Le prix...???
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Et oui on arrive ainsi à une totale contradiction entre la campagne de pub actuelle sur le recrutement dans les hopitaux : l'hôpital c'est bon, mangez en... et les batons dans les jambes pour y accéder...
Faire remonter cette contradiction aux syndicats étudiants et au ministère me semble essentielÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Tout le monde pensera "oh oui enfin qql chose d'essentiel, recruter, il faut recruter, c'est notre avenir".Gengis a écrit :Et oui on arrive ainsi à une totale contradiction entre la campagne de pub actuelle sur le recrutement dans les hopitaux : l'hôpital c'est bon, mangez en... et les batons dans les jambes pour y accéder...
Et là quand on leur montrera que les chiffres indiqués ne sont pas atteints, le gouvernement "ah mais ce n'est pas notre faute, il n'y a pas assez d'étudiants, d'éléves...."
Expliquons pourquoi et là c'est le tolet général.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
3 Hommes à croquer
Ceci étant, en parallèle, c'est une réalité : le nombre de candidats au concours est en chute libre. Et, de fait, des candidats qui restaient sur liste complémentaire il y a 5 ou 6 ans, avec 10/20 à l'écrit et 10/20 à l'oral, et encore, souvent repêchées pour 0,25 ou 0,50 points à l'écrit, sont admis dans les IFSI, puisqu'il y a de la place .....
C'est une des explications à ce que ressentent les professionnels, cette fameuse "baisse de niveau". En fait, ce sont des étudiants intellectuellement au bout de leur possibilité, qui seraient probablement de bons soignants dans l'optique "prendre soin du patient", mais qui ont terriblement de mal à faire les liens et à ne pas saucissonner le patient. L'organisation de l'enseignement en modules ne les aide pas, et le mode d'évaluation écrite non plus. Un module est validé, on l'éfface de la mémoire, pour faire de la place aux suivants.
Alors entre ceux qui travaillent à l'extérieur, ceux qui glandouillent, les fumistes, ceux qui sont là par hasard, ceux qui en veulent mais qui sont au bout du rouleau, croyez moi, en IFSI, on s'arrache les cheveux....!
Alors question : Veut-on des techniciens de soin, pointus dans le domaine, assistants médicaux, "petits docteurs" ? Ou alors des soignants pleins de bons sens, ne connaisant pas forcément les normes sanguines du plomb et du zinc, mais capables de réagir sur un patient asthénié à la conjonctive pâle ? (.... je vote pour !
)
J'ai bien peur que nous nous dirigions vers l'apparition d'un nouveau métier. Pour tous ces candidats en difficulté, une formation plus courte, en quelque sorte des "super aides soignantes", qui peuvent faire des pansements simples et des calci, distribuer des cachets et des gélules. Et une infirmière super technicienne, pour les pansements complexes et la surveillance des traitements.
Mais, comme je dis à mes étudiants, dans cette configuration, quel soignant ira dire au médecin, qui veut faire à tout prix sortir Mme Machin le vendredi à 16 heures, que la brave dame, avec sa prothèse d'épaule ou de genou, au 2è étage sans ascenceur, sans famille ou amis, va rester seule sans aide, frigo vide, pendant le WE si on la fait sortir ?????Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'est une des explications à ce que ressentent les professionnels, cette fameuse "baisse de niveau". En fait, ce sont des étudiants intellectuellement au bout de leur possibilité, qui seraient probablement de bons soignants dans l'optique "prendre soin du patient", mais qui ont terriblement de mal à faire les liens et à ne pas saucissonner le patient. L'organisation de l'enseignement en modules ne les aide pas, et le mode d'évaluation écrite non plus. Un module est validé, on l'éfface de la mémoire, pour faire de la place aux suivants.
Alors entre ceux qui travaillent à l'extérieur, ceux qui glandouillent, les fumistes, ceux qui sont là par hasard, ceux qui en veulent mais qui sont au bout du rouleau, croyez moi, en IFSI, on s'arrache les cheveux....!

Alors question : Veut-on des techniciens de soin, pointus dans le domaine, assistants médicaux, "petits docteurs" ? Ou alors des soignants pleins de bons sens, ne connaisant pas forcément les normes sanguines du plomb et du zinc, mais capables de réagir sur un patient asthénié à la conjonctive pâle ? (.... je vote pour !

