La FNESI dénonce la violence de la formation

[tap]

@ Tap,
j'ai lu quelques uns de tes posts....
qu'as-tu fait concretement face à tant d'injustice que tu sembles avoir vécu?
Parce que en parler sur des forums ça soulage ...peut être...mais vous qui subissez tant de harcélement, quelles ont été vos démarches pour lutter contre ça ?

Ce n'est plus un soulagement a ce jour ...vue les années qui se sont écoulées mais plutôt une sensibilisation aux problèmes. Pour ce qui est de ta question "quelles ont été vos démarches"...... tu as ma réponse en message privéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[vanessa_1985]

Je me suis vue un jour de stage en deuxième année ma faire traiter de "morue" par une aide-soignante. La raison ? J'ai commis une faute d'hygiène en voulant prendre du linge propre sur le chariot collé à celui de linge sale. Une partie du linge que je tenais dans la main a frôlé le chariot de sale.... J'ai eu droit à "c'est inadmissible de la part d'une 2ème année de faire une telle faute d'hygiène, tu serais en MSP ça aurait été zéro direct" , à partir de la j'ai vécue un véritable enfer! L'AS en question en a référé à toute l'équipe, et en a remit une couche lors des transmissions (bonjour l'humiliation), et est arrivé un après midi en me regardant et en disant "ça sent la morue ici" ! Moi , qui ait toujours été respectueuse envers l'équipe et les patients, assez discrète et n'ayant pas le courage de répliquer , j'ai fini ce stage complètement démunie psychologiquement et en finissant par me dire que j'étais bonne à rien , fort heureusement j'ai tenue bon et je suis repartie de l'avant.... Mais il en a fallu de peu pour que j'arrête tout. Tout ça pour pas grand chose........ Aujourd'hui encore je me demande pourquoi tant de méchanceté.... Et oui le pays des bisounours est totalement révolu Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Lenalan]

Je me suis vue un jour de stage en deuxième année ma faire traiter de "morue" par une aide-soignante. La raison ? J'ai commis une faute d'hygiène en voulant prendre du linge propre sur le chariot collé à celui de linge sale. Une partie du linge que je tenais dans la main a frôlé le chariot de sale.... J'ai eu droit à "c'est inadmissible de la part d'une 2ème année de faire une telle faute d'hygiène, tu serais en MSP ça aurait été zéro direct" , à partir de la j'ai vécue un véritable enfer! L'AS en question en a référé à toute l'équipe, et en a remit une couche lors des transmissions (bonjour l'humiliation), et est arrivé un après midi en me regardant et en disant "ça sent la morue ici" ! Moi , qui ait toujours été respectueuse envers l'équipe et les patients, assez discrète et n'ayant pas le courage de répliquer , j'ai fini ce stage complètement démunie psychologiquement et en finissant par me dire que j'étais bonne à rien , fort heureusement j'ai tenue bon et je suis repartie de l'avant.... Mais il en a fallu de peu pour que j'arrête tout. Tout ça pour pas grand chose........ Aujourd'hui encore je me demande pourquoi tant de méchanceté.... Et oui le pays des bisounours est totalement révolu

On a eu un cours la semaine dernière (je suis en 2ème année) sur la collaboration AS/IDE par une formatrices des AS. La conversation a un peu dévié et on en est venu à parler de ce que les AS peuvent faire subir aux ESI en stage (dans ma promo nombreux ceux qui ont eu à vivre le genre de choses que tu décris). Et même au sein de notre établissements, des élèves AS n'hésitent pas à nous faire des réflexions du style "de toute façon vous ne faites pas votre travail, les toilettes c'est votre rôle propre et pourtant vous laissez volontairement la merde aux AS" (on a été plusieurs à l'entendre et pas qu'une fois, certains se font un plaisir de parler bien fort de ce genre de choses en notre présence)....

Moi-même tout s'est généralement bien passé en stage, la seule fois où ça s'est mal passé c'était avec une AS et elle m'a mise plus bas que terre (étant moi-même ancienne AS, ça ne plaît pas toujours, elles le vivent comme un genre de "trahison" quand ce n'est pas une compétition parce qu'elles n'ont pas réussi à avoir le concours IDE, c'était le cas de celle qui m'a "embêtée": ma seule grosse faute était d'être ESI alors qu'elle ne l'était pas).

