Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008

Le forum de l'admission en IFSI

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LOTUS07
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Un "accompagnement logistique" à l'auto-évaluation des structures sociales

La Dordogne compte établissements et services de prise en charge de mineurs et jeunes majeurs faisant l'objet d'une mesure de protection prononcée le plus souvent par la justice : 12 établissements soit 695 places et un service d'action éducative en milieu ouvert (AEMO) qui peut suivre 600 mesures à domicile pour des mineurs en difficulté. Ils bénéficient d'une double habilitation et donc d'un financement commun justice-conseil général au titre de l'aide sociale à l'enfance (ASE). Quant aux structures d'accueil des adultes handicapés, accompagnement social ou hébergement médicalisé ou non, elles sont au nombre de 30 pour une capacité d'accueil de 1 278 places. Elles sont principalement autorisés et financées par le département. S'y ajoutent 72 établissements gérontologiques, pour 5 654 places. La gérontologie n'a pas été directement associée à la démarche du conseil général dans la mesure où ces structures, et en particulier les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), ont une longueur d'avance en la matière, dans le cadre de la réforme de la tarification et des conventions tripartites.

Pour aider ses établissements et services à mener à bien la démarche d'auto-évaluation qui leur est imposée par la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale, le conseil général de la Dordogne a initié un projet de référentiel commun, qui a fait l'objet d'une journée de lancement, le 7 septembre dernier à Périgueux, en présence de 120 personnes.
Les résultats du contrôle interne de l'activité et de la qualité des prestations des structures concernées doivent être communiqués tous les cinq ans aux autorités publiques ayant délivré leur autorisation de fonctionnement. Un report de deux ans, jusqu'au 4 janvier 2009, a cependant été accordé aux gestionnaires pour la première application de cette mesure.
Pas facile en effet de savoir comment s'y prendre dans cet exercice inédit pour beaucoup. Par où commencer ? A quel questionnement procéder ? Quels critères appliquer ? Autant d'interrogations qui restent sans réponses pour des établissements peu coutumiers de ce genre de procédures.

Un besoin d'information

"Nous sommes bien conscients que tous les établissements confrontés à une démarche d'auto-évaluation n'ont pas le niveau d'information requis et ne possèdent pas les outils nécessaires pour la mener à bien", a expliqué au site Internet des ASH Jean-Pierre Hottiaux, directeur adjoint de la prévention et de la solidarité au conseil général et animateur du projet.
C'est notamment le cas de structures de petite taille ou isolées, ça l'est moins d'établissements ou services affiliés à des groupements d'employeurs et autres fédérations (comme la Fegapei ou l'APF par exemple), susceptibles de les accompagner dans ce dispositif qui s'apparente à "une démarque qualité", selon lui, "même si la loi ne le dit pas, mais à partir du moment où on évalue, on entre dans un processus d'amélioration continue des services".
"L'idée est donc de construire un outil de référence avec une grille de lecture commune à l'ensemble des intervenants", a-t-il poursuivi. Car "l'enjeu est de ne pas rater ce premier exercice et d'obtenir des résultats à la hauteur pour améliorer le bien-être des usagers et prévenir la maltraitance".
En fait déjà mobilisé sur la question depuis plusieurs mois, le conseil général a organisé une première réunion d'information, le 26 avril 2007, à destination des gestionnaires de la prise en charge des personnes handicapées. Elle a été suivie d'une autre, le 14 juin, pour l'enfance, en partenariat avec les services de la direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).

Des travaux encadrés par un spécialiste

Un comité de pilotage a été installé, dès le 15 juin, pour le secteur du handicap, où les travaux sont un peu plus avancés que pour l'enfance. Un décalage qui n'empêche pas la réflexion de se poursuivre en parallèle dans les deux domaines, au sein de quatre ateliers, constitués de professionnels de terrain, de responsables associatifs, d'agents administratifs et d'élus.
Les participants sont guidés et encadrés dans le travail de rédaction du référentiel par un consultant extérieur, Jean-Luc Joing, universitaire à Nantes et expert dans le domaine de la qualité et de l'éthique des pratiques sociales.
Auteur de plusieurs ouvrages de référence, il a en particulier contribué à dégager les quatre thèmes retenus pour les ateliers : les droits et la participation des usagers, les établissements et services dans leur environnement, le projet d'établissement et sa mise en oeuvre, et enfin l'organisation des structures en termes de ressources humaines et matérielles. Ces sujets devront, entre autres, être examinés sous l'angle de la réalisation des objectifs de la structure.
"Chaque atelier a pour mission de concevoir les questions permettant d'auditer ces quatre thèmes" d'ici à la fin de l'année, a précisé Jean-Pierre Hottiaux, afin de concevoir dans les temps l'outil d'auto-évaluation qui sera proposé à l'ensemble des établissements.
Au-delà de cet "accompagnement logistique", le conseil général et la PJJ ont aussi prévu d'accorder, dès 2008, un crédit de 10 000 euros aux structures menant cette démarche qualité, pour le financement d'un intervenant extérieur.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Un chantier de peinture pour aider les jeunes en difficulté

Quelque 21 associations et 297 éducateurs, répartis en 64 équipes de rue, interviennent pour la prévention spécialisée dans 17 arrondissements de la capitale (le IVe, VIIe et le VIIIe arrondissements ne sont pas concernés). En 2006, 16 000 jeunes Parisiens ont été suivis. Ce public est âgé en moyenne de 17 ans et demi et est composé de près de 35% de filles. L'actuelle majorité assure avoir augmenté de 50 % le budget destiné à la prévention spécialisée, sur l'ensemble de sa mandature, ce qui le porte cette année à 18 millions d'euros. Entre 2001 et 2007, les effectifs d'éducateurs ont été augmentés de 72 postes.

