation sexuelle, avec ses échecs et ses réussites, le Mouvement français pour le planning familial propose quelques réflexions sur l'information et l'éducation sexuelles.
L'enfant parvenu à l'âge scolaire a eu, déjà, une approche de la sexualité dont il porte l'empreinte. Dès les premiers mois, il a pris conscience de son propre corps. Son entourage, par son comportement et ses attitudes avec lui et entre adultes, a marqué son développement affectif. L'attente, puis la venue d'autres enfants proches ont éveillé son besoin de savoir. Enfin il n'a pu échapper aux divers messages véhiculés par la publicité, les média ...
La possibilité d'accéder, pour les mineures, à la contraception dans les centres de planification sans l'autorisation de leurs parents, l'abaissement de l'âge de la majorité sont des signes de la reconnaissance, par la société, de la sexualité des jeunes.
La mixité dans toutes les activités scolaires et ailleurs a peu à peu entraîné une évolution dans les relations entre filles et garçons.
Est-ce que, pour autant, parler sexualité est devenue chose courante et aisée? Aborder ces questions dans le flou ou la gauloiserie, comme il est courant, montre la difficulté à les intégrer à la vie quotidienne.
Quelles craintes demeurent de nommer les choses, dire les mots justes et précis, discuter et expliquer !
Quels dangers si les enfants expriment leur plaisir ou leur déplaisir !
Un peu d'histoire
L'histoire de l'éducation sexuelle en France suit, en général, celle des pays européens occidentaux : son orientation oscille entre la rigidité de pays comme l'Espagne et l'Italie et le libéralisme hygiéniste des pays scandinaves ou anglo-saxons. Comme exemple, on peut citer la résistance à diffuser largement les adresses des centres de planification et remarquer, dans le même temps, le côté normatif et hygiéniste de la campagne contre le sida. Et, simultanément, circule plus ou moins ouvertement toute la production pornographique que les plus jeunes ont tendance à prendre à la lettre comme modèle des rapports sexuels et, par confusion, de la sexualité en général.
En fait, l'éducation sexuelle en France a été plutôt répressive jusqu'à la première guerre mondiale. La loi de 1920 a totalement verrouillé toute information.
Entre les deux guerres, les découvertes de Freud sur l'importance de la sexualité dans la vie des individus et sur les effets de la répression en ce domaine ont suscité des réactions appelant une évolution des valeurs et des moeurs.
En 1967,ce n'est qu'après le vote de la loi autorisant la contraception en France, et les événements de 1968 que le problème de l'éducation sexuelle va se poser de façon plus impérative.
En juillet 1973, après la création du Conseil supérieur de l'information sexuelle, de la régulation des naissances et de l'éducation familiale (CSIS), paraît la "circulaire Fontanet" (ministre de l'Éducation nationale) qui définit les grandes lignes de l'information et de l'éducation sexuelles en milieu scolaire.
Elle dissocie complètement information et éducation.
En 1981, elle sera complétée par une note de ser vice du ministre de l'époque, Alain Savary, relative à l'information sur la contraception, puis, en 1985, par la "circulaire Chevènement" introduisant l'éducation sexuelle dans le primaire.
L'information sexuelle et l'éducation sexuelle
L'information sexuelle désigne le plus souvent la communication de connaissances sur la sexualité, qu'elles se limitent ou non à ses aspects biologiques et anatomiques.
On peut définir l'éducation sexuelle, dans le sens le plus restreint, comme une suite d'interventions délibérées et systématiques, ayant des intentions plus ou moins explicites.
Par exemple, aborder l'éducation sexuelle uniquement sous l'angle de la reproduction, parfois en omettant de parler du rapport sexuel, manifeste un choix délibéré de laisser dans l'ombre les thèmes qui importent le plus aux jeunes et de répondre à leurs préoccupations.
L'éducation sexuelle peut aussi être prise dans son sens le plus large, c'est-à-dire comme faisant partie intégrante de l'action éducative globale. Quoi qu'il en soit, l'information sexuelle - ou l'éducation sexuelle se trouve confrontée aux expectatives, aux contraintes et aux difficultés inhérentes à toute forme d'éducation. Elle affronte le même dilemme : I'espoir de préserver les valeurs morales et les normes en vigueur, et celui de développer l'aptitude des jeunes à s'orienter dans un monde en pleine évolution des moeurs, où les modèles moraux figés ne correspondent plus aux attitudes et aux comportements.
Le rôle de l'école dans ce domaine se manifeste dans ses structures formelles et informelles. La mixité, dans toutes les activités scolaires, reflète une prise de position à l'égard de la sexualité; n'est pas synonyme de licence. Liberté sexuelle n'est pas immoralité. Plus de lucidité ne nuit pas à l'amour. "
On doit aussi attirer l'attention sur la nature et l'importance de la dynamique qui se développe à partir de relations interpersonnelles et de groupes, dans l'élaboration, la transmission et la préservation des normes et des valeurs.
Les échanges d'informations entre camarades, la diversité des attitudes, la nature des relations adultes/jeunes contribuent à l'éducation sexuelle.
Mais, encore actuellement, la sexualité n'est pas un sujet dont on parle aisément. Eduquants et éduqués sont chacun personnellement concernés, chacun est sensible à l'aura de culpabilité et d'interdits qui entoure la sexualité.
La nécessité d'une information et d'une éducation sexuelles ne fait plus de doute. Elle est officiellement acceptée à l'école et c'est important. Cela ne veut pas dire que tout doit revenir à l'école mais aussi dans les lieux où enfants et adultes se rencontrent et dans la famille.
La réalisation de cette éducation ne peut être le résultat d'un seul individu ni d'une seule équipe. Elle n'est possible que par l'action commune de toutes celles et de tous ceux, différents par leur culture, leur profession, leur statut social, leur religion, leurs options politiques, qui, se sentant acteurs dans la société où ils vivent, décident d'assumer leur responsabilité.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans 3 mois l'écrit sera fait ... on y croit enfin j'y crois
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La France pourrait manquer de dentistes
PARIS - Le vieillissement des dentistes et le maintien du numerus clausus dans les universités entraînent une baisse significative du nombre de praticiens en France, en particulier dans certaines régions. Le phénomène devrait s'accentuer dès 2010.
Avec 1.300 départs en retraite en 2007, la tendance devrait s'intensifier avec 1.650 dentistes cessant leur activité chaque année pendant 15 ans), selon deux études de la Drees (Direction de la recherche et des études du ministère du Travail) rendues publiques en septembre. L'âge moyen de la profession est aujourd'hui de 47 ans contre 42 en 1990.
La France, qui compte aujourd'hui 40.300 dentistes, n'aurait plus que 27.000 en 2030, soit "un effectif similaire à celui de la fin des années 70".
Sont concernées par les départs en retraite "les promotions plus nombreuses de chirurgiens-dentistes entrés en faculté à la fin des années 1960 et au début des années 70, issues du baby-boom et qui n'ont pas été soumises au numerus clausus".
Quant au fameux numerus clausus, fixé à 977 étudiants par an en 1971, "une nouvelle modification ne peut avoir un impact sur la démographie de la profession avant 2013, compte-tenu de la durée des études d'ontologie", souligne la Drees.
A terme, la densité de chirurgiens-dentistes "diminuerait encore sensiblement passant de 65 pour 100.000 habitants en 2006, à 40 pour 100.000 en 2030", accentuant des inégalités régionales déjà frappantes, notamment entre le Nord et le Sud. Des régions comme la Picardie ou la Normandie comptent moins de 40 dentistes pour 100.000 habitants alors que la région Midi-Pyrénées bénéficie de 90 dentistes pour 100.000.
Pour l'UJCD (Union des jeunes chirurgiens dentistes)-Union dentaire, ce "déclin alarmant de la démographie des chirurgiens-dentistes (...) n'est pas une surprise d'autant que nous alertons en permanence les pouvoirs publics sur le nombre de chirurgiens-dentistes et leur mauvaise répartition sur le territoire". Pour le président de l'UJCD, Jean-Marc Preynat, il faut "inciter et faciliter l'installation des jeunes diplômés dans les zones sous-médicalisées, (...) aider à la reprise des cabinets dentaires, développer l'exercice en société ou en groupe".
L'UJCD propose également de "former et embaucher des assistantes aux compétences élargies". "La simple augmentation du numerus clausus ne réglerait pas le problème, elle accentuerait même la concentration excessive dans les grandes villes universitaires".
Consciente du problème, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a reçu les principaux syndicats de dentistes la semaine dernière. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS - Le vieillissement des dentistes et le maintien du numerus clausus dans les universités entraînent une baisse significative du nombre de praticiens en France, en particulier dans certaines régions. Le phénomène devrait s'accentuer dès 2010.
