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antochrit
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Message par antochrit »

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/292463.FR.php

Les infirmières Finlandaises ont gagné. Voir le lien ci-dessus

La pétition pour une action similaire est en ligne
http://www.acpsy.com/petitions/?petition=2

Et celle pour un soutien de la population et des usagers

http://www.acpsy.com/petitions/?petition=5
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nozinan
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Message par nozinan »

Article paru le : Lundi 19 Novembre 2007
Grève dans les hôpitaux : la CMH soutient les infirmiers


la veille de la grève des fonctionnaires hospitaliers, la Coordination médicale hospitalière (CMH), l´un des quatre grands syndicats de praticiens hospitaliers, leur manifeste son soutien en demandant « la promotion salariale » des personnels hospitaliers, en particulier des infirmiers. « Pour faire face au défi démographique, pour poursuivre les réorganisations des hôpitaux, pour améliorer leur équilibre financier et voir perdurer l´exemplarité de l´hôpital public, la poursuite de sa réforme est indispensable. Mais elle ne peut être comprise et mise en œuvre que si la reconnaissance du travail effectué ne constitue pas seulement un slogan de campagne mais une urgence de justice sociale », observe le Dr François Aubart, président de la CMH. Outre les revendications salariales, le syndicat hospitalier réclame « le respect de l´engagement du paiement des heures supplémentaires » contenues dans les comptes épargne temps. Ces heures supplémentaires, souligne-t-il, sont « indispensables au fonctionnement et à la continuité des soins » mais « ne peuvent être réduites dans les faits à un bénévolat ou constituer un manque à l´hôpital lorsque les CET viendront à échéance ». Alors que le rapport de la conseillère générale des hôpitaux, Dominique Acker, sur la gestion du compte épargne temps à l´hôpital établissait, en juillet, à 534 millions d´euros le montant total de l´indemnisation des CET en stock (au 31 décembre 2005), la CMH dénonce « la posture contemplative des décideurs qui après le rapport Acker n´ont ouvert ni concertation, ni perspective ».
La ministre de la Santé avait affirmé pendant l´été que le financement des CET était assuré grâce à une provision de 746,5 millions d´euros, permettant de payer ce qui a été accumulé jusqu´au 31 décembre 2005. Fin 2005, pas moins de 2,2 millions de journées – dont 1 million pour les médecins- étaient bloquées dans les CET, soit l´équivalent de 5 000 praticiens à temps plein et de 5823 postes non médicaux.

Le rapport Acker met en avant « les grandes difficultés dans les établissements » qui se poseront à partir de 2012, avec l´addition des départs en retraite des plus de 55 ans et des congés accumulés par les autres praticiens. Ceci pourrait représenter sur un an l´équivalent de 12 000 postes de praticiens hospitaliers, c´est-à-dire un tiers des effectifs. La conseillère générale des hôpitaux recommandait en juillet de mettre en place un « plan de provisionnement » des jours reportés dans le CET, qui serait inscrit dans l´état prévisionnel des ressources et des dépenses de chaque établissement et permettrait de financer les remplacements.



Le site de la Coordination Médicale Hospitalière et l'intégrale du communiqué, possibilité de laisser des commentaires...
http://www.c-mh.org/
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nozinan
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Message par nozinan »

Brèves de grêve d'infirmières

Les voilà assises une dizaine de minutes pour parler d'elles. Un journaliste de France Inter est venu pour recueillir leurs mots et leurs maux. Stéphanie, infirmière spécialisée de bloc opératoire, bac plus 4 ans et 9 mois comme elle dit avec précision, 8ans d'ancienneté. Elle gagneà peine 1800€ avec les horaires, la tension et les exigences des blocs opératoires. Elle à accumulées 150 heures sup en 2006 (il y en a plus de 2000 au bloc opératoire). Travailler plus pour gagner plus...le paiement des heures sup elle ne connait pas. Mireille 24 ans d'ancienneté infirmière chevronnée mère de 3 enfants elle explique les 3 week end d'octobre à l'hôpital par obligation d'être là alors que les effectifs ne permettent pas de remplacer maladies et maternités.Elle gagne 1900€net. Stéphanie, jeune diplômée à bac plus 3 avec des horaires variables de 6h 30 à 21h avec la dépendance des malades avec celle des personnes âgées qu'avec les aides soignantes elles soignent, lavent et encouragent. Stéphanie 1500€ net. En première ligne, elles doivent connaitre les alertes et les gestes qui sauvent, les interactions médicamenteuses et faire face à toutes les défaillances. Les 35heures! Elle font plus vite et donc moins bien. De toute façon les 20 minutes de moins chaque jour sont impossible à tenir car celà signifierait qu'elles ne transmettent pas les informations à l'équipe qui suit. Alors elles restent et accumulent des heures sup jamais payées, jamais récupérées. C'est fini; 10 minutes avec le journaliste qui leurs demande si elles regrettent. Elles sourient avec un non et une sorte de "vive l'hôpital". Elles repartent.

