Faits d'actualité pour la culture générale de 2007/2008

Le forum de l'admission en IFSI

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LOTUS07
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Quand l'asthme se cache dans les piscines…

Par Destination Santé Destination Sante - Jeudi 20 septembre, 13h00

Selon deux études présentées au 17ème Congrès de la Société européenne de Pneumologie à Stockholm (Suède), la fréquentation régulière de piscines traitées au chlore augmenterait le risque d'asthme. Le personnel de ces établissements est bien sûr en première ligne. Enfants et adolescents seraient aussi menacés.

Une équipe de l'Université de Gênes en Italie, a suivi 30 nageurs âgés en moyenne de 14 ans qui fréquentaient régulièrement une piscine couverte et dont aucun n'était asthmatique. Les auteurs ont mesuré leur sensibilité aux allergènes aériens classiques, ainsi que l'existence d'une éventuelle hyper-réactivité bronchique. Deux éléments généralement considérés comme prédictifs d'un asthme.

Plus de sept jeunes sur dix étaient en réalité sensibilisés aux aéro-allergènes, soit une proportion deux fois supérieure à celle de la population générale. Et plus de la moitié souffrait d'hyper-réactivité bronchique. « Nous pensons que l'exposition répétée à de fortes concentrations de chlore dans les six centimètres au-dessus de la surface de l'eau, endommage les voies respiratoires », avancent les auteurs.

L'autre travail, mené par des chercheurs belges de l'Université de Louvain, a débouché sur les mêmes conclusions. Dans le cas d'espèce il s'agissait de piscines de plein air. Les spécialistes pensaient en effet que le risque associé aux piscines chlorées était limité aux piscines couvertes. En comparaison d'adolescents qui n'avaient jamais fréquenté de piscines traitées au chlore, le Pr Marc Nickmilder a montré que le risque d'asthme était trois fois plus élevé parmi les ados habitués à nager dans un bassin chloré, qu'il soit de plein air ou couvert…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le président de la République propose un nouveau

Le 20 Septembre 2007 - (APM International) : Le président de la République, Nicolas Sarkozy a proposé aux fonctionnaires de conclure un "pacte" pour réformer la fonction publique en revalorisant les rémunérations et les carrières, tout en baissant les effectifs, dans un discours prononcé mercredi à Nantes dont APM a eu copie.

Dans son discours prononcé devant les élèves de l'Institut régional d'administration (IRA), Nicolas Sarkozy a souhaité proposer "avec ce pacte intitulé 'service public 2012'", "une fonction publique moins nombreuse mais des fonctionnaires mieux payés, avec de meilleures perspectives de carrière".

Le président a ainsi réaffirmé son intention de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, "conséquence de la redéfinition des missions et du changement de méthodes et d'organisation" au sein de la fonction publique.

Il a également confirmé qu'en 2008, le gouvernement s'en tiendrait au non remplacement d'un fonctionnaire sur trois, sans spécifier si la fonction publique hospitalière serait exemptée de cette règle, comme l'avaient répété depuis plusieurs semaines le ministre du budget, Eric Woerth et le secrétaire d'Etat à la fonction publique, André Santini.

Il a cependant parlé de l'hôpital en estimant que certaines réorganisations dont celle "de la carte hospitalière" participeraient à "l'amélioration de la productivité de l'Etat en même temps que la qualité du service public".

Nicolas Sarkozy a également indiqué que la réforme de l'Etat et de la fonction publique "n'était pas envisageable" sans une revalorisation des carrières des fonctionnaires et d'une amélioration de leur rémunération et leurs conditions de travail.

Le chef de l'Etat a indiqué son intention d'ouvrir "le chantier de l'individualisation des rémunérations" pour qu'il soit davantage tenu "compte du mérite, de l'implication, de l'expérience, des résultats", tout en ajoutant que ce chantier "serait difficile tant le maquis des bonifications, des primes, des avantages statutaires est devenu inextricable et inégalitaire".

MOBILITE AU SEIN DU SERVICE PUBLIC

"L'organisation de la mobilité à l'intérieur du service public est l'un des grands enjeux de la réforme administrative. Il faut que les ressources puissent être constamment redistribuées en fonction des nécessités. La fonction publique a besoin de se doter de véritables instruments de gestion des ressources humaines", a souligné le président de la République.