Avec 1.300 départs en retraite en 2007, la tendance devrait s'intensifier avec 1.650 dentistes cessant leur activité chaque année pendant 15 ans), selon deux études de la Drees (Direction de la recherche et des études du ministère du Travail) rendues publiques en septembre. L'âge moyen de la profession est aujourd'hui de 47 ans contre 42 en 1990.
La France, qui compte aujourd'hui 40.300 dentistes, n'aurait plus que 27.000 en 2030, soit "un effectif similaire à celui de la fin des années 70".
Sont concernées par les départs en retraite "les promotions plus nombreuses de chirurgiens-dentistes entrés en faculté à la fin des années 1960 et au début des années 70, issues du baby-boom et qui n'ont pas été soumises au numerus clausus".
Quant au fameux numerus clausus, fixé à 977 étudiants par an en 1971, "une nouvelle modification ne peut avoir un impact sur la démographie de la profession avant 2013, compte-tenu de la durée des études d'ontologie", souligne la Drees.
A terme, la densité de chirurgiens-dentistes "diminuerait encore sensiblement passant de 65 pour 100.000 habitants en 2006, à 40 pour 100.000 en 2030", accentuant des inégalités régionales déjà frappantes, notamment entre le Nord et le Sud. Des régions comme la Picardie ou la Normandie comptent moins de 40 dentistes pour 100.000 habitants alors que la région Midi-Pyrénées bénéficie de 90 dentistes pour 100.000.
Pour l'UJCD (Union des jeunes chirurgiens dentistes)-Union dentaire, ce "déclin alarmant de la démographie des chirurgiens-dentistes (...) n'est pas une surprise d'autant que nous alertons en permanence les pouvoirs publics sur le nombre de chirurgiens-dentistes et leur mauvaise répartition sur le territoire". Pour le président de l'UJCD, Jean-Marc Preynat, il faut "inciter et faciliter l'installation des jeunes diplômés dans les zones sous-médicalisées, (...) aider à la reprise des cabinets dentaires, développer l'exercice en société ou en groupe".
L'UJCD propose également de "former et embaucher des assistantes aux compétences élargies". "La simple augmentation du numerus clausus ne réglerait pas le problème, elle accentuerait même la concentration excessive dans les grandes villes universitaires".
Consciente du problème, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a reçu les principaux syndicats de dentistes la semaine dernière. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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Tabac: la déprime des femmes enceintes, un frein au sevrage
WASHINGTON - Aux Etats-Unis, plus de 10% des femmes enceintes fument et de nouvelles recherches suggèrent que bon nombre d'entre elles souffrent de dépression, ce qui rend leur sevrage encore plus difficile.
Le message asséné depuis plusieurs décennies, selon lequel arrêter est bon pour le bébé, semble trop simpliste. Peut-être faudrait-il que le bilan prénatal des fumeuses comporte aussi un bilan psychologique à la recherche de pathologies nécessitant des soins spécifiques.
Près de 45 millions d'Américains -un adulte sur cinq- fument. Arrêter de fumer nécessite en moyenne trois à cinq tentatives et les experts savent combien il est plus difficile d'arrêter lorsqu'une dépression ou un trouble anxieux existent par ailleurs.
Connaître les effets du tabac sur le développement du bébé peut certainement favoriser le sevrage des femmes. Le tabac augmente le risque d'avortement, d'accouchement prématuré, de petit poids de naissance, de mort subite du nourrisson. Il favorise en outre les troubles de l'apprentissage et du comportement.
Les scientifiques ne s'intéressent que depuis peu de temps au fait qu'une partie des femmes enceintes (12%) continuent à fumer, en dépit des dangers.
Le Dr Renée Goodwin, épidémiologiste à l'Université de Columbia, a suivi plus de 1.500 femmes enceintes ayant participé à une étude plus générale sur la santé des Américains. Résultat: un étonnant pourcentage de 22% de fumeuses à un moment donné de la grossesse, dont 12% estimées dépendantes de la nicotine.
Les fumeuses enceintes sont généralement pauvres, moins éduquées que la moyenne et ont plus difficilement accès au système de soins. Etonnament, 30% des fumeuses de cette étude présentaient un trouble mental, comme plus de la moitié des dépendants à la nicotine, et la grande majorité souffraient de dépression. Les fumeuses présentaient trois fois plus de risques d'avoir un trouble que les femmes enceintes non fumeuses, a rapporté le Dr Goodwin dans le journal "Obstetrics and Gynecology".
La nicotine tout comme d'autres substances chimiques présentes dans la cigarette peut avoir un effet légèrement antidépresseur, confirme le Dr Nora Volkow, directrice de l'Institut national de la toxicomanie.
"Les femmes ne fument pas uniquement pour ressentir les effets positifs de la nicotine", explique-t-elle. "Au-delà de ça, elles recherchent ses effets thérapeutiques, ce qui leur coûte très cher."
Alors que de nombreux fumeurs ont recours aux médicaments pour faciliter leur arrêt, les médecins hésitent même à prescrire des timbres nicotiniques pendant la grossesse. Jusque-là, les études n'ont pas prouvé d'effet négatif de ces substituts pendant la grossesse. Mais certains pensent que la femme enceinte pourrait métaboliser la nicotine plus rapidement et qu'en conséquence, elle aurait besoin de doses plus fortes, posant la question de la sécurité pour le foetus. Une étude importante démarre en Angleterre pour tenter de résoudre ces questions.
Les antidépresseurs n'ont pas été particulièrement étudiés chez les femmes enceintes fumeuses. Généralement, ces médicaments sont réservés aux symptomes sévères de la grossesse, en dépit du risque peu élevé pour le foetus établi par les dernières études.
Une autre expérience, le Texas' Project Baby Steps, inclut plus de 250 fumeuses enceintes dans un essai de thérapie cognitive de la dépression. Son objectif: savoir si ce traitement aide les femmes à se débarrasser de l'habitude tabagique plus facilement que de simples conseils sur le sevrage.
La thérapie psychologique est intense, apprenant aux femmes à résoudre les problèmes liées à leurs difficultés relationnelles qui alimentent à la fois leur dépression et leur consommation. Les femmes qui y participent se sont portées volontaires parce qu'elles voulaient arrêter de fumer. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
WASHINGTON - Aux Etats-Unis, plus de 10% des femmes enceintes fument et de nouvelles recherches suggèrent que bon nombre d'entre elles souffrent de dépression, ce qui rend leur sevrage encore plus difficile.
Le message asséné depuis plusieurs décennies, selon lequel arrêter est bon pour le bébé, semble trop simpliste. Peut-être faudrait-il que le bilan prénatal des fumeuses comporte aussi un bilan psychologique à la recherche de pathologies nécessitant des soins spécifiques.
Près de 45 millions d'Américains -un adulte sur cinq- fument. Arrêter de fumer nécessite en moyenne trois à cinq tentatives et les experts savent combien il est plus difficile d'arrêter lorsqu'une dépression ou un trouble anxieux existent par ailleurs.
Connaître les effets du tabac sur le développement du bébé peut certainement favoriser le sevrage des femmes. Le tabac augmente le risque d'avortement, d'accouchement prématuré, de petit poids de naissance, de mort subite du nourrisson. Il favorise en outre les troubles de l'apprentissage et du comportement.
Les scientifiques ne s'intéressent que depuis peu de temps au fait qu'une partie des femmes enceintes (12%) continuent à fumer, en dépit des dangers.
Le Dr Renée Goodwin, épidémiologiste à l'Université de Columbia, a suivi plus de 1.500 femmes enceintes ayant participé à une étude plus générale sur la santé des Américains. Résultat: un étonnant pourcentage de 22% de fumeuses à un moment donné de la grossesse, dont 12% estimées dépendantes de la nicotine.
Les fumeuses enceintes sont généralement pauvres, moins éduquées que la moyenne et ont plus difficilement accès au système de soins. Etonnament, 30% des fumeuses de cette étude présentaient un trouble mental, comme plus de la moitié des dépendants à la nicotine, et la grande majorité souffraient de dépression. Les fumeuses présentaient trois fois plus de risques d'avoir un trouble que les femmes enceintes non fumeuses, a rapporté le Dr Goodwin dans le journal "Obstetrics and Gynecology".
La nicotine tout comme d'autres substances chimiques présentes dans la cigarette peut avoir un effet légèrement antidépresseur, confirme le Dr Nora Volkow, directrice de l'Institut national de la toxicomanie.