François Aubart


Vu sur : La plume et le bistouri
http://societe.blogs.liberation.fr/lapl ... rve-d.html
Possibilité de laisser des commentaires !
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Myrrha
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Message par Myrrha »

On recommence à parler sérieusement de nous..

Une petite lettre de rappel à nos députés et ministre??!!


Encore merci et bravo Nozinan pour la création de ce post!
"Tous ces symboles d'un pouvoir que j'exècre, la cagoterie appuyée sur le bras de la soldatesque, cela me fait bander de les arracher"O.Rolin.

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nozinan
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Message par nozinan »


Le SNPI CFE-CGC auditionné par la Commission Larcher


Thierry Amouroux, le Président du syndicat infirmier de la CFE-CGC, a été auditionné le 22 novembre 2007 par la commission Larcher sur les missions de l’hôpital.

Le Sénateur Larcher a été missionné par le Gouvernement pour rendre un rapport autour de cinq thèmes de travail :

- organiser les soins de proximité pour une meilleure pertinence des recours à l’hôpital ;

- améliorer le pilotage de l’hôpital ;

- structurer le service hospitalier de territoire ;

- renforcer l’attractivité pour les professionnels ;

- dynamiser la recherche et l’enseignement.

Thierry Amouroux a indiqué que l’attractivité passait forcément par la reconnaissance salariale et universitaire des professionnels de santé :

- la carrière d’une infirmière est "tassée" sur 20 ans (classe normale) ou 24 ans (classe supérieure) : elle stagne ensuite jusqu’à la retraite au même indice. La grille est aléatoire : les échelons sont de 2, 3 ou 4 ans, avec une hausse de 16 à 34 points d’indice. Le SNPI CFE-CGC souhaite une carrière linéaire avec une montée d’échelon tous les trois ans jusqu’à la retraite, afin de permettre une réelle évolution de carrière.

- l’évolution salariale d’une infirmière est faible : le traitement net mensuel d’un infirmier de classe normale dans la fonction publique hospitalière va de 1.509 euros en début de carrière, à 2.172 euros en fin de carrière en classe normale (ou 2.394 euros en classe supérieure) primes et indemnités permanentes comprises. Selon les propres études du Ministère (rapport DREES) cinq ans après leur diplôme, tous les autres titulaires d’un diplôme bac + 2 ou 3 touchent plus que les infirmières, alors qu’ils n’en ont pas les contraintes (1 WE sur 2, travail de nuit) et pénibilités (physique et mentale). Quelle autre profession à bac + 3 ne connait qu’une évolution salariale de 700 euros entre débutant et senior ?

- beaucoup de soignants ont validé des diplômes universitaires (DU, masters, etc.) sans reconnaissance salariale ou fonctionnelle : le SNPI CFE-CGC demande une valorisation salariale des formations qualifiantes.

- les contraintes sont ridiculement rétribuées : un euro par heure de nuit entre 21h et 6h, et 0,31 euros de prime de contagion par jour ! Pour une juste rémunération des contraintes, nous souhaitons le doublement de la prime de nuit, ainsi que celle de dimanche et fériés (actuellement de 45 euros).

Mais l’attractivité passe aussi par la reconnaissance universitaire de notre niveau bac + 3 :

- le SNPI CFE-CGC réaffirme sa volonté d’universitarisation des études autour d’un cursus unique et double diplômant, sanctionné à la fois par un grade universitaire de licence, et le maintien d’un diplôme d’Etat d’infirmier pour l’exercice de l’activité,

- le SNPI CFE-CGC refuse le lien avec tout allongement de la durée d’activité, sur le modèle des infirmières spécialisées, qui sont passées en catégorie A en 2001, sans report de la date de départ en retraite. Toutes les études montrent la pénibilité de notre profession, et l’usure professionnelle qui en découle.

