handicap et sexualité.. .
Modérateurs : Modérateurs, Aides-soignants
handicap et sexualité.. .
bonjour je suis aide soignante depuis 2006 je me tourne aujourd'hui vers ce forum car je suis actuellement un peu depasée par les evenements..et je souhaiterais l'avis de collegues soignants.
Je suis aide soignante dans une Mas pour personnes autistes ou deficitaires ,le probleme de la sexualité se pose tout les jours dans les actes de la vie quotidiene.
Avant l'ouverture du centre la question de la sexualité avait était posée , et nous avions parlé de ce qui se fait a l'étranger comme de les enmèner voir des professionnelles pour leur permettre d'avoir une sexualité consentie . La politique de l l'etablissement depuis est le silence et le tabou nous ne parlons plus de sexualité des patients , nous avons 6 ou 7 patients qui se masturbent devant les autres residents ou alors devants les soignants... nous encourageons les residents a aller dans leur salle de bain en privée pour s'adonner a ses plaisirs.
Il y a peu pres 1 mois j'ai reparle du projet des sortie pour les patients les plus autonomes qui eux sont demandeurs ( comme il dissent de gateries)et qui ont des moyens financiers ..ma proposition a choquée ! Jusqu'a ce que ce matin j'apprends qu'une de mes collegues a été surprise dans une salle de bain a accompagner , encourager verbalement une mastubation (sans aucun contact juste en servant d'objet de fantasme sexuel).Nous en avons parlé en equipe et par contre ça , sa ne choque que 3 personnes ...et moi les autres dissent "je ne le ferais pas mais je respecte sa se fait dans le milieu de l'handicap.." c'est vrai que je ne suis pas AMP et que j'ai fait mon école il y a 5 ans ..mais personnellement je trouve beaucoup plus saine mon idée.. qu'en pensez vous? que fait -on à l'étranger? avait vous deja entendu si sa se faisait ou le feriez vous? merci de m'eclairer...
Je suis aide soignante dans une Mas pour personnes autistes ou deficitaires ,le probleme de la sexualité se pose tout les jours dans les actes de la vie quotidiene.
Avant l'ouverture du centre la question de la sexualité avait était posée , et nous avions parlé de ce qui se fait a l'étranger comme de les enmèner voir des professionnelles pour leur permettre d'avoir une sexualité consentie . La politique de l l'etablissement depuis est le silence et le tabou nous ne parlons plus de sexualité des patients , nous avons 6 ou 7 patients qui se masturbent devant les autres residents ou alors devants les soignants... nous encourageons les residents a aller dans leur salle de bain en privée pour s'adonner a ses plaisirs.
Il y a peu pres 1 mois j'ai reparle du projet des sortie pour les patients les plus autonomes qui eux sont demandeurs ( comme il dissent de gateries)et qui ont des moyens financiers ..ma proposition a choquée ! Jusqu'a ce que ce matin j'apprends qu'une de mes collegues a été surprise dans une salle de bain a accompagner , encourager verbalement une mastubation (sans aucun contact juste en servant d'objet de fantasme sexuel).Nous en avons parlé en equipe et par contre ça , sa ne choque que 3 personnes ...et moi les autres dissent "je ne le ferais pas mais je respecte sa se fait dans le milieu de l'handicap.." c'est vrai que je ne suis pas AMP et que j'ai fait mon école il y a 5 ans ..mais personnellement je trouve beaucoup plus saine mon idée.. qu'en pensez vous? que fait -on à l'étranger? avait vous deja entendu si sa se faisait ou le feriez vous? merci de m'eclairer...
Re: handicap et sexualité.. .
Personnellement, je ne trouve pas que c'est du rôle du soignant d'emmener les patients aux p...s ni de participer à leurs jeux sexuels même s'il ne s'agit que d'incitation verbale.