"Les femmes ne fument pas uniquement pour ressentir les effets positifs de la nicotine", explique-t-elle. "Au-delà de ça, elles recherchent ses effets thérapeutiques, ce qui leur coûte très cher."
Alors que de nombreux fumeurs ont recours aux médicaments pour faciliter leur arrêt, les médecins hésitent même à prescrire des timbres nicotiniques pendant la grossesse. Jusque-là, les études n'ont pas prouvé d'effet négatif de ces substituts pendant la grossesse. Mais certains pensent que la femme enceinte pourrait métaboliser la nicotine plus rapidement et qu'en conséquence, elle aurait besoin de doses plus fortes, posant la question de la sécurité pour le foetus. Une étude importante démarre en Angleterre pour tenter de résoudre ces questions.
Les antidépresseurs n'ont pas été particulièrement étudiés chez les femmes enceintes fumeuses. Généralement, ces médicaments sont réservés aux symptomes sévères de la grossesse, en dépit du risque peu élevé pour le foetus établi par les dernières études.
Une autre expérience, le Texas' Project Baby Steps, inclut plus de 250 fumeuses enceintes dans un essai de thérapie cognitive de la dépression. Son objectif: savoir si ce traitement aide les femmes à se débarrasser de l'habitude tabagique plus facilement que de simples conseils sur le sevrage.
La thérapie psychologique est intense, apprenant aux femmes à résoudre les problèmes liées à leurs difficultés relationnelles qui alimentent à la fois leur dépression et leur consommation. Les femmes qui y participent se sont portées volontaires parce qu'elles voulaient arrêter de fumer. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Des moustiques, vecteurs potentiels du chikungunya, signalés à Sainte-Maxime
TOULON - Des moustiques de l'espèce "aedes albopictus", vecteurs potentiels du chikungunya, ont été signalés dans la ville côtière de Sainte-Maxime (Var), entraînant le placement du département en niveau 1 de vigilance, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture.
Ce moustique, qui n'est pas courant en France, a déjà été signalé en Corse et dans les Alpes Maritimes, les deux autres départements concernés par le plan national anti-dissémination du chikungunya. Contrairement au nord de l'Italie où une centaine de personnes ont été contaminées par le virus au mois d'août 2007, il n'y a pas de cas déclaré de chikungunya en France.
"Pour que le moustique soit porteur du virus, il faut qu'il pique à plusieurs reprises une personne déjà malade, avant de devenir lui-même porteur du virus", a précisé Janine Marant, directrice adjointe de la direction des affaires sanitaires et sociales du Var. "Même s'il y a des larves de ce moustique à Saint-Maxime, la maladie n'a pas encore été repérée dans le Var", a-t-elle expliqué.
L'été dernier, les Alpes-Maritimes avaient déjà connu une situation identique. Le moustique se développe à la faveur de la chaleur et de l'humidité, ce qui explique qu'il soit présent sur le littoral. Les autorités sanitaires conseillent de se protéger des piqûres de moustiques en général, notamment en portant des vêtements adaptés ou en utilisant des répulsifs cutanés. Mais aussi d'éviter les eaux stagnantes à proximité des habitations, où les moustiques pondent.
L'ensemble du réseau de santé a été informé, hôpitaux, médecins, pharmaciens, afin de détecter et de signaler d'éventuels cas de la maladie, selon la préfecture.
La maladie peut passer inaperçue ou se manifester en moyenne quatre à sept jours après la piqûre par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. Le chikungunya peut dans certains cas entraîner une fatigue prolongée et des douleurs articulaires parfois invalidantes. Une importante épidémie avait touché La Réunion et Mayotte en 2005-2006. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
TOULON - Des moustiques de l'espèce "aedes albopictus", vecteurs potentiels du chikungunya, ont été signalés dans la ville côtière de Sainte-Maxime (Var), entraînant le placement du département en niveau 1 de vigilance, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture.
Ce moustique, qui n'est pas courant en France, a déjà été signalé en Corse et dans les Alpes Maritimes, les deux autres départements concernés par le plan national anti-dissémination du chikungunya. Contrairement au nord de l'Italie où une centaine de personnes ont été contaminées par le virus au mois d'août 2007, il n'y a pas de cas déclaré de chikungunya en France.
"Pour que le moustique soit porteur du virus, il faut qu'il pique à plusieurs reprises une personne déjà malade, avant de devenir lui-même porteur du virus", a précisé Janine Marant, directrice adjointe de la direction des affaires sanitaires et sociales du Var. "Même s'il y a des larves de ce moustique à Saint-Maxime, la maladie n'a pas encore été repérée dans le Var", a-t-elle expliqué.
L'été dernier, les Alpes-Maritimes avaient déjà connu une situation identique. Le moustique se développe à la faveur de la chaleur et de l'humidité, ce qui explique qu'il soit présent sur le littoral. Les autorités sanitaires conseillent de se protéger des piqûres de moustiques en général, notamment en portant des vêtements adaptés ou en utilisant des répulsifs cutanés. Mais aussi d'éviter les eaux stagnantes à proximité des habitations, où les moustiques pondent.
L'ensemble du réseau de santé a été informé, hôpitaux, médecins, pharmaciens, afin de détecter et de signaler d'éventuels cas de la maladie, selon la préfecture.
La maladie peut passer inaperçue ou se manifester en moyenne quatre à sept jours après la piqûre par l'apparition soudaine d'une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. Le chikungunya peut dans certains cas entraîner une fatigue prolongée et des douleurs articulaires parfois invalidantes. Une importante épidémie avait touché La Réunion et Mayotte en 2005-2006. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le maire d'Amsterdam veut trois jours d'attente pour l'achat de champignons hallucinogènes
LA HAYE (AFP) - Le maire d'Amsterdam Job Cohen veut instaurer une période de trois jours d'attente pour l'achat de champignons hallucinogènes, afin que l'acheteur ait le temps de se renseigner sur la nature des produits qu'il envisage d'acquérir, indique mardi l'agence de presse ANP.
Selon l'idée du maire, l'acheteur se rendant pour la première fois dans un "smart shop" --les magasins où sont vendus entre autres les champignons hallucinogènes-- recevrait, après avoir montré ses papiers d'identité, une carte avec la date du jour ainsi que des dépliants d'information sur les "paddos", comme on appelle les champignons hallucinogènes aux Pays-Bas.
Trois jours après la date sur la carte, l'acheteur pourrait se fournir en champignons.
Le maire détaille son projet dans une lettre au ministre néerlandais de la Santé Ab Klink, précise l'ANP.
La municipalité envisage en outre de soumettre l'exploitation de "smartshops" à une licence, impliquant des règles pour la vente de champignons et la diffusion d'informations sur leurs effets.
Cette proposition vise à éviter les "achats impulsifs", et intervient après plusieurs incidents, parfois mortels, impliquant le plus souvent des jeunes touristes étrangers qui avaient consommé ces champignons.
En mars, une Française de 17 ans s'était suicidée en se jetant d'un pont à Amsterdam après avoir consommé des champignons hallucinogènes.
Selon l'ANP, l'initiative est soutenue par l'organe de concertation des "smart shops", qui y voit une solution créative et intelligente à un problème qui ne se pose qu'à Amsterdam.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LA HAYE (AFP) - Le maire d'Amsterdam Job Cohen veut instaurer une période de trois jours d'attente pour l'achat de champignons hallucinogènes, afin que l'acheteur ait le temps de se renseigner sur la nature des produits qu'il envisage d'acquérir, indique mardi l'agence de presse ANP.
Selon l'idée du maire, l'acheteur se rendant pour la première fois dans un "smart shop" --les magasins où sont vendus entre autres les champignons hallucinogènes-- recevrait, après avoir montré ses papiers d'identité, une carte avec la date du jour ainsi que des dépliants d'information sur les "paddos", comme on appelle les champignons hallucinogènes aux Pays-Bas.
Trois jours après la date sur la carte, l'acheteur pourrait se fournir en champignons.
Le maire détaille son projet dans une lettre au ministre néerlandais de la Santé Ab Klink, précise l'ANP.
La municipalité envisage en outre de soumettre l'exploitation de "smartshops" à une licence, impliquant des règles pour la vente de champignons et la diffusion d'informations sur leurs effets.
Cette proposition vise à éviter les "achats impulsifs", et intervient après plusieurs incidents, parfois mortels, impliquant le plus souvent des jeunes touristes étrangers qui avaient consommé ces champignons.
En mars, une Française de 17 ans s'était suicidée en se jetant d'un pont à Amsterdam après avoir consommé des champignons hallucinogènes.