- le SNPI CFE-CGC ne se contentera pas du travail sur le niveau licence : il faudra également mettre sur pied le niveau master pour les cadres et les infirmières spécialisées, ainsi qu’un doctorat pour la recherche en soins infirmiers.

L’attractivité repose enfin sur la reconnaissance des compétences professionnelles des infirmières en éducation de la santé, prévention et santé publique : le SNPI CFE-CGC souhaite la valorisation du travail des infirmières cliniciennes et des infirmières de pratique avancée. Les consultations infirmières doivent être reconnues et facturées comme telles.

Il convient également d’organiser les secondes parties de carrière, pour tenir compte à la fois de l’usure professionnelle et du problème de la transmission des savoirs issus de l’expérience :

- pendant longtemps, le brassage dans les services entre les nouveaux savoirs théoriques apportés par les nouvelles diplômées et les savoirs pratiques issus de l’expérience acquise par les infirmières expérimentées permettait une bonne qualité des soins,

- aujourd’hui, on constate déjà un déséquilibre démographique, avec beaucoup d’infirmières qui ont moins de cinq ans de diplôme, et des IDE à dix ans de la retraite,

- d’ici 2015, 55 % des IDE partent à la retraite avec un pic vers 2012, alors que la durée de vie professionnelle d’une IDE reste faible (12 ans), et que la charge de travail limite les échanges professionnels (diminution de la durée moyenne de séjour, hausse de la gravité des cas, les malades "plus légers" étant pris en charge en HAD ou en hôpital de jour) : le "compagnonnage" naturel ne sera donc plus assuré, ce qui va jouer sur les IDE, mais également les internes (lors de leur stage de six mois ils sont certes formés par les médecins du service, mais également "conseillés" par les IDE expérimentées présentes dans le service depuis des années)

Le SNPI CFE-CGC propose donc que les infirmières expérimentées, lors de leur fin de carrière, soient à mi-temps en poste dans leur service, et à mi-temps assurent :

- le tutorat des nouvelles diplômées, des infirmières de l’équipe de suppléance, des infirmières intérimaires,

- l’encadrement des étudiants en soins infirmiers en stage dans le pôle,

- des cours en IFSI sur leur domaine d’expertise,

- des consultations infirmières pour assurer l’accompagnement et l’éducation thérapeutique des patients.

Le SNPI CFE-CGC souhaite que la formation continue assure des formations d’enrichissement des pratiques cliniques infirmières. En effet, de plus en plus les formations sécuritaires ou institutionnelles (incendie, accréditation, système informatique, nouvelle gouvernance, tarification, etc.) concentrent les efforts de formation, aux dépends des besoins des professionnels.

Le SNPI CFE-CGC estime qu’une formation d’expertise en santé mentale va devenir indispensable, entre des besoins qui augmentent (psychiatrie, vieillissement de la population) et le fait que les ISP, infirmiers de secteur psychiatrique soient en voie d’extinction. Alors que chacun peut constater la valeur ajoutée apportée par un ISP dans un service d’urgence par exemple.

Pour améliorer le pilotage de l’hôpital, le SNPI CFE-CGC estime incontournable de revoir la place des cadres de santé. La nouvelle gouvernance a oublié ce troisième pilier de l’hôpital, alors que tout doit passer par la colonne vertébrale que constitue l’encadrement. Les cadres de santé oscillent entre colère et démotivation face à un système qui les ignorent en tant que décideurs, mais leur demande tout, en tant qu’exécutants !

Le discours sur les cadres de santé, considérés par la technostructure comme des "petits A" ou des "A moins" (que rien ?), est inadmissible. Il convient donc de les mettre sur la grille "A type", au regard du nombre d’agents qu’ils encadrent.

Enfin, les soins de proximité sont à reconstruire, la France ayant tout misé sur le curatif. On voit là l’absence d’Ordre Infirmier capable de faire entendre la vision infirmière de la santé. Contrairement aux autres pays, dans lesquels la profession infirmière a pu faire valoir son point de vue, les soins de santé primaire sont en jachère en France. Il convient de réorganiser la médecine de quartier (dispensaires, maisons médicales), la médecine scolaire, et la santé au travail.