Il y a une sorte de complexe d'infériorité doublé d'une petite parano, elles pensent qu'on les prend de haut, qu'on se la pète du moment qu'on est ESI, qu'on manque d'humilité et qu'on les considère comme nos larbines (parce qu'il est vrai qu'en 2ème année on a un métier à apprendre et ce n'est pas faire 10 toilettes par jour pour les soulager. On a un rôle propre dont la toilette fait partie bien évidemment, mais on a d'autres choses à apprendre qu'elles ne pourront pas faire donc il va bien falloir que ce soit nous qui le fassions). Pareil pour les glissements de tâches et le dépassement de fonction, l'exercice illégal de la profession d'infirmière se voit un peu partout, en tant qu'ESI on est un peu coincées même si ça nous fait bondir (moi personnellement ça me fait bondir de voir des AS faire des dextros/insulines, d'injecter des HBPM ou de mettre des bandes de contention n'importe comment, d'autant plus quand les infirmières cautionnent et apprennent aux EAS à faire ce genre de choses aussi) mais leur faire remarquer qu'elles glissent et qu'il faut rectifier en cessant ces pratiques serait considéré comme de l'orgueil et/ou une manière de les humilier un peu plus.....

C'est un large problème loin d'être résolu et dans certains services la guerre continue entre AS et IDE pour les mêmes raisons....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Creol]

J'ai bossé il y a quelques temps dans une clinique pas loin de Bar le Duc en Meuse pendant un mois.
Petit IFSI, hôpital de campagne ni trop grand ni trop petit. Beaucoup de contractuelles qui remplacent les contractuelles de l'année d'avant et ainsi de suite. J'ai vu des étudiantes en larmes, en pleure, supplier la cadre d'intervenir, mais rien.
Le pari de départ était toujours " je te parie que je la fais pleurer avant toi" LA étant l'étudiante. Pas de travail alors on casse pour éviter qu'il y ait trop de diplômés et ainsi ne pas se faire remplacer l'année prochaine

Bref en dehors de la violence de la formation sur terrain lieu de stage que l'on connait tous plus ou moins. Je dirai que c'est surtout ça qui a changé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[myloma]

là j'hallucine
donc on élimine le plus possible, trop bien la mentalité Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[vanessa_1985]

On a eu un cours la semaine dernière (je suis en 2ème année) sur la collaboration AS/IDE par une formatrices des AS. La conversation a un peu dévié et on en est venu à parler de ce que les AS peuvent faire subir aux ESI en stage (dans ma promo nombreux ceux qui ont eu à vivre le genre de choses que tu décris). Et même au sein de notre établissements, des élèves AS n'hésitent pas à nous faire des réflexions du style "de toute façon vous ne faites pas votre travail, les toilettes c'est votre rôle propre et pourtant vous laissez volontairement la merde aux AS" (on a été plusieurs à l'entendre et pas qu'une fois, certains se font un plaisir de parler bien fort de ce genre de choses en notre présence)....

Moi-même tout s'est généralement bien passé en stage, la seule fois où ça s'est mal passé c'était avec une AS et elle m'a mise plus bas que terre (étant moi-même ancienne AS, ça ne plaît pas toujours, elles le vivent comme un genre de "trahison" quand ce n'est pas une compétition parce qu'elles n'ont pas réussi à avoir le concours IDE, c'était le cas de celle qui m'a "embêtée": ma seule grosse faute était d'être ESI alors qu'elle ne l'était pas).

Il y a une sorte de complexe d'infériorité doublé d'une petite parano, elles pensent qu'on les prend de haut, qu'on se la pète du moment qu'on est ESI, qu'on manque d'humilité et qu'on les considère comme nos larbines (parce qu'il est vrai qu'en 2ème année on a un métier à apprendre et ce n'est pas faire 10 toilettes par jour pour les soulager. On a un rôle propre dont la toilette fait partie bien évidemment, mais on a d'autres choses à apprendre qu'elles ne pourront pas faire donc il va bien falloir que ce soit nous qui le fassions). Pareil pour les glissements de tâches et le dépassement de fonction, l'exercice illégal de la profession d'infirmière se voit un peu partout, en tant qu'ESI on est un peu coincées même si ça nous fait bondir (moi personnellement ça me fait bondir de voir des AS faire des dextros/insulines, d'injecter des HBPM ou de mettre des bandes de contention n'importe comment, d'autant plus quand les infirmières cautionnent et apprennent aux EAS à faire ce genre de choses aussi) mais leur faire remarquer qu'elles glissent et qu'il faut rectifier en cessant ces pratiques serait considéré comme de l'orgueil et/ou une manière de les humilier un peu plus.....