Selon l'ANP, l'initiative est soutenue par l'organe de concertation des "smart shops", qui y voit une solution créative et intelligente à un problème qui ne se pose qu'à Amsterdam.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Recrudescence de la dengue en Martinique
Depuis le milieu du mois d'août, la Martinique connaît un pic de dengue, avec près de 400 cas enregistrés. Deux fois plus que le seuil épidémique. Les autorités sanitaires relèvent le niveau d'alerte dans le département : il passe en phase 3, conformément au Programme de Surveillance, d'Alerte et de Gestion des Epidémies de Dengue (Psage-Dengue).
Dans un communiqué, la Cellule interrégionale d'Epidémiologie Antilles Guyane (Cire) et la Direction de la Santé et du Développement social de Martinique (DSDS) annoncent ainsi le lancement « d'actions collectives de démoustication, soutenues par une campagne de sensibilisation radio et audiovisuelle ».
Les habitants de la région pour leur part, sont invités à s'impliquer activement dans le contrôle de la prolifération des moustiques, vecteurs de la maladie :
* En rangeant à l'abri de la pluie tous les objets susceptibles de devenir des réserves d'eau (pneus usagés, bidons, etc.) ;
* En protégeant les réserves d'eau avec une toile moustiquaire, et en vérifiant régulièrement qu'elle reste en bon état ;
* En réparant et en nettoyant les gouttières ;
* et enfin, en vérifiant le bon état de la fosse septique : colmatage des fissures, protection du conduit d'aération par une toile.
Pour toute information complémentaire, le service de démoustication du Conseil général de la Martinique met à disposition un numéro de téléphone : le 05 96 59 85 44 (prix d'un appel local).
Le virus de la dengue identifié sur l'île est du type 2, souvent responsable de formes sévères de la maladie. Si vous projetez de vous rendre dans la région, sachez que les communes les plus touchées se situent dans le sud de la Martinique : Sainte Luce, Marin, Rivière-Salée, Trois-Ilets. Le Nord-Caraïbes enregistre également des taux élevés.
Source : Cellule Inter Régionale d'Epidémiologie Antilles Guyane (Cire) , Direction de la Santé et du Développement social de Martinique (DSDS), ministère de la Santé, de la Jeunesse et des sports, ministère du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Institut de Veille Sanitaire, 6 septembre 2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Depuis le milieu du mois d'août, la Martinique connaît un pic de dengue, avec près de 400 cas enregistrés. Deux fois plus que le seuil épidémique. Les autorités sanitaires relèvent le niveau d'alerte dans le département : il passe en phase 3, conformément au Programme de Surveillance, d'Alerte et de Gestion des Epidémies de Dengue (Psage-Dengue).
Dans un communiqué, la Cellule interrégionale d'Epidémiologie Antilles Guyane (Cire) et la Direction de la Santé et du Développement social de Martinique (DSDS) annoncent ainsi le lancement « d'actions collectives de démoustication, soutenues par une campagne de sensibilisation radio et audiovisuelle ».
Les habitants de la région pour leur part, sont invités à s'impliquer activement dans le contrôle de la prolifération des moustiques, vecteurs de la maladie :
* En rangeant à l'abri de la pluie tous les objets susceptibles de devenir des réserves d'eau (pneus usagés, bidons, etc.) ;
* En protégeant les réserves d'eau avec une toile moustiquaire, et en vérifiant régulièrement qu'elle reste en bon état ;
* En réparant et en nettoyant les gouttières ;
* et enfin, en vérifiant le bon état de la fosse septique : colmatage des fissures, protection du conduit d'aération par une toile.
Pour toute information complémentaire, le service de démoustication du Conseil général de la Martinique met à disposition un numéro de téléphone : le 05 96 59 85 44 (prix d'un appel local).
Le virus de la dengue identifié sur l'île est du type 2, souvent responsable de formes sévères de la maladie. Si vous projetez de vous rendre dans la région, sachez que les communes les plus touchées se situent dans le sud de la Martinique : Sainte Luce, Marin, Rivière-Salée, Trois-Ilets. Le Nord-Caraïbes enregistre également des taux élevés.
Source : Cellule Inter Régionale d'Epidémiologie Antilles Guyane (Cire) , Direction de la Santé et du Développement social de Martinique (DSDS), ministère de la Santé, de la Jeunesse et des sports, ministère du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Institut de Veille Sanitaire, 6 septembre 2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'antidiabétique Avandia accroît le risque cardiaque selon une nouvelle étude
WASHINGTON (AFP) - Une analyse de quatre essais cliniques avec plus de 14.000 patients indique que l'antidiabétique Avandia (rosiglitazone) pris sur des périodes prolongées accroît le risque cardiovasculaire de 42%, selon une étude publiée mardi.
Il s'agit d'une des premières études à évaluer les risques cardiaques et de mortalité avec Avandia pour des malades souffrant de diabète de type 2 prenant ce médicament pendant au moins un an, soulignent les auteurs de cette recherche qui paraît dans le Journal of The American Medical Association (JAMA) daté du 12 septembre.
L'agence américaine des médicaments, la FDA (Food and Drug Administration), a récemment exigé qu'un avertissement figure sur l'étiquette d'Avandia, fabriqué par le britannique GlaxoSmithKline, ainsi que sur celles des autres traitements comparables, prévenant du risque accru de défaillances du coeur.
La FDA examine actuellement la nécessité ou non d'indiquer si les étiquettes sur ces médicaments doivent aussi signaler le plus grand risque d'attaques cardiovasculaires.
Une analyse de 42 essais cliniques sur des périodes courtes, publiée en mai dans le New England Journal of Medicine, avait déjà conclu que l'Avandia augmentait le risque d'attaques cardiovasculaires de 43%.
"L'impact sur la santé publique des effets secondaires sérieux de l'Avandia est important", juge le Dr Sonal Singh, professeur de médecine interne à la faculté de médecine de l'Université Wake Forest en Caroline du nord (sud-est), le principal auteur de l'analyse.
Les agences de réglementation devraient évaluer de façon urgente si ces médicaments doivent rester ou non sur le marché, ajoute-t-il.
Le 31 juillet, un comité indépendant d'experts consulté par la FDA avait estimé qu'Avandia accroissait les risques cardiaques mais pas suffisamment pour justifier son retrait du marché. L'agence suit le plus souvent les recommandations de ces comités consultatifs.
Le Dr Singh estime que 3,5 millions de personnes prennent l'Avandia aux Etats-Unis et sept millions dans le monde.
Basé sur son analyse des effets sur le long terme de ce médicament, ce médecin a indiqué que l'Avandia pourrait être responsable de plus de 4.000 attaques cardiovasculaires et de 9.000 défaillances cardiaques annuellement aux Etats-Unis.
En d'autres termes, dans chaque groupe de 220 diabétiques traités avec Avandia pendant un an, un malade subira une attaque cardiovasculaire liée à ce médicament. Il y aura également un cas de défaillance cardiaque pour tout groupe de 30 personnes prenant Avandia pendant au moins douze mois.
Le Dr Singh et son équipe ont analysé quatre études dans lesquelles des participants diabétiques ont été choisis au hasard pour prendre de l'Avandia, ou bien un autre antidiabétique ou encore un placebo.
Une autre étude également publiée mardi dans le JAMA, indique que l'anti-diabétique Actos (pioglitazone) du laboratoire japonais Takeda réduit en revanche le risque d'accident cardio-vasculaire et de décès (18%) comparativement à des patients traités avec, entre autre, Avandia.
Mais Actos augmente plus fortement le danger de défaillance cardiaque (+2,3%) par rapport aux autres antidiabétiques (+1,8%).
Cette méta-analyse a porté sur 19 essais cliniques avec 16.390 patients souffrant de diabète de type 2.
GlaxoSmithKline a critiqué dans un communiqué ces résultats, soulignant notamment que la méta-analyse sur Actos "est basée sur un petit nombre d'essais cliniques fournis par Takeda lui-même".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
WASHINGTON (AFP) - Une analyse de quatre essais cliniques avec plus de 14.000 patients indique que l'antidiabétique Avandia (rosiglitazone) pris sur des périodes prolongées accroît le risque cardiovasculaire de 42%, selon une étude publiée mardi.
Il s'agit d'une des premières études à évaluer les risques cardiaques et de mortalité avec Avandia pour des malades souffrant de diabète de type 2 prenant ce médicament pendant au moins un an, soulignent les auteurs de cette recherche qui paraît dans le Journal of The American Medical Association (JAMA) daté du 12 septembre.
L'agence américaine des médicaments, la FDA (Food and Drug Administration), a récemment exigé qu'un avertissement figure sur l'étiquette d'Avandia, fabriqué par le britannique GlaxoSmithKline, ainsi que sur celles des autres traitements comparables, prévenant du risque accru de défaillances du coeur.
