mobilisation en seine maritime contre l'ordre
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mobilisation en seine maritime contre l'ordre
"même gratuit, je dis non à l'ordre infirmier"... Une intersyndicale très large s'est rencontrée sur le département et s'est mise d'accord sur ce mot d'ordre pour se mobiliser lors de la semaine du désordre... et principalement pour un rassemblement devant l'IFSI du CHU de Rouen (ERFPS en fait) le Mardi 15 décembre de 11h à 14h.
Voir un article sur le site ROUEN ALTERNATIF,
sur la page : http://raf.apinc.org/view.php?rub=Infos&id=1250
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Re: mobilisation en seine maritime contre l'ordre
En franche-comté un certain nombre d'actions vont avoir lieu en inetrsyndicale également, dont celle-ci :
CFDT CGT FO SUD UNSA
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE BESANCON
CONTRE L ‘ORDRE INFIRMIER
Réunion-débat, pour la mise en place d’un collectif
Jeudi 17 décembre 2009 à 14h30
A l’I.F.S.I. (Institut de Formation en Soins Infirmiers)
Amphithéâtre 1 - Les Tilleroyes
____________________
Jouant sur une légitime quête de reconnaissance professionnelle et salariale, le gouvernement a créé en 2006 une nouvelle structure privée, l’Ordre infirmier, à qui il délègue des missions dont la DRASS s’acquittait jusqu’ici (telles que l’enregistrement des diplômes, le suivi de la démographie professionnelle et de la distribution régionale des infirmiers, qu’ils exercent en libéral ou dans des établissements de santé...)
L’ordre infirmier serait chargé de rédiger un code de déontologie propre à la profession. Or, les règles professionnelles encadrant notre exercice existent déjà ! En revanche, ce code de déontologie dédouanera complètement l’employeur de toute obligation de moyen, dans un contexte de détérioration de nos conditions de travail pour des raisons de rentabilité quel que soit l’employeur, privé ou public. L’infirmier se retrouvera seul sur la sellette pour être jugé, réprimé, sans aide juridictionnelle ou syndicale.
La création de l’Ordre accompagne une politique de démantèlement de notre système de santé pourtant reconnu il y a peu de temps encore, comme un des meilleurs du monde. En effet, d’importantes réformes sont en cours, notamment la loi HPST (Hôpital-Patient-Santé-Territoire) qui met à mal l’hôpital et la recherche. Le ministère de la santé face au manque de médecins, entreprend également la refonte des études des professions médicales et paramédicales en introduisant une nouvelle hiérarchie au sein même de notre profession : seuls les diplômés de 2012 accéderont au niveau Licence ou Master !
L’incompréhension et la défiance à l’égard de l’Ordre ne sont pas nouvelles. L’exemple de l’Ordre des médecins montre que ce genre de structure reste sourd aux grandes évolutions de la société, quand elle ne les nie pas, et n’est pas capable d’organiser la profession pour garantir à tous un accès égal à la santé. Le peu de succès des élections de l’Ordre infirmier en 2008 (13% de votants) témoigne bien de son illégitimité ! Non seulement il ne représente pas la profession mais la réalité du terrain n’est pas respectée : 1/3 des sièges est réservé à chaque exercice : 15% pour les salariés du privé, 65% pour ceux du public et 20% pour l’exercice libéral.
L’Ordre n’est donc ni légitime, ni représentatif et montre son vrai visage à cette occasion, devant son incapacité à convaincre les professionnels de s’inscrire et de s’acquitter de leur cotisation de 75 € dans l’immédiat, somme qui devrait connaître une inflation dans les années à venir.
En effet, l’Ordre a besoin d’argent pour fonctionner (salariés, locaux, indemnisation des élus...) Soit 37 millions d’euros de budget pour 2009, et doit en plus rembourser un emprunt de plusieurs millions d’euros pour adresser un dossier d’inscription à chaque professionnel.
L’ordre aux abois, devant notre refus massif, est obligé pour la troisième fois, de reculer la date butoir d’inscription au 31 décembre 2009 !
Et quoi qu’il dise, aujourd’hui, aucun professionnel infirmier n’est en position d’exercice illégal de la profession. Pour contourner notre refus, un décret (relatif à l’article 63 de la loi HPST) est en examen, notamment par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté car l’Ordre est très intrusif dans notre vie privée), afin de rendre l’inscription automatique à l’Ordre par notre employeur.
Notre mobilisation ne faiblit pas. Une réunion de l’intersyndicale nationale s’est tenue le 9 novembre, afin d’organiser de nouvelles actions pour la semaine du 14 au 19 décembre. Continuons de refuser de renvoyer les dossiers d’inscription et la cotisation. Par notre nombre, près de 500 000 personnes en activité, nous pouvons mettre fin à la division des professions de santé qui chacune aurait son ordre : en sus du nôtre, ce celui des masseurs-kinésithérapeutes ou des pédicures-podologues, on parle de celui des aides-soignantes ou encore des psychologues...
Nous tenons à apporter notre entier soutien à nos collègues masseurs-kinésithérapeutes en lutte depuis 2 ans, qui subissent des pressions de toutes sortes ainsi que des manoeuvres d’intimidation de sociétés de recouvrement.
Ensemble, solidaires, nous pouvons remettre aux oubliettes cette structure essentiellement répressive, digne des pires moments de notre histoire.