Gisèle Stievenard, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité et des affaires sociales et Christophe Caresche, adjoint chargé de la prévention et de la sécurité, ont rendu visite, jeudi 13 septembre, à une équipe de prévention spécialisée de l'Association des jeunes amis du Marais (AJAM), affectée au secteur Bonsergent-Magenta dans le Xe arrondissement.
Ce déplacement, effectué en présence du maire de l'arrondissement, Tony Dreyfus (PS), avait pour but d'éclairer l'action de la municipalité en matière de prévention pour les jeunes en difficulté (voir encadré) et celle, plus spécifique, de l'AJAM, troisième association la plus importante de la capitale en terme d'effectifs d'éducateurs.
Elle intervient pour le compte de la mairie sur trois secteurs du Xe arrondissement (Bonsergent-Magenta, Grange-aux-belles et "les Portes") et une quatrième équipe oeuvrant aussi dans le XIXe (secteur Solidarité-Petit).
Les élus parisiens ont donc rencontré un groupe de quatre jeunes et leurs deux éducateurs, qui ont démarré, début septembre, un chantier de peinture dans le local d'appui de l'association, au 62, rue de Lancry, à deux pas du canal Saint-Martin. Une réfection à but éducatif qui doit permettre de favoriser l'insertion de ces jeunes majeurs.
"C'est un véritable tremplin pour leur redonner le goût du travail", a estimé Romain Templeraud, éducateur de rue et un des salariés de l'AJAM dans le Xe arrondissement (11 équivalents temps plein). "Cela leur donne des repères, comme les horaires par exemple, et cela peut aussi leur permettre de trouver un emploi durable", a-t-il poursuivi.

Un chantier éducatif entre la rue et l'insertion

En effet, les éducateurs orientent aussi les jeunes encadrés vers des cursus et l'AJAM développe des partenariats avec des organismes de formation pour assurer un meilleur suivi.
L'outil principal de l'association ce sont les ateliers à travail multiple (ATRAM), des ateliers "hors les murs", le plus souvent loin des locaux de l'AJAM.
"On est vraiment entre la rue et l'insertion professionnelle", a souligné Yann Bourbris, éducateur spécialisé et responsable des ATRAM sur tous les secteurs de l'AJAM. "Nous ne sommes pas une véritable entreprise d'insertion. Ici, c'est beaucoup plus souple. Notre but, c'est de faire de l'éducatif grâce au travail, en s'inspirant de la pédagogie de Célestin Freinet. Alors on passe beaucoup de temps avec eux, comme dans ce chantier où l'on peint aussi. Tout ça pour leur redonner confiance", a-t-il expliqué.
Ces jeunes, qui ont eu auparavant des problèmes de justice, ou qui sont en échec scolaire, sans emploi, et qui ont vécu une trop grande période d'inactivité, se sont engagés pour deux semaines sur ce chantier. Ils vont pouvoir y découvrir un métier, recevoir leur première fiche de paie et surtout obtenir une certaine reconnaissance, une place nouvelle dans leur quartier. Ainsi, l'AJAM multiplie les chantiers dans son secteur d'intervention : affichage pour le compte de la mairie d'arrondissement ou encore réfection des murs extérieurs de l'hôpital Saint-Louis.
"C'est la deuxième fois que je travaille avec l'AJAM", a raconté au cours de la visite l'un des jeunes qui participent au chantier. Agé de 23 ans, ce jeune homme a vécu deux ans et demi sans rien faire après avoir quitté la terminale, sans obtenir son bac. "Je ne connaissais pas le monde du travail et cela m'a permis d'avoir enfin un rythme de vie. Même si le bâtiment ne m'intéresse pas, je le prends comme un vrai boulot et je m'implique. Maintenant je suis motivé pour trouver un emploi, peut-être dans le domaine du social", a-t-il ajouté.
En 2006, l'AJAM a accompagné 1 233 jeunes sur ses quatre secteurs d'intervention.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Rugby: Heineken, le parrain qui dérange

Le juge des référés a estimé que le parrainage de la Coupe du monde de rugby par le brasseur était en contradiction avec la loi Evin de 1991.
Il a ordonné vendredi le retrait de la voie publique et des débits de boissons de toutes les publicités Heineken relatives à la Coupe du monde de rugby.

On ne devrait plus voir de publicité Heineken sur la Coupe du monde de rugby, ni sur la voie publique, ni dans les débits de boissons. Un juge des référés de Paris a ordonné vendredi leur retrait, estimant que le parrainage de la Coupe du monde de rugby par le brasseur était en contradiction avec la loi Evin de 1991, qui interdit la promotion de l'alcool lors de manifestations sportives.

Le juge "fait injonction de retirer ce matériel publicitaire dans les 48 heures qui suivent la signification de l'ordonnance, sous astreinte provisoire de 5 000 euros par infraction constatée", écrit le juge dans son ordonnance. La société Heineken a la possibilité de faire appel de cette ordonnance. Aucune décision n'était connue en début d'après-midi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La Chine rappelle des médicaments anti-leucémie contaminés

Message par aneso81 »

La Chine rappelle des médicaments anti-leucémie contaminés

AFP - il y a 15 minutes
PEKIN (AFP) - La plupart des médicaments, produits par une entreprise pharmaceutique de Shanghai, ont déjà été rappelés mais une partie est encore manquante, a indiqué un officiel de Shanghai, cité par l'agence officielle Chine Nouvelle.