C'est un large problème loin d'être résolu et dans certains services la guerre continue entre AS et IDE pour les mêmes raisons....[/quote]






Même en dernière année j'ai jamais vu d'AS faire une insuline, les dextros oui, et encore moins les injections d'ATC Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Lenalan]

Même en dernière année j'ai jamais vu d'AS faire une insuline, les dextros oui, et encore moins les injections d'ATC

Moi oui malheureusement, et plusieurs de mes collègues aussi Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Creol]

+1Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[blocop]

J'ai bossé il y a quelques temps dans une clinique pas loin de Bar le Duc en Meuse pendant un mois.
Petit IFSI, hôpital de campagne ni trop grand ni trop petit. Beaucoup de contractuelles qui remplacent les contractuelles de l'année d'avant et ainsi de suite. J'ai vu des étudiantes en larmes, en pleure, supplier la cadre d'intervenir, mais rien.
Le pari de départ était toujours " je te parie que je la fais pleurer avant toi" LA étant l'étudiante. Pas de travail alors on casse pour éviter qu'il y ait trop de diplômés et ainsi ne pas se faire remplacer l'année prochaine

Bref en dehors de la violence de la formation sur terrain lieu de stage que l'on connait tous plus ou moins. Je dirai que c'est surtout ça qui a changé.

on a touché le fond
je pensais même pas que des gens puissent combiner pour en arriver là!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Miiinny]

Certains propos tenu me choque.....
Comment peut on dire qu'il est normal de rabaisser les étudiants, leur en faire baver, les démolir et je ne sais quelles autres absurdités !!!! Et cela pour quelles arguments : par ce qu'on vous en a fait baver quand vous étiez étudiants ? Car le métier est dur moralement et physiquement ???
Non mais dans quel monde sommes-nous ??

Certes le métier est difficile (je sais de quoi je parle j'étais AS ), mais c'est un métier humaniste avant tout. Certes tout n'est pas rose, certes parfois on craque, MAIS ça ne laisse pas le droit de maltraiter ainsi les ESI.
Qui pour soit dit au passage n'avaient pas été casser par certains, aurait pu faire changer les choses....
Et oui il ne faut pas oublier que les ESI d'aujourd'hui sont vos collègues de demain.... Alors voir des jeunes diplômés arrivé sur leur premier poste totalement démoralisé, cassé par ceux qui leur a été donné de vivre durant leur cursus et bien bizarrement ce sont les premiers à les avoir cassé qui se plaignent de les voir démotiver ainsi......
Et je ne pense pas que faire subir ce qu'on a subit soit très formateur, souvenez vous lorsque en allant à votre stage vous aviez la boule au ventre, que vous vous demandiez à quelle sauce alliez vous être mangé. Bien au contraire à mon sens, ne faisons pas perpétuer cela
Et comme je le disais ces futures diplômés sont les IDE de demain alors ils peuvent nous/ vous apportez beaucoup sur le terrain, ils ont leur convictions (qui pour une majorité sont bonnes), alors de grâce laissé ces ESI nous apportez un vent nouveau.

Comment prendre soins des autres si nous ne prenons pas avant tout soins de nos collègues (et future collègues) ? A méditer.....

Au vu des jours que nous vivons la profession à besoins de se serrer les coudes et non de tuer le poussin dans l'œuf.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[Justine09]

Je me suis vue un jour de stage en deuxième année ma faire traiter de "morue" par une aide-soignante. La raison ? J'ai commis une faute d'hygiène en voulant prendre du linge propre sur le chariot collé à celui de linge sale. Une partie du linge que je tenais dans la main a frôlé le chariot de sale.... J'ai eu droit à "c'est inadmissible de la part d'une 2ème année de faire une telle faute d'hygiène, tu serais en MSP ça aurait été zéro direct" , à partir de la j'ai vécue un véritable enfer! L'AS en question en a référé à toute l'équipe, et en a remit une couche lors des transmissions (bonjour l'humiliation), et est arrivé un après midi en me regardant et en disant "ça sent la morue ici" ! Moi , qui ait toujours été respectueuse envers l'équipe et les patients, assez discrète et n'ayant pas le courage de répliquer , j'ai fini ce stage complètement démunie psychologiquement et en finissant par me dire que j'étais bonne à rien , fort heureusement j'ai tenue bon et je suis repartie de l'avant.... Mais il en a fallu de peu pour que j'arrête tout. Tout ça pour pas grand chose........ Aujourd'hui encore je me demande pourquoi tant de méchanceté.... Et oui le pays des bisounours est totalement révolu