Nicolas Sarkozy a plaidé pour "une gestion par métier plutôt que par corps", une "gestion plus horizontale et moins verticale qui améliorera considérablement la carrière des fonctionnaires.

Il a évoqué la possibilité d'attribuer un "pécule" à des fonctionnaires souhaitant quitter certains secteurs de l'Etat "pour en accélérer la transformation" et poursuivre une seconde carrière. "Pour certains emplois de la fonction publique il serait souhaitable qu'on laisse le choix aux nouveaux entrants entre le statut de fonctionnaire ou un contrat de droit privé", a-t-il ajouté.

CET: REGLER LE PROBLEME DE L'HOPITAL

Concernant les heures supplémentaires, le président de la République a souligné que "dans la fonction publique aussi on doit gagner plus quand on travaille plus" et que les heures supplémentaires devaient "être comme dans le secteur privé, être mieux payées que les heures normales". "Je veux que toutes les catégories de fonctionnaires puissent avoir droit à des heures supplémentaires quel que soit leur statut", a-t-il précisé.

"Dans le même esprit, je souhaite que soit ouverte rapidement une négociation sur la possibilité de racheter des heures accumulées sur les comptes épargne temps qui ne peuvent pas être utilisées ou de les utiliser sous forme de droit à retraite complémentaire", a annoncé le chef de l'Etat en indiquant qu'il pensait notamment "à l'invraisemblable situation de l'hôpital qu'il faut régler",

"La réforme de la rémunération, c'est aussi le développement d'une protection sociale complémentaire qui ne soit pas enfermée dans les statuts et qui puisse faire l'objet d'une négociation collective", a-t-il ajouté.

FORMATION CONTINUE ET GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Le chef de l'Etat a par ailleurs plaidé pour "une individualisation des carrières", "une véritable gestion des ressources humaines", qui appellerait "une autre révolution, celle de la formation continue, celle de la validation des compétences et en corollaire une réflexion sur la culture du concours et sur la notation".

"Ce sont de véritables procédures d'évaluation qui impliquent l'engagement de l'encadrement et la définition d'objectifs de travail précis qui doivent se substituer aux pratiques de notation que nous connaissons", a-t-il recommandé, ajoutant que le concours ne pouvait plus être "la seule et unique règle pour la promotion".

Enfin, Nicolas Sarkozy a estimé que le dialogue social devait "s'organiser davantage dans l'administration autour du service plutôt que des corps" et indiqué son souhait de "favoriser partout la logique démocratique de l'élection".

"Je souhaite que l'on enrichisse les sujets ouverts à la négociation collective. Je suggère que l'on abandonne la composition strictement paritaire des instances de dialogue social, qui a mal vieilli.(...) La fonction publique hospitalière a renoncé au paritarisme dans ses comités d'établissement : ce n'est donc pas insurmontable. Le dialogue social n'y est pas moins réel", a-t-il estimé.

CONFERENCE SUR LES VALEURS EN OCTOBRE

Nicolas Sarkozy a confirmé l'ouverture début octobre d'une conférence sur "les valeurs, les missions et les métiers" de la fonction publique, qui se déroulera jusqu'en mars 2008".

Il s'est par ailleurs engagé à "faire un bilan régulier des avancées" de la réforme de la fonction publique. "Dès le premier Conseil de modernisation des politiques publiques que je présiderai en novembre, je veux que des progrès significatifs aient été accomplis sur chacun des sujets", a-t-il annoncé.

"Ces travaux continueront jusqu'en avril où aura lieu un second conseil de la modernisation des politiques publiques dont les décisions seront intégrées dans la préparation d'un budget pluriannuel couvrant la période 2009-2011 qui sera une première dans notre fonctionnement administratif", a-t-il poursuivi.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Dowbette »

Aujourd'hui, journée mondiale contre Alzheimer

NOUVELOBS.COM | 21.09.2007 | 09:29

La Commission mise en place par le chef de l'Etat doit notamment présenter lors de cette initiative les "premières orientations" du plan national attendu pour le 1er novembre.

La journée mondiale 2007 se tient vendredi 21 septembre, organisée notamment par l'union nationale France Alzheimer. A l'occasion de cette journée de mobilisation et d'information sur la maladie neuro-dégénérative, la commission mise en place le 3 septembre dernier par Nicolas Sarkozy doit soumettre les premières conclusions de ses travaux.

