Les logiciels médicaux face à la polémique

[elizeos]

Un nouvel article vient d'être publié sur le site Infirmiers.com :
Les logiciels médicaux face à la polémique


Le quotidien Le Parisien a pointé dans son édition du 10 juillet 2013 les défaillances de logiciels d'aide à la prescription (LAP) hospitaliers, qui auraient notamment entraîné le décès, en novembre 2011, d'une patiente au centre hospitalier de Versailles.


« Si des logiciels dysfonctionnent, ils seront évidemment retirés » (Marisol Touraine)


Le Parisien se penche en effet sur le décès, le 20 novembre 2011, d'une patiente de 72 ans à l'hôpital André-Mignot, un des sites du centre hospitalier de Versailles, en s'appuyant sur un rapport rendu le 4 mars 2013 par la commission régionale de conciliation et d'indemnisation (CRCI) d'Ile-de-France.

Une information judiciaire pour homicide et blessure involontaire est ouverte depuis le 19 octobre 2012. La famille a porté plainte contre l'établissement, alléguant que la patiente était décédée à la suite d'une prescription d'amoxicilline, un antibiotique auquel elle était allergique. Cette allergie était bien notée dans le ...

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[Indis]

« Si des logiciels dysfonctionnent, ils seront évidemment retirés » (Marisol Touraine)

On sent bien le professionnalisme et la qualité qu'il faut posséder pour sortir quelque chose de ce genre. Je pense même que mon petit cousin de 8 ans aurait pu en faire autant.
Quant aux "défaillances des logiciels", j'aimerai bien voir de plus près. Jusqu'à preuve du contraire un logiciel il fait ce qu'on lui demande, et j'ai beau chercher, si je veux taper "50" avec mon clavier, je peux gueuler autant que je veux, à moins que j'utilise mes petites mimines, il va pas de lui même changer un nombre (un dosage, une posologie).

Si je me retrouve ave une prescription de "Seloken 500mg", je vais penser à une faute de frappe du prescripteur, pas que c'est "le logiciel qui triche", comme quand on faisait voler les manettes de NES dans le salon parce que la console elle voulait pas qu'on gagne.

[binoute1]

surtout que quand on écoutes les infos(!) , ces logiciels ont été introduits pour favoriser la communication entre les soignants médicaux et param.

quelle vaste blague : les gens n'ont plus assez de temps pour travailler correctement, alors au lieu de leur permettre (surtout sur un sujet aussi sérieux que la pharmaco) de pouvoir parler, non ! on préfère parsser par la machine !

[Jo_bis]

(Cette allergie) “était bien notée dans le dossier médical, mais elle n'apparaît pas dans le système informatique qui est le moyen de prescription des traitements”, indiquent les experts de la CRCI dans un extrait du rapport cité par le Parisien

C'est ballot...va falloir qu'on m'explique...

Le directeur de l'établissement, Olivier Colin, joint par le quotidien, explique que le logiciel était en cours d'installation à l'époque des faits.

En cours d'installation !
Il me donne les chocottes, le directeur...
Sous-entendu : "on ne le connaissait pas mais on l'utilisait quand même..."

Et sa bagnole, elle est "en cours de fabrication"...??????????????

“Je ne voudrais pas me défausser sur le logiciel car nous estimons qu'il réduit les risques d'erreur. Mais le risque zéro n'existe pas. Nous avons une consigne du ministère de la santé pour les installer, il s'agit d'ailleurs d'une démarche nationale”, note le directeur.

Ben...Monsieur, le directeur...le logiciel n'y est pour rien : il enregistre ce qu'on tape sur le clavier; tout simplement...

“des sociétés de qualité diverse ont concouru à des appels d'offres”. “Ces logiciels, qui devaient être certifiés, ne le seront qu'en 2015 par la Haute autorité de santé. En attendant, le pire côtoie le meilleur, et la patient n'en sait rien”,

Et la pauvre dame n'est qu'un dommage collatéral...Tant pis pour elle !
Là, j'ai vraiment la trouille

« si une enquête est nécessaire, elle sera lancée »
“Si des logiciels dysfonctionnent, ils seront évidemment retirés, il n'est pas acceptable que la vie de patients ou l'avenir des patients soit mis en danger pour cette raison”

ça, c'est de l'argumentation.
Un débile profond aurait fait mieux