La production et la vente des médicaments incriminés, methotrexate et cytarabin hydrochloride, ont été suspendues après que des patients se sont plaints de ne plus pouvoir marcher après leur administration.

Selon le ministère de la Santé, les médicaments contiennent une substance anti-cancéreuse, qui y a été ajoutée par erreur durant la phase de production.

Il n'a pas été précisé si le médicament avait été exporté.

La Chine est régulièrement sur la sellette en matière de sécurité alimentaire et pharmaceutique mais les scandales ont été particulièrement nombreux ces derniers mois, touchant dentifrices, produits de la mer, pneus ou aliments pour animaux.

Parallèlement, plusieurs hauts responsables ont été condamnés, dans deux cas au moins à la peine de mort (dont un avec sursis) pour avoir laissé sur le marché des produits potentiellement dangereux, moyennant pots-de-vin.

L'ancien directeur de l'Administration d'Etat de l'alimentation et des médicaments, Zheng Xiaoyu, qui avait rang de ministre, a ainsi été exécuté en juillet pour avoir touché 6,4 millions de yuans (620.000 euros) de pots-de-vin d'entreprises pharmaceutiques, selon les autorités.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Les pesticides à l'origine d'un désastre sanitaire aux Antilles

PARIS (AFP) - Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier a estimé lundi sur Europe 1 que la situation était "très grave" aux Antilles, qui ont été "empoisonnées" par des pesticides, selon un rapport qui doit être rendu public mardi.

La Martinique et la Guadeloupe sont "empoisonnées" par les pesticides, affirme le cancérologue Dominique Belpomme, auteur d'un rapport qui sera rendu public mardi à l'Assemblée nationale, dans un entretien à Aujourd'hui en France/Le Parisien paru lundi.

"Les expertises scientifiques que nous avons menées sur les pesticides conduisent au constat d'un désastre sanitaire aux Antilles", estime le professeur à l'hôpital George-Pompidou, selon qui, "il s'agit d'un véritable empoisonnement de la Martinique et de la Guadeloupe". D'après le cancérologue, qui a conduit récemment une mission scientifique dans ces deux départements d'Outre-mer pour mesurer les conséquences de l'usage massif de pesticides par l'agriculture antillaise, "l'empoisonnement concerne le sol et l'eau"

Parmi les produits incriminés figurent "le chlordécone, le paraquat (interdit très récemment) et plusieurs dizaines d'autres pesticides utilisés dans des conditions opaques", explique le professeur Dominique Belpomme.

Il a constaté que le taux des cancers de la prostate est "majeur" aux Antilles mais que les scientifiques n'ont "pas encore la preuve épidémiologique" qu'ils sont "liés au chlordécone", un produit que "la France a interdit en 1990 sur son territoire, sauf... aux Antilles", a-t-il précisé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

L'Europe tacle le « foot-en-salon » !

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 19 minutes

« Allez, sors de ton canapé ! ». Le slogan de la prochaine campagne télévisée menée conjointement par l'Union européenne et l'Union des associations européennes de football (UEFA) ne peut pas être plus clair. Objectif, encourager l'activité physique.

Pour le moins décalé, le spot de la campagne met en scène plusieurs hommes qui, avachis sur leur canapé, se passent un ballon sur un terrain de foot. Diffusé simultanément dans plus de 40 pays européens au cours des mi-temps de chacun des 125 matchs de la ligue des champions, il devrait toucher plus de 80 millions de téléspectateurs par semaine.

Aujourd'hui près de la moitié de la population adulte souffre de surpoids et d'obésité. Selon l'OMS, un Européen sur trois ne fait aucun exercice physique et reste assis en moyenne plus de 5 heures par jour. « Par cette campagne publicitaire télévisée, nous voulons aider les téléspectateurs à mieux comprendre l'importance de l'exercice physique pour la santé et les encourager à introduire une activité dans leur vie de tous les jours », précise Markos Kyprianou, commissaire européen chargé de la santé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

L'Inde entre au palmarès des "10 lieux les plus pollués au monde", selon un rapport

AFP - il y a 3 minutes

NEW YORK (AFP) - De nouveaux sites industriels extrêmement polluants en Inde, Chine et dans l'ex-Union soviétique ont fait leur apparition dans le peloton de tête des "lieux les plus pollués au monde", selon le classement 2007 publié par l'ONG Blackmisth Institute, basée à New York.
(Publicité)

Le "Top 10" des lieux les plus pollués au monde est concentré dans sept pays et affecte la santé de 12 millions de personnes, essentiellement des enfants, selon l'institut qui a établi ce classement en collaboration avec la fondation Green Cross Suisse.

Le nouveau classement comporte quatre nouveaux sites: deux sont situés en Inde (Sukinda et Vapi), un en Chine (Tianying) et un en Azerbaïdjan (Sumgayit).

"L'exploitation des mines, la pollution datant de la guerre froide et la production industrielle dérégulée sont les principaux responsables de la pollution identifiés dans le rapport du Blacksmith Institute", écrit l'institut.