Re: handicap et sexualité.. .
oui je pensais pareil avant de commencer a travailler avec les personnes handicapées ,cela fait partie d privé de leur intimité et devrait rester rester privé mais souvant ses personnes on des familles absentes ou peu presentes et vivent 365 jours par an dans la strusture..et s'est des placements a vie ... je ne suis pas pour entrer dans leur intimité et les accompagner comme ma collegue a la salle de bain me choque car je ne pense pas qu'en tant qu'aide soignante nous avons a asister a cela et en tant que femme c'est degradant..alors la proposition de les enmenner aux p.. était une proposition alternative, ce pendant je doute que beaucups de me collegues soit d'accord de les accompagner une fois par mois!! en tout cas je te remercie pour ta reponse franche car s'est un sujet delicat et encore tabou.
Re: handicap et sexualité.. .
Tu ne peux rien faire sans l'aval de ta hiérarchie et sans un changement du projet de l'institution et du règlement intérieur.
La réalité de la sexualité est ce que l'on apelle un TABOU. Ne pas prendre en compte la sexualité des patients c'est une forme de maltraitance par omission. La politique de l'autruche arrange tout le monde sauf les patients.
Or, si on veut les considérer en tant que personne, l'institution doit leur donner les moyens de se développer et s'épanouir en tant que personne.
En revanche, les initiatives sont à bannir et totalement contre productive. Car une institution c'est comme une famille... La contradiction crée un climat d'insécurité et pose un problème de cadre.
l'Aide soignante ne doit pas oublier qu'elle est salarié et qu'en aucun cas ses opinions personnelles ne doivent se substituer aux règles de l'employeurs.
Il faut donc faire un travail de sensibilisation de la sexualité des personnes fragiles et dépendantes...
En Hollande, des prostituées se déplacent dans les institutions pour soulager les personnes qui le demandent. Ce n'est pas mal vu. Les personnes handicapés n'ont ni plus ni moins les mêmes pulsions que les personnes moins dépendantes sauf qu'elles n'ont pas les moyens de les concrétiser.
Les mentalités ont du mal à bouger!
Tu as du courage et je pense que tu es dans le vrai mais sans l'aval de ton employeur tu ne pourras rien faire. Il faut savoir que les familles, la société n'est pas prête à considérer ce problème.
J'ai fait une école spécialisé avant: ce pb y est abordé comme un pb majeur de la vie des personnes handicapés.
Que dire de +. Bonne chance et courage pour faire entendre une voix humaniste et empathique...
La réalité de la sexualité est ce que l'on apelle un TABOU. Ne pas prendre en compte la sexualité des patients c'est une forme de maltraitance par omission. La politique de l'autruche arrange tout le monde sauf les patients.
Or, si on veut les considérer en tant que personne, l'institution doit leur donner les moyens de se développer et s'épanouir en tant que personne.
En revanche, les initiatives sont à bannir et totalement contre productive. Car une institution c'est comme une famille... La contradiction crée un climat d'insécurité et pose un problème de cadre.
l'Aide soignante ne doit pas oublier qu'elle est salarié et qu'en aucun cas ses opinions personnelles ne doivent se substituer aux règles de l'employeurs.
Il faut donc faire un travail de sensibilisation de la sexualité des personnes fragiles et dépendantes...
En Hollande, des prostituées se déplacent dans les institutions pour soulager les personnes qui le demandent. Ce n'est pas mal vu. Les personnes handicapés n'ont ni plus ni moins les mêmes pulsions que les personnes moins dépendantes sauf qu'elles n'ont pas les moyens de les concrétiser.
Les mentalités ont du mal à bouger!
Tu as du courage et je pense que tu es dans le vrai mais sans l'aval de ton employeur tu ne pourras rien faire. Il faut savoir que les familles, la société n'est pas prête à considérer ce problème.
J'ai fait une école spécialisé avant: ce pb y est abordé comme un pb majeur de la vie des personnes handicapés.
Que dire de +. Bonne chance et courage pour faire entendre une voix humaniste et empathique...
Re: handicap et sexualité.. .
http://www.tdg.ch/geneve/actu/assistant ... 2009-06-02
J'espère que ce lien va marcher. Sinon un magazine "plus féminin du cerveau que du capiton" a fait un super article à ce propos : voici le lien
http://www.causette.fr/articles/lire-ar ... exuel.html
J'espère vraiment que la question sera de plus en plus être débattue en France, l'évolution de la pratique des soins doit parfois sortir de la relation soignant-blouse-blanche/soigné-cloué-dans-son-handicap.