Label grande cause nationale

La commission, présidée par le professeur Joël Ménard, ancien directeur général de la Santé, doit remettre les premières orientations du futur plan national Alzheimer, prévu le premier novembre prochain. La création de cette structure répondait en outre à un souci du président de la République de "susciter une mobilisation de la société toute entière" dans le combat contre ce "mal inexorable", classé grande cause nationale.
Le plan serait mis en application dès le 1er janvier 2008, et serait divisé en deux volets, l'un consacré à la recherche, afin notamment de "mieux diagnostiquer la maladie" et l'autre à l'amélioration de la "qualité globale" de la prise en charge.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Dowbette »

FRAUDE
Bayonne : une pharmacienne détourne 600.000 euros



La fraude impliquait des malades atteints du Sida, qui renonçaient à leurs médicaments en échange d'argent liquide.
Soupçonnée d'avoir détourné quelque 600.000 euros destinés au traitement des malades atteints du Sida, une pharmacienne de Bayonne a été mise en examen pour "escroquerie" et écrouée jeudi 20 septembre, a-t-on appris auprès du procureur de la ville. Une vingtaine de malades, "pour la plupart toxicomanes", seraient concernés par la fraude qui consistait à leur remettre une somme d'argent liquide, en lieu et place des médicaments qui leur étaient prescrits, la pharmacie se faisant rembourser par la sécurité sociale les médicaments non distribués, selon une source judiciaire.
Renonçant sciemment aux traitements qui leur étaient prescrits, les malades auraient ainsi accepté des sommes représentant environ la moitié du prix de leurs médicaments fort coûteux -les antirétroviraux notamment- au mépris de leur santé.

Plainte fin 2006

Fin 2006, le directeur de la Caisse primaire d'assurance maladie de Bayonne avait déposé une plainte avec constitution de partie civile car il soupçonnait une fraude ayant pour pivot une pharmacie bayonnaise, a indiqué le journal Sud Ouest, qui a révélé cette affaire, dans son édition de jeudi.
Outre la pharmacienne, son mari et deux employés de la pharmacie ont été placés en garde à vue mardi, à la suite d'une enquête menée par la police judicaire.
L'époux de la pharmacienne a été remis en liberté tandis que les deux employés, qui ont été présentés à un juge d'instruction dès mercredi, ont été libérés mais placés sous contrôle judiciaire.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par crepeaujambon »

Bonjour Dowbette, ça fait plaisir de te relire !!! :D
Je te souhaite beaucoup de courage ! Tu vas y arriver cette fois-ci, j’en suis sure :clin: .
________________________________________

LES FRANCILIENS INEGAUX DEVANT LA SANTE
« Mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade. Cette expression du bon sens populaire est, par malheur, également partagé par les Franciliens », a indiqué Jean-Claude Boucherat président du Conseil économique et social régional, lors de la présentation le 19 septembre du rapport sur « les inégalités sociales de santé en Ile-de-France ».

Si les Franciliens se portent globalement mieux, ce progrès d’ensemble profite inégalement, note l’auteur du rapport, Guy Atlan. Une partie sud-ouest incluant Paris apparait davantage favorisé et une partie nord-est nettement moins. Disparités géographiques et sociales se superposant, on ne sera pas étonné de voir que pour vivre vieux, il vaut mieux habiter les beaux quartiers de Paris ou des Yvelines qu’une cité de Seine-Saint-Denis ou une zone rurale de Seine et Marne. Et cela d’autant que les écarts ont tendance à se creuser.

Autre exemple, l’obésité : le surpoids concerne davantage les élèves des zones d’éducation prioritaire, est plus répandu dans les troisième technologiques, d’insertion professionnelle et de préapprentissage et touche deux fois plus les enfants d’ouvriers non qualifié que ceux des cadres (22,4 % contre 10,4 %, avec respectivement 7,4 % et 0,7 % d’obèses). D’une manière générale, plus on est en bas de l’échelle des revenus, de l’éducation, de l’emploi ou du logement, plus on a de risque de subir maladies et accidents.

L’acccès au soins est aussi analysé dans ce rapport qui souligne les inégalités, également dans l’offre. L’Ile-de-France a la densité médicale la plus élevée, mais aussi la proportion de médecins exerçant en honoraire libre, tandis que Paris compte quatre fois plus de médecins que la Seine-et-Marne.