La FDA examine actuellement la nécessité ou non d'indiquer si les étiquettes sur ces médicaments doivent aussi signaler le plus grand risque d'attaques cardiovasculaires.
Une analyse de 42 essais cliniques sur des périodes courtes, publiée en mai dans le New England Journal of Medicine, avait déjà conclu que l'Avandia augmentait le risque d'attaques cardiovasculaires de 43%.
"L'impact sur la santé publique des effets secondaires sérieux de l'Avandia est important", juge le Dr Sonal Singh, professeur de médecine interne à la faculté de médecine de l'Université Wake Forest en Caroline du nord (sud-est), le principal auteur de l'analyse.
Les agences de réglementation devraient évaluer de façon urgente si ces médicaments doivent rester ou non sur le marché, ajoute-t-il.
Le 31 juillet, un comité indépendant d'experts consulté par la FDA avait estimé qu'Avandia accroissait les risques cardiaques mais pas suffisamment pour justifier son retrait du marché. L'agence suit le plus souvent les recommandations de ces comités consultatifs.
Le Dr Singh estime que 3,5 millions de personnes prennent l'Avandia aux Etats-Unis et sept millions dans le monde.
Basé sur son analyse des effets sur le long terme de ce médicament, ce médecin a indiqué que l'Avandia pourrait être responsable de plus de 4.000 attaques cardiovasculaires et de 9.000 défaillances cardiaques annuellement aux Etats-Unis.
En d'autres termes, dans chaque groupe de 220 diabétiques traités avec Avandia pendant un an, un malade subira une attaque cardiovasculaire liée à ce médicament. Il y aura également un cas de défaillance cardiaque pour tout groupe de 30 personnes prenant Avandia pendant au moins douze mois.
Le Dr Singh et son équipe ont analysé quatre études dans lesquelles des participants diabétiques ont été choisis au hasard pour prendre de l'Avandia, ou bien un autre antidiabétique ou encore un placebo.
Une autre étude également publiée mardi dans le JAMA, indique que l'anti-diabétique Actos (pioglitazone) du laboratoire japonais Takeda réduit en revanche le risque d'accident cardio-vasculaire et de décès (18%) comparativement à des patients traités avec, entre autre, Avandia.
Mais Actos augmente plus fortement le danger de défaillance cardiaque (+2,3%) par rapport aux autres antidiabétiques (+1,8%).
Cette méta-analyse a porté sur 19 essais cliniques avec 16.390 patients souffrant de diabète de type 2.
GlaxoSmithKline a critiqué dans un communiqué ces résultats, soulignant notamment que la méta-analyse sur Actos "est basée sur un petit nombre d'essais cliniques fournis par Takeda lui-même".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Grippe aviaire : un candidat vaccin européen
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 12 septembre, 10h00
Bruxelles annonce le développement par des chercheurs européens, du premier candidat vaccin « à usage humain contre le virus H7N1 de l'influenza aviaire ». Si ce dernier diffère du désormais célèbre sous-type H5N1, il n'en demeure pas moins potentiellement mortel et transmissible à l'homme.
Le projet européen FLUPAN, à l'origine de ce candidat vaccin, a rassemblé des équipes britannique, française, italienne et norvégienne. L'originalité de leur travail a consisté à rendre plus sûr le virus H7N1, considéré jusque-là comme « trop dangereux pour être utilisé par les fabricants ».
Autre nouveauté, les chercheurs ont eu recours à la culture cellulaire pour mettre au point leur vaccin. Rien à voir donc avec la production classique sur oeufs embryonnés, trop lente en cas de pandémie grippale. Pour Janez Potočnik, commissaire européen à la science et à la recherche, « ce projet est un exemple parmi d'autres, qui montre comment une coopération européenne peut mener à des résultats concrets dans des domaines vraiment importants pour les Européens ».
Et n'en doutons pas, pour le reste du monde… La Commission européenne soutient depuis des années différents projets de recherche sur la grippe. Depuis 2001, elle a déjà investi 90 millions d'euros dans ce domaine.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 12 septembre, 10h00
Bruxelles annonce le développement par des chercheurs européens, du premier candidat vaccin « à usage humain contre le virus H7N1 de l'influenza aviaire ». Si ce dernier diffère du désormais célèbre sous-type H5N1, il n'en demeure pas moins potentiellement mortel et transmissible à l'homme.
Le projet européen FLUPAN, à l'origine de ce candidat vaccin, a rassemblé des équipes britannique, française, italienne et norvégienne. L'originalité de leur travail a consisté à rendre plus sûr le virus H7N1, considéré jusque-là comme « trop dangereux pour être utilisé par les fabricants ».
Autre nouveauté, les chercheurs ont eu recours à la culture cellulaire pour mettre au point leur vaccin. Rien à voir donc avec la production classique sur oeufs embryonnés, trop lente en cas de pandémie grippale. Pour Janez Potočnik, commissaire européen à la science et à la recherche, « ce projet est un exemple parmi d'autres, qui montre comment une coopération européenne peut mener à des résultats concrets dans des domaines vraiment importants pour les Européens ».
Et n'en doutons pas, pour le reste du monde… La Commission européenne soutient depuis des années différents projets de recherche sur la grippe. Depuis 2001, elle a déjà investi 90 millions d'euros dans ce domaine.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'Afrique du Sud malade de ses hôpitaux publics
ACORNHOEK (AFP) - "Si vous n'avez pas de chance, vous pouvez mourir debout, ici", lance Samson Mashaba en montrant la file d'attente qui s'étire devant lui pour voir un médecin, dans un hôpital de la province rurale sud-africaine du Mpumalanga.
L'Afrique du Sud jouit des hôpitaux les plus modernes du continent dans les villes comme Le Cap ou Johannesburg. Mais à la campagne, les infrastructures souffrent d'un manque criant de personnel et de moyens pour couvrir de vastes étendues.
Le Mpumalanga, province de quelque 80.000 km2 et 3,5 millions d'habitants dans le nord-est, ne compte que 550 médecins, un pour environ 6.000 patients.
Seulement 44 sont des spécialistes. En cas de problème, les généralistes doivent envoyer leurs patients à des centaines de kilomètres de là, dans les hôpitaux publics de la riche province du Gauteng, où se trouve Johannesburg.
Cela est devenu si fréquent que la caisse publique d'assurance maladie du Mpumalanga doit quelque 44 millions de rands (4,5 millions euros) au Gauteng qui a soigné ses patients.
Selon Selby Maphophe, directeur de l'Association des médecins ruraux d'Afrique du Sud, beaucoup sont partis pour la ville ou bien le secteur privé, las des mauvaises conditions de travail.
"Nous sommes confrontés à de sérieux défis comme le logement, les salaires en retard, le manque d'équipements et de soutien émotionnel. C'est frustrant. Nous en venons à mettre la vie des gens en danger", dit ce médecin d'un hôpital rural du Limpopo, la province voisine.
"Une fois, j'ai dû renvoyer une diabétique car nous n'avions pas le matériel pour tester son taux de glycémie. Nous n'avons rien pu faire d'autre que de l'envoyer dans un hôpital mieux pourvu", cite-t-il en exemple.
A 69 ans, M. Mashaba, qui attend de voir un podologue à l'hôpital de Tintswalo à Acornhoek, connaît bien le problème.
"J'ai été renvoyé trois fois parce qu'il n'y avait pas de docteur pour m'examiner jusqu'à ce qu'on me conseille d'aller à Mankweng", à environ 250 km de là. "Là, on vous renvoie à nouveau faute d'équipement ou de spécialiste."
Un autre patient âgé ajoute que ce genre de mésaventure est un vrai cauchemar. "Certains d'entre nous sont des retraités sans argent. Comment parcourir de longues distances en quête d'un médecin?", demande-t-il sous le couvert de l'anonymat.
Le gouvernement accepte mal les critiques et le président Thabo Mbeki a réagi avec fureur lorsque l'état déplorable d'un hôpital d'East London, dans la province de l'Eastern Cape (sud), a été dénoncé dans la presse. Un médecin, qui s'était exprimé publiquement, a été suspendu.
Du coup, aucun responsable de l'hôpital de Tintswalo n'accepte de parler ouvertement. Mais, demandant à ne pas être nommée, une infirmière confirme que la charge de travail est insupportable.
"Nous exerçons avec un personnel réduit et sommes sous pression car nous devons négliger nos tâches pour accomplir celles des médecins. C'est vraiment difficile", dit-elle.