On a eu un cours la semaine dernière (je suis en 2ème année) sur la collaboration AS/IDE par une formatrices des AS. La conversation a un peu dévié et on en est venu à parler de ce que les AS peuvent faire subir aux ESI en stage (dans ma promo nombreux ceux qui ont eu à vivre le genre de choses que tu décris). Et même au sein de notre établissements, des élèves AS n'hésitent pas à nous faire des réflexions du style "de toute façon vous ne faites pas votre travail, les toilettes c'est votre rôle propre et pourtant vous laissez volontairement la merde aux AS" (on a été plusieurs à l'entendre et pas qu'une fois, certains se font un plaisir de parler bien fort de ce genre de choses en notre présence)....

Moi-même tout s'est généralement bien passé en stage, la seule fois où ça s'est mal passé c'était avec une AS et elle m'a mise plus bas que terre (étant moi-même ancienne AS, ça ne plaît pas toujours, elles le vivent comme un genre de "trahison" quand ce n'est pas une compétition parce qu'elles n'ont pas réussi à avoir le concours IDE, c'était le cas de celle qui m'a "embêtée": ma seule grosse faute était d'être ESI alors qu'elle ne l'était pas).

Il y a une sorte de complexe d'infériorité doublé d'une petite parano, elles pensent qu'on les prend de haut, qu'on se la pète du moment qu'on est ESI, qu'on manque d'humilité et qu'on les considère comme nos larbines (parce qu'il est vrai qu'en 2ème année on a un métier à apprendre et ce n'est pas faire 10 toilettes par jour pour les soulager. On a un rôle propre dont la toilette fait partie bien évidemment, mais on a d'autres choses à apprendre qu'elles ne pourront pas faire donc il va bien falloir que ce soit nous qui le fassions). Pareil pour les glissements de tâches et le dépassement de fonction, l'exercice illégal de la profession d'infirmière se voit un peu partout, en tant qu'ESI on est un peu coincées même si ça nous fait bondir (moi personnellement ça me fait bondir de voir des AS faire des dextros/insulines, d'injecter des HBPM ou de mettre des bandes de contention n'importe comment, d'autant plus quand les infirmières cautionnent et apprennent aux EAS à faire ce genre de choses aussi) mais leur faire remarquer qu'elles glissent et qu'il faut rectifier en cessant ces pratiques serait considéré comme de l'orgueil et/ou une manière de les humilier un peu plus.....

C'est un large problème loin d'être résolu et dans certains services la guerre continue entre AS et IDE pour les mêmes raisons....

Je plussoie !

J'ai remarqué dans plusieurs services cette petite guerre entre IDE et AS, enfin non surtout la guerre ESI-AS. J'ai eu à faire en fin de 2ème année à une aide-soignante méprisante qui dès mon premier jour me sort "De toute façon, les ESI de maintenant avec la nouvelle réforme, vous êtes nuls". Je me suis bien retenue de lui rétorquer qu'elle pouvait difficilement juger cela vu qu'elle n'a passé ni l'une ni l'autre des formations... Bref, j'ai de suite sentie qu'entre elle et les ESI, c'était pas ça. Un autre jour, j'avais beaucoup de soins infirmiers à effectuer, et elle vient me voir pour me dire de faire la toilette de mes 4 patients (4 patients lourds en plus, vu que je les ai choisis pour leur richesse de soin), je lui ai donc expliqué que sur les 4 je n'en ferais qu'une parce que j'avais beaucoup de boulot infirmier à côté. Et là, c'est le draaaaaame. Elle commence à s'énerver, à dire que c'est mon rôle propre blablabla. Alors certes, c'est notre rôle propre mais on est aussi là pour apprendre le boulot IDE, c'est à dire tout le reste aussi. Du coup ma tutrice a dû intervenir pour soutenir ma position. Après ça elle m'appelait "l'élève" quand elle m'interpelait, ou "Hé !", comme si elle avait oublié mon prénom comme par magie.