La Commission est composée de :
- M. Gérard LARCHER, Sénateur, Président contact@gerardlarcher.com
- M. AUBERT Jean Marc, Directeur délégué de la gestion et de l’organisation des soins de la CNAMTS
- M. BASTE Jean-Marc, Chef de clinique CHU de Bordeaux
- M. BAUGE Jean-Pascal, Médecin PH CH de Romans
- M. BRUN Nicolas, représentant des usagers UNAF nbrun@unaf.fr
- M. CATHELINEAU Gérard, coopération entre ville et hôpital dans l’Aisne
- M. CHOLLET Pierre, médecin PH CH d’Agen
- M. CHOUPIN Philippe, Directeur des nouvelles cliniques Nantaises cliniques@ncn.fr
- M. DARTEVELLE Philippe, Chirurgien Marie Lannelongue (92) pdartevelle@ccml.com
- M. DAUMUR Bernard, Directeur CH Montauban direction@ch-montauban.fr
- M. ESCAT Jean, Médecin PUPH CHU Toulouse escat.j@chu-toulouse.fr
- Mme GUINGOUAIN Marylène, Directrice des soins à l’hôpital European Georges Pompidou marylene.guingouain@aphp.fr
- Mme LYAZID Maryvonne, Directrice adjointe de la fondation des caisses d’épargne communication@fondation.caisse-epargne.fr
- M. MARCHIOL Fabrice, Maire de La Mûre mairiedelamure@wanadoo.fr
- M. MILLOUR Patrick, Médecin libéral généraliste à Fréjus
- M. MOINARD Daniel, Directeur CHU Toulouse moinard.d@chu-toulouse.fr
- M. MOLINIE Eric, Vice Président de l’APF
- M. MOREL Francis, Directeur PSPH, Hôpital Belle-Ile à Metz sec.direction@ch-belleisle.fr
- M. MUNINI Thierry, Infirmier Libéral à Orange
- M. PIRIOU Philippe, Médecin PUPH hôpital Raymond Poincaré philippe.piriou@rpc.aphp.fr
- Mme RIVE Christine, Médecin spécialiste libéral Angers
- M. SCHWEYER François-Xavier, Sociologue ENSP
- M. SEGADE Jean-Paul, Directeur CHU Clermont Ferrand jpsegade@chu-clermontferrand.fr




souce : site SNPI : http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=437

Grâce à gogole on peut facilement trouver les adresses mails de ces personnes, je vous invite à leur envoyer notre colère et nos justes revendications !
Dernière modification par nozinan le 04 déc. 2007 20:29, modifié 8 fois.
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nozinan
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Message par nozinan »

La CNI rencontre le Ministère de la Santé
(LMD, Salaires, Conditions de travail, Ordre Infirmier)

La Coordination Nationale Infirmière a été reçue longuement le 27 novembre 2007 par Monsieur Bubien Yann, Conseiller Technique auprès de Mme La Ministre de la Santé.
Les thèmes abordés ont été : le cursus LMD, les Salaires, les Conditions de Travail et l’Ordre Infirmier.

LMD :
La lettre d’orientation interministérielle (Enseignement Supérieur, Budget, Fonction Publique et Santé) envoyée aux différentes Inspections Générales le 13 septembre 2007 nous a été présentée. ...

Ce courrier a pour but de faire une étude d’impacts sur la mise en place du cursus LMD pour les professions paramédicales.
7 pistes sont définies :


* Diplômes impactés par la réforme (type licence) ;

* Incidence de l’offre sur les professionnels déjà formés

« Reconnaissance universitaire des DE professionnels » ;

* Etat des lieux des appareils de formation : cartographie des IFSI ;

* Relation avec les universités, construction des programmes de formation

* Promotion professionnelle : conséquences de la réforme sur les Aides-Soignantes qui souhaitent évoluer par la formation continue ;

* Conséquences financières et statutaires ;

* Mise en œuvre de la réforme dans le temps.

La CNI sera auditionnée par l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales).

La lettre d’orientation donne acte que l’étude est axée sur une licence universitaire.