"La situation met sans nul doute le nombre limité de médecins sous tension dans le secteur public (...) mais nous travaillons dur pour y remédier", affirme Mpho Gabashane, la porte-parole du département provincial de la santé du Mpumalanga.
Le gouvernement recrute de plus en plus de médecins étrangers, de Cuba, de Tunisie et d'Iran, et a adopté des mesures d'incitation, comme une prime en zone rurale. "Nous avons aussi chaque année une équipe de médecins qui font du service communautaire en zone rurale et nous envisageons d'y inclure des infirmières l'an prochain", assure le porte-parole du ministère de la Santé, Sibani Mngadi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ACORNHOEK (AFP) - "Si vous n'avez pas de chance, vous pouvez mourir debout, ici", lance Samson Mashaba en montrant la file d'attente qui s'étire devant lui pour voir un médecin, dans un hôpital de la province rurale sud-africaine du Mpumalanga.
L'Afrique du Sud jouit des hôpitaux les plus modernes du continent dans les villes comme Le Cap ou Johannesburg. Mais à la campagne, les infrastructures souffrent d'un manque criant de personnel et de moyens pour couvrir de vastes étendues.
Le Mpumalanga, province de quelque 80.000 km2 et 3,5 millions d'habitants dans le nord-est, ne compte que 550 médecins, un pour environ 6.000 patients.
Seulement 44 sont des spécialistes. En cas de problème, les généralistes doivent envoyer leurs patients à des centaines de kilomètres de là, dans les hôpitaux publics de la riche province du Gauteng, où se trouve Johannesburg.
Cela est devenu si fréquent que la caisse publique d'assurance maladie du Mpumalanga doit quelque 44 millions de rands (4,5 millions euros) au Gauteng qui a soigné ses patients.
Selon Selby Maphophe, directeur de l'Association des médecins ruraux d'Afrique du Sud, beaucoup sont partis pour la ville ou bien le secteur privé, las des mauvaises conditions de travail.
"Nous sommes confrontés à de sérieux défis comme le logement, les salaires en retard, le manque d'équipements et de soutien émotionnel. C'est frustrant. Nous en venons à mettre la vie des gens en danger", dit ce médecin d'un hôpital rural du Limpopo, la province voisine.
"Une fois, j'ai dû renvoyer une diabétique car nous n'avions pas le matériel pour tester son taux de glycémie. Nous n'avons rien pu faire d'autre que de l'envoyer dans un hôpital mieux pourvu", cite-t-il en exemple.
A 69 ans, M. Mashaba, qui attend de voir un podologue à l'hôpital de Tintswalo à Acornhoek, connaît bien le problème.
"J'ai été renvoyé trois fois parce qu'il n'y avait pas de docteur pour m'examiner jusqu'à ce qu'on me conseille d'aller à Mankweng", à environ 250 km de là. "Là, on vous renvoie à nouveau faute d'équipement ou de spécialiste."
Un autre patient âgé ajoute que ce genre de mésaventure est un vrai cauchemar. "Certains d'entre nous sont des retraités sans argent. Comment parcourir de longues distances en quête d'un médecin?", demande-t-il sous le couvert de l'anonymat.
Le gouvernement accepte mal les critiques et le président Thabo Mbeki a réagi avec fureur lorsque l'état déplorable d'un hôpital d'East London, dans la province de l'Eastern Cape (sud), a été dénoncé dans la presse. Un médecin, qui s'était exprimé publiquement, a été suspendu.
Du coup, aucun responsable de l'hôpital de Tintswalo n'accepte de parler ouvertement. Mais, demandant à ne pas être nommée, une infirmière confirme que la charge de travail est insupportable.
"Nous exerçons avec un personnel réduit et sommes sous pression car nous devons négliger nos tâches pour accomplir celles des médecins. C'est vraiment difficile", dit-elle.
"La situation met sans nul doute le nombre limité de médecins sous tension dans le secteur public (...) mais nous travaillons dur pour y remédier", affirme Mpho Gabashane, la porte-parole du département provincial de la santé du Mpumalanga.
Le gouvernement recrute de plus en plus de médecins étrangers, de Cuba, de Tunisie et d'Iran, et a adopté des mesures d'incitation, comme une prime en zone rurale. "Nous avons aussi chaque année une équipe de médecins qui font du service communautaire en zone rurale et nous envisageons d'y inclure des infirmières l'an prochain", assure le porte-parole du ministère de la Santé, Sibani Mngadi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Pour les poumons, un joint égale 5 clopes !
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 12 septembre, 12h02
Le fait de fumer un seul joint de cannabis aurait les mêmes effets sur l'appareil respiratoire que la consommation successive de… 2,5 à 5 cigarettes. La fumée de cette drogue empêcherait en elle-même, les poumons de fonctionner normalement.
Le Pr Richard Beasley (Medical Research Institute, Nouvelle-Zélande) a fait passer des tests respiratoires à 339 personnes. Parmi ces dernières 75 fumaient uniquement du cannabis, 92 seulement du tabac, 91 les deux substances et 81 ne présentaient aucune addiction.
Tous les participants ont passé différents tests afin d'évaluer leur santé respiratoire. « Les fumeurs de joints souffrent davantage de toux, de respiration sifflante et d'obstruction bronchique. Par ailleurs le cannabis provoque davantage de dégâts au niveau des poumons, ce qui les oblige à fonctionner plus activement. ». Des effets bien entendu encore plus sévères parmi les poly-intoxiqués.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 12 septembre, 12h02
Le fait de fumer un seul joint de cannabis aurait les mêmes effets sur l'appareil respiratoire que la consommation successive de… 2,5 à 5 cigarettes. La fumée de cette drogue empêcherait en elle-même, les poumons de fonctionner normalement.
Le Pr Richard Beasley (Medical Research Institute, Nouvelle-Zélande) a fait passer des tests respiratoires à 339 personnes. Parmi ces dernières 75 fumaient uniquement du cannabis, 92 seulement du tabac, 91 les deux substances et 81 ne présentaient aucune addiction.
Tous les participants ont passé différents tests afin d'évaluer leur santé respiratoire. « Les fumeurs de joints souffrent davantage de toux, de respiration sifflante et d'obstruction bronchique. Par ailleurs le cannabis provoque davantage de dégâts au niveau des poumons, ce qui les oblige à fonctionner plus activement. ». Des effets bien entendu encore plus sévères parmi les poly-intoxiqués.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Restez à l'écoute de vos oreilles !
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 12 septembre, 14h02
Négligée parce que souvent imperceptible durant de longues années, la diminution de l'acuité auditive -ou hypoacousie- concernerait en fait des centaines de milliers de personnes en France. Que ce soit dans la vie courante ou en milieu professionnel, nos oreilles sont soumises à de multiples agressions. Or des mesures de prévention existent !
Bruit ambiant, baladeur, concerts, activités aériennes, plongée sous-marine, maladies infectieuses… Nos tympans doivent affronter quotidiennement, des ennemis en tous genres. Y compris certains médicaments. Alors pour éviter de vous retrouver appareillé plus tard dans la vie, restez à l'écoute de vos oreilles.
Au premier signe de souffrance auditive (acouphènes, oreilles cotonneuses…), n'hésitez pas à consulter votre généraliste. « Il a un rôle essentiel d'alerte et de conseil » a expliqué hier le Dr Didier Bouccara (hôpital Beaujon, Clichy), dans le cadre des Entretiens de Bichat, à Paris.
La prévention primaire du risque auditif repose, en toute logique, sur la suppression ou « l'abaissement des niveaux de danger qu'il convient d'évaluer soigneusement ». Un rôle qui incombe à l'ORL. Ce dernier vous fera passer une audiométrie de dépistage pour repérer une éventuelle atteinte auditive. Et si elle est avérée, le praticien agira pour en atténuer les conséquences sociales et professionnelles. Bien sûr en étroite collaboration avec les services de santé au travail.
Si le déficit auditif est hors d'atteinte thérapeutique ou chirurgicale, le recours à la correction auditive est inévitable. Appareil extérieur classique ou placé dans l'oreille, le choix est vaste. Et là encore, le rôle du médecin est essentiel. C'est en effet lui qui « choisit la stratégie à suivre puis à faire accepter au patient, en gardant à l'esprit que s'il ne faut pas se précipiter, il ne faut jamais trop tarder ».
Source : Entretiens de Bichat, Paris, 10-15 septembre 2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 12 septembre, 14h02
Négligée parce que souvent imperceptible durant de longues années, la diminution de l'acuité auditive -ou hypoacousie- concernerait en fait des centaines de milliers de personnes en France. Que ce soit dans la vie courante ou en milieu professionnel, nos oreilles sont soumises à de multiples agressions. Or des mesures de prévention existent !