Perso, si un jour je me retrouve atteinte d'un handicap qui m'empèche de recevoir de l'affection ou des caresses parce que je serais dorénavant qu'une handicapée et rien d'autre, je serais contente de bénéficier de cette assistance.
Le monde médical doit absolument reconsidérer certaines de ses mentalités.
J'espère que ce lien va marcher. Sinon un magazine "plus féminin du cerveau que du capiton" a fait un super article à ce propos : voici le lien
http://www.causette.fr/articles/lire-ar ... exuel.html
J'espère vraiment que la question sera de plus en plus être débattue en France, l'évolution de la pratique des soins doit parfois sortir de la relation soignant-blouse-blanche/soigné-cloué-dans-son-handicap.
Perso, si un jour je me retrouve atteinte d'un handicap qui m'empèche de recevoir de l'affection ou des caresses parce que je serais dorénavant qu'une handicapée et rien d'autre, je serais contente de bénéficier de cette assistance.
Le monde médical doit absolument reconsidérer certaines de ses mentalités.
La mort, c'est le silence le plus total ; sauf des fois, y'a une taupe qui se cogne.[/size]
Re: handicap et sexualité.. .
Il y a un problème de (absence) de statut des potentiels futurs intervenants qui découle de notre Droit et de nos lois (France) et un PB de financement.Quitus a écrit :Le monde médical doit absolument reconsidérer certaines de ses mentalités.
Mais que vient donc faire le monde médical dans ce débat ?
Re: handicap et sexualité.. .
Et comme d'hab moutarde rajoute son esprit de contradiction (je me demande pourquoi).
Ce n'est pas uniquement un problème de financement ou de statut, mais je vais pas me lancer dans le débat car ya trop de mauvais esprit sur ce forum.
Ce n'est pas uniquement un problème de financement ou de statut, mais je vais pas me lancer dans le débat car ya trop de mauvais esprit sur ce forum.

La mort, c'est le silence le plus total ; sauf des fois, y'a une taupe qui se cogne.[/size]
Re: handicap et sexualité.. .
Quitus a écrit :Et comme d'hab moutarde rajoute son esprit de contradiction (je me demande pourquoi).
Parce que certains post sont une source incommensurable d'enrichissement... tant sur le plan personnel que professionnel.Quitus a écrit :Ce n'est pas uniquement un problème de financement ou de statut
Je ne pense pas que ce soit la raison qui t'accule à l'absence/insuffisance de débat.mais je vais pas me lancer dans le débat car ya trop de mauvais esprit sur ce forum.
Re: handicap et sexualité.. .
alors là, ça me l'a coupé net ! zig, je ne résiste pas devant tant d'esprit, ce coup de semonce m'a brisé ...
aller, je vais pleurer et méditer sur l'idée que la contradiction systématique fait avancer le monde et les grands esprits
aller, je vais pleurer et méditer sur l'idée que la contradiction systématique fait avancer le monde et les grands esprits
La mort, c'est le silence le plus total ; sauf des fois, y'a une taupe qui se cogne.[/size]
Re: handicap et sexualité.. .
Je ne suis pas dans la contradiction systématique. Je réagis seulement à un argumentaire pauvre et/ou absent.
Le statut d'assistant sexuel n'est pas légalement reconnu en France et tant est que cela change, comment et par qui cette prestation pourrait-elle être financée ?
Par ailleurs, se pourrait-il que cette fonction puisse relever d'une pratique de soins ? Quid de la formation donc.
Mais ici (liens/débat), ce dont on parle, c'est d'une relation tarifée.
Le statut d'assistant sexuel n'est pas légalement reconnu en France et tant est que cela change, comment et par qui cette prestation pourrait-elle être financée ?
Par ailleurs, se pourrait-il que cette fonction puisse relever d'une pratique de soins ? Quid de la formation donc.
Le handicap n'empêche pas obligatoirement/systématiquement la personne qui en est atteinte de recevoir de l'affection ou des caresses.Quitus a écrit :Perso, si un jour je me retrouve atteinte d'un handicap qui m'empèche de recevoir de l'affection ou des caresses
Mais ici (liens/débat), ce dont on parle, c'est d'une relation tarifée.