La discussion s’est poursuivie sur la possibilité du double diplôme DE et Licence pour la nouvelle vague d’infirmières. Pour les diplômés actuels nous avons demandé une équivalence licence qui permettrait aux professionnels de poursuivre un cursus universitaire.
Les négociations concernant la réforme débuteront fin janvier début février 2008.

La CNI participera à ces négociations.

Salaires :

Face à une démotivation grandissante de la profession, la perspective d’une réforme de nos études n’est pas suffisante. La CNI a demandé l’ouverture rapide des négociations salariales pour la filière infirmière. Le budget de la Sécurité Sociale n’étant plus géré par le Ministère de la Santé, cette négociation ne pourra se faire qu’avec le Ministère du Budget et des Comptes Publics ; dès à présent nous prenons rendez-vous.
Le principe de la redéfinition de la grille salariale sera négocié avec le Ministère de la Santé.

Conditions de travail :

Sur ce thème, le travail avec le Ministère se poursuit avec d’autres rendez-vous.

Ordre Infirmier :

Nous avons eu l’assurance que la première cotisation serait minime. La CNI sollicite le Ministère afin que cette cotisation soit déductible des impôts. Notre proposition est mise à l’étude

source : site CNI : http://www.coordination-nationale-infir ... stere.html


++ communiqué de presse de l'intersyndicale de la fonction publique
http://www.sante.cgt.fr/IMG/pdf/fedes_f ... cor_1_.pdf
29/11/2007
Dernière modification par nozinan le 30 nov. 2007 16:39, modifié 1 fois.
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faltik
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Message par faltik »

Wahou, je viens d'exprimer mon ras le bol dans la rue.

Je viens de manifester pour la reconnaissance salariale de notre formation.

Je rentre et qu'est-ce que je vois ?

Le SNPI auditionné dit :

l’évolution salariale d’une infirmière est faible : le traitement net mensuel d’un infirmier de classe normale dans la fonction publique hospitalière va de 1.509 euros en début de carrière, à 2.172 euros en fin de carrière en classe normale (ou 2.394 euros en classe supérieure) primes et indemnités permanentes comprises

Ah ben moi, et celles qui sont en tout cas à Grenoble c'est pas ça du tout, ou alors je suis en début de carrière avec 12 ans d'anciennetés.... (je tiens à disposition mes fiches de paye !)

ensuite :

le SNPI CFE-CGC demande une valorisation salariale des formations qualifiantes.


Mais l’attractivité passe aussi par la reconnaissance universitaire de notre niveau bac + 3


Je demande la revalorisation salariale de notre formation initiale !!!! ça sera déjà un bon préalable !!!!!!!!!!!!!! Mais mince notre formation vaut elle moins qu'une autre ?

Pour la CNI c'est identique... Ils se font balader de réunions en réunions

De plus :

Nous avons eu l’assurance que la première cotisation serait minime


Ahhhhh ! Ben mince, selon les textes, la cotisation sera fixé par l'ordre une fois qu'il aura été élu ! Comment le ministère peut garantir une cotisation minime ? Et c'est quoi minime ???

On nous prend vraiment pour des truffes !!!

Bon et bien bien le bonjour chez vous et au ministère, nous à Grenoble on se revoit en Assemblée Générale dans 15 jours pour mettre en place des actions !
invite584
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Message par invite584 »

nozinan a écrit : La discussion s’est poursuivie sur la possibilité du double diplôme DE et Licence pour la nouvelle vague d’infirmières. Pour les diplômés actuels nous avons demandé une équivalence licence qui permettrait aux professionnels de poursuivre un cursus universitaire.
Les négociations concernant la réforme débuteront fin janvier début février 2008.

Nos pires craintes se matérialiseraient elles? :choque:
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Norma Colle
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Message par Norma Colle »

Oui, on se fera ent-ber" comme l'ont été les instituteurs à l'époque du passage au statut de "professeurs des écoles"! :malefiq:
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Message par Redj 42 »

Respect aux IDE de Grenoble...comment peut on vous soutenir...puis je avoir des infos sur le collectif 38...je suis sur la région stéphannoise
L'eau ferrigineuse... OUI...L'alcool...NON!!!Parce que le fer a dissoud...
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Message par SNPI syndicat infirmier »

faltik a écrit :Le SNPI auditionné dit :

l’évolution salariale d’une infirmière est faible : le traitement net mensuel d’un infirmier de classe normale dans la fonction publique hospitalière va de 1.509 euros en début de carrière, à 2.172 euros en fin de carrière en classe normale (ou 2.394 euros en classe supérieure) primes et indemnités permanentes comprises


Ah ben moi, et celles qui sont en tout cas à Grenoble c'est pas ça du tout, ou alors je suis en début de carrière avec 12 ans d'anciennetés.... (je tiens à disposition mes fiches de paye !)