Au-delà d’un utile constat, le Conseil économique et social régional, fait des propositions pour réduire ces inégalités, sachant néanmoins que la santé n’est pas dans les compétences de la Région. Parmi ses préconisations, il demande d’intégrer la lutte contre les inégalités de santé dans les critères de choix des investissements et des subventionnements. Il suggère également de favoriser la mise en oeuvre d’actions d’éducation à la santé dans les lycées et les CFA.
‹20/09/2007Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Dowbette »

Merci crepeaujambon :D J'ai pas forcément toujours le temps de poster mais j'essaye. ^^Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par crepeaujambon »

Dowbette a écrit :Merci crepeaujambon :D J'ai pas forcément toujours le temps de poster mais j'essaye. ^^
C'est un peu pareil pour moi tu sais :roll: . J 'ai passé le relais :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Dowbette »

Ce soir sur France 3, un reportage sur "l'adolescence qui fait mal" à 20h50.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Quand les cigarettes font perdre la tête…

Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 21 septembre, 08h00

Après les cancers, les maladies cardio-vasculaires et une multitude d'autres affections, il s'avère que les fumeurs seraient également exposés aux maladies neurodégénératives et particulièrement à certaines démences, comme la maladie d'Alzheimer. En cause notamment, le stress oxydatif provoqué par la fumée de cigarette.

Le Pr Monique Breteler du centre médical Erasmus à Rotterdam aux Pays-Bas, s'est intéressée à plus de 7 000 personnes de plus de 55 ans. Au cours de sept années de suivi, 706 ont développé une démence. Or l'auteur a constaté que les fumeurs présentaient un risque de démence augmenté de 50% par rapport aux non-fumeurs et aux ex-fumeurs.

« Le tabac accroît le risque d'accident vasculaire cérébral, qui par la suite peut provoquer une démence » explique-t-elle. « Mais d'autres mécanismes comme le stress oxydatif des vaisseaux sanguins, participent au développement de la maladie d'Alzheimer ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Pour votre coeur, abandonnez le tabac !

Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 21 septembre, 13h00

A partir de lundi et jusqu'à dimanche, la Fédération française de Cardiologie (FFC) organise la Semaine du Coeur. Avec un slogan pour le moins explicite : « Tabac, pour mon coeur, j'arrête maintenant ». Car c'est en effet le premier organe touché par la fumée de cigarette.

Sur les 13 500 décès imputables chaque jour au tabac dans le monde, un tiers est d'origine cardiovasculaire. Pour le coeur, le tabagisme représente une menace deux fois plus importante que celle du cancer du poumon.

Parce que le sevrage est la meilleure des préventions, la FFC va consacrer toute la semaine à l'information du public sur l'accompagnement des fumeurs désireux de mettre un terme à leur tabagisme. Au total près de 40 événements seront organisés à travers le pays. Et notamment des conférences grand public, des rencontres avec les entreprises, des journées portes ouvertes dans les hôpitaux, les mairies et les Maisons du Coeur. Pour davantage d'informations, consultez www.fedecardio.com.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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En Afrique, la bataille pour la mère et l'enfant, contre le VIH/SIDA, se gagne sur le terrain

Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 21 septembre, 15h00

Avec 600 000 préservatifs distribués en 2006 pour 13 millions d'habitants, la prévention de la contamination au VIH est loin d'être optimale au Malawi. Mais grâce à une multiplicité de partenaires, ce petit pays d'Afrique australe à l'Ouest du Mozambique, a déjà parcouru bien du chemin vers une amélioration durable de la santé de la mère et de l'enfant.

Pensez donc nous explique Effie Pelekamoyo, directrice exécutive de l'Association malawite de Planning familial, « nous avions distribué moins de 200 000 préservatifs en 2005, seulement un an plus tôt. Et à peine la moitié en 2004. » Cette progression spectaculaire est le résultat d'un travail de fond entamé voici maintenant 7 ans, avec le soutien de l'International Planned Parenthood Federation (IPPF). Une soixantaine de volontaires travaille sur le terrain, formant les femmes essentiellement, à l'utilisation des méthodes de planification familiale.