Ainsi, Vapi "symbolise une région surchargée de sites industriels: plus de 50 empoisonnent le sol et l'eau avec des pesticides, des PCB (polychloro-biphényles), du chrome, du mercure, du plomb et du cadmium".

Parmi les dix autres lieux les plus pollués, figurent Linfen (Chine), La Oroya (Pérou), Dzerjinsk et Norilsk (Russie), Tchernobyl (Ukraine) dont un réacteur de la centrale nucléaire avait explosé en avril 1986, et Kabwe (Zambie).

L'ONG a également dressé la liste des "30 lieux pollués" décrits comme "très toxiques et dangereux pour la santé humaine", dont des endroits au Kirghizstan et en République dominicaine.

Les seules régions géographiques ne figurant pas dans le palmarès des "30" sont le Proche-Orient et l'Océanie.

Blacksmith Institute a été fondé en 1999 et s'est donné pour mission de soutenir des projets environnementaux liés à la pollution.

La Fondation Green Cross Suisse lutte pour la maîtrise des dommages consécutifs aux catastrophes industrielles et militaires.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Dimezell92 »

Antilles: un cancérologue dénonce "une crise sanitaire majeure" causée par les pesticides

AP - Lundi 17 septembre, 10h47PARIS -

L'utilisation massive des pesticides aux Antilles françaises est à la base d'une "crise sanitaire majeure" en Martinique et en Guadeloupe, dénonce le Pr Dominique Belpomme lundi dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France".


"Les expertises scientifiques que nous avons sur les pesticides conduisent au constat d'un désastre sanitaire aux Antilles. (...) Il s'agit d'un véritable empoisonnement de la Martinique et de la Guadeloupe", alerte le cancérologue, auteur d'un rapport qui sera présenté mardi à l'Assemblée nationale.

Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier a en partie confirmé lundi, qualifiant la situation de "très grave" sur Europe-1.

Constatant que les Antilles se placent "au deuxième rang mondial" en matière de cancer de la prostate et que "le taux de malformations congénitales augmente dans les îles", le Pr Belpomme y voit l'effet de l'usage de pesticides comme "le chlordécone, le paraquat (interdit très récemment) et plusieurs dizaines d'autres pesticides". Ces substances contiennent en effet des molécules "impliquées dans la genèse de certains cancers" et "responsables de malformations congénitales et de troubles de la reproduction", précise-t-il.

Outre "l'empoisonnement" du "sol et (de) l'eau" en Guadeloupe et Martinique, le Pr Belpomme souligne que "les fruits et les légumes-racines sont contaminés" ainsi que "certaines viandes également". Il précise toutefois que les bananes cultivées sur ces îles ne sont pas toxiques, "la contamination s'arrêt(ant) au niveau de la peau".

"Tout cela est scientifiquement établi, explique M. Belpomme, mais nous n'avons pas encore la preuve épidémiologique que les cancers de la prostate sont liés au chlordécone". Il s'indigne au passage que l'usage de ce pesticide, reconnu "excessivement toxique (...) au niveau international depuis 1979" ait été interdit en France en 1990 "sauf aux Antilles". Le Parisien précise de son côté que ce produit a été interdit sur ces îles "en 1993" mais utilisé clandestinement "jusqu'en 2002".

Lundi, Michel Barnier a annoncé que "la question du chlordécone" serait traitée par le gouvernement "avec la plus grande transparence" et selon "le principe de précaution". Le ministre a souhaité "aller vers la banane pesticides zéro" lors de la reconstruction des bananeraies détruites par le cyclone Dean. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Dimezell92 »

Sanofi demandera en 2009 à commercialiser l'Acomplia contre le diabète


AFP - Lundi 17 septembre, 10h54PARIS (AFP) -


Le laboratoire français Sanofi-Aventis va déposer en 2009 une demande de commercialisation au niveau mondial de sa molécule rimonabant, retoquée aux Etats-Unis contre l'obésité, pour une nouvelle indication, celle du diabète de type II, a-t-il annoncé lundi.


Mais le laboratoire n'est pas certain que l'Acomplia obtienne le succès escompté, a déclaré lundi son directeur de la recherche Marc Cluzel.

"On est encore au milieu du gué, on ne sait pas s'il ira au bout du succès qu'on a prédit", a déclaré M. Cluzel, au sujet du rimonabant, commercialisé en Europe sous le nom Acomplia.

Jusqu'à son rejet en juin par les autorités américaines, Sanofi-Aventis tablait sur environ 3 milliards de dollars de ventes mondiales pour ce produit

Au total, Sanofi-Aventis pourrait déposer 31 dossiers de demande d'autorisation de nouveaux produits d'ici fin 2010, a-t-il précisé lors de la première journée de présentation de sa recherche et développement.

Le numéro quatre mondial de la pharmacie a également confirmé son intérêt pour des acquisitions dans les biotechnologies et mis l'accent sur les perspectives offertes par les vaccins alors que les politiques de santé s'orientent vers une logique de "prévention" dans un souci d'économies.

Concernant la molécule rimonabant, le groupe a élargi de manière "très significative" son programme d'étude clinique dans le diabète de type II, avec plus de 5.700 patients étudiés, et lancera au premier trimestre de 2008 une étude la comparant au dernier produit approuvé dans cette indication.

"Le dépôt d'enregistrement mondial dans cette indication est prévu en 2009", a précisé le groupe dans un communiqué.

La molécule rimonabant a été autorisée en Union européenne en juin 2006 pour traiter certains patients souffrant d'obésité. Elle y est aujourd'hui commercialisée sous la marque Acomplia.