C'est le traitement net mensuel d’un infirmier de classe normale dans la fonction publique hospitalière.
Mais pour un infirmier de l'éducation nationale, le traitement est peut être différent, car c'est la fonction publique d'état.
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nozinan
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Message par nozinan »

Faux, à ce jour :

1er échelon classe normale : 1396.56 E
2ème échelon : 1469 E

(Mes premières fiches de paie étaient de 1380 euros)
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Message par revenge of anesthesith »

nozinan a écrit : la Commission Larcher

La Commission est composée de :
- M. Gérard LARCHER, Sénateur, Président
- M. AUBERT Jean Marc, Directeur délégué de la gestion et de l’organisation des soins de la CNAMTS
- M. BASTE Jean-Marc, Chef de clinique CHU de Bordeaux
- M. BAUGE Jean-Pascal, Médecin PH CH de Romans
- M. BRUN Nicolas, représentant des usagers UNAF
- M. CATHELINEAU Gérard, coopération entre ville et hôpital dans l’Aisne
- M. CHOLLET Pierre, médecin PH CH d’Agen
- M. CHOUPIN Philippe, Directeur des nouvelles cliniques Nantaises
- M. DARTEVELLE Philippe, Chirurgien Marie Lannelongue (92)
- M. DAUMUR Bernard, Directeur CH Montauban
- M. ESCAT Jean, Médecin PUPH CHU Toulouse
- Mme GUINGOUAIN Marylène, Directrice des soins à l’hôpital European Georges Pompidou
- Mme LYAZID Maryvonne, Directrice adjointe de la fondation des caisses d’épargne
- M. MARCHIOL Fabrice, Maire de La Mûre
- M. MILLOUR Patrick, Médecin libéral généraliste à Fréjus
- M. MOINARD Daniel, Directeur CHU Toulouse
- M. MOLINIE Eric, Vice Président de l’APF
- M. MOREL Francis, Directeur PSPH, Hôpital Belle-Ile à Metz
- M. MUNINI Thierry, Infirmier Libéral à Orange
- M. PIRIOU Philippe, Médecin PUPH hôpital Raymond Poincaré
- Mme RIVE Christine, Médecin spécialiste libéral Angers
- M. SCHWEYER François-Xavier, Sociologue ENSP
- M. SEGADE Jean-Paul, Directeur CHU Clermont Ferrand

Soit
- 1 IDE en exercice
- 1 Infirmière générale
pour
- 8 médecins (je ne compte pas le bon docteur vétérinaire Gérard Larcher)
- 5 directeurs d'établissements
- des personnes du monde associatif au moins égales en nombre aux IDE (si on compte l'infirmière générale) (j'ai du mal à définir M. CATHELINEAU )

Et vous voudriez que la voix des IDE soit entendue ??
Mais quand faudra t-il cesser de vous mettre les points sur les i ?
Vous n'avez donc pas saisi qu'avec 8 médecins, les missions de l'hôpital ne sont pas de notre sphère d'intérêt !!
la preuve, on prend un IDE libéral !!
Sûr qu'il connait bien le monde hospitalier...

extrait du magazine Challenges
Le chef de l'Etat avait annoncé le 22 mai dernier à Dunkerque (Nord) le lancement d'une "grande concertation" sur les missions de l'hôpital public. Et ce, afin de répondre au "malaise" du personnel hospitalier, qui éprouve de plus en plus de difficultés à remplir sa mission en raison de l'insuffisance des effectifs et de la dégradation des conditions de travail.



C'est vrai un IDE libéral va vachement bien cerner les problèmes du personnel hospitalier.
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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nozinan
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Message par antochrit »

Grâce à gogole on peut facilement trouver les adresses mails de ces personnes, je vous invite à leur envoyer notre colère et nos justes revendications!

Ah bon....! perso je trouve rien. Si tu les as ...files les ça m'aidera![/url]
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