Les professionnels n’ont pas besoin d’un Ordre, mais bien :
- de moyens pour remplir leurs missions dans leur quotidien professionnel
- d’effectifs supplémentaires pour améliorer les conditions de travail et les conditions du “prendre soin des patients”.
- de revalorisation salariale qui reconnaisse leur qualification et leurs responsabilités, sans chantage à la retraite, et à la reconnaissance de la pénibilité !
Abrogation des ordres professionnels !
CFDT CGT FO SUD UNSA
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE BESANCON
CONTRE L ‘ORDRE INFIRMIER
Réunion-débat, pour la mise en place d’un collectif
Jeudi 17 décembre 2009 à 14h30
A l’I.F.S.I. (Institut de Formation en Soins Infirmiers)
Amphithéâtre 1 - Les Tilleroyes
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Jouant sur une légitime quête de reconnaissance professionnelle et salariale, le gouvernement a créé en 2006 une nouvelle structure privée, l’Ordre infirmier, à qui il délègue des missions dont la DRASS s’acquittait jusqu’ici (telles que l’enregistrement des diplômes, le suivi de la démographie professionnelle et de la distribution régionale des infirmiers, qu’ils exercent en libéral ou dans des établissements de santé...)
L’ordre infirmier serait chargé de rédiger un code de déontologie propre à la profession. Or, les règles professionnelles encadrant notre exercice existent déjà ! En revanche, ce code de déontologie dédouanera complètement l’employeur de toute obligation de moyen, dans un contexte de détérioration de nos conditions de travail pour des raisons de rentabilité quel que soit l’employeur, privé ou public. L’infirmier se retrouvera seul sur la sellette pour être jugé, réprimé, sans aide juridictionnelle ou syndicale.
La création de l’Ordre accompagne une politique de démantèlement de notre système de santé pourtant reconnu il y a peu de temps encore, comme un des meilleurs du monde. En effet, d’importantes réformes sont en cours, notamment la loi HPST (Hôpital-Patient-Santé-Territoire) qui met à mal l’hôpital et la recherche. Le ministère de la santé face au manque de médecins, entreprend également la refonte des études des professions médicales et paramédicales en introduisant une nouvelle hiérarchie au sein même de notre profession : seuls les diplômés de 2012 accéderont au niveau Licence ou Master !
L’incompréhension et la défiance à l’égard de l’Ordre ne sont pas nouvelles. L’exemple de l’Ordre des médecins montre que ce genre de structure reste sourd aux grandes évolutions de la société, quand elle ne les nie pas, et n’est pas capable d’organiser la profession pour garantir à tous un accès égal à la santé. Le peu de succès des élections de l’Ordre infirmier en 2008 (13% de votants) témoigne bien de son illégitimité ! Non seulement il ne représente pas la profession mais la réalité du terrain n’est pas respectée : 1/3 des sièges est réservé à chaque exercice : 15% pour les salariés du privé, 65% pour ceux du public et 20% pour l’exercice libéral.
L’Ordre n’est donc ni légitime, ni représentatif et montre son vrai visage à cette occasion, devant son incapacité à convaincre les professionnels de s’inscrire et de s’acquitter de leur cotisation de 75 € dans l’immédiat, somme qui devrait connaître une inflation dans les années à venir.
En effet, l’Ordre a besoin d’argent pour fonctionner (salariés, locaux, indemnisation des élus...) Soit 37 millions d’euros de budget pour 2009, et doit en plus rembourser un emprunt de plusieurs millions d’euros pour adresser un dossier d’inscription à chaque professionnel.
L’ordre aux abois, devant notre refus massif, est obligé pour la troisième fois, de reculer la date butoir d’inscription au 31 décembre 2009 !
Et quoi qu’il dise, aujourd’hui, aucun professionnel infirmier n’est en position d’exercice illégal de la profession. Pour contourner notre refus, un décret (relatif à l’article 63 de la loi HPST) est en examen, notamment par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté car l’Ordre est très intrusif dans notre vie privée), afin de rendre l’inscription automatique à l’Ordre par notre employeur.
Notre mobilisation ne faiblit pas. Une réunion de l’intersyndicale nationale s’est tenue le 9 novembre, afin d’organiser de nouvelles actions pour la semaine du 14 au 19 décembre. Continuons de refuser de renvoyer les dossiers d’inscription et la cotisation. Par notre nombre, près de 500 000 personnes en activité, nous pouvons mettre fin à la division des professions de santé qui chacune aurait son ordre : en sus du nôtre, ce celui des masseurs-kinésithérapeutes ou des pédicures-podologues, on parle de celui des aides-soignantes ou encore des psychologues...
Nous tenons à apporter notre entier soutien à nos collègues masseurs-kinésithérapeutes en lutte depuis 2 ans, qui subissent des pressions de toutes sortes ainsi que des manoeuvres d’intimidation de sociétés de recouvrement.
Ensemble, solidaires, nous pouvons remettre aux oubliettes cette structure essentiellement répressive, digne des pires moments de notre histoire.
Les professionnels n’ont pas besoin d’un Ordre, mais bien :
- de moyens pour remplir leurs missions dans leur quotidien professionnel
- d’effectifs supplémentaires pour améliorer les conditions de travail et les conditions du “prendre soin des patients”.
- de revalorisation salariale qui reconnaisse leur qualification et leurs responsabilités, sans chantage à la retraite, et à la reconnaissance de la pénibilité !
Abrogation des ordres professionnels !