Avec, dans ce pays où de source officielle 14% de la population est séropositive au VIH, une forte emphase sur l'utilisation du préservatif. Par les hommes – souvent sur proposition de leur partenaire – mais aussi par les femmes. Les prostituées par exemple – que les employés des Nations-unies appellent en langage politiquement correct des « travailleuses sexuelles » - proposent de plus en plus souvent ce dernier à leurs clients.

Quant au préservatif féminin, son emploi est souvent perçu comme malaisé. Il est également jugé bruyant et peu « glamour » par les hommes, et son utilisation progresse donc (trop) lentement. Pourtant, ce n'est pas faute pour les volontaires de terrain de former les femmes. Parfois dans le cadre d'initiatives inattendues… mais extrêmement efficaces. Des « maisons de jeunes » ont ainsi été mises en place, qui permettent d'atteindre durablement les Malawites durant la période même où ils entrent dans leur période de vie sexuelle.

Un recul de la mortalité maternelle

Ces approches originales, complémentaires les unes des autres, ne nécessitent pas de grands moyens. Pour l'essentiel en effet, elles reposent sur des volontaires. Mais elles complètent les efforts entrepris par le gouvernement local avec l'appui d'agences internationales – comme l'UNICEF et la Commission européenne – pour améliorer l'accès aux soins dans le pays. Entre 2003 et 2006 par exemple, le nombre de consultations en relation avec les infections sexuellement transmissibles, les IST, ont été multipliées par 10. Et leur nombre a augmenté de 250% entre 2005 et 2006, ce qui montre que l'effort loin de ralentir, s'intensifie au contraire.

Tout cela cumulé, a permis de faire reculer la mortalité maternelle, un véritable fléau en Afrique puisque chaque année plus de 500 000 femmes meurent en donnant la vie. Mais cette situation n'est pas sans remède. Comme nous l'a expliqué le Dr Chisale Mhango, directeur des programmes de santé reproductive au ministère de la santé malawite, la mortalité maternelle régresse. Elle est ainsi passée en 6 ans, de 1 120 à 984 morts maternelles pour 100 000 naissances. C'est encore 16 par jour, auxquelles il faut ajouter les 44 nouveau-nés qui meurent aussi quotidiennement. Le chemin est encore long, mais la voie est tracée…Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Inquiétudes de l'ODAS autour de la hausse des dépenses d'aide sociale

Entre 2005 et 2006, la dépense des départements en matière d'action sociale a augmenté de 7,3 %, soit une hausse de 1,7 milliard d'euros, pour atteindre 25 milliards d'euros, révèle l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS) qui juge que cette évolution "renforce les inquiétudes".
Une fois les abondements de l'Etat et de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) déduits, ces dépenses ont réellement coûté aux départements un peu plus de 18 milliards d'euros en 2006, soit 6,8 % d'augmentation par rapport à 2005.
Une augmentation en décalage avec la hausse du nombre de bénéficiaires de l'aide sociale départementale, qui s'est fixée à 2,5 % la même année, selon des chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), publiés ce mois-ci, et que l'on peut mettre en parallèle avec les constats de l'observatoire de l'action sociale.
En ce qui concerne l'ODAS, "le rythme d'évolution des dépenses d'action sociale se maintient donc à un niveau élevé, supérieur à l'inflation constatée pour la même année [1,6 % en 2006], ce qui en soit paraît préoccupant", estime en effet l'organisme dans sa revue La Lettre de l'ODAS de septembre 2007.
Dans cette étude, intitulée "Action sociale 2006 : des inquiétudes persistantes pour les départements" et présentée à la presse vendredi 21 septembre, l'observatoire estime que les hausses les plus importantes sont enregistrées au titre du revenu minimum d'insertion (RMI) et de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), dont le nombre de titulaires a augmenté de 6 % en un an.