Dernière modification par Anonyme222222 le 24 oct. 2011 14:36, modifié 1 fois.
Re: handicap et sexualité.. .
D'ailleurs le lien précise même que le statut d'assistant sexuel est un statut de prostitué.
La "différence" se faisant sur la formation et l'encadrement (et qui supervise et controle cet encadrement et le contenu de la formation ? ).
Qui va beneficier de ces prestations ? Selon quels critères ?
La sexualité d'une personne souffrant d'un handicap relève t'elle du domaine médical ?
Le rôle du soignant est il de prendre en compte cette sexualité dans la prise en charge de la personne handicapé et de répondre à une souffrance ou de satisfaire les besoins physiques de cette personne ?
En attendant, en France faire appel à un travailleur sexuel est du proxenetisme. Ce n'est pas un tabou, c'est la loi.
La "différence" se faisant sur la formation et l'encadrement (et qui supervise et controle cet encadrement et le contenu de la formation ? ).
Qui va beneficier de ces prestations ? Selon quels critères ?
Qu'est ce que le monde médical vient faire ici ? Toutes les réponses à n'importe quel problème doivent elles passer par une caution médicale ?Quitus a écrit : Le monde médical doit absolument reconsidérer certaines de ses mentalités.
La sexualité d'une personne souffrant d'un handicap relève t'elle du domaine médical ?
Le rôle du soignant est il de prendre en compte cette sexualité dans la prise en charge de la personne handicapé et de répondre à une souffrance ou de satisfaire les besoins physiques de cette personne ?
En attendant, en France faire appel à un travailleur sexuel est du proxenetisme. Ce n'est pas un tabou, c'est la loi.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: handicap et sexualité.. .
Au passage, à qui s'adresse ce genre de prestation ?
Qui les demandes ? L'équipe soignante ? La famille ? Le patient ?
Ce genre de service n'est envisageable que pour des patients majeurs et sans altération du jugement. Ce qui restreint déjà passablement les cas.
On fait quoi chez un patient frontal ?
On est pas dans le soin, on est dans l'assouvissement d'un désir sexuel. Qui n'est pas un problème de santé tant qu'il s'adresse à des majeurs consentants.
Je suis assez effrayé de la lecture du témoignage du physiothérapeute (est ce bien un kiné ?) qui compare son service sexuel à un soin banal.
Faut il répondre de manière primaire aux désirs des patients ? Faut il y répondre par l'usage de prostitué ? Pourquoi limiter alors ces prestations aux seuls patients handicapés (et handicapé par quoi ) ?
Qui les demandes ? L'équipe soignante ? La famille ? Le patient ?
Ce genre de service n'est envisageable que pour des patients majeurs et sans altération du jugement. Ce qui restreint déjà passablement les cas.
On fait quoi chez un patient frontal ?
On est pas dans le soin, on est dans l'assouvissement d'un désir sexuel. Qui n'est pas un problème de santé tant qu'il s'adresse à des majeurs consentants.
Je suis assez effrayé de la lecture du témoignage du physiothérapeute (est ce bien un kiné ?) qui compare son service sexuel à un soin banal.
Faut il répondre de manière primaire aux désirs des patients ? Faut il y répondre par l'usage de prostitué ? Pourquoi limiter alors ces prestations aux seuls patients handicapés (et handicapé par quoi ) ?
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: handicap et sexualité.. .
AFFLIGEANT
C'est quoi vos soignants : des AS ou des PROSTITUEES 


Re: handicap et sexualité.. .
Bonjour,
Handicap et sexualité sont en effet encore très tabous en France. On en entend parler de plus en plus, ce qui est déjà pas mal !
L'idée que les personnes handicapées puissent avoir des envies, du désir, des besoins affectifs et sexuels n'effleure les esprits que depuis peu !
La difficulté, en tant que soignant, est de ne pas projeter ses désirs, sa vison de ce que doit être une vie sexuelle, sur la personne handicapée.
Déjà, il faut distinguer le handicap mental du handicap moteur. Les problématiques, l'expression des besoins affectifs et sexuels (et leur satisfaction) ne sont pas du tout les mêmes.