Bruit ambiant, baladeur, concerts, activités aériennes, plongée sous-marine, maladies infectieuses… Nos tympans doivent affronter quotidiennement, des ennemis en tous genres. Y compris certains médicaments. Alors pour éviter de vous retrouver appareillé plus tard dans la vie, restez à l'écoute de vos oreilles.
Au premier signe de souffrance auditive (acouphènes, oreilles cotonneuses…), n'hésitez pas à consulter votre généraliste. « Il a un rôle essentiel d'alerte et de conseil » a expliqué hier le Dr Didier Bouccara (hôpital Beaujon, Clichy), dans le cadre des Entretiens de Bichat, à Paris.
La prévention primaire du risque auditif repose, en toute logique, sur la suppression ou « l'abaissement des niveaux de danger qu'il convient d'évaluer soigneusement ». Un rôle qui incombe à l'ORL. Ce dernier vous fera passer une audiométrie de dépistage pour repérer une éventuelle atteinte auditive. Et si elle est avérée, le praticien agira pour en atténuer les conséquences sociales et professionnelles. Bien sûr en étroite collaboration avec les services de santé au travail.
Si le déficit auditif est hors d'atteinte thérapeutique ou chirurgicale, le recours à la correction auditive est inévitable. Appareil extérieur classique ou placé dans l'oreille, le choix est vaste. Et là encore, le rôle du médecin est essentiel. C'est en effet lui qui « choisit la stratégie à suivre puis à faire accepter au patient, en gardant à l'esprit que s'il ne faut pas se précipiter, il ne faut jamais trop tarder ».
Source : Entretiens de Bichat, Paris, 10-15 septembre 2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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« La meilleure contraception, c'est celle que l'on choisit ! »
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 3 minutes
Le 15 septembre, l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) lance une campagne d'information multimedia, invitant chaque femme à opter pour une contraception adaptée à sa vie quotidienne. L'objectif : réduire les grossesses non désirées encore trop nombreuses en France.
Un tiers des femmes affirment en effet que leur dernière grossesse n'était pas souhaitée… Plus préoccupant, près de deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez des femmes qui déclarent utiliser un moyen contraceptif ! Et pour cause, parmi celles qui sont actuellement sous pilule, plus d'une sur cinq assure l'oublier au moins une fois par mois.
D'où la campagne de communication initiée par l'INPES, à la demande du ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Du 15 septembre au 6 octobre, un film sera ainsi diffusé sur les petits écrans, avec pour message central « Il y a plein de façons de s'aimer, il y a plein de moyens de contraception ». Une campagne radio est également programmée à partir du 24 septembre.
La presse écrite n'est pas en reste. Une brochure intitulée Choisir sa contraception sera encartée dans les journaux. Elle explique les différents moyens contraceptifs, leurs particularités, leurs avantages, leurs coûts et les moyens de les obtenir. Plusieurs « bannières web » sont également prévues.
Pour toute information supplémentaire, l'INPES met à votre disposition un numéro gratuit (depuis un poste fixe) : le 0 800 235 236. La plate forme est ouverte 7 jours sur 7 de 8h à minuit. Enfin par un simple clic sur www.choisirsacontraception.fr, vous aurez accès (à partir du 15 septembre) à de précieuses informations sur le sujet.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 3 minutes
Le 15 septembre, l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) lance une campagne d'information multimedia, invitant chaque femme à opter pour une contraception adaptée à sa vie quotidienne. L'objectif : réduire les grossesses non désirées encore trop nombreuses en France.
Un tiers des femmes affirment en effet que leur dernière grossesse n'était pas souhaitée… Plus préoccupant, près de deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez des femmes qui déclarent utiliser un moyen contraceptif ! Et pour cause, parmi celles qui sont actuellement sous pilule, plus d'une sur cinq assure l'oublier au moins une fois par mois.
D'où la campagne de communication initiée par l'INPES, à la demande du ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Du 15 septembre au 6 octobre, un film sera ainsi diffusé sur les petits écrans, avec pour message central « Il y a plein de façons de s'aimer, il y a plein de moyens de contraception ». Une campagne radio est également programmée à partir du 24 septembre.
La presse écrite n'est pas en reste. Une brochure intitulée Choisir sa contraception sera encartée dans les journaux. Elle explique les différents moyens contraceptifs, leurs particularités, leurs avantages, leurs coûts et les moyens de les obtenir. Plusieurs « bannières web » sont également prévues.
Pour toute information supplémentaire, l'INPES met à votre disposition un numéro gratuit (depuis un poste fixe) : le 0 800 235 236. La plate forme est ouverte 7 jours sur 7 de 8h à minuit. Enfin par un simple clic sur www.choisirsacontraception.fr, vous aurez accès (à partir du 15 septembre) à de précieuses informations sur le sujet.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Sécu: la réduction du déficit est "fragile et partielle", estime la Cour des comptes
PARIS (AFP) - La Cour des comptes a mis en lumière mercredi le caractère "fragile et partiel" de la réduction des déficits de la Sécurité sociale, soulignant "la nécessité de réformes structurelles préalables à des économies durables".
La Cour, dans son rapport annuel consacré à la "Sécu", estime que "les comptes de 2006 restent préoccupants dans la mesure où le niveau des déficits, bien qu'en diminution, est encore élevé malgré la hausse des cotisations et l'apport de recettes exceptionnelles" qui "auraient dû permettre une amélioration plus marquée".
"L'analyse des comptes pour 2006 (...) met en évidence le caractère fragile et partiel de la réduction des déficits", précise la Cour dans un communiqué, en soulignant "la nécessité de réformes structurelles, préalables à des économies durables".
Pour la Cour, "le retour à l'équilibre annuel des comptes sociaux doit constituer la priorité des pouvoirs publics".
Elle déplore au passage les exonérations de cotisations qui ne sont pas toujours compensés par l'Etat et "amputent" d'autant "les recettes de la Sécurité sociale".
Elle recommande en particulier de "réexaminer ou plafonner les exonérations de cotisations sociales appliquées à la plus-value d'acquisition des stock-options".
Elle examine également les comptes des hôpitaux et leurs achats de médicaments, estimant que "des améliorations substantielles sont à apporter" pour renforcer leur "fiabilité". La Cour propose d'"établir des référentiels nationaux représentatifs pour les coûts des différentes activités de l'hôpital".
Abordant également la question de la "nouvelle gouvernance" de l'assurance maladie, qui constitue "un aspect important de la réforme" de 2006, la Cour épingle l'extension du "champ des négociations conventionnelles" qu'elle juge "excessif". Elle suggère de "recentrer" sur leur "objectif initial de tarifs et de revenus les négociations entre l'assurance maladie et les syndicats de médecins, qui englobent actuellement jusqu'à "l'organisation des soins".
D'autre part, la Cour se penche sur la "répartition inadaptée des médecins sur le territoire (le sud étant mieux doté que le nord, les villes que la campagne, les centres villes que la périphérie)", proposant, entre autres, de "mettre en place des mécanismes de pénalisation financière complétant les dispositifs incitatifs existants afin de mieux répartir l'offre de soins sur le territoire".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
PARIS (AFP) - La Cour des comptes a mis en lumière mercredi le caractère "fragile et partiel" de la réduction des déficits de la Sécurité sociale, soulignant "la nécessité de réformes structurelles préalables à des économies durables".
La Cour, dans son rapport annuel consacré à la "Sécu", estime que "les comptes de 2006 restent préoccupants dans la mesure où le niveau des déficits, bien qu'en diminution, est encore élevé malgré la hausse des cotisations et l'apport de recettes exceptionnelles" qui "auraient dû permettre une amélioration plus marquée".
"L'analyse des comptes pour 2006 (...) met en évidence le caractère fragile et partiel de la réduction des déficits", précise la Cour dans un communiqué, en soulignant "la nécessité de réformes structurelles, préalables à des économies durables".
Pour la Cour, "le retour à l'équilibre annuel des comptes sociaux doit constituer la priorité des pouvoirs publics".
Elle déplore au passage les exonérations de cotisations qui ne sont pas toujours compensés par l'Etat et "amputent" d'autant "les recettes de la Sécurité sociale".
Elle recommande en particulier de "réexaminer ou plafonner les exonérations de cotisations sociales appliquées à la plus-value d'acquisition des stock-options".
Elle examine également les comptes des hôpitaux et leurs achats de médicaments, estimant que "des améliorations substantielles sont à apporter" pour renforcer leur "fiabilité". La Cour propose d'"établir des référentiels nationaux représentatifs pour les coûts des différentes activités de l'hôpital".