Les départements "dépendants" de l'Etat

Le poids des allocations dans les budgets des conseils généraux se confirme : elles ont représenté 40 % des dépenses totales en 2006 avant abondements et 20 % après. En 2000, elles ne représentaient que 12 % des budgets après déduction des aides de l'Etat.
Désormais, ces budgets dépendent à hauteur de 25 % des recettes transférées par l'Etat et la CNSA. L'ODAS parle alors de "dépendance" et s'inquiète notamment pour le Fonds de mobilisation départemental pour l'insertion (FMDI), car des "incertitudes persistent quant à son avenir à partir de 2008".
Bien que le nombre d'allocataires du RMI ait baissé, la dépense d'allocation a quant à elle légèrement augmenté (+ 4,5 %) et les crédits d'insertion ont explosé (+ 32,7 %). Le déficit cumulé atteint donc 2,3 milliards d'euros.
Mais c'est le secteur de l'aide sociale à l'enfance (ASE) qui demeure le premier poste de dépense nette, avec 5,27 milliards d'euros, et le troisième poste en dépense brute. Après une légère baisse en 2005, il est de nouveau en hausse (+ 5,8 %), tandis que le nombre de bénéficiaires n'augmente que de 2 %, selon la DREES.
En cause, l'amélioration du statut des assistants familiaux (dont les effets se feront surtout sentir en 2007) et le contrecoup des restrictions budgétaires intervenues à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Le soutien aux personnes âgées est devenu l'année dernière le deuxième poste d'aide sociale des départements, avec 3,94 milliards d'euros de dépense nette, en hausse de 11,3 % par rapport au précédent exercice. Il faut dire que le nombre de bénéficiaires a continué d'augmenter de 6 %.
L'APA représente désormais près des quatre cinquièmes de cette aide. Certes, les compensations de la CNSA ne cessent de progresser, mais moins vite que les charges. En 2003, la caisse couvrait 43 % de la dépense brute d'APA, contre 32 % en 2006.

Handicap : une mise en route très lente de la PCH

Troisième poste : l'aide aux personnes handicapées. La dépense nette atteint 3,68 milliards d'euros et a augmenté un peu plus que l'inflation (+ 2,2%). Mais, sans tenir compte les différentes compensations et notamment celle de la CNSA, la hausse de la dépense réelle s'élève à 13,1 %.
Plus des trois quarts de ces dépenses sont consacrées au placement et à l'accueil, poste qui a augmenté de 8 % en un an, du fait de la création de places nouvelles. A noter que la prestation de compensation du handicap (PCH) ne concernait, à la fin décembre 2006, que 7 700 personnes. Une mise en route très lente due aux difficultés rencontrées dans la mise en place des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et à la crainte des intéressés vis-à-vis du montant de la prestation et des contrôles effectués.
Les conseils généraux s'inquiètent donc des conséquences de la loi handicap du 11 février 2005, de la loi sur la protection de l'enfance du 5 mars 2007 et, à partir de 2009, des dispositions de la réforme des tutelles.
"Une pause s'avère indispensable dans le processus de décentralisation", demande finalement l'ODAS, "de même qu'il apparaît inévitable de s'interroger de façon opérationnelle sur la relation entre solidarité nationale et solidarité locale". Et de conclure que "devant la raréfaction des ressources financières, l'action publique, et en particulier l'action locale, ne pourra faire face aux enjeux de demain que si elle sait refonder le système actuel de gouvernance, en valorisant davantage les logiques d'implication et de responsabilité collective".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les infirmiers sont les grands oubliés de la commission du plan Alzheimer, estime la FNI

La Fédération nationale des infirmiers (FNI) a regretté dans un communiqué que les infirmiers de proximité soient "les grands oubliés des groupes de la commission du plan Alzheimer".

La commission Ménard chargée d'élaborer le plan Alzheimer est composée de huit groupes de travail. Le plan, dont les premières orientations seront dévoilées vendredi, doit être prêt pour le 1er novembre, rappelle-t-on.

Le syndicat infirmier déplore de ne pas être représenté au sein du groupe sur l'organisation de la continuité de la prise en charge médicale. "Les infirmiers ne seraient-ils 'admirables' qu'en situation de soins la nuit et le dimanche, et seulement dans des actes délégués par les médecins?", s'indigne la FNI.

La fédération précise qu'elle a été reçue lundi par le directeur de cabinet de Roselyne Bachelot, Georges-François Leclerc. Elle a notamment souligné lors de ce rendez-vous "les incohérences, absences et oublis concernant l'accès des infirmiers à l'écriture et à la lecture de certaines données" dans le dossier médical personnel (DMP).

Sur l'intégration universitaire des infirmiers, la FNI a proposé "l'organisation de réunions communes de concertation et d'échange (...) avec l'ensemble de la communauté infirmière pour faire avancer ce dossier qui souffre (...) d'un manque total de recherche de consensus".