Il faut aussi distinguer le parcours de vie : une personne née avec un handicap n'aura pas du tout les mêmes projections ni expressions de sa vie intime qu'une personne ayant une vie " ordinaire " , souvent avec mariage et enfant (et donc une sexualité lambda) et qui, par un accident de la vie, se retrouve handicapé et privé de vivre ce qu'il avait toujours connu jusque là.
Il faut aussi distinguer les personnes vivant à domicile de celles vivant en institution. Un monde les sépare, d'autant plus en matière de vie affective et sexuelle.
D'autres choses sont compliquées dans le droit le plus simple de vivre ses émotions et ses désirs. Pas besoin de tirer des plans sur la comète et de parler d'aidants sexuels alors que les choses les plus élémentaires ne sont même pas réglées (ou, en tout cas, qui soulèvent un tas de questions auprès des équipes qui prennent le temps de se les poser) :
comment est envisagée la contraception ?
comment est vécu l'idée d'une grossesse ? Par la personne ? par sa famille ? Par les soignants (eh oui...)
comment faire face à une famille, tutrice d'une personne handicapée majeure ?
comment " interpréter " les besoins/envies d'une personnes handicapée mental sans être sûr de ne pas projeter soi-même à sa place ?
comment s'assurer de son consentement ?
comment faire face à un traumatisé cranien, désinhibé et impulsif, et très très demandeur d'une vie sexuelle active ?
comment faire face à la demande d'un couple, sans altération de jugement mais physiquement incapable de se toucher (tétraplégie) ?
doit-on répondre à la demande d'achat de sex toys, avec le risque d'utilisation sur autrui ? Et qui se charge de l'achat ? Et si la personne est majeure protégée, doit-on malgré tout en avertir la famille ?
Où s'arrêtent les devoirs, où commencent les droits ?
Handicap et sexualité sont en effet encore très tabous en France. On en entend parler de plus en plus, ce qui est déjà pas mal !
L'idée que les personnes handicapées puissent avoir des envies, du désir, des besoins affectifs et sexuels n'effleure les esprits que depuis peu !
La difficulté, en tant que soignant, est de ne pas projeter ses désirs, sa vison de ce que doit être une vie sexuelle, sur la personne handicapée.
Déjà, il faut distinguer le handicap mental du handicap moteur. Les problématiques, l'expression des besoins affectifs et sexuels (et leur satisfaction) ne sont pas du tout les mêmes.
Il faut aussi distinguer le parcours de vie : une personne née avec un handicap n'aura pas du tout les mêmes projections ni expressions de sa vie intime qu'une personne ayant une vie " ordinaire " , souvent avec mariage et enfant (et donc une sexualité lambda) et qui, par un accident de la vie, se retrouve handicapé et privé de vivre ce qu'il avait toujours connu jusque là.
Il faut aussi distinguer les personnes vivant à domicile de celles vivant en institution. Un monde les sépare, d'autant plus en matière de vie affective et sexuelle.
D'autres choses sont compliquées dans le droit le plus simple de vivre ses émotions et ses désirs. Pas besoin de tirer des plans sur la comète et de parler d'aidants sexuels alors que les choses les plus élémentaires ne sont même pas réglées (ou, en tout cas, qui soulèvent un tas de questions auprès des équipes qui prennent le temps de se les poser) :









Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse
Re: handicap et sexualité.. .
A voir - « The sessions », un film sans tabou
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s'oppose à la création en France d’un statut d’assistant sexuel aux personnes handicapées.
http://www.ccne-ethique.fr/upload/avis_118.pdf
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) s'oppose à la création en France d’un statut d’assistant sexuel aux personnes handicapées.
http://www.ccne-ethique.fr/upload/avis_118.pdf
En conséquence en matière de sexualité des personnes handicapées, le CCNE ne peut discerner quelque devoir et obligation de la part de la collectivité ou des individus en dehors de la facilitation des rencontres et de la vie sociale, facilitation bien détaillée dans la Loi qui s’applique à tous. Il semble difficile d’admettre que l’aide sexuelle relève d’un droit-créance assuré comme une obligation de la part de la société et qu’elle dépende d’autres initiatives qu’individuelles