Fin des 35 heures ?

[Alienor 19]

Désolée de ne pas avoir répondu plus tot mais j'ai fait une série de 4 mat plus mes obligations familiales

[Alienor 19]

Pour finir un article de l'Express de 1993:
L'infirmière
Par L'Express, publié le 13/05/1993
Ne lui dites surtout pas qu'elle est une sainte! Rien ne l'agace plus que cette pieuse image d'Epinal avec laquelle on les a flouées pendant des lustres, elle et ses copines. Une bénédiction du «Patron», glorifiant leur vocation de madones du nursing, et les voilà qui repartaient vaillamment au turbin.
Ah! les braves petites infirmières! Définitivement femmes. De fait, tout se passe comme si l'infirmier n'existait pas. Dans le doute, on l'appelle «Docteur». Car le dévouement ne peut sérieusement être que féminin. Piquer les chairs, torcher les fesses, vider les bassins, de jour, de nuit, le dimanche et les jours fériés, ce ne peut être qu'un privilège de femme. Sans parler des fantasmes du malade qui a lu les romans de Cronin et de Slaughter, et qui louche avec concupiscence sur l'échancrure de la blouse immaculée. Stop! Elle en a «ras la seringue», l'infirmière. Y compris des manifs où ce slogan a fait florès. Le coeur n'y est plus, depuis qu'en octobre 1991 la police a matraqué et bombardé au canon à eau ces petites fées de la compresse. Un des grands moments de la République!
Ni sacerdotale, ni sex-symbol, ni pétroleuse, l'infirmière d'aujourd'hui aspire tout simplement à être considérée comme une pro. Son métier: technique et humanité. Une main pour placer une sonde et l'autre posée sur le front du patient dont elle doit gérer les angoisses. Mais, dans un petit coin de sa tête à elle, le rêve: allonger son corps exténué sur la plage d'un lagon bleu des mers du Sud, avant d'aller danser le reggae sous les cocotiers. Oublier. Oublier que, soumise à un stress permanent, il lui arrive d'être aussi malade que ceux qu'elle soigne... Bip! bip! bip! L'alarme retentit soudain dans la poche de sa blouse. Pas question de ralentir la cadence. Elle file à la 12 pour un cathéter, puis à la 16 pour une perfusion. Et puis la 9, la 7, la 13... Elle est seule là où elles devraient être quatre. A 7500 francs par mois, ce n'est plus de l'héroïsme, c'est du masochisme.
Les nonnes en cornette des hospices de jadis avaient au moins la consolation d'oeuvrer pour leur salut éternel. Mais, aujourd'hui, l'esclave hospitalière est on ne peut plus laïque. Si elle se sacrifie, ce n'est plus pour le Bon Dieu, mais au nom d'un autre culte, beaucoup plus pointilleux, celui du Sacro-saint Budget de la Santé. Grande est son exigence. Et l'infirmière est sa servante.

[haricot vert]

Si j'ai bien compris, vous (AP-HP) allez travailler autant mais récupérer ou être payés 6 minutes en moins
Là

Dans mon hosto , c'est comme ça depuis septembre 2010 : on bosse 7h30 par jour au lieu de 7h40 auparavant , donc on a moins de RTT .