Le syndicat a également fait part au directeur de cabinet de son désaccord sur la "méthodologie employée par la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) pour élaborer le référentiel métier des infirmiers".

"Ce référentiel métier 'généraliste' ne prend pas en compte dans son libellé la nécessité d'un niveau d'activité technique et de qualification requise pour assurer la qualité des activités soignantes touchant ici au pronostic vital des patients et à leur qualité de vie, c'est-à-dire au résultat attendu en matière de service médical rendu", explique la FNI.

"La reconnaissance du 'métier' d'infirmier ne peut plus se décliner en commentaires généralistes sans contenus spécifiques", insiste-t-elle.

Le ministère aurait, par ailleurs, indiqué que la signature de l'arrêté concernant l'organisation des élections de l'ordre infirmiers était en cours, précise la fédération.

Roselyne Bachelot avait annoncé fin août les dates d'élections de l'ordre infirmier qui devraient se tenir à partir du 24 avril 2008, rappelle-t-on.

MISE EN PLACE DU LMD POUR TOUT LE CURSUS DE FORMATION

Reçu par un conseiller technique du cabinet de la ministre, le comité d'entente des formations infirmières et cadres (Cefiec) a également fait le point sur l'avancée des travaux sur le LMD. Le comité a rappelé qu'il était "incontournable de mettre en place le LMD pour tout le cursus de la formation, de la licence au doctorat", indique-t-il dans un communiqué publié jeudi

Le ministère a confirmé sa "volonté de faire aboutir le dossier LMD avant la fin de la législature et au mieux d'ici 3 ou 4 ans pour l'ensemble du cursus de formation", affirme le Cefiec.

Il aurait aussi fait part de son "souhait de revaloriser la profession, la rendre plus attractive pour que le service rendu aux usagers soit le plus efficient possible", rapporte l'organisation. Une lettre de clarification et un schéma de travail devraient être présentés "prochainement", aurait-il indiqué au CefiecÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Fermeture d'un village-vacances SNCF

Info LCI.fr - Trois cas de légionellose sont survenus cet été dans un village de vacances de la SNCF, en Gironde.
Le centre a été fermé et 220 familles de vacanciers ont été alertées.

Le village-vacances "Les Tourterelles", au Verdon-sur-Mer (Gironde), a fermé ses portes samedi, avant la fermeture officielle de fin de saison. Par principe de précaution : deux touristes ont en effet été hospitalisés la semaine du 10 septembre pour avoir été infectés par des légionelles. Ces bactéries prolifèrent dans l'eau tiède et la contamination s'effectue par les voies respiratoires via les vapeurs d'eau.

"Les Tourterelles" est l'un des plus grands villages gérés par le comité d'entreprise de la SNCF : il abrite près de 600 lits. Il est fréquenté majoritairement par des employés de l'entreprise mais aussi de la RATP. Un père et son fils sont tombés malades en début de semaine dernière "à 48 heures d'intervalle", indique à LCI.fr Alain Manetti, médecin-inspecteur de santé publique à la Ddass de Gironde. Les deux touristes ont été hospitalisés au CHU de Bordeaux. Des analyses ont permis de détecter la présence de légionelles. Il ne s'agit pas d'une "contamination inter-humaine", précise le Dr Manetti, mais d'une contamination provenant d'une "même source", à savoir le circuit de distribution d'eau.

Le décès d'un autre touriste, quelques jours plus tard, a semé le doute mais les services d'urgence qui sont intervenus sur ce cas sont formels : la mort de cet octogénaire n'est pas liée à la légionellose mais probablement à un malaise cardiaque. Un autre cas suspect s'est avéré finalement négatif. Reste qu'un premier cas de légionellose s'était déclaré début août dans le village : des analyses avaient alors été pratiquées sur le site mais "aucune présence de légionelles anormale" n'avait été constatée, précise le médecin de la Ddass. Par ailleurs, un cas de légionellose avait été enregistré dans la ville voisine de Soullac, en 2004.