Mais aux Etats-Unis (marque Zimulti), elle a été retoquée par des experts sanitaires en juin, ce qui avait provoqué une chute du titre et l'inquiétude des investisseurs, qui doutent depuis des perspectives du groupe.

Lundi matin à 09H35 (07H35 GMT), le titre perdait 1,80% à 60,40 euros à la Bourse de Paris, dans un marché en rempli de 1,10%.

Evoquant la possibilité de voir un jour Zimulti autorisé sur ce marché crucial, le directeur de la recherche Marc Cluzel a évoqué "un délai de quatre ans" --soit 2011 et les résultats d'une étude phare (Crescendo), menée sur 11.000 patients--, lors d'une réunion avec la presse.

M. Cluzel a par ailleurs confirmé l'intérêt du groupe pour des acquisitions dans les biotechnologies, domaine qui fait aujourd'hui partie de ses "faiblesses". "Avoir de l'expertise dans ce domaine prend du temps", a-t-il justifié.

"Nous sommes à la recherche de capacités de production dans les biotechs", a-t-il ajouté.

Sanofi-Aventis a également fait valoir son offensive sur le front de la lutte contre le cancer: "27 études de phase III sont en cours ou devraient débuter en 2007", et les premières demandes d'enregistrement de VEGF Trap et S-1 seront déposées en 2008.

Marc Cluzel a par ailleurs estimé qu'à l'avenir, le segment des vaccins sera "le meilleur" pour les laboratoires, alors que les politiques de santé, jusqu'à présent axées sur le "curatif", s'orienteront à l'avenir vers le "préventif", dans un contexte de recherche d'économies de coûts.

Le laboratoire estime que le marché mondial des vaccins devrait "doubler d'ici 2016", à 22-24 milliards de dollars.

De nouvelles études du groupe sur des vaccins contre la grippe pandémique (virus H5N1) ont donné des résultats "très positifs", et en matière de grippe saisonnière, deux nouveaux vaccins seront soumis à autorisation en 2007 et 2008.

Par ailleurs, alors que les brevets protégeant l'anti-coagulant Lovenox ont déjà commencé à tomber (aux Etats-Unis au printemps), le laboratoire affirme que l'AVE 5026, étudié en phase II, a donné des résultats "indiquant clairement une efficacité potentiellemment supérieure à Lovenox, avec un profil de tolérance comparable".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par Dimezell92 le 17 sept. 2007 15:23, modifié 1 fois.
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Message par Dimezell92 »

Quand les jeunes apprennent la santé sexuelle en jouant

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 18 minutes

La « maison des jeunes » de Lilongwe (Malawi), est un drôle de cercle de jeux. En fait, c'est plutôt un centre de vie et de santé où les jeunes peuvent apprendre les bons gestes en jouant… ou en allant se faire faire une beauté.

Mise en place dans le cadre d'un programme de l'Association malawite de Planning familial, cette maison accueille tous les jeunes qui veulent fuir l'oisiveté du monde de la rue. Ils trouvent là un lieu de rassemblement, des jeux de société, la possibilité de pratiquer des sports d'équipe…

Il y a aussi un salon de coiffure tenu par Cathy. Une coiffeuse pas tout à fait comme les autres, car elle est aussi une sorte de professeur en « safe sex ». Dans une salle séparée en effet, elle apprend à ses clientes – qui sont toutes des amies – comment utiliser les préservatifs. Masculin et féminin. Une autre salle est également là, tout à côté. Les jeunes peuvent y rencontrer un professionnel de santé pour un dépistage du virus du SIDA (le VIH) ou des autres infections sexuellement transmissibles.

Bref la maison des jeunes, c'est un peu tout à la fois : un lieu de rencontres, une salle de jeux, un dispensaire et un espace où la santé doit devenir un comportement naturel du quotidien. Celle de Lilongwe n'est pas un exemple unique et ces maisons sont de plus en plus fréquentées : un peu moins de 15 000 jeunes en 2003, mais 20 000 en 2005 et près de 45 000 en 2006. Un « décollage » qui devrait donner des idées dans d'autres pays !

Source : de notre envoyée spéciale à LilongweÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Dimezell92 »

Pesticide aux Antilles: une situation "très grave", selon Barnier

AFP - il y a 23 minutesPARIS (AFP)

- Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a jugé lundi "très grave" la situation aux Antilles, où l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture a conduit, selon un rapport qui doit être rendu public mardi, à un "désastre sanitaire".


Il a expliqué que cette situation était imputable à une gestion dans le passé qui a "des conséquences sanitaires aujourd'hui", notamment sur la "qualité des terres".

"Nous traiterons la question du chlordécone avec la plus grande transparence", a encore assuré M. Barnier. Il a fait valoir qu'après le désastre du cyclone Dean, qui a ravagé en août de multiples plantations de bananes, l'occasion se présentait de replanter "avec peu ou pas de pesticide, d'aller vers la banane zéro pesticide".

Pour "sauver les Antilles du désastre économique et sanitaire qui s'annonce et protéger les générations futures", le Pr Belpomme préconise un plan d'action en 5 points:

- obtenir des données précises sur les différents pesticides utilisés dans l'île depuis 25 ans.

Une substance est particulièrement visée dans le rapport: le chlordécone, un anti-parasitaire de la famille des organochlorés (qui comprend aussi le DDT ou le lindane), des produits qui subsistent très longtemps dans les sols et les eaux et dont la toxicité est avérée. Le chlordécone est interdit en France depuis 1990, avec une dérogation jusqu'en 1993 dans les Antilles.