J'ai bien peur que nous nous dirigions vers l'apparition d'un nouveau métier. Pour tous ces candidats en difficulté, une formation plus courte, en quelque sorte des "super aides soignantes", qui peuvent faire des pansements simples et des calci, distribuer des cachets et des gélules. Et une infirmière super technicienne, pour les pansements complexes et la surveillance des traitements.
Mais, comme je dis à mes étudiants, dans cette configuration, quel soignant ira dire au médecin, qui veut faire à tout prix sortir Mme Machin le vendredi à 16 heures, que la brave dame, avec sa prothèse d'épaule ou de genou, au 2è étage sans ascenceur, sans famille ou amis, va rester seule sans aide, frigo vide, pendant le WE si on la fait sortir ?????Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
VB - IDE
J'espere que ce vous dîtes n'est pas une généralité, ou du moins que certains qui sont sur LC ne sont pas forcement au bout du rouleau.
Car j'ai été "repêchée" sur LC, j'espere ne pas être vouée à l'echec
Mais je vais trés certainement me trouver des excuses:
- Je n'ai pas du tout mais alors pas du tout révisée
- J'ai quitté le cursus scolaire depuis plus de 3ans
- J'étais alors enceinte
- En plein demenagement Marseille/Paris (du moins en recherche) à cause de mon ami qui venait d'être muté
- Seule pendant 4 mois pour éléver notre fils de 1an (le papa tjrs en recherche de logement sur Paris, et moi sur Marseille)
Bon mise à part cela, je vois tout à fait ce que vous dénoncez. Je comprends que cette situation inquiete les professionnels.
Le gouvernement preferera certainement completer la formation aide soignante plutot que creer une nouvelle fonction.
Les aides soignants auront toujours le même salaire mais un emploi avec plus de responsabilités....
Les infirmiers aussi auront toujours plus de responsabilités et je m'attends, à terme, que le gouvernement espere d'eux des competences de "petit docteur"
(d'ailleurs n'est ce pas le cas en famille. Vous savez ces discutions sur la santé qui vous prenne à parti "Ah toi qui est infirmiere, tu peux nous dire....")
Mais je precise que les salaires ne seront pas à la hauteur de nos engagements.
C'est un peu le même shema que le mileu de la police.
En simplifiant le commissaire est le superieur du lieutenant (statut officier) qui est lui-même le superieur des gardiens de la paix (ou plus généralement les sous-officiers).
Peu à peu les commissaires partent à la retraite, on ne les remplace pas. Les lieutenants prennent les fonctions de commissaires et les plus hauts gradés de la fonctions des sous-officiers prennent les fonctions des lieutenants.
Mais tout le monde garde son salaire. Donc plus de responsabilités mais rien en retour. Il faudrait accepter car c'est pour la gloire de se voir attribuer des tâches importantes
Mais là je m'écarte vraiment du sujet.
Donc le prix?.....
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Car j'ai été "repêchée" sur LC, j'espere ne pas être vouée à l'echec

Mais je vais trés certainement me trouver des excuses:
- Je n'ai pas du tout mais alors pas du tout révisée
- J'ai quitté le cursus scolaire depuis plus de 3ans
- J'étais alors enceinte
- En plein demenagement Marseille/Paris (du moins en recherche) à cause de mon ami qui venait d'être muté
- Seule pendant 4 mois pour éléver notre fils de 1an (le papa tjrs en recherche de logement sur Paris, et moi sur Marseille)
Bon mise à part cela, je vois tout à fait ce que vous dénoncez. Je comprends que cette situation inquiete les professionnels.
Le gouvernement preferera certainement completer la formation aide soignante plutot que creer une nouvelle fonction.
Les aides soignants auront toujours le même salaire mais un emploi avec plus de responsabilités....
Les infirmiers aussi auront toujours plus de responsabilités et je m'attends, à terme, que le gouvernement espere d'eux des competences de "petit docteur"
(d'ailleurs n'est ce pas le cas en famille. Vous savez ces discutions sur la santé qui vous prenne à parti "Ah toi qui est infirmiere, tu peux nous dire....")
Mais je precise que les salaires ne seront pas à la hauteur de nos engagements.
C'est un peu le même shema que le mileu de la police.
En simplifiant le commissaire est le superieur du lieutenant (statut officier) qui est lui-même le superieur des gardiens de la paix (ou plus généralement les sous-officiers).
Peu à peu les commissaires partent à la retraite, on ne les remplace pas. Les lieutenants prennent les fonctions de commissaires et les plus hauts gradés de la fonctions des sous-officiers prennent les fonctions des lieutenants.
Mais tout le monde garde son salaire. Donc plus de responsabilités mais rien en retour. Il faudrait accepter car c'est pour la gloire de se voir attribuer des tâches importantes
Mais là je m'écarte vraiment du sujet.
Donc le prix?.....