Chocs thermiques

La Ddass a donc préféré recommander la fermeture du site plutôt que d'interdire l'usage des douches. Les touristes sur place ainsi que les médecins des alentours ont été avertis de la présence de légionelles aux "Tourterelles". Le comité d'entreprise de la SNCF a pour sa part recontacté les 200 familles passées par le village depuis le 25 août. En cas de "premiers signes cliniques (toux, syndrome bronchique)", il leur est conseillé de prendre rendez-vous avec leur médecin, explique le Dr Manetti. "A ce jour, aucun autre malade n'a été identifié", assure pour sa part Alain Barasz, directeur du comité central d'entreprise de la SNCF. Quant aux deux touristes hospitalisés, "leur pronostic vital n'est pas en jeu", selon le Dr Manetti, et ils devraient prochainement regagner leur domicile.

"C'est la première fois qu'un tel phénomène se produit dans un de nos villages", souligne Alain Barasz à LCI.fr. Un "laboratoire indépendant" avait vérifié "la qualité bactériologique de l'eau" le 15 juin dernier : son rapport indiquait que l'eau du site était "propre à la consommation, pour un usage alimentaire et d'hygiène corporelle", écrit le directeur du C.E. dans une lettre adressée le 12 septembre aux salariés de l'entreprise et dont LCI.fr s'est procuré une copie.

Depuis l'hospitalisation des deux touristes, l'ensemble de la distribution d'eau des "Tourterelles" a fait l'objet de traitements à base de "chocs thermiques à 50-60 degrés" et de nettoyage au chlore pour venir à bout des légionelles. Alain Barasz indique que les mêmes traitements seront renouvelés en mars prochain avant la réouverture du site.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par LOTUS07 »

Sarkozy veut révolutionner la recherche

Il s'est prononcé en faveur de la création d'une "structure nationale" de recherche sur Alzheimer, à l'occasion de la journée mondiale de la maladie.
Objectifs affichés : diagnostiquer plus tôt cette maladie neurodégénérative incurable et mieux accompagner ses victimes.

- le 21/09/2007 - 11h21

Dans le monde, maladie d'Alzheimer et troubles apparentés affectent 24,3 millions de personnes et pourraient en toucher 81 millions d'ici 2040, car 4,6 millions de nouveaux cas par an sont enregistrés, soit un toutes les sept secondes. Face à ces enjeux, il n'y a "pas de temps à perdre". C'est le slogan choisi pour ce vendredi, décrété journée mondiale par Alzheimer's Disease International (ADI), qui chapeaute 75 associations nationales de malades.

Un slogan qui convient bien à Nicolas Sarkozy : à l'occasion de cette journée mondiale, il s'est prononcé en faveur de la création d'une "structure nationale" de recherche sur la maladie, lors d'un discours prononcé à la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris. Et il a chargé la commission chargée de l'élaboration du Plan Alzheimer, dont il a évoqué quatre des premières propositions, "d'examiner la possibilité de créer" une telle instance. Selon le chef de l'Etat, une structure nationale de recherche "pourrait être un département d'un grand organisme de recherche médicale". Et pas question "de créer une agence de plus, un 'machin' supplémentaire. Il s'agit au contraire de fédérer ce qui est aujourd'hui dispersé, de prévenir tout nouvel émiettement des ressources".

"La recherche, voilà la grande oubliée"

"La recherche, voilà la grande oubliée des plans précédents. Sans test diagnostic validé, sans traitement, il n'y a pas d'arrêt possible de l'évolution de la maladie", a estimé le chef de l'Etat. "La maladie d'Alzheimer a été moins bien traitée par la recherche française que d'autres maladies du cerveau, alors qu'elle est la maladie la plus fréquente. Je veux mettre un terme à cette situation anormale. Il faut refonder la recherche française en fédérant les immenses talents qu'elle abrite".

Diagnostic précoce et prise en charge sont en effet, aujourd'hui encore, les meilleures clés du traitement de ce mal. Car plus de cent ans après avoir été décrite par le médecin allemand Aloïs Alzheimer en 1906, cette maladie neurodégénérative qui entraîne une détérioration progressive des fonctions cognitives (attention, perception, mémoire...) reste incurable.

En croissance dans le monde, la maladie est d'ores et déjà un problème majeur de santé publique en france. Principale cause de dépendance lourde des personnes âgées, la maladie d'Alzheimer frappe environ 600.000 personnes dans notre pays (860.000 si l'on compte aussi les syndromes apparentés). Le nombre de malades pourrait grimper à 1,3 million en 2020 et 2,1 millions en 2040, avait souligné un rapport publié en 2005 par l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (Opeps), qui évoquait un "tsunami".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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