Le chlordécone est probablement "l'arbre qui cache la forêt", souligne le rapport, car "la Martinique est polluée par plus de cent pesticides.

Pour le Pr Belpomme, "la Martinique étant une île de dimension modeste, c'est l'ensemble de l'île qui est pollué: non seulement l'eau (les sources, les rivières et le littoral), mais aussi les sols et l'alimentation.

- étudier la biologie des sols, en vue de développer une agriculture de qualité "dans les territoires non pollués et dont la fertilité est préservée.

- rechercher les causes à l'origine de l'augmentation d'incidence des cancers de la prostate et du sein. Pour le cancérologue, "l'augmentation du nombre de cancers de la prostate en Martinique et en Guadeloupe constitue le problème de santé publique le plus solidement établi, et donc le premier auquel on doit s'attaquer". Il réclame des études épidémiologiques adaptées à la Martinique.

- interdire le paraquat, un herbicide "encore plus toxique que le chlordécone". Cet herbicide a de fait été retiré du marché en juillet, quelque jours après que le Pr Belpomme ait terminé son rapport.

- sensibiliser la métropole aux problèmes des Antilles, "reconvertir l'agriculture" et la rendre moins polluante, "assurer la pérennité du tourisme".

Le chlordécone, qui détruit les charançons, a été interdit en France en 1990 avec une mise en application en 1992. Les producteurs antillais ont obtenu un délai juqu'en 1993, a déclaré à l'AFP Christian Choupin, directeur général des producteurs de de bananes de Martinique et de Guadeloupe.

Depuis, le chlordécone, dont l'action dans le sol peut perdurer "une centaine d'années" reconnaît M. Chupin, a été remplacé par des "pièges à phéromones", des boites en plastique qui attirent les charançons femelles.

De plus, les planteurs antillais ont introduits des plants de bananes plus sains et ont pratiqué la jachère, pour mettre la terre au repos.

Selon le cancérologue Dominique Belpomme, dont le rapport doit être rendu public mardi à l'Assemblée nationale, la Martinique et la Guadeloupe ont été "empoisonnées" par des pesticides menant à un "désastre sanitaire".

Le cancérologue, qui a conduit récemment une mission dans ces deux départements d'Outre-mer pour mesurer les conséquences de l'usage de pesticides par l'agriculture antillaise, estime que "l'empoisonnement concerne le sol et l'eau".

Pour "sauver les Antilles du désastre économique et sanitaire qui s'annonce et protéger les générations futures", le Pr Belpomme préconise un plan d'action en 5 points:

- obtenir des données précises sur les différents pesticides utilisés dans l'île depuis 25 ans.

Une substance est particulièrement visée dans le rapport: le chlordécone, un anti-parasitaire de la famille des organochlorés (qui comprend aussi le DDT ou le lindane), des produits qui subsistent très longtemps dans les sols et les eaux et dont la toxicité est avérée. Le chlordécone est interdit en France depuis 1990, avec une dérogation jusqu'en 1993 dans les Antilles.

Le chlordécone est probablement "l'arbre qui cache la forêt", souligne le rapport, car "la Martinique est polluée par plus de cent pesticides.

Pour le Pr Belpomme, "la Martinique étant une île de dimension modeste, c'est l'ensemble de l'île qui est pollué: non seulement l'eau (les sources, les rivières et le littoral), mais aussi les sols et l'alimentation.

- étudier la biologie des sols, en vue de développer une agriculture de qualité "dans les territoires non pollués et dont la fertilité est préservée.

- rechercher les causes à l'origine de l'augmentation d'incidence des cancers de la prostate et du sein. Pour le cancérologue, "l'augmentation du nombre de cancers de la prostate en Martinique et en Guadeloupe constitue le problème de santé publique le plus solidement établi, et donc le premier auquel on doit s'attaquer". Il réclame des études épidémiologiques adaptées à la Martinique.

- interdire le paraquat, un herbicide "encore plus toxique que le chlordécone". Cet herbicide a de fait été retiré du marché en juillet, quelque jours après que le Pr Belpomme ait terminé son rapport.

- sensibiliser la métropole aux problèmes des Antilles, "reconvertir l'agriculture" et la rendre moins polluante, "assurer la pérennité du tourisme".

Il a constaté que le taux des cancers de la prostate est "majeur" aux Antilles mais que les scientifiques n'ont "pas encore la preuve épidémiologique" qu'ils sont "liés au chlordécone".

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a estimé ainsi que le Pr Dominique Belpomme, n'avait pas pour l'intant établi de "lien scientifique", mais a néanmoins appelé la population locale à prendre certaines précautions.

"Les inquiétudes du Pr Belpomme, que je partage, ont besoin d'être confirmées par des études scientifiques de haute qualité", a déclaré Mme Bachelot sur France 2. "Pour l'instant, le Pr Belpomme pose des questions, il n'apporte pas de réponse formelle", a-t-elle ajouté.

La ministre a néanmoins appelé les Martiniquais et Guadeloupéens "à la plus grande précaution" pour les produits ne provenant pas des circuits commerciaux (production de jardins familiaux ou prélèvements d'eau de source). Elle n'a pas demandé l'arrêt de leur consommation, mais a recommandé "de ne pas les consommer plus de deux fois par semaine".

