le retour des quotas

[quichou13]

merci houblon..je me sentais bien seule!

[Anonyme222222]

Du temps où la pénurie de soignants était moins prégnante et où les cadres n'étaient pas de simples gestionnaires, des feuilles de liaison constituaient le 1er lien entre la structure et la ville.

Les IPA, dans le contexte délétère actuel :

- de grande pénurie de soignants,

- d'absence d'évolution des cadres statutaires (EHPAD) pour des motifs de profits financiers,

- de paupérisation des plus fragiles et démunis,

- avec la mission de se substituer au temps médical déficient (pénurie ou mauvaise répartition),

ne me semblent pas être aujourd'hui une priorité ; qui plus est sans reconnaissance dont salariale malgré une responsabilité accrue (sans couverture assurancielle).

Comme disait quichou13, les patients (objet de son coup de gueule) ne trouvent pas "preneurs" et essuient chaque jour des refus de PEC.

Qui peut croire que cela ira mieux demain ?

Pour l'instant, la solution trouvée est la dérèglementation des professions pour permettre à tout le monde de faire à peu près tout et surtout n'importe quoi.

Encore merci à hénart/berland/cadet et celles et ceux qui soutiennent leur appréciation toute personnelle de l'évolution favorable de la qualité/sécurité des soins.

[execho]

ok avec Moutarde,c'est la déréglementation favorisée par le manque d'infirmière libérale contrairement à ce que les tenants de la limitation des installations préconisent.Les mêmes qui excitent les infirmières contre les médecins par l'ordre infirmier ,avec de prétendus conflits de non reconnaissance.Conflit que moi je ne vois pas dans la prise en charge à domicile.C'est la pénurie d'infirmière qui contraint les médecins à laisser leurs malades aux assos d'avs.Avs,qui par ailleurs n'ont rien demandées dans ce domaine.

[Anonyme222222]

Oui.
Et attention de ne pas confondre AVS diplômées et faisant fonction sans compétences formatives et qualifications qui n'osent pas dire non à leur boss (sur des SH voire certains soins...) car en situation de précarité entre autre par des temps partiels subis.
A la pénurie évoquée, cause principale, je rajouterais l'absence de reconnaissance dont financière de PEC difficiles (psychologiques et physiques), souvent dévalorisées avec des actes multiples, transparents et gratuits.
Enfin, les chiffons rouges agités par certains et les sanctions incontrôlées qui tombent n'arrangent rien.

[Houblon]

Même constat pour les AVS chez nous pas diplômées, emplois partiels payés au lance pierre. Débordement de tache... pareil partout semble t il....