Ce comportement je l'ai vu dans plusieurs stages, et ça me sidère. Certaines AS profitent du fait qu'on soit ESI pour se délester de leur charge de travail.
Dans le stage où je suis actuellement, aux urgences, une AS m'a carrément sorti en regardant ma blouse "Ah t'es étudiante ?", je réponds "oui", et là elle me dit "OK, alors t'auras tout le temps de t'asseoir plus tard" et me fait me lever de ma chaise alors que j'étais en pleines transmissions et que contrairement à elle, je prenais des notes et devais écouter (elle bossait de nuit, donc elle finissait). Là ça n'a aucun rapport avec le fait qu'elle soit AS, mais c'est juste un autre exemple du mépris dont on est victime souvent dans les stages, en tant qu'ESI.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[binoute1]

J'ai bossé il y a quelques temps dans une clinique pas loin de Bar le Duc en Meuse pendant un mois.
Petit IFSI, hôpital de campagne ni trop grand ni trop petit. Beaucoup de contractuelles qui remplacent les contractuelles de l'année d'avant et ainsi de suite. J'ai vu des étudiantes en larmes, en pleure, supplier la cadre d'intervenir, mais rien.
Le pari de départ était toujours " je te parie que je la fais pleurer avant toi" LA étant l'étudiante. Pas de travail alors on casse pour éviter qu'il y ait trop de diplômés et ainsi ne pas se faire remplacer l'année prochaine

Bref en dehors de la violence de la formation sur terrain lieu de stage que l'on connait tous plus ou moins. Je dirai que c'est surtout ça qui a changé.

mais là il y a une circonstance atténuante hein. C'est la Meuse.....Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[etoilette]

Je reviens sur ce post car durant mon stage s2 j ai eu aussi quelques soucis avec le as .J ai ressenti une certaine frustration de leur part.Après avoir exercé pendant 10 ans en hôpital , elles me prenaient pour une débutante et ne m ont pas intégrée à l équipe.Je passe les humiliations , les réflexions, les regards méprisants (surtout quand je participais au tour des médecins)J ai eu pas mal de répondant bien placé et en souplesse pour les remettre à leur place.Une seule aide soignante sortait du lot.Elles ont essayé de me mettre des bâtons dans les roues.Par exemple , j ai voulu tourner avec le préleveur pour faire des prises de sang et comme par hasard le jour là elle devait m évaluer pour une toilette.Je ne me suis pas laissée faire et j ai validé les prises de sang.Les infirmières étaient pédagogues et ouvertes et ma tutrice à l écoute . Les as n ont pas su jouer sur mon travail donc elles ont dit à ma tutrice que je ne disais pas bonjour. J ai dû laisser ma feuille de stage pour que ma tutrice prennent l avis de toute l équipe.Quand je suis retournée chercher le rapport il était noté que je ne devais pas négliger les soins aides soignants.Les infirmières ont mis des bonnes appréciations et ont noté que j avais un très bon relationnel avec les patients , j ai pas mal de compétences et de soins techniques validés.J ai été aide soignante et j adorais faire les toilettes et la fonction d as.Si je me suis dirigée vers la formation d infirmière c est pour prendre la personne dans sa globalité.Leur jugement est complétement erroné d autant plus que je les aidais pour pas mal de choses.Je m en sors bien grâce à mon expérience d as .Dans ma promo beaucoup d étudiants ont eu des difficultés avec les as.Je comprends bien qu ils ont une charge importante de travail mais l étudiant a aussi une formation et des soins à valider et à maitriser en peu de temps.).J ai eu mon entretien de guidance ce jour et ma formatrice n a même pas relevé cette remarque des as.Elle a pris toutes les bonnes remarques des infirmières et m a encouragée dans ma formation.Mon analyse de situation était satisfaisante.Mes partiels sont tous validés avec des bons résultats.Je me sens mieux dans le s2 notamment dans les cours concernant le raisonnement clinique et j apprécie beaucoup les cours de psy du s2. Au prochain stage je vais en maison de retraite et d après ce que j entends, c est un bon lieu de stage.Je me dis que le travail paie. J ai beaucoup ramé au s1 avec beaucoup de doutes , de remises en question, de dégouts et je me suis accrochée.Je remercie d ailleurs tous ceux qui me lisent régulièrement et qui souvent m ont réconforté dans mes difficultés par des messages de soutien.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[myloma]

coucou étoilette

je suis ravie de lire que tu as su surmonter les difficultés, malgré les frustrations des uns et d'autres
et bien tu vois, les infirmières et formatrices ont aussi vu que tu te donnes à fond
continue de croire en toi et bonne continuation Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

[augusta]

Idem!
Tu as bien fait de t'accrocher. C'est une qualité....

Je pense que même si parfois c'est dur (les cours bruyants, la promo, les stages, le rythme...), il faut constamment garder en tête votre objectif: décrocher le diplome d'Etat.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.