Mme Bachelot a par ailleurs indiqué que la France allait proposer que le règlement européen définissant les taux maximaux de résidus de pesticides autorisés dans les aliments "soit encore plus sévère" (de 50 microgrammes par kilo à 20 microgrammes).

Qunt aux producteurs antillais, qui réclament une "véritable" étude scientifique de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFFSA), "s'insurgent contre ce rapport qui n'a pas de contenu scientifique", affirme M. Chupin.

"On a l'impression que les gens meurent comme des mouches aux Antilles, ce qui est loin d'être la réalité", s'indigne M. Chupin.

Une autre produit, l'herbicide Paraquat, utilisé pour les bananiers, est interdit depuis cet été, rappelle M. Choupin.

La production antillaise de bananes est en moyenne de 260.000 tonnes par an (210.000 en Martinique et 50.000 en Guadeloupe). Le chiffre d'affaires de la filière, qui emploie 15.000 personnes, s'élève à 220 millions d'euros auquel s'ajoutent des aides européennes d'environ 130 millions pour un total proche de 350 millions.

Le passage de l'ouragan Dean, le 17 août dernier, a détruit la totalité de la production en Martinique et de 50 à 60% en Guadeloupe, selon M. Chupin.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Dimezell92 »

Chirurgie esthétique: de nouvelles techniques pour préserver le naturel

Par Florence Sebaoun AP - il y a 2 heures 42 minutesPARIS

- Préserver la beauté au naturel, éviter le "look chirurgical" après un lifting ou une lipostructure, remodelage du visage par l'injection de graisse: le XXe congrès de la Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens (SOFCEP), qui s'ouvre jeudi, est l'occasion de présenter les évolutions techniques d'une spécialité qui cherche à séduire le grand public.


Parmi les évolutions les plus notables, le lifting expressif est une technique récente qui vise à préserver les expressions et à garder l'authenticité des traits.

"Dans les techniques classiques, on se soucie uniquement de la forme que l'on va donner au visage, mais pas de son mouvement. On n'hésite pas à sectionner les muscles", a relevé le Dr Didier Commare, chirurgien plasticien, lors de la présentation du congrès à la presse.

"Le lifting expressif, en revanche, ne touche pas aux muscles expressifs, à ceux qui contrôlent les émotions dites positives", a-t-il souligné. "Ces muscles, remis en tension, sont maintenus sur leurs points d'attache. Ils sont tirés et refixés."

"On ne doit plus trouver de visage figé", a-t-il insisté, en allusion au visage inexpressif de femmes ayant eu recours à la chirurgie esthétique. "Le muscle est retendu dans son axe, ce qui permet d'obtenir une forme et un mouvement, de ne pas être figé et de rester soi-même".

Il se peut que le lifting soit insuffisant ou peu adapté. Dans ce cas, la lipostructure, ou injection de graisse, représente une alternative. Mise au point il y a une dizaine d'années, elle consiste à injecter de la graisse dans un visage dont les traits se sont creusés, dont les arrondis sont moins marqués. Comme dans le reste du corps, la graisse du visage fond et "se déplace", explique Dominique Rheims, secrétaire général de la SOFCEP.

La lipostructure présente de nombreux avantages: il s'agit d'une autogreffe et ses résultats sont définitifs. "La graisse qui est prélevée au niveau du ventre peut être réinjectée sous anesthésie locale, mais uniquement au bloc opératoire", ajoute Dominique Rheims. "Elle doit en effet être préparée dans des conditions d'asepsie."

Si le prélèvement de graisse abdominale ne fait pas mal, la personne présente en revanche "des ecchymoses au niveau des sites d'injection", avertit le chirurgien. "Le visage ne reste gonflé que quelques jours. Seul l'oedème peut persister une semaine de plus."

Mais la graisse n'est pas un matériau neutre. C'est d'une part une glande qui fabrique des hormones (notamment des oestrogènes) et par ailleurs un réservoir de cellules souches, des cellules indifférenciées, capables de donner n'importe quelle cellule.

La lipsostructure, qui permet "à court et moyen terme de refaire les volumes", a aussi un effet nutritif "sous l'effet de la formation de nouveaux vaisseaux sanguins", selon M. Rheims. Après une lipostructure, l'aspect de la peau se trouve de fait "incontestablement rajeuni".

Reste le prix: 2.000 à 3.000 euros pour une simple lipostructure, et jusqu'à 5.000 euros lorsque cette lipostructure est associée à un lifting cervico-facial. APÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Un médicament contre l'ostéoporose pourrait prolonger la vie

Par Gene Emery Reuters - il y a 1 heure 57 minutes

BOSTON (Reuters) - L'administration du médicament contre l'ostéoporose Reclast de Novartis peut prévenir des fractures ultérieures et contribuer à prolonger la vie des patients, si l'on en croit une étude financée par le laboratoire suisse.

Les fractures du col du fémur, fréquentes chez les personnes âgées, entraînent souvent un handicap et un raccourcissement de la vie.

Un tiers environ des personnes qui se fracturent le col du fémur décèdent dans un délai de deux ans et elles risquent dix fois plus de subir une nouvelle fracture.

Selon l'étude, une piqûre administrée une fois par an à 1.065 volontaires a réduit de 35% le risque de nouvelle fracture par rapport aux 1.062 patients qui ont reçu un placebo.

Le taux de fractures a été de 8,6% avec le Reclast et de 13,9% avec le placebo.