Abordant également la question de la "nouvelle gouvernance" de l'assurance maladie, qui constitue "un aspect important de la réforme" de 2006, la Cour épingle l'extension du "champ des négociations conventionnelles" qu'elle juge "excessif". Elle suggère de "recentrer" sur leur "objectif initial de tarifs et de revenus les négociations entre l'assurance maladie et les syndicats de médecins, qui englobent actuellement jusqu'à "l'organisation des soins".
D'autre part, la Cour se penche sur la "répartition inadaptée des médecins sur le territoire (le sud étant mieux doté que le nord, les villes que la campagne, les centres villes que la périphérie)", proposant, entre autres, de "mettre en place des mécanismes de pénalisation financière complétant les dispositifs incitatifs existants afin de mieux répartir l'offre de soins sur le territoire".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les mobiles ne seraient pas nocifs.. du moins à court terme
Reuters - il y a 44 minutesLONDRES (Reuters) -
Les téléphones mobiles ne posent pas de problèmes de santé à court terme, bien qu'il soit trop tôt pour dire s'ils peuvent être responsables de cancers du cerveau ou si les enfants sont plus exposés que les adultes, selon des scientifiques britanniques.
Un groupe de chercheurs a étudié pendant six ans les effets des téléphones portables sur le cerveau et n'a trouvé aucune preuve d'une conséquence sur les fonctions cérébrales ou de cancer induit par l'utilisation du mobile.
"Nous ne pouvons pas écarter à ce stade la possibilité qu'un cancer apparaisse dans les années à venir", a toutefois déclaré le professeur Lawrie Challis, directeur du programme Mobile Telecommunications and Health Research (MTHR) Programme, doté de 8,8 millions de livres (12,87 millions d'euros).
Il a ajouté lors d'une conférence de presse que peu d'études avaient jusqu'ici rassemblé un panel d'utilisateurs de plus de 10 ans, soulignant que "la plupart des cancers mettent dix ans à se signaler."
Challis a également souligné que les études menées au Royaume-Uni dans le cadre du programme MTHR ne s'étaient pas encore intéressées aux enfants. Les chercheurs britanniques étaient réticents au fait d'exposer des enfants aux fréquences radio pour des raisons d'éthique, a dit le professeur.
Il a cependant ajouté qu'il était possible que les enfants soient plus sensibles aux ondes radio que les adultes, mais s'est refusé à lancer un appel aux parents leur recommandant de pas permettre aux enfants d'utiliser un portable.
"J'ai bien peur que ce conseil relève de la responsabilité d'autres personnes", a-t-il dit.
Un deuxième programme MTHR, impliquant 200.000 personnes, est en cours au Danemark, en Finlande, en Suède et en Grande-Bretagne, a-t-il dit.
Le programme MTHR a été financé conjointement par le gouvernement et l'industrie des télécoms qui a "signé les chèques", précise Challis.
Des scientifiques du monde entier étudient les effets des ondes radio sur la santé depuis plus de 60 ans. Bien que les risques sanitaires aient été écartés, les craintes du grand public ne cessent de s'accroître dans un contexte où de plus en plus d'adultes et d'enfants sont confrontés tous les jours à la technologie mobile.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Reuters - il y a 44 minutesLONDRES (Reuters) -
Les téléphones mobiles ne posent pas de problèmes de santé à court terme, bien qu'il soit trop tôt pour dire s'ils peuvent être responsables de cancers du cerveau ou si les enfants sont plus exposés que les adultes, selon des scientifiques britanniques.
Un groupe de chercheurs a étudié pendant six ans les effets des téléphones portables sur le cerveau et n'a trouvé aucune preuve d'une conséquence sur les fonctions cérébrales ou de cancer induit par l'utilisation du mobile.
"Nous ne pouvons pas écarter à ce stade la possibilité qu'un cancer apparaisse dans les années à venir", a toutefois déclaré le professeur Lawrie Challis, directeur du programme Mobile Telecommunications and Health Research (MTHR) Programme, doté de 8,8 millions de livres (12,87 millions d'euros).
Il a ajouté lors d'une conférence de presse que peu d'études avaient jusqu'ici rassemblé un panel d'utilisateurs de plus de 10 ans, soulignant que "la plupart des cancers mettent dix ans à se signaler."
Challis a également souligné que les études menées au Royaume-Uni dans le cadre du programme MTHR ne s'étaient pas encore intéressées aux enfants. Les chercheurs britanniques étaient réticents au fait d'exposer des enfants aux fréquences radio pour des raisons d'éthique, a dit le professeur.
Il a cependant ajouté qu'il était possible que les enfants soient plus sensibles aux ondes radio que les adultes, mais s'est refusé à lancer un appel aux parents leur recommandant de pas permettre aux enfants d'utiliser un portable.
"J'ai bien peur que ce conseil relève de la responsabilité d'autres personnes", a-t-il dit.
Un deuxième programme MTHR, impliquant 200.000 personnes, est en cours au Danemark, en Finlande, en Suède et en Grande-Bretagne, a-t-il dit.
Le programme MTHR a été financé conjointement par le gouvernement et l'industrie des télécoms qui a "signé les chèques", précise Challis.
Des scientifiques du monde entier étudient les effets des ondes radio sur la santé depuis plus de 60 ans. Bien que les risques sanitaires aient été écartés, les craintes du grand public ne cessent de s'accroître dans un contexte où de plus en plus d'adultes et d'enfants sont confrontés tous les jours à la technologie mobile.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Ramadan : veillez à l'équilibre entre jeûne et santé
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 30 minutes
Avec le début du Ramadan, l'heure du jeûne va donc sonner pour les Musulmans. Du lever au coucher du soleil, vous allez vous abstenir de boire comme de manger. Mais le soir, place aux fêtes conviviales ! Pour bien vivre votre jeûne, ne vous jetez surtout pas sur la nourriture dès la tombée de la nuit. Juguler son apport alimentaire est en effet essentiel pour une rupture de jeûne sans maux de ventre. Pour y arriver, alimentez-vous par étapes. C'est important.
Commencez toujours le repas avec un sucre d'assimilation rapide. Une confiserie par exemple... Sinon, optez pour une tasse de thé bien sucré. Patientez alors un quart d'heure, puis mangez légèrement. Attendez de nouveau pour que la sensation de faim ait baissé, avant de vous mettre à table. L'heure du repas a véritablement sonné.
Ce qui ne signifie en aucun cas l'heure des excès ! Tout d'abord, manger beaucoup ne vous permettra pas de ne pas avoir faim le lendemain. Ensuite, l'absorption sur une courte période de grandes quantités d'aliments fatigue l'organisme. Alors pensez à vous nourrir avec votre tête, et pas avec le ventre...
Côté culinaire, les nutritionnistes mettent en garde contre une alimentation déséquilibrée. L'idéal serait de commencer par manger des protéines en quantités suffisantes, pour ensuite passer aux sucres lents. Ils sont présents notamment dans les pâtes, le blé et les légumes secs. Et enfin, ne vous privez pas d'une petite quantité d'acides gras essentiels sous forme d'huile de colza, de soja ou de noix.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 30 minutes
Avec le début du Ramadan, l'heure du jeûne va donc sonner pour les Musulmans. Du lever au coucher du soleil, vous allez vous abstenir de boire comme de manger. Mais le soir, place aux fêtes conviviales ! Pour bien vivre votre jeûne, ne vous jetez surtout pas sur la nourriture dès la tombée de la nuit. Juguler son apport alimentaire est en effet essentiel pour une rupture de jeûne sans maux de ventre. Pour y arriver, alimentez-vous par étapes. C'est important.
Commencez toujours le repas avec un sucre d'assimilation rapide. Une confiserie par exemple... Sinon, optez pour une tasse de thé bien sucré. Patientez alors un quart d'heure, puis mangez légèrement. Attendez de nouveau pour que la sensation de faim ait baissé, avant de vous mettre à table. L'heure du repas a véritablement sonné.
Ce qui ne signifie en aucun cas l'heure des excès ! Tout d'abord, manger beaucoup ne vous permettra pas de ne pas avoir faim le lendemain. Ensuite, l'absorption sur une courte période de grandes quantités d'aliments fatigue l'organisme. Alors pensez à vous nourrir avec votre tête, et pas avec le ventre...
Côté culinaire, les nutritionnistes mettent en garde contre une alimentation déséquilibrée. L'idéal serait de commencer par manger des protéines en quantités suffisantes, pour ensuite passer aux sucres lents. Ils sont présents notamment dans les pâtes, le blé et les légumes secs. Et enfin, ne vous privez pas d'une petite quantité d'acides gras essentiels sous forme d'huile de colza, de soja ou de noix.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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