3 Hommes à croquer
Bonjour,
les régions ont aujourd'hui la responsabilité financière des IFSI. Elles avaient déjà un sérieux contrôle via les DRASS. Les disparités s'expliquent à la fois sur la nature de l'IFSI (privé, public) et sur les besoins régionaux et l'intérêt des régions à former des personnels soignants.
Pour ce qui est du niveau, il est un peu rapide de dire que parce qu'il y a des places en IFSI on prend tout ce qui vient. Il est faux par exemple de dire que les personnes en liste complémentaire sont admises mais avec un niveau insuffisant. Les jurys n'ont pas vocation de remplir les IFSI mais de faire en sorte que celles et ceux qui se trouvent en formation puissent suivre la scolarité et devenir d'excellents soignants.
Aujourd'hui 30 000 places ouvertes, 30 000 étudiants en première année et seulement 21 000 diplômés au bout. L'échec scolaire existe, mais le plus important n'est pas l'aspect financier des études mais surtout la découverte d'une profession de moins en moins attractive (salaires bas, horaires lourds, ...).
Toutes les réformes en cours (LMD, programme, ONI, ...) visent à redonner un peu de couleur et d'attractivité à cette profession.
JérômeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
les régions ont aujourd'hui la responsabilité financière des IFSI. Elles avaient déjà un sérieux contrôle via les DRASS. Les disparités s'expliquent à la fois sur la nature de l'IFSI (privé, public) et sur les besoins régionaux et l'intérêt des régions à former des personnels soignants.
Pour ce qui est du niveau, il est un peu rapide de dire que parce qu'il y a des places en IFSI on prend tout ce qui vient. Il est faux par exemple de dire que les personnes en liste complémentaire sont admises mais avec un niveau insuffisant. Les jurys n'ont pas vocation de remplir les IFSI mais de faire en sorte que celles et ceux qui se trouvent en formation puissent suivre la scolarité et devenir d'excellents soignants.
Aujourd'hui 30 000 places ouvertes, 30 000 étudiants en première année et seulement 21 000 diplômés au bout. L'échec scolaire existe, mais le plus important n'est pas l'aspect financier des études mais surtout la découverte d'une profession de moins en moins attractive (salaires bas, horaires lourds, ...).
Toutes les réformes en cours (LMD, programme, ONI, ...) visent à redonner un peu de couleur et d'attractivité à cette profession.
JérômeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant
Ca existe déjà dans certains pays...V. Benet a écrit :
J'ai bien peur que nous nous dirigions vers l'apparition d'un nouveau métier. Pour tous ces candidats en difficulté, une formation plus courte, en quelque sorte des "super aides soignantes", qui peuvent faire des pansements simples et des calci, distribuer des cachets et des gélules. Et une infirmière super technicienne, pour les pansements complexes et la surveillance des traitements.
Ca suppose la mise en place d'une formation intermédiaire ou d'une VAE mais à partir de quoi : AS ?
Sais tu m'dame si c'est déjà à l'étude ?
à mon avis c'est un autre problème qui peut certes s'imbriquer, raccourcir le temps d'hospi est déjà d'actualité pour des raisons économiques et de rentabilité et même en discussion ce n'est pas necessairement l'infirmier qui a le dernier mot même si il a la meilleure argumentationÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.V. Benet a écrit : Mais, comme je dis à mes étudiants, dans cette configuration, quel soignant ira dire au médecin, qui veut faire à tout prix sortir Mme Machin le vendredi à 16 heures, que la brave dame, avec sa prothèse d'épaule ou de genou, au 2è étage sans ascenceur, sans famille ou amis, va rester seule sans aide, frigo vide, pendant le WE si on la fait sortir ?????
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
j'ai déjà mis en lien il y a quelque temps une étude qui certes date de plusieurs années, qui recense la population des ifsi, les motifs d'abandon, le taux d'arrivée au DE / à ceux qui rentrent en 1ere annéejjland83 a écrit :
Aujourd'hui 30 000 places ouvertes, 30 000 étudiants en première année et seulement 21 000 diplômés au bout. L'échec scolaire existe, mais le plus important n'est pas l'aspect financier des études mais surtout la découverte d'une profession de moins en moins attractive (salaires bas, horaires lourds, ...).
Je vais essayer de retrouver le document

Ouala

J'ai recherché un doc + récent puisqu'il y en a des + anciens, mais en vain
Si vous avez de ce genre de doc ou d'autres liens ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Il y a des tonnes choses sur le site du CEFIEC mais ces données ne sont pas accessibles au grand public. C'est dommage, mais le copyright limite la diffusion.
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Infirmier, cadre de santé - Formateur indépendant