Le médicament, dont le nom générique est acide zolédronique, a aussi réduit de 28% le taux de mort au bout de deux ans, a déclaré le Dr Kenneth Lyles du Centre médical de l'université Duke, en Caroline du Nord.

L'étude, mise en ligne par le New England Journal of Medicine, est la première portant sur un médicament contre l'ostéoporose administré à des patients qui se sont déjà fracturé le col du fémur.

Le Reclast, vendu en dehors des Etats-Unis sous le nom d'Aclasta, a été homologué en août par la Food and Drug Administration américaine et il attend l'approbation de l'Union européenne.

En mai, une autre étude avait évoqué un risque de fibrillation atriale - accélération du rythme cardiaque - chez les patients traités au Reclast.

Mais la nouvelle étude ne confirme pas cette hypothèse. Le risque de grave trouble du risque cardiaque a été de 2,3% pour les patients traités et de 3,7% pour ceux qui ont reçu un placebo.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

La coloscopie virtuelle, ce n'est pas pour aujourd'hui

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 15 minutes

La vidéo-capsule, c'est oui pour photographier l'intérieur de l'intestin grêle, mais non pour l'exploration colique, c'est-à-dire celle du gros intestin. Voilà en substance le message que le Syndicat national des Médecins français Spécialistes de l'Appareil digestif (Synmad) tient à faire passer au public français. Un message d'ailleurs pleinement conforme aux indications de la Haute autorité de Santé (HAS).

Dans un communiqué, le Synmad rappelle ainsi qu'« il n'existe aucune donnée scientifique suffisante pour proposer cette technique (la vidéo-capsule n.d.l.r.) comme alternative à la coloscopie ou aux méthodes validées de dépistage du cancer colorectal ».

Partant, le Dr Jean François Rey et le Pr Thierry Ponchon, respectivement président et membre du Conseil d'Administration du Syndicat, mettent « en garde les praticiens contre les conséquences médicolégales de l'emploi de la capsule colique en dehors d'étude de type loi Huriet ». Promulguée en 1988, cette loi protège les personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales. Elle est considérée comme la référence actuelle en la matière.

Et les dirigeants du syndicat de conclure que « la précipitation (dans l'utilisation de la vidéo-capsule) ne peut que compromettre les efforts du Synmad pour obtenir le remboursement d'actes validés ». En l'occurrence l'exploration de l'intestin grêle, et uniquement de ce dernier. La coloscopie virtuelle est donc peut-être pour demain… mais en aucun cas pour aujourd'hui.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Le cancer, première cause de décès en 2004 en France

AFP - il y a 1 heure 1 minute

PARIS (AFP) - Plus de 509.000 personnes sont décédées en France métropolitaine en 2004 dont 30% du cancer, devenu la cause de décès la plus fréquente devant les maladies cardiovasculaires et les accidents, selon une étude publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).

Avec 147.323 décès, les maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, attaques cérébrales...) représentent 29% du total des décès, arrivant au deuxième rang derrière les cancers (152.708 décès), selon le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC-Inserm).

Avec près de 90.700 décès (dont 21.398 de cancers poumon-bronches-trachée), le cancer est responsable de 34% des quelque 263.000 décès masculins enregistrés. Pour les femmes, le cancer (62.020 décès) représente un quart des causes de mortalité, les maladies cardiovasculaires arrivant en tête avec quelque 78.000 décès (32% des décès féminins).

Quel que soit le sexe, entre 15 et 24 ans, les morts violentes sont les causes de décès les plus fréquentes : les accidents de transports et les 621 suicides représentent plus de la moitié des 3.847 décès. Chez les 25-44 ans, le suicide (3.378 morts dont 2.556 hommes) est la première cause des décès masculins, alors que les tumeurs (2.209 décès) prédominent chez la femme.

Avec près de 79.000 décès (masculins deux fois sur trois), la tranche des 45-64 ans représente 16% de la mortalité générale. A ces âges-là, près d'un décès sur deux est dû à une tumeur. Le cancer du poumon (8.090 décès masculins) est la première cause de mortalité chez l'homme, et celui du sein (environ 3.600 décès) la première chez la femme.

A partir de 65 ans, les maladies cardiovasculaires arrivent en tête : elles représentent un tiers des quelque 403.000 décès enregistrés. La maladie d'Alzheimer (11.720 décès) est la quatrième cause de mortalité, après cancers et accidents.

En quatre ans, de 2000 (530.850 décès) à 2004 (509.408), la mortalité a globalement diminué, la mortalité cardiovasculaire régressant trois fois plus (-15%) que celle par tumeur (-5%). Mais "la forte baisse des maladies cardiovasculaires en 2004" pourrait compenser "la forte augmentation des décès cardiovasculaires durant la canicule de 2003", relèvent Eric Jougla et ses collègues.

De 2000 à 2004, les décès dûs aux accidents ont fortement diminué, mais le taux de suicides est resté stable. Certaines causes de décès sont en augmentation : maladies du rein, du pancréas et maladies d'Alzheimer. Les auteurs soulignent aussi "l'augmentation très marquée du cancer du poumon chez la femme", qui "reflète certainement la progression du tabagisme féminin au cours des trente dernières années".

En vingt-cinq ans, de 1980 à 2004, les taux de décès par maladies cardiovasculaires ont diminué de moitié. Toutes causes confondues, les taux de décès ont baissé de 35% en France métropolitaine, mais pour les cancers la baisse est restée "modérée".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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